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  • #16
    Amr bil Ma’rouf wan Nahyi anil Mounkar avec sagesse!

    Salam/Bonjour,
    @ALGERIANA, il y a déjà un topic qui traite l'objet de tes deux derniers messages: El Amr bil maârouf wa nahi an al-mounkar!

    Tout d’abord, le " Amr bil Ma’rouf wan Nahyi anil Mounkar " ne se fait pas de n’importe quelle façon. En effet, la condition primordiale pour son efficacité réside dans la sagesse avec laquelle il est fait.
    Voici un trés bon texte (paroles de sage) qui va dans le même sens; c'est un extrait du livre "La vérité Amère" de l'auteur el-Cheikh Mohammed Al-Ghazali:

    Je n’appréciai guère sa façon de s’habiller lorsqu’elle entra dans mon bureau. Toutefois, son regard était chargé d’une tristesse et d’un embarras qui appelaient à la compassion. Elle s’assit et commença à m’exposer ses soucis dans l’espoir de trouver une réponse chez moi. Je l’écoutai pendant un bon moment. J’appris que c’était une jeune femme arabe qui avait reçu son éducation en France. Il était également clair qu’elle connaissait à peine l’islam. Je commençai à lui expliquer des choses élémentaires, en écartant les soupçons qu’elle pouvait avoir ; je répondis à ses questions et je réfutai les mensonges que les missionnaires et les orientalistes propagent à l’égard de l’islam. Je n’oubliai pas de faire allusion à la civilisation contemporaine qui use du corps de la femme pour séduire les regards concupiscents, et qui ignore la chasteté, la beauté et la sérénité au sein de l’environnement familial. La jeune femme demanda un second rendez-vous puis s’en alla.

    Peu après son départ, un jeune homme, dont l’apparence montrait un attachement religieux, entra brusquement dans mon bureau et me dit violemment : "Comment se fait-il qu’une personne aussi perverse soit reçue en ce lieu ?". "Le médecin reçoit les personnes malades avant les personnes saines. C’est son métier.", lui dis-je.

    La suite...à la source
    Dernière modification par hakkimm, 16 juillet 2005, 06h05.
    (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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    • #17
      Interessant!

      Salam Hakim,

      Je suis contente que tu suives toujours les pas, je ne suis pas la seule fidele à moi meme et mes amis

      Je ne savais pas que le sujet etait deja traité, il ya tant de sujets et des fois je n´arrive pas à decouvrire certains en faisant la recherche.

      Mais je crois ce n´est pas aussi grave, neya salima

      Merci à toi!
      La verité amére m´interesse, je crois je vais acheter le livre.
      Dernière modification par ALGERIANA, 16 juillet 2005, 14h20.

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      • #18
        Le dhikr, rappel de Dieu

        Toutes les paroles de louange et de gloire adressées à Dieu qui célèbrent Ses attributs parfaits de puissance et de majesté, de beauté et d’exaltation, qu’elles soient prononcées par la langue ou dites en silence dans le coeur, sont appelées dhikr ou rappel de Dieu. Il nous a ordonné de nous souvenir de Lui en permanence et toujours.

        Dieu dit:
        Vous qui croyez, rappelez Dieu d’un rappel incessant proclamez Sa transcendance du petit matin au crépuscule. (33:41-42)

        Si quelqu’un se souvient de Dieu, Lui se souvient de cette personne:
        Aussi, souvenez-vous de Moi, et Je Me souviendrai de vous. (2:152)

        Le rappel de Dieu est le fondement des bonnes actions. Quiconque parvient à le pratiquer reçoit la bénédiction et l’amitié étroite de Dieu. C’est pourquoi le Prophète (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui) avait coutume de pratiquer le rappel de Dieu en permanence.

        Quand un homme se plaignit: " Les lois de l’islam sont trop lourdes pour moi, aussi indique-moi quelque chose que je puisse pratiquer aisément ", le Prophète (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui) lui dit : " Fais en sorte que ta langue soit toujours occupée au rappel de Dieu ! "
        (hadith rapporté par ahmad avec deux chaînes de transmission solides, par tirmidhi et ibn majah à travers d’autres chaînes, et par ibn hibbam qui le déclare sahih de même que al-hakim).

