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Le prêt bancaire este il Hallal ou bien Harem?

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  • #61
    @ mohammed redha

    Azul / salam
    Merci mohammed redha pour vos réponses et je tiens à vous dire que j'apprécie la discussion avec vous.

    Envoyé par Mohammed Redha
    La question au fond, c'est faisons nous confiance en Allah et interdire ce qu'Il a interdit ?


    Allah n’a interdit que ce qui est blâmable pour l’homme et l’humanité. N’importe quel individu sensé comprend aisément l’interdiction de l’usure et toutes les éthiques, morales et religions interdisent l’usure dans le sens ou elle asservit l’homme en le séduisant par ses bas instincts : la consommation ?
    La vrai question que l’on se doit de se poser après avoir répondu a votre question : « oui nous faisons confiance en Allah » mais l’interdiction de l’intérêt émane t’elle d’Allah ?
    Certes le prophète (paix et salut sur lui) nous a interdit la riba dans son dernier sermon qui est un hadith authentique (je crois aussi que cette interdiction est également coranique si quelqu’un peut nous confirmer), mais l’intérêt pratiqué par les banques est-ce de la riba ?
    L’une des vraies questions à se poser (une de plus) est : l’intérêt est il comparable a la riba ? la riba n’englobe t’elle que l’usure ? Quelle est la différence entre intérêt et usure ?

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    • #62
      @Atlantic
      Envoyé par Atlantic
      Interdire les banques classiques est impossible.
      Mai qui dit qu'il faut les interdire ?? refaire leur statut… oui. Toutes les banques internationales font de l'investissement sauf les nôtres !! Une banque peut parfaitement vivre sans la pratique de l'intérêt. Toutes les opérations de commerce international sont payantes. La participation au financement des projets et des entreprises est beaucoup plus lucrative..

      Tu m'apprends qlq chose sur le cas de l'Iran et du Pakistan, mais qui dit que ces pays sont des modèles islamiques à suivre ? Ce serait intéressant d'étudier leurs expériences pour comprendre leurs échecs.
      L'interdiction de la Riba doit s'insérer dans une optique économique structurée. Les conséquences de cette interdiction doivent être anticipés. Une étude d'impact s'imposerait alors.

      Les premiers musulmans étaient très inquiets des conséquences de certains interdits sur leur vie économique, surtout que cette "nouvelle" religion bousculait radicalement leur mode de vie ancestrale. Juste après la conquête de la Mecque, Dieu avait interdit aux "associateurs" de venir en pèlerinage à la Mecque, alors que l'économie des Mecquois en dépendait fortement. Voici ce verset de sourate Ettawba :

      بسم الله الرحمن الرحيم : " يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ إِنَّمَا الْمُشْرِكُونَ نَجَسٌ فَلاَ يَقْرَبُواْ الْمَسْجِدَ الْحَرَامَ بَعْدَ عَامِهِمْ هَذَا وَإِنْ خِفْتُمْ عَيْلَةً فَسَوْفَ يُغْنِيكُمُ اللَّهُ مِن فَضْلِهِ إِن شَاء إِنَّ اللَّهَ عَلِيمٌ حَكِيمٌ " صدق الله العظيم
      Une traduction 9.28: Ô vous qui croyez ! Les associateurs ne sont qu'impureté : qu'ils nes'approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci. Et si vous redoutez une pénurie, Dieu vous enrichira, s'Il veut, de par Sa grâce. Car Dieu est Omniscient et Sage

      Et l'histoire nous montre qu'ils sont devenu en l'espace d'une génération, la première puissance économique du monde.

      @Marocain
      Envoyé par marocain88
      … j'apprécie la discussion avec vous.
      Mais c'est tout à fait réciproque cher ami.

      Envoyé par marocain88
      L’une des vraies questions à se poser (une de plus) est : l’intérêt est il comparable a la riba ? la riba n’englobe t’elle que l’usure ? Quelle est la différence entre intérêt et usure ?
      L'usure c'est la riba. On en a déjà discuté au début de ce topic. Tu y trouveras qlqs versets et hadiths.

      Commentaire


      • #63
        riba, usure et interet

        Envoyé par mohamed redha
        L'usure c'est la riba. On en a déjà discuté au début de ce topic. Tu y trouveras qlqs versets et hadiths.
        certes l'usure fait partie de la Riba, mais en est il de même pour les interêts de banque, pourriez vous nous donner vos sources (hadiths ou versets) qui expliquent que les interets des banques font partie de la riba ?

        Commentaire


        • #64
          Justement pas, car il n'y a pas de différence entre taux faible (intérêt) ou fort (intérêt usuraire). Peux être que ces deux hadiths traitent du Taux faible..
          قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: " كل قرض جر منفعة فهو ربا "، أخرجه البغوي
          وروى أحمد والطبراني
          )إلا أنه قال :"ثلاث وثلاثون" بدل "ست وثلاثون"( أنرسول الله صلى الله عليه و سلم قال:"درهم ربا يأكله الرجل وهو يعلم أشد من ست وثلاثين زنية"، قال الهيثمي: سنده صحيح
          Une traduction maison :
          -
          Tout prêt engendrant un intérêt c'est du Riba.
          -
          Un Dirham Riba consommé par un Homme en toute connaissance, est pire que trente six fornications.

