Annonce

Réduire
Aucune annonce.

► FÂTIMA et la femme musulmane - LE VOILE

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • ► FÂTIMA et la femme musulmane - LE VOILE

    Le voile musulman s’appelle hijâb, lithâm, tchador (mot persan) ou burqah, selon qu’il couvre uniquement les cheveux, laissant le visage à découvert, selon qu’il dissimule aussi le bas du visage, selon qu’il ne laisse de visible que les yeux ou encore qu’il recouvre la femme des pieds à la tête, comme en Afghanistan.

    L’exemple du " voile " touche de près notre propos, car ce signe d’aliénation de la femme musulmane pour la quasi totalité des Occidentaux est paradoxalement une manière d’émancipation pour les jeunes musulmanes. Il est aussi, fondamentalement, pour la Loi coranique, signe de la " modestie ", et pour les spirituels musulmans, une image du voile qui sépare l’homme du divin.

    Le voile est une affaire d’époque, de milieu, il n’est pas une obligation légale, comme peuvent l'être la prière ou le jeûne du mois de ramadan. Il n’en reste pas moins que le voile féminin n’est pas seulement un signe communautaire : " Le voile est une question de foi, pas de tradition. Il ne nous est pas imposé, le cœur seul nous commande de le porter ".
    Quoi qu’il en soit, l’Islam contemporain a fait du voile, comme du port de la barbe pour l’homme, un symbole profane de sa lutte contre les mœurs occidentales.

    LA FEMME

    Le statut de la femme musulmane si décrié en Occident est symbolique de l’incompréhension profonde qui s’est installée depuis deux ou trois générations entre les sociétés occidentales et le monde arabo-musulman. Pour qui a fréquenté de l’intérieur, si l’on peut dire, des familles musulmanes et qui a vécu parfois dans leur intimité, il est pourtant un témoignage à apporter, même s’il doit aller contre les idées reçues.
    L’émancipation de la femme est un poison venu de l’Occident et qui, en Occident, a son propre antidote. Distillé en Orient, dans les pays arabo-musulmans, il agit comme un poison mortel. C’est un fait que si l’on prétendait venir à bout de l’islam, religion et communauté, il faudrait travailler à l’émancipation de la femme musulmane, au risque de détruire le bel équilibre de la société islamique qui, quoi qu’on en dise, repose sur des rapports entre l’homme et la femme empreints de mesure, de générosité et parfois d’une poésie dont le souvenir est bien oublié en Europe. La femme musulmane, même s’il convient de nuancer selon les pays et les traditions locales, est à la fois libre et soumise, comme elle l’est dans la tradition juive et la tradition chrétienne.
    C’est pourquoi le procès fait en Occident contre le statut de la femme musulmane au nom du droit au divorce, à l’avortement, à la liberté sexuelle, est un procès nettement tendancieux.
    Sans entrer dans la polémique, citons simplement cette tradition répandue dans tout le monde arabo-musulman, selon laquelle " Le Paradis est sous les pieds des mères ". Ce qui signifie que la femme musulmane demeure avant tout la mère de ses enfants et qu’elle est honorée comme telle. Il faudrait avoir l’honnêteté de reconnaître que ce respect aimant des enfants à l’égard de leur mère, à quoi on reconnaît les musulmans, de même que l’obéissance qu’ils doivent à leur père font écho au " Tu honoreras ton père et ta mère " qui est enseigné aux juifs et aux chrétiens depuis des millénaires.

    FATIMA

    La fille préférée du prophète de l’Islam et l’épouse de ‘Alî compte parmi les quatre femmes parfaites, selon la tradition islamique, avec Maryam (la Vierge Marie, cf. infra), Khadîja et Asya. C’est à ce titre - et aussi parce que Muhammad a déclaré un jour : " Fâtima fait partie de moi-même " - qu’elle est, en terre d’Islam, pour les sunnites comme pour les shî’ites, le symbole de la perfection féminine. Ajoutons qu’en Islam shî’ite, c’est aussi en tant que la mère des saints Imâms, Hasan et Huseyn, qu’elle est vénérée.
    Il est regrettable qu’aucun de nos nouveaux orientalistes ne se soit jamais préoccupé de cette exceptionnelle figure de femme dont le philosophe iranien Ali Shariati dira : " Fatima is the woman that Islam wants a woman to be ". Car, dans les banlieues aussi, " Fatima est Fatima ", et de la même manière que, pour les chrétiens, " Marie est la mère de Jésus-Christ ". Il est pareillement regrettable, de ce point de vue, qu’il ne soit jamais question d’elle dans les différentes rencontres islamo-chrétiennes. Et pourtant...
    Il n’y a pas si longtemps que l’annonce en Iran que les chrétiens vénéraient au Portugal, à Fatima, la fille aimée de Muhammad a bouleversé des millions de musulmans, tandis qu’elle mettait dans l’embarras les chancelleries. Car l’épisode n’est pas seulement révélateur de la dévotion des musulmans pour Fâtima, mais aussi d’une certaine manière récente et pourrait-on dire polémique d’interpréter les événements dès lors que personne ne doutait jusqu'à présent - y compris parmi les pèlerins musulmans - qu’à Fatima, on a de tout temps vénéré la Vierge Marie et non Fâtima la Resplendissante!

    De quoi Fâtima est-elle finalement le symbole ?
    Ali Shariati a répondu longuement dans un ouvrage fameux en Iran :
    " She is a symbol in all the various dimensions of being a woman. / The symbol of a daughter when facing her father. / The symbol of a wife when facing her husband. / The symbol of a mother when facing her children. / The symbol of a responsible, fighting woman when facing her time and the fate of her society. "


    moncelon.fr/symbol4
    J'ai toujours prôné l'instruction et le savoir et de les appliquer au développement du pays, l'argent du tourisme et gain malsain n'apportent qu'immoralité, concupiscence et déchéance .
    aristochat

  • #2
    La femme musulmane, même s’il convient de nuancer selon les pays et les traditions locales, est à la fois libre et soumise, comme elle l’est dans la tradition juive et la tradition chrétienne.
    LIBRE ET SOUMISE!!!

    On est pas libre si l'on est soumis!

    Peu importe les traditions religieuses, une femme doit être libre.

    Le voile??? Une stupidité.
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

    Commentaire


    • #3
      Le voile??? Une stupidité.
      Tu peux dire autant du string ?
      أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

      Commentaire


      • #4
        Tu peux dire autant du string ?
        Exact mon bon Doc, pour moi c'est aussi ridicule!

        Je regardais les JO, les épreuves de Beach volet, les filles ont carrément les fesses à l'air.

        Mais ce qui m'a fait plaisir c'est l'absence de filles voilées aux JO (il y en avait une ou deux)
        Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

        Commentaire


        • #5
          Tu peux dire autant du string ?
          J'ai toujours douté de la sincérité des hommes qui critiquent le string.

          Sur certaines diablesses c'est adapté.
          J'aime surfer sur la vague du chaos.

          Commentaire

          Chargement...
          X