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Les religions peuvent elles se respecter ?

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  • #31
    noch83

    ça s'appelle l'éducation à la musulmane , sinon , un enfant en Islam est né musulman , même s'il est d'une famille chritienne ou juive ou autres ,

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    • #32
      noche 83

      AU nom d, ALLAH,le Tout MIséricordieux,Le Très miséricordieux.



      A DIEU NOUS SOMMES A LUI NOUS REVENons.
      Dernière modification par myra21, 27 décembre 2007, 15h41. Motif: trop de fautes d,hortographes

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      • #33
        myra21

        Excuses moi pour le terme mais ton raisonnement est un raisonnement "débile" !
        J'aurai du me taire ou t'ignorer , mais là tu utilise l'Islam avec ce raisonnement et je pense que ça me concerne !

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        • #34
          tu as raison slim.

          j,ai reagi sans vraiment lire toutes les reactions du forum

          j,avais compris autre chose ,desolee ma reaction etait irreflechie.

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          • #35
            Pour Slim de Nouche

            Par contre ça je ne le savais pas. M'endormirais moins sotte cette nuit.
            Par contre je pense qu'il est plus sage d'arrêter la conversation sur LES religions (en ce qui me concerne tout du moins) car nous ne serons jamais
            d'accord.
            J'espère sans rancunes.
            Nouche.
            La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,
            Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
            Et nous alimentons nos aimables remords,
            Comme les mendiants nourissent leur vermine.

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            • #36
              Pression grandissante sur la minorité chrétienne, premières condamnations de chrétiens...
              Il ne se passe pas de jour sans que des journaux mettent en garde leurs lecteurs contre les communautés chrétiennes jugées comme une menace à l’ordre public.

              Les autorités algériennes orchestrent une campagne de presse massive et intense contre les chrétiens. La presse algérienne publie quasiment tous les jours des articles où leurs auteurs expriment leur plus vive inquiétude devant les communautés chrétiennes en pleine expansion.
              Le secrétaire général de l’Eglise Protestante d’Algérie (EPA), membre de l’EEM, qualifie de plan Marshall en Algérie la campagne d’intimidation entamée par le pouvoir pour endiguer la propagation de l’Evangile sur terre algérienne. Tous les services de l’Etat sont réquisitionnés pour cette cause nationale (télévision, radios, journaux, éducation, police et gendarmerie, écoles…).

              Le ministre des Affaires religieuses assimile les chrétiens “qui sont derrière cette campagne comme des opposants, en opposition au pouvoir”. Il va encore plus loin quand il “assimile l’évangélisation au terrorisme”. La détermination du pouvoir en place est sans faille : il entend éradiquer le témoignage évangélique sur place : “La campagne va durer 100 ans, 200 ans, elle fera mal, mais l’évangélisation finira par s’essouffler”.

              Actuellement, les commissariats et les sous-préfectures se concertent pour “interpeller les responsables des communautés locales et leur notifier dans un procès verbal l’ordre de cesser toute activité d’église faute d’autorisation officielle. Or l’organisme d'État censé leur délivrer pareille autorisation n’a pas encore vu le jour. A ce jour, huit églises ont déjà reçu ces notifications”.

              Non sans humour, le Secrétaire général de l’EPA ajoute ceci : “Il nous est certainement reproché de ne pas avoir des églises style gothique avec pignon sur rue. Comme chacun le sait, les églises de la période française en Algérie, dans leur majorité, ont été converties en mosquées. Aujourd’hui les chrétiens n’ont apparemment le droit ni de louer, ni d’acheter ni de construire une église”.

              Comme la loi sur le culte non-musulman les y encourage, certains commissaires de police exigent à présent des responsables des communautés locales la liste de toutes les personnes présentes au culte, le texte de la prédication ainsi que le nom du prédicateur.
              A Oran, quatre chrétiens ont été jugés par contumace le 5 février pour blasphème contre le prophète, et condamnés à trois ans de prison et 500 000 da d’amende (soit l’équivalent à 5000 euros = 50 fois le smig algérien).

              Un directeur d’école et deux enseignants ont été radiés de l’Education Nationale.

