En plus de leurs caractères violent et dangereux, des Hadiths nuisent sérieusement à la santé intellectuelle des fidèles et de surcroît, ils peuvent provoquer chez les jeunes des séquelles paralysantes, en terme de compréhension des rapports religion/science, religion/société, religion/famille, religion/histoire, religion/politique, religion/religions, religion/progrès,… et aussi en terme de la nature de l’action et de l’engagement qui en découlent.
L’enjeu est de taille puisque l’imam - et d’ailleurs n’importe quel imam dans n’importe quelle mosquée - est perçu par certains jeunes et même par certains adultes comme « la référence », « le repère » et « le guide » à suivre et auquel il faut s’identifier pour mieux se rapprocher de Dieu ! Ce qui lui incombe de lourdes responsabilités en terme de discours comme en terme d’image.
En effet, l’imam de mon quartier véhicule à travers des Hadiths, non pas une idée relativement intelligible et admirablement humanisante, d’un Dieu de paix et d’amour, induisant à son tour, une autre idée inventive d’une société humaine, ouverte, plurielle, pacifique et progressiste, mais au contraire, et toujours à travers ces mêmes Hadiths, il soutient une idée superstitieuse d’un Dieu sectaire, guerrier et qui s’oppose à tous progrès scientifique et à toutes créativités artistiques et culturelles ! Puisque, et à en croire des Hadiths « authentiques » que l’imam ne cesse de rappeler, de cautionner et d’y adhérer expressément et tacitement : les images, la sculpture, les inventions, des jeux, des loisirs, la musique et les chants (non islamiques !?) … Tout cela est illicite ! Il tente même parfois d’expliquer des phénomènes naturels, des conflits politiques et des enjeux culturels et sociétaux en se basant sur des Hadiths occultes et surréels, en présentant ainsi l’islam comme religion irrationnelle sombrant dans l’archaïsme et en dressant, avec une bonne intention bien sûr, l’image d’un prophète raciste, misogyne, arabocentrique, obscurantiste… etc.
Dans ce témoignage j’essaye de présenter une liste non exhaustive de Hadiths attribués au prophète Mohammad sur lesquels l’imam de mon quartier s’est basé pour argumenter et alimenter ses sermons du vendredi. A cette liste, j’ai rajouté d’autres Hadiths qui vont dans le même sens et qui posent les mêmes problèmes, en tout cas pour moi, malgré qu’il n’ont jamais été prononcé lors de ces sermons mais qui jouissent du soutien de l’imam et de sa caution. Peut-être réussirai-je à réveiller quelque conscience critique ?
La canicule…
Question : Comment explique-t-on la canicule en se basant sur des Hadiths authentiques ?
Réponse : « La canicule - et le réchauffement climatique - ont pour cause l’ouverture de l’une des portes de l’Enfer ! » comme disait l’imam un jour, et non pas les gaz à effet de serre et/ou bien d’autres paramètres climatiques et météorologiques !
Cher Nicolas Hulot, vous pouvez dès à présent mettre votre « pacte écologique » dans la corbeille, car bien avant vous et depuis une dizaine de siècles, on a expliqué dans un Hadith, que l’imam rappelle en période d’été, que l’Enfer a pu négocier avec Dieu la permission de respirer et de pouvoir organiser ses journées « portes ouvertes » deux fois par an ! Une fois en hiver en provoquant des tempêtes de froid et la deuxième fois en été en causant de la canicule ! Le Hadith rapporté par un dénommé Ata Ibn Yassar nous dit que l'Envoyé d'Allah a dit: «la chaleur étouffante provient de l'émanation de la Géhenne. Lorsque la chaleur devient si ardente, attendez la fraîcheur pour faire la prière du midi». Et il ajouta: «l'Enfer se plaignit au Seigneur en disant: Seigneur, mes parties se sont dévorées les unes les autres; Allah lui permit d'avoir chaque année deux haleines: une en hiver, et une autre en été». Et dans une autre version, selon Abou Hourayra : « lorsque la chaleur devient si intense, attendez la fraîcheur pour faire la prière, car la chaleur provient de l'ardeur du feu de la Géhenne » (cf. Al Mouwatta, livre I, chap. : L'interdiction de faire la prière du midi au moment de la canicule).