        Le Prophète (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui) disait souvent à ses Compagnons: " Faut-il que je vous rappelle la meilleure des actions, la plus pure aux yeux de Dieu, celle qui a le statut le plus haut bien au dessus de la dépense d’or et d’argent au service de Dieu, ou du combat contre vos ennemis où vous les frappez au cou et où ils vous frappent au cou ? " Les Compagnons lui dirent : " Oui, ô Messager de Dieu ! " Le Prophète (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui) leur dit : " C’est le dhikr de Dieu ".
        (rapporté par tirmidhi, ahmad et hakim qui ont déclaré la chaîne de transmission solide).

        Le rappel de Dieu est aussi un moyen d’échapper au feu de l’enfer. mu`adh raconte (rapporté par ahmad):
        Le Prophète (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui) a dit: " Il n’est aucun moyen d’échapper au châtiment de Dieu plus efficace que le rappel de Dieu ".

        ahmad rapporte également que le Prophète (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui) a dit:
        Tout ce que vous dites pour célébrer la gloire de Dieu, Sa majesté et Son unicité, et toutes vos paroles qui chantent Sa louange, se rassemblent autour du Trône de Dieu. Ces mots résonnent comme le bourdonnement des abeilles, et attirent l’attention sur la personne qui les adressent à Dieu. Ne souhaitez-vous pas que quelqu’un, là-bas dans la présence de Dieu, attire l’attention sur vous ?

        - Salam Alikoum -

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        • #19
          l'usage du chapelet (subha)

          Nombreux sont ceux qui aujourd'hui discourent sur la licité de l'usage du chapelet (subha). Certaines personnes, qui se considèrent doctes, ont émis un avis défavorable à son utilisation, la qualifiant d'innovation blâmable (bid'a) en argumentant de la faiblesse des ahadîths utilisés.

          En premier lieu, il est bon de rappeler que, par consensus des savants, une tradition, même faible, permet de classer une pratique dans la catégorie des pratiques recommandées (mustahabb).

          L'imâm Jalal-al-dîn al-Suyûtî dans son livre "al-Minha fî as-sabha" ("Les bienfaits du chapelet") a réuni beaucoup d'informations et de réflexions sur ce sujet. Il cite notamment un hadîth marfu' rapporté par 'Alî: « Quel excellent moyen de se souvenir de Dieu que le chapelet! »

          'Abd-Allah, le fils de Ibn Hanbal, rapporte dans les "Zawâyid az-zuhd" que Abû Hurayra « avait un fil qui contenait mille nœuds, il ne dormait pas avant de glorifier Dieu autant de fois qu'il y avait de nœuds ». Selon d'autres sources, Abû l-Dardâ' faisait de même. On rapporte que Jâbir a dit qu’une femme a vu Fâtima, fille d’al-Husayn, petit fils du Prophète –que la paix et la grâce de Dieu soit sur lui -, en train d’invoquer en utilisant un fil composé de plusieurs nœuds.

          Abû Dawûd, Tirmidhi, Nasaï et al-Hâkim dans leur compilation de ahadîth ("Sunan") rapportent d’après une chaîne de garants authentiques que Sa’d Ibn Abî Waqqâs et l’Envoyé de Dieu - que la paix et la grâce de Dieu soit sur lui- s’étaient rendu chez une femme qui utilisait des noyaux de dattes ou des petits cailloux qui lui servaient de chapelet.
          Le Prophète lui a dit:« Je vais t ‘apprendre quelque chose de meilleur pour toi. Dis: "Gloire à Dieu autant de fois que le nombre de Ses créatures. Gloire à Dieu autant de fois qu’Il est satisfait de Lui-même. Gloire à Dieu autant de fois nécessaire pour transcrire Ses paroles. " »

          Ibn ‘Abidin, le savant hanafite, considère que ce hadîth légitime l’usage du chapelet, puisque le Prophète (S) ne l’a pas interdit, mais il lui a juste conseillé d’effectuer des pratiques qui seraient pour elle plus facile à exécuter. Si le chapelet était illicite, il le lui aurait interdit.
          On rapporte que le Prophète a dit : « Quiconque dit 70000 fois : "Pas de divinité si ce n’est Dieu", Dieu interdit qu’il aille en enfer. » Or, comment compter 70000 fois une invocation sur ses doigts, sans utiliser un instrument qui permet de ne pas se tromper.

