Avantage pour l'islam?
Dans de nombreux pays musulmans, les taux d'infections sont inférieurs à3 % Une nouvelle étude menée en Afrique du Sud par des chercheurs français devrait clore le débat : la circoncision réduit d'environ65 % le risque de transmission du virus VIH/sida de la femme à l'homme. De nombreuses études, plus d'une quarantaine, ont en effet montré que les hommes qui ne sont pas circoncis ont un risque plus élevé de contracter l'infection.
Elles notent par exemple que dans de nombreux pays musulmans où la circoncision est pratiquée à grande échelle, les taux d'infection par le VIH sont inférieurs à3 %, alors que dans certains pays, particulièrement l'Afrique subsaharienne, ils dépassent les20 % et atteignent même un pic de36 %. "L'explication avancée est que le prépuce crée un milieu chaud et humide idéal pour l'incubation du virus qui n'a plus qu'à trouver une brèche lui permettant d'infecter l'organisme.
La circoncision consiste précisément à retirer le prépuce, et donc à réduire significativement le risque d'infection ". La nouvelle enquête dévoilée mardi dernier à l'occasion de la3 e conférence de l'International AIDS Society (IAS) au Brésil vient conforter les conclusions connues depuis un certain temps déjà. Les résultats de l'étude menée entre 2002 et 2005 sur plus de 3000jeunes hommes séronégatifs à Orange Fram, où environ32 % des femmes sont séropositives, ont montré en effet que51 % des sujets du groupe circoncis avaient été contaminés par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), contre18 % pour les circoncis. La circoncision a "évité six à sept infections potentielles sur dix ", précisent les chercheurs.
Ces résultats ont été accueillis par les scientifiques avec un optimisme prudent. Ils soutiennent cette pratique pour réduire le risque de l'infection par le sida, mais pour eux, il reste encore des points à élucider. "C'est très prometteur, mais nous devons replacer ces résultats dans un contexte élargi pour voir les bénéfices entiers de la circoncision. Nous avons donc besoin de nous pencher sur les résultats d'autres études ", a souligné un spécialiste. L'OMS, l'UNICEF et le FNUAP soulignent en effet "qu'il faudra poursuivre les recherches pour confirmer la reproductibilité de ces résultats et la possibilité d'en généraliser la signification.
Les résultats de deux essais en cours en Ouganda et au Kenya, financés par les Instituts nationaux de la Santé des Etats-Unis d'Amérique, seront particulièrement importants à cet égard pour établir le lien entre la circoncision et le VIH dans divers cadres sociaux et culturels ". Ils ajoutent en substance que "s'il se confirme que la circoncision est un moyen efficace de réduire pour l'homme le risque de contracter le VIH, cela ne signifie pas pour autant qu'elle permet à elle seule d'éviter l'infection au cours d'un rapport sexuel, ni qu'elle protège les partenaires sexuels. Il sera donc essentiel de l'intégrer dans un train de mesures préventives, comprenant l'usage correct et régulier du préservatif, le changement de comportement ainsi que le conseil et le dépistage volontaire. Aucune nouvelle méthode de prévention ne doit venir affaiblir les comportements et les stratégies de prévention qui existent déjà pour réduire le risque de transmission du VIH ".
Source AFP/OMS
Les chercheurs prônent une application rapide des découvertes
Des scientifiques réunis à Rio de Janeiro pour le troisième congrès mondial de l'International Aids Society (AIS) ont appelé à une application rapide des découvertes et avancées de la recherche en matière de lutte contre le virus du sida. Plus de5 . 000chercheurs et experts venus de 125 pays sont rassemblés depuis dimanche au Brésil pour examiner les progrès scientifiques dans ce domaine.
La conférence "est une opportunité pour analyser les découvertes réalisées jusqu'à présent" dans le contrôle de la maladie, a souligné le docteur Helene Gayle, présidente de l'AIS et directrice d'un programme spécial de la fondation Bill Gates. Mais "les connaissances scientifiques ne suffiront pas à mettre fin à l'épidémie. Il faut plus d'audace sur le plan politique pour traduire la science en politiques publiques", a estimé Mme Gayle, lors de la cérémonie d'ouverture.
La conférence qui se terminera mercredi sera l'occasion d'étudier entre autres une éventuelle extension des thérapies anti-rétrovirales, d'analyser le développement de possibles vaccins, les nouvelles technologies permettant de prévenir l'infection et les soins pédiatriques. "En dépit des importants progrès réalisés ces dernières années, nous ne sommes pas parvenus à garantir que les bienfaits de la science - notamment les traitements nouveaux et les actions préventives - touchent les zones les plus pauvres du monde", a déploré Stephen Lewis, émissaire des Nations Unies pour l'Afrique. Le Brésil a été choisi pour organiser le troisième congrès de la Société internationale du sida en raison de sa politique de santé publique qui garantit aux malades du sida l'accès gratuit aux soins. Le gouvernement organise régulièrement de fortes campagnes de prévention accompagnées de distributions de préservatifs.
