Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Tariq Ramadan

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #31
    Ne t'inquiete pas Ponca quand Ramadan est invité dans une emission, en général il est plus présent dans les emissions culturels comme culture et dépendance, c'est pour avoir son avis en tant qu'intellectuel et non pas en tant que réprésentant de quoi que ce soit

    Envoyé par Ponca
    par contre quand un benckheik parle, il a bcp de critiques sois disant vendu, pas assez virulent etc...
    Tu parles du Mufti de Marseille

    Excuse moi mais le problème c'est que ce type ne s'y connait pas trop en matière de religion et le pire c'est que ça se vois, c'est bien de parler religion mais le mieux c'est de savoir donner des preuves et de connaitre la réthorique religieuse.
    En plus je me suis toujours demander pourquoi il c'est fait nommé Mufti et par qui ? rien que pour s'être donner ce statut il se décridibilise complètement.

    Commentaire


    • #32
      on y comprends rien
      ou je n'y comprend rien? Car moi, je l'ai comprise.

      Commentaire


      • #33
        homme politique

        Un double discours ?
        Khadija Mohsen-Finan, sociologue à l'Institut français des relations internationales, a mené une enquête approfondie sur le cas Ramadan pour le compte de l'Institut des hautes études sur la sécurité intérieure. Elle explique : "Je ne crois pas au double discours, au sens où on l'entend, c'est-à-dire que Ramadan irait dans les banlieues, dirait une chose, et autre chose ailleurs. Je crois, en revanche, qu'il s'est trop avancé sur la laïcité. Quand on lui demande d'être précis, il ne peut pas aller plus loin. Ce n'est pas du double discours, c'est qu'il est coincé. Aujourd'hui, on ne peut pas être séducteur à la fois dans le monde arabe, dans les banlieues et auprès des responsables politiques européens."Hakim El-Ghissassi, directeur du magazine musulman La Médina, fait une analyse du même ordre : "Son problème, c'est qu'il est tiraillé entre sa base et une volonté d'avancer dans sa réflexion. Comme il n'a pas de légitimité religieuse, il ne peut pas aller plus avant. Je considère Tariq Ramadan davantage comme un homme politique que comme un religieux."

        Source :
        http://www.**********/modules/newbb/...ideologie.html
        Dernière modification par angelof975, 14 mai 2005, 01h12.

        Commentaire


        • #34
          C'est un avis tout a fait respectable.

          N'empêche qu'elle ne le trouve pas si affreux que ça, est franchement si c'est vraiment un homme politique pourquoi lui en vouloir d'avoir un double discours, tu en connais beaucoup des hommes politiques qui n'en n'ont pas?

          Ps: Ton lien ne marche pas

          Commentaire


          • #35
            dsl pour le lien, je met l'article en entier, un peu long

            Tarik Ramadan: sa famille, ses réseaux, son idéologie

            Tariq Ramadan, sa famille, ses réseaux, son idéologie
            LE MONDE | 22.12.03 | 13h28
            L'intellectuel est devenu en quelques mois, grâce à son débat avec le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, et sa participation au Forum social européen, la figure centrale de l'islam de France. Cette notoriété se nourrit de controverses et de zones d'ombre sur lesquelles "Le Monde" a enquêté.
            Depuis quelques mois, Tariq Ramadan n'est plus seulement un prédicateur très populaire chez les musulmans français. Son dialogue en direct avec Nicolas Sarkozy, sa participation au Forum social européen l'ont imposé comme la personnalité médiatique centrale de l'islam de France, bien qu'il réside à Genève et n'ait pas la nationalité française. Cette accession à la notoriété s'est nourrie de controverses : Tariq Ramadan a été taxé d'antisémitisme après une tribune sur des intellectuels juifs, ses déclarations sur le statut des femmes ont choqué, notamment après sa formule en faveur d'un "moratoire"sur la lapidation. Sa célébrité a aussi prospéré sur les interrogations que suscite le personnage, sur les doutes à propos des non-dits de son discours officiel, sur les inconnues de son parcours personnel et intellectuel. Enquête sur ces versants moins visibles de Tariq Ramadan.

            Ses liens avec les Frères musulmans
            Né en 1962, l'intellectuel musulman est le dernier des six enfants (cinq garçons, une fille) de Wafa al-Banna, fille aînée de Hassan al-Banna, le fondateur du mouvement égyptien des Frères musulmans, formation islamiste qui cherchait à introduire l'islam sur la scène politique. Son père est Saïd Ramadan, considéré comme le disciple préféré du maître. Il fut exilé par Nasser en 1954 et s'est installé en Suisse. En 1961, il a créé le Centre islamique de Genève.