          Une règle juridique bien connue considère que les moyens utilisés pour effectuer une pratique recommandée sont aussi conseillés. En conséquence, le dhikr (invocations) est légitimé par un très grand nombre d’ahadîth, donc les méthodes qui facilitent cette pratique (le chapelet par exemple) sont recommandées également.

          Les savants de la communauté sont unanimes à préconiser l’utilisation du subha.
          Ibn al-Jawzî, le célèbre théologien, a dit: « Le chapelet est recommandé (mustahabb) en se référant au hadîth de Sâfiyya qui "glorifiait Dieu" en utilisant des noyaux de dattes ou de petits cailloux. Le Prophète a approuvé son procédé. Encore faut-il que son but ne contredise pas son objet. »

          Shaykh Mohammed Ibn 'Allan, dans "Al-Futuhât ar-rabbâniya 'alâ al-adhkar an-nawâwiyya" écrit: « L'emploi du chapelet se justifie davantage quand il s'agit de compter de nombreuses invocations. En comptant avec les doigts ou avec autre chose, l'esprit, absorbé par cette comptabilité, peut être distrait du contenu du dhikr. »

          Le shaykh Abdel-Kader Aïssa, dans son livre "Les Vertus du Dhikr", observe que « le serviteur invoque Son Maître (…) [en] utilisant un chapelet qui lui permet de compter ce qu'il veut atteindre comme nombre désiré sans se fatiguer par un comptage mental .»

          - Salam Alikoum -

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          • #20
            La pitié

            La compassion et la pitié comptent parmis les vertus du musulman. La pitié a pour racine la clarté et la pureté de l'âme.

            Ce qui fonde la pitié

            Le musulman doit pratiquer la pitié, prendre part au malheur des autres et recommander d'en faire preuve, ainsi que Dieu l'a prescris dans le Coran:

            "[...] Ceux qui rachètent les captifs, nourrissent en temps de disette un parent orphelin ou un pauvre réduit au dénuement, tout en étant du nombre de ceux qui ont la foi, qui s'incitent mutuellement à la constance et à la commisération. ceux-là seront les gens de la droite !" (Coran, sourate 90 - Le Pays - versets 17-18)

            Plusieurs hadiths du Prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix) abordent la pitié et la bonté du coeur en soulignant l'importance de ces vertus:

            "Dieu est miséricordieux envers ceux qui ont bon coeur."

            "Ayez pitié de ceux qui vivent sur terre, le ciel aura pitié de vous."
            (Source : Tabarani et Hakim)

            "Celui qui n'a pas pitié des autres, est indigne de la pitié."

            "La tendresse ne fait défaut que dans le coeur d'un damné"

            "Les croyants, dans leur affection et leur sympathie réciproques sont comparables au corps. Si l'un de ses organes est atteint d'un mal, toutes les autres parties lui répondent par l'insomnie et la fièvre." (source : Moslim)

            Les formes de la pitié:
            La pitié n'est que tendresse et sympathie. Elle suscite grâce et bonté. Mais elle n'est jamais un sentiment stérile. Elle se traduit, au contraire, à l'extérieur par des actes réels tels que : pardon aux offenses, secours aux angoissés, assistance aux faibles, assouvissement de la faim des faméliques, habillement des dénudés, soins aux malades, consolation des affligés et plusieurs autres actes semblables qui sont tous le fruit de la pitié.