Je me mets à la place d’un jeune lycéen qui entend cela à la mosquée d’une ville universitaire et d’un pôle scientifique et technologique de l’euro-région. Ce jeune est face à deux choix cruciaux :
Soit il va considérer les connaissances scientifiques apprises à l’école de la république comme absurdes, car contraires à cette religion professée par l’imam, soit, dans le cas contraire, il ne va plus revenir à la mosquée, puisque celle-ci sombre davantage dans des explications rétrogrades et opposées à la science qui, elle, explique que la canicule et le dérèglement climatique en général, sont conséquences directes des interactions complexes essentiellement entre l’atmosphère et les océans. Celles-ci relèvent du domaine mesurable et tangible et non pas des mystères du monde invisible.
Ces interactions, nous disent les rapports de milliers de climatologues, peuvent être accentués et aggravés par nos modes de vie ultra énergivores et polluants. De ce fait, c’est peut être l’émission excessives des gaz à effet de serre, nous disent les uns, qui a causé l’augmentation sensible de la température moyenne de 0,6°C en un siècle dans le monde entier et qui accélère la diminution de l’épaisseur de la banquise arctique en augmentant, même de façon millimétrique, le niveau de la mer et en menaçant des milliers de villes côtières d’une disparition pure et simple. Mais, il s’agit peut être aussi d’un simple phénomène climatique périodique se répétant toutes les centaines de milliers d’années et s’inscrivant dans un cycle tout à fait naturel, répliquent d’autres scientifiques à l’image de l’ancien ministre français Claude Allègre.
Dans tous les cas, il n’est pas question d’expliquer ces phénomènes par une ouverture d’une porte de l’Enfer ou par deux respirations, une hivernale et l’autre estivale comme le stipule ce Hadith et comme le montre l’explication dogmatique qu’en a fait l’imam.
Des questionnement s’impose tout de même : La religion a-t-elle le rôle d’expliquer les phénomènes naturels et scientifiques ? Pourquoi vouloir à tout prix expliquer tout par la religion ? Pourquoi s’aventurier davantage dans de telle imposture ? Quelle valeur ajoutée après tout ?
Histoires d’une vache, d’un loup et d’un âne… qui parlaient !
« Si un animal vous dit qu'il parle, il ment probablement » annonce un proverbe africain. La zoologie, quant à elle, nous explique que les animaux ne peuvent parler le langage humain. Les raisons qualitatives de cette incapacité résident essentiellement dans le fait que le langage humain est très difficile à apprendre. D’ailleurs il faut plusieurs années d'entraînement et de socialisation, même pour un petit humain, pour réussir à prononcer des syllabes et des mots et puis pour construire des phrases et du sens culturellement compréhensible par ses semblables.
Le cerveau humain joue un rôle d’orchestre et de coordination à l’unisson de plusieurs mouvements et fonctions. Il contrôle simultanément la respiration, les mouvements des lèvres et de la langue et l'ouverture de la bouche… Quant aux animaux, leurs cerveaux, gorges, résonateurs (cavité, bouche, mâchoires, dents, langue…), sont très différents des nôtres et pas assez développés pour parvenir à de tels exploits. Et même, des animaux comme les insectes, les poissons et les grenouilles n’ont pas de cordes vocales. Cela veut-il dire que les animaux ne communiquent pas entre eux ? Pas du tout ! Ils s’échangent des signes visuels, auditifs et olfactifs. Ils émettent des messages que ce soit pour prévenir un danger, pour exprimer un désir ou pour protéger un territoire… Pour cela, des animaux crient, miaulent, meuglent, jappent, coassent, dansent, sifflent, bourdonnent, bêlent, cancanent, caquettent… etc.
Excepté le perroquet! L’oiseau à huit cordes vocales - contre deux chez l'humain - qui lui permettent d'émettre et d’imiter une grande variété de sons ainsi qu’une langue molle et épaisse qui l'aide à articuler les syllabes. Mais il y a, tout de même une différence majeure et décisive entre un perroquet et un humain, le premier peut imiter les sons du langage humain mais il ne parviendra jamais à communiquer des concepts abstraits avec les sons imités. Quant à l’humain, et grâce à son cerveau, il produit le langage adéquat, comprend, communique, exprime, échange, débat, imagine, décrit, argumente, synthétise, interroge, manipule… que de fonctions très complexes, qui dépassent le stade de la simple production et perception acoustique et matérielle du langage. Ces fonctions complexes sont une des spécificités réservées à l’humain.
A partir de ses informations générales empruntées des données zoologiques, il est clair que les animaux ne parlent pas le langage humain. Je sais que je ne vous apprends rien ! Mais comment se fait-il que l’imam de mon quartier affirme solennellement qu’une vache a pu parlé avec son propriétaire à l’époque du prophète en se basant sur un Hadith cité dans les « authenticités » d’Al-Boukhari !? Doit-on croire nos yeux et nos connaissances du monde animal ou, au contraire, croire sur parole et sur bonne foi l’imam et ses références millénaires ?
