De nombreux jeunes français issus de l’immigration ont quitté la France pour émigrer aux Émirats arabes unis, plus précisément à Dubaï, où ils disent se « sentir plus à l’aise », loin des problèmes liés à leur identité religieuse. Ils ne regrettent pas leur choix.
« J’ai toute ma vie en France : ma culture, mes références, mes amis… J’y ai fait toute ma scolarité », raconte au journal Le Parisien Mehdi Belhocine, 32 ans, qui a préféré quitter l’Hexagone où il avait grandi « le cul entre deux chaises ». « J’ai aussi cette culture arabo-musulmane. En France, je ne me sentais plus à l’aise. J’avais l’impression de devoir choisir entre être français ou musulman », confie-t-il. Il dénonce un « racisme décomplexé en France » qui l’a contraint à rentrer dans son pays natal, l’Algérie, à lâge de 24 ans. « J’en ai entendu des “bougnoule”, des “retourne” dans ton pays. Une partie du peuple ne voulait pas de moi. Tant pis, je m’en vais. »
Le retour au pays ne sera pas aisé. Il ne retrouve pas son confort habituel. Il s’installe alors à Dubaï, qu’il décrit comme « le mélange parfait entre l’Orient et l’Occident. » Avec son site d’apprentissage de l’arabe en ligne, Mehdi passe de petits boulots à Alfortville (Val-de-Marne) à chef d’entreprise prospère aux Émirats arabes unis. L’appel à la prière retentit en plein Marina, un quartier de Dubaï. « Ici, il y a des salles de prière partout, même au centre commercial. Je n’ai plus à me demander si je vais trouver une mosquée quelque part. » En France, Mehdi devait « rattraper toutes les prières de la journée » après le travail. « Spirituellement, tu ne te sens pas bien », dit-il.
Tout comme Medhi, Idriss, un Franco-tunisien vit aussi à Dubaï. Tunisien par son père et Français par sa mère, il a été élevé dans un pavillon de Seine-et-Marne « en face des HLM ». À 19 ans, Idriss, BTS de commerce international en poche, part pour la France avec l’« envie de croquer le monde ». Il y passe 15 ans. En 2019, lui et sa femme, et leurs enfants s’installent à Dubaï. Le sculpteur ne compte pas revenir en France. « Je l’aime. Mais ça ne veut pas dire que je ne vois pas ses défauts. […] Les Arabes n’ont plus la cote en France. Ce n’est pas un secret. Jusqu’à France 98, ça allait. C’est plus compliqué depuis les attentats du 11 septembre… », dit-il.
« Ici (Dubaï), mes enfants sont libres de faire ce qu’ils veulent en tant que musulmans. S’ils font le Ramadan, personne ne leur fera de remarque », se réjouit Idriss. « Pour moi, les droits de l’Homme, c’est pouvoir travailler, manger et construire un foyer. C’est la possibilité d’avoir une voiture sans me la faire rayer, que ma femme puisse marcher dans la rue sans avoir peur de se faire agresser, que mes enfants soient en sécurité. Peut-être qu’on ne peut pas critiquer et dire du mal à tout-va ici. Mais on est bien. », résume-t-il.
bla,,,di
« J’ai toute ma vie en France : ma culture, mes références, mes amis… J’y ai fait toute ma scolarité », raconte au journal Le Parisien Mehdi Belhocine, 32 ans, qui a préféré quitter l’Hexagone où il avait grandi « le cul entre deux chaises ». « J’ai aussi cette culture arabo-musulmane. En France, je ne me sentais plus à l’aise. J’avais l’impression de devoir choisir entre être français ou musulman », confie-t-il. Il dénonce un « racisme décomplexé en France » qui l’a contraint à rentrer dans son pays natal, l’Algérie, à lâge de 24 ans. « J’en ai entendu des “bougnoule”, des “retourne” dans ton pays. Une partie du peuple ne voulait pas de moi. Tant pis, je m’en vais. »
Le retour au pays ne sera pas aisé. Il ne retrouve pas son confort habituel. Il s’installe alors à Dubaï, qu’il décrit comme « le mélange parfait entre l’Orient et l’Occident. » Avec son site d’apprentissage de l’arabe en ligne, Mehdi passe de petits boulots à Alfortville (Val-de-Marne) à chef d’entreprise prospère aux Émirats arabes unis. L’appel à la prière retentit en plein Marina, un quartier de Dubaï. « Ici, il y a des salles de prière partout, même au centre commercial. Je n’ai plus à me demander si je vais trouver une mosquée quelque part. » En France, Mehdi devait « rattraper toutes les prières de la journée » après le travail. « Spirituellement, tu ne te sens pas bien », dit-il.
Tout comme Medhi, Idriss, un Franco-tunisien vit aussi à Dubaï. Tunisien par son père et Français par sa mère, il a été élevé dans un pavillon de Seine-et-Marne « en face des HLM ». À 19 ans, Idriss, BTS de commerce international en poche, part pour la France avec l’« envie de croquer le monde ». Il y passe 15 ans. En 2019, lui et sa femme, et leurs enfants s’installent à Dubaï. Le sculpteur ne compte pas revenir en France. « Je l’aime. Mais ça ne veut pas dire que je ne vois pas ses défauts. […] Les Arabes n’ont plus la cote en France. Ce n’est pas un secret. Jusqu’à France 98, ça allait. C’est plus compliqué depuis les attentats du 11 septembre… », dit-il.
« Ici (Dubaï), mes enfants sont libres de faire ce qu’ils veulent en tant que musulmans. S’ils font le Ramadan, personne ne leur fera de remarque », se réjouit Idriss. « Pour moi, les droits de l’Homme, c’est pouvoir travailler, manger et construire un foyer. C’est la possibilité d’avoir une voiture sans me la faire rayer, que ma femme puisse marcher dans la rue sans avoir peur de se faire agresser, que mes enfants soient en sécurité. Peut-être qu’on ne peut pas critiquer et dire du mal à tout-va ici. Mais on est bien. », résume-t-il.
bla,,,di
Commentaire