            L'imam Boukhari rapporte qu'Anas dit: "Nous sommes allés, le Prophète et moi, voir Abou Yousseph, le mari de la nourrice de Brahim, fils du Prophète. Ce dernier prit son enfant dans ses bras, le baisa et le flaira.
            Nous sommes allés encore une autre fois, mais l'enfant était agonisant. Les yeux du Prophète se mirent à verser des larmes. Abderrahmane Ben Aouf lui dit : « Toi aussi, Prophète de Dieu, tu pleures ! »
            "Ben Aouf", dit le Prophète , "ce sont des larmes de tendresse"

            Ensuite, il dit: "Les yeux versent leurs larmes, le coeur s'afflige, mais nous ne disons que ce qui plait à Dieu. Nous sommes bien tristes de ta perte, Brahim !"

            C'est une marque d'affection de la part du Prophète (sur lui la prière et la paix) que d'aller voir l'enfant chez sa nourrice, de l'embrasser et de le flairer. C'est de la tendresse de sa part que de lui rendre visite dans son agonie et de le pleurer.

            Boukhari a rapporté aussi le fait suivant d'après Abou Houreira qui dit:
            Un homme, poursuivant son chemin, éprouva une soif ardente et descendit dans un puits pour se désaltérer. Quand il remonta, il vit un chien haletant de soif, léchant l'humidité du sol. Ce chien, se dit-il, éprouve la même sensation de soif que moi. Alors, il redescendit, remplit sa chaussure d'eau, la prit par la bouche, remonta et donna à boire au chien. Son geste fut agréé de Dieu qui lui accorda rémission de ses péchés. Sommes-nous récompensés, dirent les compagnons, pour les bienfaits dispensés aux animaux ?

            "Oui, dit le Prophète (sur lui la prière et la paix) , tout bienfait à tout être vivant est rétribué."

            C'est aussi une marque de commisération de la part de cet homme qui prit la peine de descendre dans le puits, d'y puiser de l'eau et de désaltérer ce chien assoiffé. Si ce n'était pas la pitié qui a ému cet homme, il n'aurait pas agi ainsi.
            A l'opposé de cet exemple, Boukhari, toujours selon Abou Houreira, rapporte le fait suivant: Une femme a mérité les tourments de l'enfer pour avoir emprisonné une chatte et l'avoir laissée mourir d'inanition. Ce fait lui a valu l'enfer.
            [il lui sera dit] « Tu l'as laissée sans boire et sans manger dans sa prison, tu ne l'as ni nourrie, ni relâchée pour manger des insectes de la terre ! »
            Cet acte est un aspect de sécheresse de coeur, de carence de pitié que l'on ne peut rencontrer que chez un damné.

            Boukhari rapporte également ce hadith d'après Katada, il dit:"Je commence quelquefois la prière, dit le Prophète(sur lui la prière et la paix), avec l'intention de la prolonger. Mais, entendant les pleurs d'un petit enfant, je la raccourcir, sachant que ses cris tourmentent la mère."
            Ainsi, renoncer à allonger la prière à cause des pleurs d'un enfant qui troublent sa mère est un aspect de pitié. C'est un don que la grâce divine attribue aux coeurs des gens compatissants.

            On raconte qu'un homme insulta Zaîne Abidine (Ben Ali Ben Hoçaîne, petit-fils du Prophète) qui se dirigeait vers la mosquée.
            Ses domestiques accoururent pour le battre. Mais Zaîne les en empêcha. Puis, s'adressant à l'insulteur, il lui dit:« Homme ! Je mérite plus que ce que tu as dit ! Ce que tu ignores de moi, dépasse de loin ce que tu connais. Si tu veux, je peux te le citer ! »L'homme rougit. Zaîne enleva alors son manteau et l'en revêtit. Il ordonna à ses gens de lui remettre mille drachmes.

            L'oubli de ces injures et cette charité sont deux marques de bonté de coeur de la part du petit-fils du Prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix).

            - Salam Alikoum -
            Dernière modification par ALGERIANA, 27 juillet 2005, 21h32.