            Tariq Ramadan affirme qu'il n'a jamais eu aucun lien avec les Frères. Il reconnaît que son père a été considéré, après son exil, comme le responsable des Frères musulmans à l'étranger. Cette fonction aurait cessé au début des années 1970. "Quand mon père meurt, en 1995, il est reconnu comme une autorité morale par les Frères, mais il n'est plus du tout dans la structure", avance-t-il.

            Plusieurs sources égyptiennes, interrogées par Le Monde, démentent tout lien entre l'intellectuel suisse et les Frères. Abdelmonam Abou Al-Foutouh, membre du Haut Conseil de la guidance et successeur probable de l'actuel guide suprême, affirme : "Tariq Ramadan n'a pas de lien direct avec nous, même s'il existe une relation historique avec sa famille. Nous respectons son travail, mais il est dans une perspective qui n'est pas la nôtre." Issam Al-Aryan, autre responsable de l'organisation égyptienne, trouve que "Ramadan va trop vite et trop loin". Gamal Al-Banna, le petit-frère de Hassan Al-Banna, qui a toujours été éloigné des Frères musulmans et défend un islam ouvert, ne tarit pas d'éloge sur son petit-neveu : "Il défend des idées nouvelles sur l'islam, parce qu'il est jeune et que sa culture est européenne. Si les racines de sa pensée viennent des Frères, son interprétation est très différente."

            Ses sources de financement
            Richard Labévière rappelle, dans son livre Les Dollars de la terreur (Grasset), que Saïd Ramadan avait l'appui financier du roi Fayçal d'Arabie saoudite. Pour sa part, Tariq Ramadan affirme que son père est mort avec un demi-million de francs suisses de dettes et que le centre islamique a longtemps été hypothéqué. Il reconnaît cependant que Saïd Ramadan a été aidé financièrement, au début de son exil, par le roi Fayçal et par des Frères musulmans. Ce soutien aurait cessé à la fin des années 1960, quand les relations se sont normalisées entre l'Arabie saoudite et l'Egypte. L'intellectuel suisse explique qu'il est persona non grata en Arabie saoudite. Dans Etre musulman européen, il s'en prend violemment au royaume saoudien, "la trahison la plus manifeste et la plus odieuse des principes de l'islam".

            Tariq Ramadan est professeur de philosophie au lycée de Saussure, à Genève, et professeur d'islamologie à l'université de Fribourg. Les éditions Tawhid de Lyon vendent "50 000 cassettes audio de Tariq Ramadan par an, tous titres confondus". Les revenus tirés des droits d'auteur sont versés à l'Association pour la promotion des auteurs musulmans (APAM). Celle-ci loue un bureau à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et rémunère une secrétaire à trois quarts de temps. Tous les déplacements du conférencier sont payés par les structures invitantes. Les interventions sont payantes, de 3 à 5 euros l'entrée.

            Ses réseaux
            Au début de sa prédication, Tariq Ramadan a beaucoup utilisé le réseau de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des Frères musulmans. Il a prononcé ses premières conférences devant les auditoires des Etudiants musulmans de France (EMF) et des Jeunes Musulmans de France (JMF). C'est le début de l'ascension de M. Ramadan dans l'islam français. Pourtant, dès 1994, un fossé se creuse avec l'UOIF, qui regarde avec condescendance et défiance Présence musulmane, la structure qu'il crée pour organiser des cours en province. Aujourd'hui, cette instance est en sommeil. La structure la plus proche de Tariq Ramadan est le Collectif des musulmans de France, dont le noyau est l'Union des jeunes musulmans (UJM) de Lyon, qui gère les éditions Tawhid.

            En 1995, Tariq Ramadan noue des contacts durables avec des membres de la Ligue de l'enseignement. Le responsable du service des relations avec l'islam de l'Eglise catholique, le Père Gilles Couvreur, lui présente Michel Morineau, alors responsable des questions de laïcité à la Ligue. Ce dernier met en place une commission islam et laïcité, qui tiendra ses travaux jusqu'en 2000 et constituera le relais le plus efficace de l'intellectuel suisse dans les milieux non musulmans français.

            Ancien militant tiers-mondiste, M. Ramadan participe au Forum altermondialiste de Porto-Alegre dès 2001. En avril 2002, le collectif d'associations Divers-Cité, dont fait partie l'UJM, invite José Bové à donner une conférence à Lyon. Après ce premier contact, en juin 2002, M. Ramadan rencontre Bernard Cassen, d'Attac ; ils décident de travailler ensemble. En novembre 2003, l'intellectuel musulman participe au Forum social européen de Saint-Denis.