L’enjeu est de taille puisque l’imam - et d’ailleurs n’importe quel imam dans n’importe quelle mosquée - est perçu par certains jeunes et même par certains adultes comme « la référence », « le repère » et « le guide » à suivre et auquel il faut s’identifier pour mieux se rapprocher de Dieu ! Ce qui lui incombe de lourdes responsabilités en terme de discours comme en terme d’image.
En effet, l’imam de mon quartier véhicule à travers des Hadiths, non pas une idée relativement intelligible et admirablement humanisante, d’un Dieu de paix et d’amour, induisant à son tour, une autre idée inventive d’une société humaine, ouverte, plurielle, pacifique et progressiste, mais au contraire, et toujours à travers ces mêmes Hadiths, il soutient une idée superstitieuse d’un Dieu sectaire, guerrier et qui s’oppose à tous progrès scientifique et à toutes créativités artistiques et culturelles ! Puisque, et à en croire des Hadiths « authentiques » que l’imam ne cesse de rappeler, de cautionner et d’y adhérer expressément et tacitement : les images, la sculpture, les inventions, des jeux, des loisirs, la musique et les chants (non islamiques !?) … Tout cela est illicite ! Il tente même parfois d’expliquer des phénomènes naturels, des conflits politiques et des enjeux culturels et sociétaux en se basant sur des Hadiths occultes et surréels, en présentant ainsi l’islam comme religion irrationnelle sombrant dans l’archaïsme et en dressant, avec une bonne intention bien sûr, l’image d’un prophète raciste, misogyne, arabocentrique, obscurantiste… etc.
Dans ce témoignage j’essaye de présenter une liste non exhaustive de Hadiths attribués au prophète Mohammad sur lesquels l’imam de mon quartier s’est basé pour argumenter et alimenter ses sermons du vendredi. A cette liste, j’ai rajouté d’autres Hadiths qui vont dans le même sens et qui posent les mêmes problèmes, en tout cas pour moi, malgré qu’il n’ont jamais été prononcé lors de ces sermons mais qui jouissent du soutien de l’imam et de sa caution. Peut-être réussirai-je à réveiller quelque conscience critique ?
La canicule…
Question : Comment explique-t-on la canicule en se basant sur des Hadiths authentiques ?
Réponse : « La canicule - et le réchauffement climatique - ont pour cause l’ouverture de l’une des portes de l’Enfer ! » comme disait l’imam un jour, et non pas les gaz à effet de serre et/ou bien d’autres paramètres climatiques et météorologiques !
Cher Nicolas Hulot, vous pouvez dès à présent mettre votre « pacte écologique » dans la corbeille, car bien avant vous et depuis une dizaine de siècles, on a expliqué dans un Hadith, que l’imam rappelle en période d’été, que l’Enfer a pu négocier avec Dieu la permission de respirer et de pouvoir organiser ses journées « portes ouvertes » deux fois par an ! Une fois en hiver en provoquant des tempêtes de froid et la deuxième fois en été en causant de la canicule ! Le Hadith rapporté par un dénommé Ata Ibn Yassar nous dit que l'Envoyé d'Allah a dit: «la chaleur étouffante provient de l'émanation de la Géhenne. Lorsque la chaleur devient si ardente, attendez la fraîcheur pour faire la prière du midi». Et il ajouta: «l'Enfer se plaignit au Seigneur en disant: Seigneur, mes parties se sont dévorées les unes les autres; Allah lui permit d'avoir chaque année deux haleines: une en hiver, et une autre en été». Et dans une autre version, selon Abou Hourayra : « lorsque la chaleur devient si intense, attendez la fraîcheur pour faire la prière, car la chaleur provient de l'ardeur du feu de la Géhenne » (cf. Al Mouwatta, livre I, chap. : L'interdiction de faire la prière du midi au moment de la canicule).
Je me mets à la place d’un jeune lycéen qui entend cela à la mosquée d’une ville universitaire et d’un pôle scientifique et technologique de l’euro-région. Ce jeune est face à deux choix cruciaux :
Soit il va considérer les connaissances scientifiques apprises à l’école de la république comme absurdes, car contraires à cette religion professée par l’imam, soit, dans le cas contraire, il ne va plus revenir à la mosquée, puisque celle-ci sombre davantage dans des explications rétrogrades et opposées à la science qui, elle, explique que la canicule et le dérèglement climatique en général, sont conséquences directes des interactions complexes essentiellement entre l’atmosphère et les océans. Celles-ci relèvent du domaine mesurable et tangible et non pas des mystères du monde invisible.