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            • #21
              قال أمير المؤمنين عمر بن الخطاب : إني لا أحمل هم الإجابة ، ولكن هم الدعاء ، فإذا ألهمت الدعاء فإن الإجابة معه .

              وعلى قدر نية العبد وهمته ومراده ورغبته في ذلك ، يكون توفيقه سبحانه وإعانته . فالمعرفة من الله تنزل على العباد على قدر هممهم وثباتهم ورغبتهم ورهبتهم ، والخذلان ينزل عليهم على حسب ذلك . فالله سبحانه أحكم الحاكمين ، وأعلم العالمين ، يضع التوفيق في مواضعه اللائقة به ، والخذلان في مواضعه اللائقة به وهو العليم الحكيم

              وما أُتي من أُتي إلا من قبل إضاعة الشكر ، وإهمال الافتقار والدعاء ، ولا ظفر من ظفر بمشيئة الله وعونه إلا بقيامه بالشكر وصدق الافتقار والدعاء ، وملاك ذلك الصبر ، فإنه من الإيمان بمنزلة الرأس من الجسد فإذا قطع الرأس فلا بقاء للجسد
              - بن قيم الجوزية -



              ، لقوله صلى الله عليه وسلم :إنما الأعمال بالنيات وإنما لكل امرئ ما نوى وإذا دخل رجل المسجد وقد فاتته الجماعة فوجد من يصلي وحده فلا بأس أن يصلي معه مأموما بل ذلك هو الأفضل؛ لقول النبي صلى الله عليه وسلم لما رأى رجلا قد دخل المسجد بعد ما صلى الناس : ألا رجل يتصدق على هذا فيصلي معه وبذلك يحصل فضل صلاة الجماعة لهما جميعا ، وهي نافلة بالنسبة لمن قد صلى . وقد كان معاذ رضي الله عنه يصلي مع النبي صلى الله عليه وسلم صلاة العشاء فرضه ، ثم يرجع إلى قومه فيصلي بهم تلك الصلاة ، فهي له نافلة ولهم فرض ، وقد أقره النبي صلى الله عليه وسلم على ذلك .

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              • #22
                Algériana

                Euh tu m'as oublié, je n'ai rien compris à ce que tu as écrit
                Le coeur est ce qu'il y a de plus beau ou de plus mauvais en chacun. C'est le coeur qui dicte les actes et paroles de chacun. Selon les actes et paroles ont peut savoir à qui on a affaire. La beauté du coeur est la plus belle chose qui puisse exister. Quelqu'un avec un coeur beau ne fera jamais de mal consciemment, sa parole sera d'or et réfléchie. La beauté du coeur apporte la paix, la sérénité, la tolérance et la sagesse a celui qui la possède et emplit de bonheur et de paix celui qui le cotoie. Mais c'est devenu tellement rare...............
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #23
                  @Zwina: Le résumé

                  Salam,

                  "Innama al aamalou binniyat" ....L´intention est plus importante que l´action.

                  Qui veut dire on est face au Dieu avec nos intentions que nos cœurs portent plus qu´avec l´action. Et chaque action sera récompensé d´après son intention.

                  Commentaire


                  • #24
                    Exact, si l'intention est bonne elle sera récompensée sinon .....mais si elle vient du plus profond de ton coeur elle est bonne. Sauf si tu te trompes, Allah ne veut du mal à persone c'est ce que beaucoup oublie. On ne tue pas, on ne ment pas et on ne calomnie pas car Allah ne ferait pas de mal à une mouche.....
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                    Commentaire


                    • #25
                      Le Dhikr et les Etoiles

                      Faire du dhikr, c'est se rappeler d'Allah en Le louant et le glorifiant.
                      Pour faire du dhikr, on dit généralement "SoubhanAllah" (Gloire à Allah), "Alhamdoulillah" (Louanges à Allah) et "Allahou Akbar" (Allah est Le Plus Grand).
                      Notre Prophète (saws) nous a conseillé de dire après chaque prière obligatoire 33 fois "SoubhanAllah", 33 fois "Alhamdoulillah" et 33 fois "Allahou Akbar" puis de finir en disant une fois "la ilaha illallah, wahdahou la charikallah, lahoul moulkou wa lahoul hamd, youhyi wa youmite, wa houwa 'ala koulli chay ine qadir".

