La National Science Foundation (NSF) aux Etats-Unis a investi dans un nouveau centre de recherche ERC (Engineering Research Center) dont le but est de développer la prochaine génération de composants lumineux, plus intelligents, plus écologiques et innovants.
Trois universités sont au coeur de ce projet: l'institut polytechnique de Rensselaer, l'université du Nouveau Mexique et l'université de Boston. Elles seront soutenues par d'autres universités, des partenaires industriels ainsi que par le gouvernement. La technologie des diodes électro-luminescentes, ou LEDs (light-emitting diodes), permet un gain d'énergie considérable, une plus grande longévité et, depuis récemment, commence à être utilisée comme instrument de communication.
Trois diodes électroluminescentes classiques rouge, verte et bleue
L'institut polytechnique de Rensselaer, leader du projet, bénéficiera de la majeure partie du financement: 18,5 millions de dollars sur 5 ans. Il s'appuiera également sur des fonds provenant de partenaires industriels et de l'état de New York (1,7 millions dollars la première année). Ce centre sera le premier ERC dans le domaine de l'optique et de l'électronique se concentrant sur les avancées de la technologie LED (Diodes électroluminescentes) pour de nouveaux systèmes lumineux.
Le but est de développer une nouvelle source de lumière plus écologique surnommée la "lumière intelligente". D'après E.Fred Schubert, professeur à Rensselaer qui dirige le centre, cet ERC "se focalisera sur trois domaines [...] le développement de nouveaux matériaux, de nouveaux dispositifs technologiques et de nouveaux systèmes d'applications pour avancer dans la compréhension et la prolifération des technologies luminescentes intelligentes".
Un des objectifs des chercheurs est d'adapter la technologie de "la lumière intelligente" au sans fil. Ils espèrent pouvoir substituer aux ondes radios une technologie basée sur la lumière. D'après Dean Kenneth R.Luchten, de l'University College of Engineering de Boston, "la lumière intelligente offre le potentiel de réorienter et de faire avancer les technologies de la communication sans fil".
Les communications seraient alors plus rapides, plus sûres et moins coûteuses en énergie que celles offertes par les technologies actuelles. La capacité de passer très rapidement de l'état "éteint" à l'état "allumé" sera la clé de cette technologie pour transmettre les données. L'éclairage de la pièce n'en serait pas perturbé, les changements rapides de lumière étant imperceptibles pour l'oeil.
Selon Thomas Little, professeur en ingénierie à l'université de Boston, il serait possible d'adapter un réseau de communication sans fil basé sur des LEDs au réseau d'éclairage déjà existant. Il suffirait de remplacer les ampoules classiques par des ampoules de type LED.
Ce réseau aurait pour avantages une consommation basse, une haute fiabilité tout en ne générant pas d'interférence électromagnétique. De plus, il serait possible d'assurer un haut niveau de sécurité, la lumière blanche ne traversant pas les surfaces opaques (comme les murs), supprimant ainsi les fuites de données. Actuellement les chercheurs estiment que le réseau pourrait atteindre une vitesse de 10 Mbps mais que ces performances pourraient être très fortement augmentées avec les prochaines générations.
Les avancées technologiques réalisées pourraient avoir des répercussions sur plusieurs autres domaines. La recherche pourrait s'étendre à des disciplines telles que les communications, la santé, le contrôle automatique des véhicules et l'environnement. Comme E.Fred Schubert le fait remarquer, "les capacités de la lumière intelligente surpassent et transcendent les capacités de la lumière conventionnelle [...] Nous pouvons créer sur mesure une source de lumière pour pratiquement n'importe laquelle des applications scientifiques ou commerciales".
Outre l'aspect écologique, le gouvernement américain espère, grâce au nouveau centre, devenir un leader dans ce domaine permettant aux partenaires industriels de se positionner rapidement sur ce nouveau marché très prometteur.
- Source: BE Etats-Unis numéro
Trois universités sont au coeur de ce projet: l'institut polytechnique de Rensselaer, l'université du Nouveau Mexique et l'université de Boston. Elles seront soutenues par d'autres universités, des partenaires industriels ainsi que par le gouvernement. La technologie des diodes électro-luminescentes, ou LEDs (light-emitting diodes), permet un gain d'énergie considérable, une plus grande longévité et, depuis récemment, commence à être utilisée comme instrument de communication.
Trois diodes électroluminescentes classiques rouge, verte et bleue
L'institut polytechnique de Rensselaer, leader du projet, bénéficiera de la majeure partie du financement: 18,5 millions de dollars sur 5 ans. Il s'appuiera également sur des fonds provenant de partenaires industriels et de l'état de New York (1,7 millions dollars la première année). Ce centre sera le premier ERC dans le domaine de l'optique et de l'électronique se concentrant sur les avancées de la technologie LED (Diodes électroluminescentes) pour de nouveaux systèmes lumineux.
Le but est de développer une nouvelle source de lumière plus écologique surnommée la "lumière intelligente". D'après E.Fred Schubert, professeur à Rensselaer qui dirige le centre, cet ERC "se focalisera sur trois domaines [...] le développement de nouveaux matériaux, de nouveaux dispositifs technologiques et de nouveaux systèmes d'applications pour avancer dans la compréhension et la prolifération des technologies luminescentes intelligentes".
Un des objectifs des chercheurs est d'adapter la technologie de "la lumière intelligente" au sans fil. Ils espèrent pouvoir substituer aux ondes radios une technologie basée sur la lumière. D'après Dean Kenneth R.Luchten, de l'University College of Engineering de Boston, "la lumière intelligente offre le potentiel de réorienter et de faire avancer les technologies de la communication sans fil".
Les communications seraient alors plus rapides, plus sûres et moins coûteuses en énergie que celles offertes par les technologies actuelles. La capacité de passer très rapidement de l'état "éteint" à l'état "allumé" sera la clé de cette technologie pour transmettre les données. L'éclairage de la pièce n'en serait pas perturbé, les changements rapides de lumière étant imperceptibles pour l'oeil.
Selon Thomas Little, professeur en ingénierie à l'université de Boston, il serait possible d'adapter un réseau de communication sans fil basé sur des LEDs au réseau d'éclairage déjà existant. Il suffirait de remplacer les ampoules classiques par des ampoules de type LED.
Ce réseau aurait pour avantages une consommation basse, une haute fiabilité tout en ne générant pas d'interférence électromagnétique. De plus, il serait possible d'assurer un haut niveau de sécurité, la lumière blanche ne traversant pas les surfaces opaques (comme les murs), supprimant ainsi les fuites de données. Actuellement les chercheurs estiment que le réseau pourrait atteindre une vitesse de 10 Mbps mais que ces performances pourraient être très fortement augmentées avec les prochaines générations.
Les avancées technologiques réalisées pourraient avoir des répercussions sur plusieurs autres domaines. La recherche pourrait s'étendre à des disciplines telles que les communications, la santé, le contrôle automatique des véhicules et l'environnement. Comme E.Fred Schubert le fait remarquer, "les capacités de la lumière intelligente surpassent et transcendent les capacités de la lumière conventionnelle [...] Nous pouvons créer sur mesure une source de lumière pour pratiquement n'importe laquelle des applications scientifiques ou commerciales".
Outre l'aspect écologique, le gouvernement américain espère, grâce au nouveau centre, devenir un leader dans ce domaine permettant aux partenaires industriels de se positionner rapidement sur ce nouveau marché très prometteur.
- Source: BE Etats-Unis numéro