            Son idéologie
            On peut dire que Tariq Ramadan est un "intégraliste", au sens où il a une conception intégrale de la religion, qui concerne toute la vie du croyant et pas seulement la sphère privée. Pour lui, l'islam est un englobant : "L'islam, dans son essence, dépasse le domaine de définition du mot religion,écrit-il. L'islam investit le champ social et l'influence de façon conséquente." Le Père Christian Delorme, qui a longtemps travaillé avec les jeunes musulmans lyonnais, est très critique sur le conférencier : "Sous couvert de modernisme, son discours crée de la séparation dans la société française. Quand on dit que toutes les valeurs sont contenues dans l'islam, on nie qu'il y a d'autres valeurs qui précèdent l'islam dans la société française."

            Un double discours ?
            Khadija Mohsen-Finan, sociologue à l'Institut français des relations internationales, a mené une enquête approfondie sur le cas Ramadan pour le compte de l'Institut des hautes études sur la sécurité intérieure. Elle explique : "Je ne crois pas au double discours, au sens où on l'entend, c'est-à-dire que Ramadan irait dans les banlieues, dirait une chose, et autre chose ailleurs. Je crois, en revanche, qu'il s'est trop avancé sur la laïcité. Quand on lui demande d'être précis, il ne peut pas aller plus loin. Ce n'est pas du double discours, c'est qu'il est coincé. Aujourd'hui, on ne peut pas être séducteur à la fois dans le monde arabe, dans les banlieues et auprès des responsables politiques européens."Hakim El-Ghissassi, directeur du magazine musulman La Médina, fait une analyse du même ordre : "Son problème, c'est qu'il est tiraillé entre sa base et une volonté d'avancer dans sa réflexion. Comme il n'a pas de légitimité religieuse, il ne peut pas aller plus avant. Je considère Tariq Ramadan davantage comme un homme politique que comme un religieux."

            Xavier Ternisien


            --------------------------------------------------------------------------------
            Le "piège" des écoles confessionnelles

            S'exprimant pour la première fois depuis l'annonce d'une loi sur les signes religieux, Tariq Ramadan s'est prononcé, samedi 20 décembre, à la mosquée d'Evry-Courcouronnes (Essonne), contre le recours aux écoles confessionnelles. "Ce serait un piège", a-t-il martelé. "Si certains pensent qu'à cause de la loi "il faut une école à nous", c'est exactement ce que veulent ceux qui souhaitent vous marginaliser, a-t-il lancé. Il faut que nous luttions contre l'attitude de victimisation : "on n'aime pas les arabes, les musulmans". Vous avez des droits, des devoirs".

            Il a estimé que cette loi, venant après "quarante cas problématiques et quatre -cas- conflictuels, est la preuve que le débat politique en France est vide de projet". Exceptionnellement, pour ce colloque, les femmes n'étaient pas reléguées derrière les claustras du premier étage. Voilées pour la plupart, elles assistaient aux interventions, assises par terre, séparées des hommes.

            www.lemonde.fr

            Commentaire


            • #36
              Salam,

              Autant que Tarik Ramadan est une personnalité qui fait réflicjir de part sa personne et de ses idées. Et je trouve lévoltion et la forme de la discussion intéréssante puisqu'elle mis en évidence la problématique que Tarik ramadan parle et la personnifie, puisqu'elle interpêlle les français de souche et des musulmans ( beurs et blédard): Angel975, poncha beur contre, sapien beur , pour, Amelle Blédard, c'est très enrichissant. continuez svp.
              De l'algérie je suis nostalgique

              Commentaire


              • #37
                amelle
                si c'est vraiment un homme politique
                alors qu'il le dise honnêtement Mais est-ce aussi clair pour lui?

                Heu, t'es une blédarde? (quel mot affreux!)

                Commentaire


                • #38
                  Ce n'est pas un politicien si il fait de la politique c'est comme n'importe quel intellectuel pas plus.

                  Oui je suis blédarde, mais toi on te prend apparement pour un beur, la bonne blague

                  Ait Makki, Angel est français de souche et catholique n'est ce pas Angel?

                  Commentaire


                  • #39
                    yes, déjà quand je suis allé au bled, on me prenait pour un beur, on m'avait rebaptisé Mouloud

                    Commentaire


                    • #40
                      Oui, Amelle, angel est français de souche, et c'est ça qui fait la discussion exemplaire puisqu'elle réunit les trois parties possibles de l"équation que tarik Ramadan parle et personnifie. Mais à la différence des autres français qui l'interpêle à ses connotations et résonnances extra-philosophiques ( que les déclarations, et interventions aux médias laissent passer), angel parle de Peur. c'est très important de considérer ce sentiment puisque Tarik Ramadan se place comme social philosopher et non comme purement philosophe qui est intéresse de faire la purification de savoir comme disait Gaston Bachelard.