              D’autres procès devraient suivre en mars et avril.
              L’Eglise catholique n’est pas épargnée

              L’Eglise catholique est aussi concernée par cette campagne de répression à vaste échelle. Au cours de l’année 2007, les difficultés sont allées crescendo, comme en témoigne l’archevêque d’Alger, Pierre Tessier, au début de janvier 2008 : “Nous faisons face, en ce moment, à un certain nombre de difficultés dont nous ignorons l’origine et qui nous viennent de l’administration algérienne. Chacune prise isolément pourrait trouver une explication, mais mises à la suite les unes des autres, elles nous laissent perplexes : invitation à quitter le pays qui nous ont été transmises par les wilayas entre le 7 et le 15 mai (mais personne n’a accepté) ; fermeture du Centre social du Corso... ; expulsion des quatre volontaires brésiliens de la Communauté Salam... ; refus de la moitié des visas que nous demandons, pour le renouvellement de nos communautés ou pour les visites des responsables des Congrégations, etc."

              La pression et répression est montée d’un cran, puisqu’un prêtre catholique, le père Pierre Wallez, vient d’être condamné par le tribunal d’Oran à un an de prison avec sursis pour avoir rendu visite à un groupe de chrétiens du Caméroun et prié avec eux.

              Profil du pays

              Dans ce pays d'Afrique du Nord, selon les chiffres officiels, 99% des 32,4 millions d'habitants sont musulmans. L'islam est religion d'Etat. Le nombre des chrétiens est estimé à environ 10.000 personnes. Au cours de l'année 2006 a été promulguée une loi punissant le prosélytisme. Selon cette loi, la personne qui pousse un musulman à se convertir à une autre religion encourt une peine de deux à cinq ans de prison. La peine s’applique aussi à toute personne produisant et diffusant des documents qui sont de nature à ébranler la foi des Musulmans.

              Retour sur l’histoire de l’Eglise

              L’Église d'Algérie, toutes tendances confondues, tire son origine des débuts du christianisme, dans les années 180 avec “la passion des martyrs scillitains” et des figures de poids comme Saint Cyprien ou Saint Augustin. Malgré les persécutions, elle a connu un vif essor. L’islam s’imposera progressivement dès le 7e siècle comme religion dominante. Ce pays conservera néanmoins des témoins de l’Evangile au fil des générations.

              Comme le rapporte Zohra Ait Abdemalek dans son livre "Protestants en Algérie", les églises protestantes se sont implantées au 19e siècle et au 20e siècle malgré toutes sortes de complications : le gouvernement français avait pris la décision d’interdire toute oeuvre missionnaire en Algérie et l’islam se montrait déjà extrêmement réticent à toute tentative de conversion, au point que la Société des Missions Evangéliques de Paris a renoncé en son temps à toute mission en Algérie.

              La présence protestante est liée à l’activité de missionnaires essentiellement britanniques surveillés et suspectés par les autorités françaises comme des agents étrangers. Alfred Rolland tentera de coordonner l’activité missionnaire de ces missions depuis Tizi-Ouzou. L’Eglise méthodiste se montrera particulièrement active en la personne d’Il-Milton, Janus Cook et Emile Brès auprès des Kabyles. Tout un travail a vu le jour dans le domaine social et l’éducation. Ses résultats ont été modestes. Jusqu’aux années 80 où se déclenche un réveil parmi les Kabyles en particulier, qui, en grand nombre, embrassent le christianisme.

              Le combat de l’EPA

              L’Eglise Protestante d’Algérie (EPA) est l’entité en charge aujourd’hui de la défense des communautés protestantes du pays. Au départ coordonnée par l’Eglise Evangélique Méthodiste, elle est maintenant supervisée par un collectif représentatif des différentes communautés. L’EPA tente d’unifier ces nouvelles communautés et de les défendre auprès des autorités. Elle compte utiliser tous les moyens légaux pour faire valoir ses droits dans un pays qui a souscrit à plusieurs chartes défendant les droits de l’homme.

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              • #37
                Le pasteur Mustapha Krim, président de l’Église protestante d’Algérie (EPA), a rencontré son homologue français, le pasteur Claude Baty, président de la Fédération Protestante de France (FPF). Il répond aux questions du Service information-communication de la FPF.

                Comment est organisé le protestantisme en Algérie ?

