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بسم الله الرحمن الرحيم
La « science », la « vérité » scientifique érigée en seule explication possible du monde par les « athées », est une conséquence directe du matérialisme et du positivisme issu des tawaghît philosophes des Lumières (entre autres).
Les « athées » sont ce qu’on appelle des « matérialistes » et le matérialisme est une croyance comme toutes les autres. Et comme toutes les croyances, elle comporte une dimension négative (nier la véracité des croyances qui lui sont opposées), et une dimension positive (dire ce qui est « vrai » selon cette croyance). Exactement comme la Shahada (attestation de foi islamique) qui comporte une partie négative لا إله (négation de l’adoration d’autres divinités) et positive إلا الله (affirmation que seul Allah est digne d’être adoré).
Quelle attitude, et quelle réponse les musulmans doivent apporter à cette croyance qui a pris le caractère d’un dogme aujourd’hui ? Trouver les incohérences des matérialistes et leurs contradictions. Sont-ils vraiment comme ils le prétendent, des « non-croyants », affranchis de la religion ? C’est ce que nous allons voir.
Le matérialisme dans sa dimension négative :
La croyance matérialiste soutient qu’en dehors de la matière rien n’existe, et que les phénomènes ne sont que le résultat d’interactions entre des agents matériels, palpables. Croyance qui exclut donc de fait toute explication sur l’origine de la matière elle-même, et la cause première de tous les évènements survenus dans le monde matériel engendrée par un Être qui transcende et qui précède l’existence de la matière (Allah donc). Le matérialisme s’oppose aussi à l’idéalisme, en soutenant que ce ne sont pas les croyances ou les idées qui gouvernent les Hommes, ni le dessein d’Allah, mais uniquement les conflits d’intérêts matériels, comme les intérêts de classe par exemple (dialectique matérialiste de Marx). Matérialisme rime donc avec athéisme : Rien n’existe en dehors, et au-delà de la matière. Ni un Dieu, ni plusieurs dieux, ni une quelconque force surnaturelle, ni un monde des idées qui existerait en dehors de nos cellules cérébrales (rejet de la métaphysique).
Le matérialisme dans sa dimension positive :
Si rien n’existe en dehors de la matière, alors tout est matière. Les phénomènes qui surviennent dans notre monde, ne sont que le résultat d’interactions entre des objets matériels, donc des éléments physiques, percevables par les cinq sens humains. Le matérialisme se révèle donc très efficace pour décrire les phénomènes, pour les calculer, les observer, les reproduire. Mais en aucun cas il ne constitue une explication de la réalité dans son ensemble et c’est bien là le problème.
Dire que le soleil est à 149 597 870,7 km de la Terre n’explique pas pourquoi il est à la distance parfaite pour assurer la vie de l’Homme ainsi que de toutes les espèces animales et végétales qui nous entourent. Et dire que le monde s’explique uniquement par des interactions entre des choses matérielles n’explique pas d’où vient la matière elle-même et qu’est ce qui l’a précédée ? Ni pourquoi les interactions matérielles semblent être « guidées » de manière à garantir une certaine harmonie dans le cosmos, où toute chose a une fonction, une utilité qui lui est propre. Plutôt qu’à des interactions matérielles aléatoires et donc chaotiques qui ne produiraient rien d’harmonieux.
A cette impasse, le matérialisme produit donc des récits pour palier à ces manquements et préserver la doctrine matérialiste. Pour pallier l’absence d’explication sur la cause première de la création du monde (dont on dit qu’il s’agit d’Allah) des récits comme le Big Bang pour expliquer l’origine du monde comme le résultat d’une grande explosion de particules ayant engendré tout le reste. Mais là encore c’est le serpent qui se mord la queue, car même en admettant que le Big Bang ait eu lieu, il ne s’agirait pas d’une cause première, mais plutôt d’un évènement premier ou d’un phénomène premier causé par ? Personne disent-ils, il était auto-engendré. Dans ce cas la matière prend la place de Dieu, elle aurait toujours existé (comme Dieu) et est la cause d’elle-même, comme Dieu. Mais comment cette explosion de matière auto-engendrée, donc sans opérateur extérieur doué d’intelligence aurait pu aboutir à un univers harmonieux comme nous le voyons aujourd’hui, dans lequel chaque chose à une fonction. Nous voyons bien qu’il y a un problème, une impasse intellectuelle dont les matérialistes ne veulent pas sortir de peur de contredire leur doctrine et la rejeter. (Il est important que le Big Bang n’est pas un fait scientifique mais une simple théorie, donc une production de l’esprit de quelques hommes).
