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Pour les fabricants de processeurs, le multi-coeur n'a rien d'une toquade, et constitue véritablement l'avenir de l'informatique.
Chez Intel, on prévoit de voir les choses en grand, puisque la firme a déjà fait part de son intention de développer une puce munie de 80 coeurs d'exécution. Un premier prototype réalisé dans le cadre de ce projet a été présenté la semaine dernière à Dubai, à l'occasion du salon Gitex 2008.
D'après Fudzilla, qui a pu réaliser les clichés qui suivent, la puce montrée serait bien un processeur, et non une quelconque préversion de Larrabee.
Ce prototype affichait une fréquence de fonctionnement de 3,13 GHz, pour une consommation de 78,35W, et serait pour l'instant gravé en 65 nanomètres.
S'il est encore incapable de faire fonctionner un système d'exploitation, il disposerait déjà de fonctionnalités avancées de gestion de l'énergie, avec possibilité de désactiver tout ou partie des coeurs d'exécution et de faire varier la fréquence de l'ensemble, et disposerait d'une puissance de calculs de l'ordre du téraflop. D'après Fudzilla, une telle puce pourrait voir le jour d'ici cinq à sept ans.
- Clubic
Chez Intel, on prévoit de voir les choses en grand, puisque la firme a déjà fait part de son intention de développer une puce munie de 80 coeurs d'exécution. Un premier prototype réalisé dans le cadre de ce projet a été présenté la semaine dernière à Dubai, à l'occasion du salon Gitex 2008.
D'après Fudzilla, qui a pu réaliser les clichés qui suivent, la puce montrée serait bien un processeur, et non une quelconque préversion de Larrabee.
Ce prototype affichait une fréquence de fonctionnement de 3,13 GHz, pour une consommation de 78,35W, et serait pour l'instant gravé en 65 nanomètres.
S'il est encore incapable de faire fonctionner un système d'exploitation, il disposerait déjà de fonctionnalités avancées de gestion de l'énergie, avec possibilité de désactiver tout ou partie des coeurs d'exécution et de faire varier la fréquence de l'ensemble, et disposerait d'une puissance de calculs de l'ordre du téraflop. D'après Fudzilla, une telle puce pourrait voir le jour d'ici cinq à sept ans.
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