                      Mais j'avoue que ce sujet sur Tarik ramadan est manifold, pluriforme, et touche plusieurs angles de notre vie comme musulman dans ces sociétées occidenatales, et je ne veux pas interbvenir longuement faute de voir déborder de son sens original.
                      De l'algérie je suis nostalgique

                      Commentaire


                      • #41
                        aitmakki
                        je ne veux pas interbvenir longuement faute de voir déborder de son sens original.
                        tu crains de sortir du sujet, c'est ça?

                        Je te remercie d'acceuillir avec bienveillance mon sentiment de peur. Cela m'aide à y voir plus clair et à déterminer son origine. Car comme le dit si bien amelle, il a un discours modéré qui me convient bien, et pas si "double" que ça. Ma peur vient donc plus du fait de la globalisation de la religion, de son refus de la cantonner dans la sphère privée, comme l'est le judaïsme, le catholiscisme.

                        Commentaire


                        • #42
                          Salut angel975,

                          U welcome. Non je ne crains pas sortir du sujet comme l'a voulu Zeus, mais parler sur/de Tarik Ramadan nous amène à parler sur plusieurs problèmes, qui à eux seuls pourront constituer des sujets à part. Mais j'apprécie la participation à ce sujet des intervenants qui exemplifie à p'tite échèlle en sa réalité en France. Donc continuez comme ça....
                          De l'algérie je suis nostalgique

                          Commentaire


                          • #43
                            question: où est le mal si ramadhan est politicien dans sa démarche? après tout, il ne compte pas islamiser l'univers, mais réformer l'islam et l'image véhiculée en europe, s'il faut prendre la parole sur la place publique, pourquoi pas? si c'est ça faire de la politique, alors on en fait tous...pour moi tant qu'il n'est pas dans un parti, il n'est pas politicien au sens strict...maintenant cela ne veut pas dire qu'il n'ai pas d'influence sur une population donnée, mais est-ce une influence négtive? je ne crois pas, car il revendique une meilleure considération de la communauté musulmanne, est-ce dangereux? nierons-nous que les musulmans en europe ne sont pas considérés comme européens et par conséquent n'ont pas le même statut?
                            Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

                            Dionysios Solomos

                            Commentaire


                            • #44
                              Tout d'abord il ne faut jamais oublier que Tarik ramadan est un islamiste il a beau se vêtir de costume trois quarts, être "intellectuel", franc, directe, a la mode c'est dernier temps, tout ce que l'on veut, c'est d'abord un islamiste un ennemi de la république mais il ne le laisse ressortir que lors de ces "prêches" en arabe car il est bien connu que "l’émir" des Frères musulmans francophones tien des discours diamétralement opposés des qu'il passe du français a l'arabe...Tarik Ramadan a multiplié les bourde depuis sa soudaine apparition sur la senne médiatique européenne sa fébrilité lors du face a face avec Sarkozy...se tournant même quelque fois en ridicule ... le jour ou il a accusé des intelo juifs français de communautarisme et en voulant passer ces critiques pour "des analyses objectives"...lui qui a fait de l'antisémitisme (flagrant) son cheval de bataille mais dirions nous que c'est un peu compréhensible vu le contexte actuel des choses quelques juifs étant aussi ouvertement anti-musulmans...ces déclarations sont souvent accueillies par l’indignation des uns et l’embarras des autres ... en faite il apporte de l'eau au moulins de l'extrême droite...le jour ou Hassan al Tourabi. est devenu tellement infréquentable que même le régime islamiste soudanais a été obligé de se séparer de lui. Eh bien, Al Tourabi a déclaré : "L'avenir de l'Islam en Europe, c'est Tarik Ramadan" Avec une pareille étiquette bonjours les degats :22:
                              alors quand on me dit Tarik ramadan je dis y'a surement mieux.

                              Commentaire


                              • #45
                                Questions à Geronimo qui semble connaitre T. R.
                                1. Propose-t-il ou ne propose-t-il pas des réformes aux musulmans?
                                2. Ces réformes vont-ils vers plus d'assouplissement ou de rigidité?

                                Voilà ce qui compte réellement pour moi.
                                Ces rapports avec la France n"ont aucun interet. Avec les intellectuels juifs qui peuvent être eux-mêmes assez injustes, encore moins d'interet.
                                ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X