Mais les matérialistes ont encore une corde à leur arc ! A propos de l’harmonie que nous observons dans le cosmos, le fait que tout semble ne pas résulter du hasard mais d’une intelligence, d’une force créatrice, d’un être doté de bienveillance : Allah. Les matérialistes opposent à cela une autre tentative d’explication, celle de l’infinitude ou d’une immensité de l’univers (voire des univers) telle, que quelque part dans cet amas de chaos et d’aléatoire qu’est l’univers, il fallait bien que quelque part ce chaos, et cet aléatoire ait produit un ensemble harmonieux (notre planète, notre galaxie).
Encore une explication résultant de théories, de projections, ni observables, ni prouvables par des calculs.
L’impasse du matérialisme :
Le matérialiste tente par tous les moyens d’éviter d’aller sur un terrain : celui de la métaphysique[1].
La réflexion métaphysique nous permet de nous poser les questions sur ce dont l’Homme n’a aucune prise, sur ce que l’Homme ne peut percevoir par ses sens. Elle permet de penser au-delà de l’apparent. Pourquoi l’Homme existe-il, quel est son but sur Terre, quelle est l’origine du monde qui nous entoure et pourquoi tout semble avoir été créé de manière à assurer notre bien être ? Est-ce concevable qu’une succession de hasard et de chaos ait pu engendrer un monde harmonieux dans lequel toute chose à une fonction qui lui est propre ? Si des machines comme les voitures, les avions, les vélos sont un ensemble de matières assemblées les unes aux autres, il serait difficilement concevable que ces matières puissent s’assembler « toutes seules » pour aboutir à une machine fonctionnelle composée de différentes parties remplissant chacune une fonction. Pourquoi le matérialiste rejette en bloc cette logique lorsqu’on la transpose à l’univers ? Ou même au corps humain ? La réponse est simple : par dogmatisme, par croyance aveugle et par orgueil.
Le matérialiste est un croyant comme un autre, persuadé de sa croyance et conforté par un sentiment de condescendance que lui procure la capacité à décrire de manière remarquable les phénomènes et les évènements.
(Suite de l'article sur ce site : https://ilemmasen.wordpress.com/2022...t-ils-opposes/ )
بسم الله الرحمن الرحيم
La « science », la « vérité » scientifique érigée en seule explication possible du monde par les « athées », est une conséquence directe du matérialisme et du positivisme issu des tawaghît philosophes des Lumières (entre autres).
Les « athées » sont ce qu’on appelle des « matérialistes » et le matérialisme est une croyance comme toutes les autres. Et comme toutes les croyances, elle comporte une dimension négative (nier la véracité des croyances qui lui sont opposées), et une dimension positive (dire ce qui est « vrai » selon cette croyance). Exactement comme la Shahada (attestation de foi islamique) qui comporte une partie négative لا إله (négation de l’adoration d’autres divinités) et positive إلا الله (affirmation que seul Allah est digne d’être adoré).
Quelle attitude, et quelle réponse les musulmans doivent apporter à cette croyance qui a pris le caractère d’un dogme aujourd’hui ? Trouver les incohérences des matérialistes et leurs contradictions. Sont-ils vraiment comme ils le prétendent, des « non-croyants », affranchis de la religion ? C’est ce que nous allons voir.
Le matérialisme dans sa dimension négative :
La croyance matérialiste soutient qu’en dehors de la matière rien n’existe, et que les phénomènes ne sont que le résultat d’interactions entre des agents matériels, palpables. Croyance qui exclut donc de fait toute explication sur l’origine de la matière elle-même, et la cause première de tous les évènements survenus dans le monde matériel engendrée par un Être qui transcende et qui précède l’existence de la matière (Allah donc). Le matérialisme s’oppose aussi à l’idéalisme, en soutenant que ce ne sont pas les croyances ou les idées qui gouvernent les Hommes, ni le dessein d’Allah, mais uniquement les conflits d’intérêts matériels, comme les intérêts de classe par exemple (dialectique matérialiste de Marx). Matérialisme rime donc avec athéisme : Rien n’existe en dehors, et au-delà de la matière. Ni un Dieu, ni plusieurs dieux, ni une quelconque force surnaturelle, ni un monde des idées qui existerait en dehors de nos cellules cérébrales (rejet de la métaphysique).
