Une étude révèle que des millions de Britanniques, payant environ 33 euros par mois pour avoir une connexion internet à haut débit, ne recevraient en fait qu’un faible débit.
Les "watchdogs", outils informatiques permettant de contrôler ces informations, ont permis de révéler certains dysfonctionnements. On a ainsi constaté que la vitesse moyenne de débit délivrée par plusieurs fournisseurs d'accès représente la moitié du chiffre annoncé dans les publicités.
Plus de 60 % des consommateurs, c'est-à-dire 7,6 millions de foyers, payent un supplément pour avoir un forfait proposant un débit de 8 Mégabits par seconde (8 Mbit/s). La plupart reçoivent un débit moyen de 3,6 Mbit/s seulement, soit 45% de celui annoncé, et un client sur cinq reçoit moins de 2 Mbit/s.
Le rapport publié par Ofcom, le régulateur de télécom britannique, montre que la Grande-Bretagne est loin derrière certains autres pays occidentaux.
L’analyse de 10 millions de tests différents, réalisés chez plusieurs fournisseurs, a montré un fossé entre les régions urbaines et rurales. Les foyers londoniens reçoivent les plus hauts débits, alors que les habitants du nord-est de l’Angleterre, du Pays de Galles ou d’Écosse, ont les débits les plus bas.
L’étude montre également que la vitesse de l’accès internet dépend également de l’heure à laquelle la personne se connecte. Au Royaume-Uni, les vitesses sont les plus faibles entre 15h et 16h, heures auxquelles les enfants rentrent de l’école, et entre 21h et 22h. Au niveau national, le réseau est plus encombré et plus lent entre 17h et 18h le dimanche.
Ofcom explique que les plus gros problèmes apparaissent chez les personnes ayant des connexions se faisant par des matériels désuets composés de fils de cuivre. Les sociétés utilisant des câbles en fibres optiques offrent un service plus efficace. L’étude montre qu’un Britannique sur dix n’est pas satisfait de sa connexion internet. Parmi eux, 30 % se sont plaints de la vitesse, 27 % de la fiabilité, et 14 % du coût du service.
Ed Richards, le directeur général d'Ofcom, a dit que les fournisseurs d'accès à Internet devaient maintenant améliorer leurs services sous la pression, et proposer des débits très rapides, capables de fournir 24 Mbit/s.
Un porte-parole de BT a pour sa part déclaré : « Le défi avec le haut débit est que la vitesse reçue dépend de nombreux facteurs, y compris de la distance de la maison avec un point d’échange, du câblage interne de la maison, de la qualité du cuivre, etc ».
Il ne faut tout de même pas oublier que le débit de 3,6 Mbit/s est suffisant pour utiliser la plupart des services proposés sur internet et que 90 % des clients sont satisfaits.
Don Foster, porte-parole du parti libéral démocrate ajoute : « Maintenant qu’Ofcom a publié ce rapport, les fournisseurs d’accès internet devront faire de la publicité pour des vitesses qu’ils peuvent réellement fournir. Le gouvernement doit avancer des plans concrets pour moderniser les réseaux de télécommunications, particulièrement dans les zones rurales ».
- AP
Les "watchdogs", outils informatiques permettant de contrôler ces informations, ont permis de révéler certains dysfonctionnements. On a ainsi constaté que la vitesse moyenne de débit délivrée par plusieurs fournisseurs d'accès représente la moitié du chiffre annoncé dans les publicités.
Plus de 60 % des consommateurs, c'est-à-dire 7,6 millions de foyers, payent un supplément pour avoir un forfait proposant un débit de 8 Mégabits par seconde (8 Mbit/s). La plupart reçoivent un débit moyen de 3,6 Mbit/s seulement, soit 45% de celui annoncé, et un client sur cinq reçoit moins de 2 Mbit/s.
Le rapport publié par Ofcom, le régulateur de télécom britannique, montre que la Grande-Bretagne est loin derrière certains autres pays occidentaux.
L’analyse de 10 millions de tests différents, réalisés chez plusieurs fournisseurs, a montré un fossé entre les régions urbaines et rurales. Les foyers londoniens reçoivent les plus hauts débits, alors que les habitants du nord-est de l’Angleterre, du Pays de Galles ou d’Écosse, ont les débits les plus bas.
L’étude montre également que la vitesse de l’accès internet dépend également de l’heure à laquelle la personne se connecte. Au Royaume-Uni, les vitesses sont les plus faibles entre 15h et 16h, heures auxquelles les enfants rentrent de l’école, et entre 21h et 22h. Au niveau national, le réseau est plus encombré et plus lent entre 17h et 18h le dimanche.
Ofcom explique que les plus gros problèmes apparaissent chez les personnes ayant des connexions se faisant par des matériels désuets composés de fils de cuivre. Les sociétés utilisant des câbles en fibres optiques offrent un service plus efficace. L’étude montre qu’un Britannique sur dix n’est pas satisfait de sa connexion internet. Parmi eux, 30 % se sont plaints de la vitesse, 27 % de la fiabilité, et 14 % du coût du service.
Ed Richards, le directeur général d'Ofcom, a dit que les fournisseurs d'accès à Internet devaient maintenant améliorer leurs services sous la pression, et proposer des débits très rapides, capables de fournir 24 Mbit/s.
Un porte-parole de BT a pour sa part déclaré : « Le défi avec le haut débit est que la vitesse reçue dépend de nombreux facteurs, y compris de la distance de la maison avec un point d’échange, du câblage interne de la maison, de la qualité du cuivre, etc ».
Il ne faut tout de même pas oublier que le débit de 3,6 Mbit/s est suffisant pour utiliser la plupart des services proposés sur internet et que 90 % des clients sont satisfaits.
Don Foster, porte-parole du parti libéral démocrate ajoute : « Maintenant qu’Ofcom a publié ce rapport, les fournisseurs d’accès internet devront faire de la publicité pour des vitesses qu’ils peuvent réellement fournir. Le gouvernement doit avancer des plans concrets pour moderniser les réseaux de télécommunications, particulièrement dans les zones rurales ».
- AP