Dans de nombreux pays musulmans, les taux d'infections sont inférieurs à3 % Une nouvelle étude menée en Afrique du Sud par des chercheurs français devrait clore le débat : la circoncision réduit d'environ65 % le risque de transmission du virus VIH/sida de la femme à l'homme. De nombreuses études, plus d'une quarantaine, ont en effet montré que les hommes qui ne sont pas circoncis ont un risque plus élevé de contracter l'infection.
Elles notent par exemple que dans de nombreux pays musulmans où la circoncision est pratiquée à grande échelle, les taux d'infection par le VIH sont inférieurs à3 %, alors que dans certains pays, particulièrement l'Afrique subsaharienne, ils dépassent les20 % et atteignent même un pic de36 %. "L'explication avancée est que le prépuce crée un milieu chaud et humide idéal pour l'incubation du virus qui n'a plus qu'à trouver une brèche lui permettant d'infecter l'organisme.
La circoncision consiste précisément à retirer le prépuce, et donc à réduire significativement le risque d'infection ". La nouvelle enquête dévoilée mardi dernier à l'occasion de la3 e conférence de l'International AIDS Society (IAS) au Brésil vient conforter les conclusions connues depuis un certain temps déjà. Les résultats de l'étude menée entre 2002 et 2005 sur plus de 3000jeunes hommes séronégatifs à Orange Fram, où environ32 % des femmes sont séropositives, ont montré en effet que51 % des sujets du groupe circoncis avaient été contaminés par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), contre18 % pour les circoncis. La circoncision a "évité six à sept infections potentielles sur dix ", précisent les chercheurs.
Ces résultats ont été accueillis par les scientifiques avec un optimisme prudent. Ils soutiennent cette pratique pour réduire le risque de l'infection par le sida, mais pour eux, il reste encore des points à élucider. "C'est très prometteur, mais nous devons replacer ces résultats dans un contexte élargi pour voir les bénéfices entiers de la circoncision. Nous avons donc besoin de nous pencher sur les résultats d'autres études ", a souligné un spécialiste. L'OMS, l'UNICEF et le FNUAP soulignent en effet "qu'il faudra poursuivre les recherches pour confirmer la reproductibilité de ces résultats et la possibilité d'en généraliser la signification.
Les résultats de deux essais en cours en Ouganda et au Kenya, financés par les Instituts nationaux de la Santé des Etats-Unis d'Amérique, seront particulièrement importants à cet égard pour établir le lien entre la circoncision et le VIH dans divers cadres sociaux et culturels ". Ils ajoutent en substance que "s'il se confirme que la circoncision est un moyen efficace de réduire pour l'homme le risque de contracter le VIH, cela ne signifie pas pour autant qu'elle permet à elle seule d'éviter l'infection au cours d'un rapport sexuel, ni qu'elle protège les partenaires sexuels. Il sera donc essentiel de l'intégrer dans un train de mesures préventives, comprenant l'usage correct et régulier du préservatif, le changement de comportement ainsi que le conseil et le dépistage volontaire. Aucune nouvelle méthode de prévention ne doit venir affaiblir les comportements et les stratégies de prévention qui existent déjà pour réduire le risque de transmission du VIH ".
Source AFP/OMS
Les chercheurs prônent une application rapide des découvertes
Des scientifiques réunis à Rio de Janeiro pour le troisième congrès mondial de l'International Aids Society (AIS) ont appelé à une application rapide des découvertes et avancées de la recherche en matière de lutte contre le virus du sida. Plus de5 . 000chercheurs et experts venus de 125 pays sont rassemblés depuis dimanche au Brésil pour examiner les progrès scientifiques dans ce domaine.
La conférence "est une opportunité pour analyser les découvertes réalisées jusqu'à présent" dans le contrôle de la maladie, a souligné le docteur Helene Gayle, présidente de l'AIS et directrice d'un programme spécial de la fondation Bill Gates. Mais "les connaissances scientifiques ne suffiront pas à mettre fin à l'épidémie. Il faut plus d'audace sur le plan politique pour traduire la science en politiques publiques", a estimé Mme Gayle, lors de la cérémonie d'ouverture.
La conférence qui se terminera mercredi sera l'occasion d'étudier entre autres une éventuelle extension des thérapies anti-rétrovirales, d'analyser le développement de possibles vaccins, les nouvelles technologies permettant de prévenir l'infection et les soins pédiatriques. "En dépit des importants progrès réalisés ces dernières années, nous ne sommes pas parvenus à garantir que les bienfaits de la science - notamment les traitements nouveaux et les actions préventives - touchent les zones les plus pauvres du monde", a déploré Stephen Lewis, émissaire des Nations Unies pour l'Afrique. Le Brésil a été choisi pour organiser le troisième congrès de la Société internationale du sida en raison de sa politique de santé publique qui garantit aux malades du sida l'accès gratuit aux soins. Le gouvernement organise régulièrement de fortes campagnes de prévention accompagnées de distributions de préservatifs.
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