          Faisons un raisonnement inverse. "pourriez vous nous donner vos sources (hadiths ou versets) qui expliquent que les interets des banques ne font pas partie de la riba ?"
          J'ajouterais même : Quel est le hadith ou le verset qui défini le taux limite ?

          PS: Tu peux me tutoyer

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          • #65
            Envoyé par redha
            Faisons un raisonnement inverse. "pourriez vous nous donner vos sources (hadiths ou versets) qui expliquent que les interets des banques ne font pas partie de la riba ?"
            dans le mêm genre, montre moi un hadith ou un verset qui autorise les musulmans a prendre le train ou l'avion ou a regarder la télévision ?

            Commentaire


            • #66
              Macorain

              ......C'était un clin d'œil cher ami, ne me tiens pas rigueur... c'était juste pour attirer ton attention qu'avec ce genre de raisonnement on risque de tourner en rond !
              Si les mécanismes de la Riba et de l'Intérêt sont les mêmes, pourquoi ne pas affirmer que la Riba = Intérêt ?

              Amicalement

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              • #67
                Salam 3alaykom,
                Parlant de dommages causés à la société Mohamed Rédha écrit

                Code:
                 
                Citation:
                … Les intérêts dans notre pays sont tout à fait tolérés, c'est même le gagne pain des banques, qui "prennent" l'argent du trésor public avec taux d'intérêt pour le "redistribuer" aux entreprises et les particuliers avec un taux supérieur. La différence des taux représente la marge bénéficiaire de la banque. Et avec ça l'Etat "pense" promouvoir le développement. C'est plutôt de la dilapidation légale des fonds publics.
                …/… 
                Les conséquences socio-économiques doivent être néfastes.
                Pour le cas du logement, c'est justement le prêt bancaire qui nourrit la spéculation. Les milliers de milliards de prêts contracter par les industriels algériens, par exemple, ne vont pas tous vers leurs investissements projetés, une grande partie va vers l'immobilier. Ainsi ils pourront rembourser leurs traites en cédant une partie des ces biens, le cas de "Tonic emballages" est typique…
                Je n'ai pas besoin de préciser que je suis trés loin de l' expértise en la matière mais je crois que ces travers ne nous seraient pas épargnés dans le cas de la Moucharaka ni même de la Mourabaha.
                Ou une affaire est malsaine ( trés risquée ) et l'Apporteur de fonds ( je n'ause pas dire le bailleur de fonds) va chercher à "risquer" son argent là où il n'y a pas de risque.
                Ou l'affaire est sans risque, mais le titulaire se trouve au milieu du gué et a besoin d'argent frais pour continuer, l'Apporteur de fonds va exiger un intêressement au bénéfice sans rapport réel avec son apport ni les risques encourus profitant de l'impasse dans laquelle peut se trouver le demandeur.
                L'apporteur de fonds le fera d'autant plus aisément qu'il pourra laisser croire ( et peut être le croire lui même) qu'il est en parfaite harmonie avec le commandement coranique.
                L'argent comme le pouvoir , seule la crainte de Dieu peut interdire à ceux qui les détiennent d'en abuser, et cela est valable dans tous les systèmes économiques, politiques, etc...

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                • #68
                  Salam,

                  Envoyé par KHAM
                  La question que je me pose est de savoir pourquoi les Savants de l'Islam ne font pas usage de l'Ijtihad pour noter une bonne fois pour toutes cette différence et dans le cadre de l'interprétation du Saint Coran ils n'expliquent pas que ce qui est bani par l'Islam c'est de profiter de manière malsaine de situation difficile de son prochain et non, au contraire, lui apporter les moyens de réaliser ses souhaits et concrétiser ses objectifs.
                  Il ne peut y avoir un "Ijtihad" sur qlq chose qui est clairement interdite… et qui plus est un péché capital !!

                  Ou l'affaire est sans risque, mais le titulaire se trouve au milieu du gué et a besoin d'argent frais pour continuer, l'Apporteur de fonds va exiger un intêressement au bénéfice sans rapport réel avec son apport ni les risques encourus profitant de l'impasse dans laquelle peut se trouver le demandeur.
                  Qui dit que l'intéressement doit être proportionnel à l'apport financier ?
                  Le risque zéro n'existe pas dans le monde des affaires... on parlera de risques faibles. C'est vrai que dans ce cas, pourquoi s'encombrer d'un investisseur.. il serait tentant de contracter un prêt bancaire rémunéré. Histoire d'avoir le beurre et l'argent du beurre.
                  Au fond, il suffit de ne pas s'engager dans un "gué" si on pas les reins solides.