Le matérialisme dans sa dimension positive :
Si rien n’existe en dehors de la matière, alors tout est matière. Les phénomènes qui surviennent dans notre monde, ne sont que le résultat d’interactions entre des objets matériels, donc des éléments physiques, percevables par les cinq sens humains. Le matérialisme se révèle donc très efficace pour décrire les phénomènes, pour les calculer, les observer, les reproduire. Mais en aucun cas il ne constitue une explication de la réalité dans son ensemble et c’est bien là le problème.
Dire que le soleil est à 149 597 870,7 km de la Terre n’explique pas pourquoi il est à la distance parfaite pour assurer la vie de l’Homme ainsi que de toutes les espèces animales et végétales qui nous entourent. Et dire que le monde s’explique uniquement par des interactions entre des choses matérielles n’explique pas d’où vient la matière elle-même et qu’est ce qui l’a précédée ? Ni pourquoi les interactions matérielles semblent être « guidées » de manière à garantir une certaine harmonie dans le cosmos, où toute chose a une fonction, une utilité qui lui est propre. Plutôt qu’à des interactions matérielles aléatoires et donc chaotiques qui ne produiraient rien d’harmonieux.
A cette impasse, le matérialisme produit donc des récits pour palier à ces manquements et préserver la doctrine matérialiste. Pour pallier l’absence d’explication sur la cause première de la création du monde (dont on dit qu’il s’agit d’Allah) des récits comme le Big Bang pour expliquer l’origine du monde comme le résultat d’une grande explosion de particules ayant engendré tout le reste. Mais là encore c’est le serpent qui se mord la queue, car même en admettant que le Big Bang ait eu lieu, il ne s’agirait pas d’une cause première, mais plutôt d’un évènement premier ou d’un phénomène premier causé par ? Personne disent-ils, il était auto-engendré. Dans ce cas la matière prend la place de Dieu, elle aurait toujours existé (comme Dieu) et est la cause d’elle-même, comme Dieu. Mais comment cette explosion de matière auto-engendrée, donc sans opérateur extérieur doué d’intelligence aurait pu aboutir à un univers harmonieux comme nous le voyons aujourd’hui, dans lequel chaque chose à une fonction. Nous voyons bien qu’il y a un problème, une impasse intellectuelle dont les matérialistes ne veulent pas sortir de peur de contredire leur doctrine et la rejeter. (Il est important que le Big Bang n’est pas un fait scientifique mais une simple théorie, donc une production de l’esprit de quelques hommes).
Mais les matérialistes ont encore une corde à leur arc ! A propos de l’harmonie que nous observons dans le cosmos, le fait que tout semble ne pas résulter du hasard mais d’une intelligence, d’une force créatrice, d’un être doté de bienveillance : Allah. Les matérialistes opposent à cela une autre tentative d’explication, celle de l’infinitude ou d’une immensité de l’univers (voire des univers) telle, que quelque part dans cet amas de chaos et d’aléatoire qu’est l’univers, il fallait bien que quelque part ce chaos, et cet aléatoire ait produit un ensemble harmonieux (notre planète, notre galaxie).
Encore une explication résultant de théories, de projections, ni observables, ni prouvables par des calculs.
L’impasse du matérialisme :
Le matérialiste tente par tous les moyens d’éviter d’aller sur un terrain : celui de la métaphysique[1].
La réflexion métaphysique nous permet de nous poser les questions sur ce dont l’Homme n’a aucune prise, sur ce que l’Homme ne peut percevoir par ses sens. Elle permet de penser au-delà de l’apparent. Pourquoi l’Homme existe-il, quel est son but sur Terre, quelle est l’origine du monde qui nous entoure et pourquoi tout semble avoir été créé de manière à assurer notre bien être ? Est-ce concevable qu’une succession de hasard et de chaos ait pu engendrer un monde harmonieux dans lequel toute chose à une fonction qui lui est propre ? Si des machines comme les voitures, les avions, les vélos sont un ensemble de matières assemblées les unes aux autres, il serait difficilement concevable que ces matières puissent s’assembler « toutes seules » pour aboutir à une machine fonctionnelle composée de différentes parties remplissant chacune une fonction. Pourquoi le matérialiste rejette en bloc cette logique lorsqu’on la transpose à l’univers ? Ou même au corps humain ? La réponse est simple : par dogmatisme, par croyance aveugle et par orgueil.
Le matérialiste est un croyant comme un autre, persuadé de sa croyance et conforté par un sentiment de condescendance que lui procure la capacité à décrire de manière remarquable les phénomènes et les évènements.
(Suite de l'article sur ce site : https://ilemmasen.wordpress.com/2022...t-ils-opposes/ )
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