                      Certaines personnes se rendent compte de la valeur de ces paroles. Ils savent que de dire une fois SoubhanAllah est quelque chose d'énorme par sa signification et que la récompense sera aussi énorme.

                      D'autres personnes, croient que prononcer ces quelques paroles ne rapporte pas grand-chose car ce ne sont que des mots. Comment ces simples mots seraient-ils aussi précieux?

                      Si tu veux la réponse, lis ce qui suit.
                      Si tu es dehors un soir et que tu regardes le ciel, que vois-tu ?
                      Si le ciel est dégagé tu verras les étoiles, pas vrai ?

                      C'est quoi les étoiles ?
                      Si tu demandes à quelqu'un qui a étudié, il te dira que les étoiles sont de gros astres similaires à notre soleil. Elles sont vraiment énormes et très souvent plus grosses que le soleil. Et pourtant, si tu regardes le ciel, tu ne verras que des petits points lumineux. C'est pourquoi, si tu dis à quelqu'un qui n'a pas étudié que les petits points lumineux dans le ciel sont des milliers de fois plus grands que la Terre, il pensera sûrement que tu es tombé(e) sur la tête.

                      Comment pourras tu prouver à cette personne que tu as raison ?
                      La seule chose que tu pourras dire est que c'est ton instituteur qui t'a dit que les étoiles sont de gros astres, einh ?
                      Parce que toi, tu ne les as pas vus de tes yeux.. Sinon, si tu as un téléscope, tu pourras peut être montrer à la personne que les étoiles sont vraiment plus grandes que le petit point que l'on voit dans le ciel.

                      Pour le dhikr, c'est pareil. Sauf qu'à la place des étoiles, ce sont "SoubhanAllah", "Alhamdoulillah" et "Allahou Akbar"
                      qui entrent en jeu. Pour le commun des mortels, ce ne sont que des petits mots sans importance. Dans les écoles publiques, ils ne nous disent pas combien ces paroles sont importantes. C'est seulement dans les mosquées où on peut le découvrir. En vérité, ces simples paroles valent plus que la Terre et tout ce qu'elle contient.

                      La différence ici avec l'exemple des étoiles est qu'on n'a pas de télescope qui peut nous permettre de voir combien ces petites paroles sont grandes. Seuls les prophètes (paix sur eux) envoyés par Allah le Très-Haut pouvaient voir ça.
                      En d'autres mots, ils étaient les seuls à posséder le télescope nécessaire pour voir l'importance du dhikr. Et c'est pourquoi les prophètes faisaient beaucoup de dhikr. Nous, on suit tous les prophètes et on croit en leur message. C'est pourquoi on croit tout ce qu'ils disent car les prophètes ne parlent pas de leur propre-chef mais ne disent que ce qu'Allah le Très-Haut leur a demandé de dire.


                      En résumé:
                      - les étoiles, qui paraissent toutes petites, sont en fait immenses,
                      - le dhikr qui paraît n'être que des paroles, est en vérité bien plus précieux que tout ce que l'Univers contient.

                      Il ne faut donc pas se fier aux apparences.
                      Souviens-en toi la prochaine fois que quelqu'un te dit que le dhikr c'est pas grand-chose.


                      Il n'y a de Puissance ni de Force qu'en Allah.
                      Wassalamou Alaikoum,

                      Auteur:Abdurrachid.


                      Source: http://www.air-islam.com

                      Commentaire


                      • #26
                        L'homme : un corps et une âme

                        Au regard de l'islam, l'être humain n'est pas qu'un corps mais un être formé par Dieu Lui-même d'un corps et d'une âme notamment (Ar-rûh, Ibn Qayyim, p. 171). Le corps, composé de matière, a besoin de matière, tandis que l'âme est attirée vers Dieu. Jusqu'ici, il n'y a, c'est vrai, pas grande différence entre ces dires de l'islam et ceux d'autres religions.