                Plusieurs communautés sont rattachées à l’Église protestante d’Algérie fondée en 1972. Le protestantisme en Algérie était au départ méthodiste et réformé. Aujourd’hui, il est en majeure partie de sensibilité évangélique. Les protestants en Algérie sont minoritaires mais toutefois plus nombreux que les catholiques.

                Combien comptent de communautés l’EPA ?

                Aujourd’hui 32, une vingtaine d’autres sont en instance d’adhésion. Les Églises sont pleines, avec chacune en moyenne 100 à 150 paroissiens, pour certaines le double. Les locaux sont pour beaucoup exigus. En dépit des nouvelles lois de 2006 qui régissent l’organisation des lieux de culte, les autorités ne donnent pas d’autorisation pour la création ou l’aménagement de nouveaux lieux de culte conformes à la législation.

                Est-ce que l’EPA est en croissance ?

                ;Oui, cela correspond à un développement normal mais ne peut être qualifié de « nouveau » tel que les médias et les autorités le prétendent. L’EPA ne comprend pas que les 32 petites églises qui la composent fassent trembler les 35000 mosquées, dont une bonne partie est installée en Kabylie ! Alors que les communautés chrétiennes veulent vivre en paix, les médias ont tendance à exagérer ou caricaturer la présence et le nombre de chrétiens protestants. L’EPA se garde bien d’entrer dans le débat et de participer ainsi à la diversion.

                Comment se forment les pasteurs ? ;

                Certains ont été étudiants des facultés de théologie de Vaux sur Seine, d’Aix en Provence, ou encore de l’Institut protestant de Paris. D’autres se sont formés sur le terrain. La plupart des pasteurs ont en plus de leur ministère une activité professionnelle leur permettant de gagner leur vie. L’EPA a le souci de mettre en place un lieu de formation en Algérie, des sessions sont déjà organisées.

                Quelle est la situation des relations interreligieuses ?

                Il y en a peu avec les catholiques et relèvent plus souvent de l’initiative des protestants. Nous n’avons pas de débats particuliers avec les musulmans mais cependant se vivent parfois des rencontres informelles.

                Qu’attendez-vous des relations avec les protestants de France ?

                Leur solidarité et fraternité chrétienne et leurs prières. Nous comptons sur vous pour nous aider à faire appliquer en Algérie l’article 18 de la Déclaration des droits de l’homme qui garantit la liberté de pensée, de conscience et de religion et donc le droit d’exercer le culte de son choix.

                Qu’est-ce qui pour vous est aujourd’hui source d’espoir dans le vécu de votre foi ?

                ;Le champ médiatique dépasse largement les frontières et permet d’exprimer ce qui n’était pas possible de dire à une époque encore récente. Tout le monde a accès à l’info, chacun peut alors se faire son idée. La télévision par satellite joue un rôle essentiel dans la diffusion des idées, y compris dans le domaine religieux.


                Le Service information-communication de la FPF rend compte de l’intervention des présidents Mustapha Krim (EPA) et Claude Baty (FPF) auprès du Ministère des Affaires étrangères en faveur des chrétiens algériens

                Le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France (FPF), s’est rendu au ministère des Affaires étrangères avec le pasteur Mustapha Krim, président de l’Église protestante d’Algérie (EPA), le 6 février dernier. Ce rendez-vous avait pour objectif de faire part aux membres du cabinet ministériel de la situation de l’EPA. Claude Baty a signalé que les conditions de liberté de culte des chrétiens d’Algérie sont difficiles au regard des conventions pourtant ratifiées par l’Algérie et de l'ordonnance adoptée en 2006 par le pays. Les membres du cabinet se sont montrés intéressés et attentifs aux préoccupations exprimées respectivement par les deux pasteurs.

                Des informations parvenues depuis à la FPF renforcent ce sentiment d’inquiétude à l’égard de la situation des chrétiens d’Algérie. Trois Algériens ont été condamnés chacun à trois ans de prison ferme et 500000 dinars (5000 euros) d’amende pour « atteinte à la religion et à la personne du prophète ».

                L’application extrêmement rigoureuse des lois régissant les lieux de culte place bon nombre de communautés dans des situations d’exercice du culte particulièrement difficiles, voir impossibles. D’autre part, les chrétiens sont régulièrement stigmatisés dans des médias, ils y sont aussi accusés d’un prosélytisme qui est même assimilé à du terrorisme.

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