                  Commentaire


                  • #69
                    Essalam 3alaykoum
                    Je suis surpris par vos réponses Mohamed_Redha.


                    Citation:
                    Posté par KHAM
                    La question que je me pose est de savoir pourquoi les Savants de l'Islam ne font pas usage de l'Ijtihad pour noter une bonne fois pour toutes cette différence et dans le cadre de l'interprétation du Saint Coran ils n'expliquent pas que ce qui est bani par l'Islam c'est de profiter de manière malsaine de situation difficile de son prochain et non, au contraire, lui apporter les moyens de réaliser ses souhaits et concrétiser ses objectifs.

                    Il ne peut y avoir un "Ijtihad" sur qlq chose qui est clairement interdite… et qui plus est un péché capital !!

                    Pour ce qui est de l'"Ijtihad" je suis d'accord qu'il ne peut porter sur qq chose clairement interdite. Ce n'est pas ce que j'ai suggéré si vous relisez mon propos.
                    Je dis qu'il y la RIBA, bien sûr clairement interdite, interdiction que nul IJTIHAD ne saurait lever.
                    Et je dis que l' IJTIHAD pourrait établir un "distinguo" entre la RIBA qui est l' USURE et la rémunération d'un prêt qui n'a rien à voir avec l' USURE et donc rien à voir avec la RIBA.

                    Ni la lettre et ni l'esprit de l'interdiction de la RIBA ne seraient altérés et nous n'aurions plus d'incompatibilité entre l'économie mondiale et nos principes.

                    Pour le 2ème point .
                    Citation:
                    Ou l'affaire est sans risque, mais le titulaire se trouve au milieu du gué et a besoin d'argent frais pour continuer, l'Apporteur de fonds va exiger un intêressement au bénéfice sans rapport réel avec son apport ni les risques encourus profitant de l'impasse dans laquelle peut se trouver le demandeur.
                    Qui dit que l'intéressement doit être proportionnel à l'apport financier ?
                    Le risque zéro n'existe pas dans le monde des affaires... on parlera de risques faibles. C'est vrai que dans ce cas, pourquoi s'encombrer d'un investisseur.. il serait tentant de contracter un prêt bancaire rémunéré. Histoire d'avoir le beurre et l'argent du beurre.
                    Au fond, il suffit de ne pas s'engager dans un "gué" si on pas les reins solides
                    Dans le cas où l'interessement serait en disproportion des apports de l'un et de l'autre des investisseurs et des risques que chacun d'eux encours, cas possible aprés tout, ce serait sur le plan de la morale tout à fait comprable à la RIBA et par conséquent condamnable.
                    Mieux dans l'esprit de notre religion c'est de la RIBA
                    Le risque ZERO n'existe pas. Oui il n'existe pas. J'ai eu recours à cette expression la croyant plus parlante sans plus
                    Quant au "beaure et l'argent du beure" ou "il suffit de ne pas s'engager si on n'a pas les reins solides", je ne vous ferais l'injure de reprendre cela.

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                    • #70
                      Salam KHAM

                      Envoyé par KHAM
                      Et je dis que l' IJTIHAD pourrait établir un "distinguo" entre la RIBA qui est l' USURE et la rémunération d'un prêt qui n'a rien à voir avec l' USURE et donc rien à voir avec la RIBA.
                      J'ai déjà discuté de cela avec Bachi, Marocain… et si c'était à refaire, j'utiliserais la même argumentation.

                      Envoyé par KHAM
                      Dans le cas où l'interessement serait en disproportion des apports de l'un et de l'autre des investisseurs et des risques que chacun d'eux encours, cas possible aprés tout, ce serait sur le plan de la morale tout à fait comprable à la RIBA et par conséquent condamnable.
                      Mieux dans l'esprit de notre religion c'est de la RIBA
                      Prenons l'exemple du "Capital Risk", si tu as une idée, un savoir faire, ils peuvent de financer à 100%, alors que côté actions ça peut être 10-90% sans problèmes.
                      La définition de la Riba c'est : "Tous excès, infime qu'il soit sur un prêt". Je ne vois pas le rapport avec les taux de participations. Si je me trompe éclairez-moi.

                      Envoyé par KHAM
                      Quant au "beaure et l'argent du beure" ou "il suffit de ne pas s'engager si on n'a pas les reins solides", je ne vous ferais l'injure de reprendre cela.
                      Ce sont des expressions correctes que l'on utilise, sans aucunes arrières pensées, en milieu d'entreprise.. Si je vous ai touché je m'en excuse..
                      Ecoutez cher ami, je suis chef d'entreprise et je connais ce genre de galères.. si on n'a pas suffisamment de liquidités, et si on n'a pas trouvé un partenaire fiable sur un projet… mieux vaut s'abstenir, même si le coup.., pardon, l'affaire est tentante.

                      Amicalement.
                      Mohamed

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                      • #71
                        Mohamed-Redha
                        Merci de tes précisions
                        A rien ne sert d'avoir raison trop tôt dit l' adage.

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