Ces interactions, nous disent les rapports de milliers de climatologues, peuvent être accentués et aggravés par nos modes de vie ultra énergivores et polluants. De ce fait, c’est peut être l’émission excessives des gaz à effet de serre, nous disent les uns, qui a causé l’augmentation sensible de la température moyenne de 0,6°C en un siècle dans le monde entier et qui accélère la diminution de l’épaisseur de la banquise arctique en augmentant, même de façon millimétrique, le niveau de la mer et en menaçant des milliers de villes côtières d’une disparition pure et simple. Mais, il s’agit peut être aussi d’un simple phénomène climatique périodique se répétant toutes les centaines de milliers d’années et s’inscrivant dans un cycle tout à fait naturel, répliquent d’autres scientifiques à l’image de l’ancien ministre français Claude Allègre.
Dans tous les cas, il n’est pas question d’expliquer ces phénomènes par une ouverture d’une porte de l’Enfer ou par deux respirations, une hivernale et l’autre estivale comme le stipule ce Hadith et comme le montre l’explication dogmatique qu’en a fait l’imam.
Des questionnement s’impose tout de même : La religion a-t-elle le rôle d’expliquer les phénomènes naturels et scientifiques ? Pourquoi vouloir à tout prix expliquer tout par la religion ? Pourquoi s’aventurier davantage dans de telle imposture ? Quelle valeur ajoutée après tout ?
Histoires d’une vache, d’un loup et d’un âne… qui parlaient !
« Si un animal vous dit qu'il parle, il ment probablement » annonce un proverbe africain. La zoologie, quant à elle, nous explique que les animaux ne peuvent parler le langage humain. Les raisons qualitatives de cette incapacité résident essentiellement dans le fait que le langage humain est très difficile à apprendre. D’ailleurs il faut plusieurs années d'entraînement et de socialisation, même pour un petit humain, pour réussir à prononcer des syllabes et des mots et puis pour construire des phrases et du sens culturellement compréhensible par ses semblables.
Le cerveau humain joue un rôle d’orchestre et de coordination à l’unisson de plusieurs mouvements et fonctions. Il contrôle simultanément la respiration, les mouvements des lèvres et de la langue et l'ouverture de la bouche… Quant aux animaux, leurs cerveaux, gorges, résonateurs (cavité, bouche, mâchoires, dents, langue…), sont très différents des nôtres et pas assez développés pour parvenir à de tels exploits. Et même, des animaux comme les insectes, les poissons et les grenouilles n’ont pas de cordes vocales. Cela veut-il dire que les animaux ne communiquent pas entre eux ? Pas du tout ! Ils s’échangent des signes visuels, auditifs et olfactifs. Ils émettent des messages que ce soit pour prévenir un danger, pour exprimer un désir ou pour protéger un territoire… Pour cela, des animaux crient, miaulent, meuglent, jappent, coassent, dansent, sifflent, bourdonnent, bêlent, cancanent, caquettent… etc.
Excepté le perroquet! L’oiseau à huit cordes vocales - contre deux chez l'humain - qui lui permettent d'émettre et d’imiter une grande variété de sons ainsi qu’une langue molle et épaisse qui l'aide à articuler les syllabes. Mais il y a, tout de même une différence majeure et décisive entre un perroquet et un humain, le premier peut imiter les sons du langage humain mais il ne parviendra jamais à communiquer des concepts abstraits avec les sons imités. Quant à l’humain, et grâce à son cerveau, il produit le langage adéquat, comprend, communique, exprime, échange, débat, imagine, décrit, argumente, synthétise, interroge, manipule… que de fonctions très complexes, qui dépassent le stade de la simple production et perception acoustique et matérielle du langage. Ces fonctions complexes sont une des spécificités réservées à l’humain.
A partir de ses informations générales empruntées des données zoologiques, il est clair que les animaux ne parlent pas le langage humain. Je sais que je ne vous apprends rien ! Mais comment se fait-il que l’imam de mon quartier affirme solennellement qu’une vache a pu parlé avec son propriétaire à l’époque du prophète en se basant sur un Hadith cité dans les « authenticités » d’Al-Boukhari !? Doit-on croire nos yeux et nos connaissances du monde animal ou, au contraire, croire sur parole et sur bonne foi l’imam et ses références millénaires ?
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