                        La particularité de l'islam réside dans le fait qu'il ne marque pas négativement ce qui a trait au corps, et n'enseigne pas que vivre sa corporalité serait une entrave à sa spiritualité. En islam, c'est l'excès dans la façon de vivre sa corporalité qui est considéré comme étant une entrave à sa spiritualité, et c'est l'équilibre entre besoins du corps et exigences du cœur qui est recherché.

                        Qu'est-ce que "le cœur" ?
                        Le savant musulman Al-Ghazâlî souligne que ce mot, tel qu'il est employé dans le Coran et les Hadîths, ne désigne pas, bien entendu, le muscle cardiaque, mais "la conscience morale" , il s'agit, poursuit-il, de la même chose que ce qui est appelé "l'âme", "ar-rûh" (Al-Ih'yâ, tome 3 pp. 4-7).
                        Le "cœur" correspond donc à la faculté de l'homme qui se traduit par la conscience innée du bien et du mal chez lui, et par l'attirance naturelle qu'il ressent vers Dieu.
                        Tous les humains possèdent un "cœur", même si certains parmi eux le voilent au point qu'il ne les interpelle plus :
                        "Ils ont un cœur mais ne comprennent pas par son moyen" (Coran 7/179). "N'ont-ils pas parcouru la terre et eu un cœur par le moyen duquel ils comprendraient, ou des oreilles par le moyen desquelles ils entendraient ? Car ce ne sont pas les vues qui s'aveuglent, mais s'aveuglent les cœurs qui sont dans les poitrines" (Coran 22/46). Pour dire "âme humaine" , le Coran et les Hadîths emploient les termes "ar-rûh" et "an-nafs".

                        S'agit-il de la même chose ou de 2 choses différentes?
                        Les opinions sont partagées sur le sujet, mais je préfère personnellement l'avis de Ibn Qayyim, selon qui le terme "nafs" est parfois employé dans le Coran pour désigner la même chose que "ar-rûh", et parfois pour désigner l'homme dans son ensemble (corps et âme) (Ar-Rûh, pp. 208-209). L'opinion de Ibn Kathîr (Tafsîr Ibn Kathîr, tome 3 p. 56), est également à consulter, bien que légèrement différente par rapport à celle de Ibn Qayyim.

                        Il est possible, ici, d'approfondir le débat en citant Shâh Waliyyullâh qui, pour sa part, distingue deux "niveaux" (tabqa) dans l'âme humaine ("an-nafs" ou "ar-rûh"):
                        le niveau commun à tout être vivant (ar-rûh al-hayawânîy) et celui spécifique à l'être humain (ar-rûh al-insânîy). Selon Shâh Waliyyullâh, c'est ce second niveau qui est le siège des caractéristiques morales et spirituelles de l'homme ; c'est lui qui est la même chose que le "cœur" (al-qalb), à savoir la conscience morale de l'homme.
                        Quant au premier niveau, il est lui aussi constitutif de l'âme humaine, puisqu'il est la base sur laquelle le second niveau repose, et le moyen par lequel celui-ci se trouve en contact avec le corps (voir Hujjat ullâhil bâligha, tome 1 pp. 66-67).

                        Il s'ensuit que c'est ce premier niveau ("an-nafs al-hayawânîyah" ou "ar-rûh al-hayawânîy") qui est le confluent du "cœur" ("al-qalb", ou "an-nafs al-insânîyah", ou "ar-rûh al-insânîy") et du corps, et qui est donc, de façon naturelle, le siège du bien comme du mal. Du bien si les besoins du corps sont satisfaits en tenant compte de ceux du "cœur". Du mal s'ils le sont de façon excessive, c'est-à-dire sans prise en compte des exigences de ce "cœur".

                        "Et par l'âme humaine et par Celui qui l'a créée, puis lui a inspiré sa piété et son libertinage. Réussit celui qui la purifie. Est perdant celui qui la corrompt" (Coran 91/ 7-10).

                        Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
                        Auteur: Anas

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