Pourquoi les Arabes et les Musulmans ont étudié l’astronomie*?
Le moyen âge est une période de notre histoire occidentale qui ne laisse pas grand trace de découvertes scientifiques. L’obscurantisme aidé par les débuts d’un christianisme totalitaire et extrémiste a fait taire toutes les tentatives de progrès. C’est au contraire la religion islamique qui a poussé les arabes à une meilleure connaissance de l’astronomie. L’histoire de l’astronomie arabe renvoie aux travaux effectués par la civilisation islamique entre le 9ème et le 16ème siècle, travaux transcrits en langue arabe.
Les arabes ne sont pas partis de zéro dans ce domaine, mais se sont inspirés, du moins au début, des grands philosophes grecs, et en particulier du dernier d’entre eux, Claude Ptolémée et de son ouvrage qui compilait, avec ses propres solutions aux problèmes en suspens, les connaissances occidentales en ce deuxième siècle après Jésus Christ : l’Almageste.
Les arabes, et en particulier les musulmans, se sont intéressés à l’astronomie pour des raisons très pratiques : • Se repérer dans le désert pour les populations nomades, ou en mer. Mais surtout pour motif religieux : • Déterminer les heures des cinq prières quotidiennes. Pas simple, avec des durées du jour qui varient avec les saisons ! • Prévoir le début du Ramadan, mois lunaire qui débute avec l’apparition du premier fin croissant de Lune. Il fallu développer la géométrie sphérique pour résoudre ce problème. • Déterminer la direction de La Mecque, donc sa position géographique. Sans horloge fiable, la longitude ne l’est pas…
Ces raisons très quotidiennes, de la vie de tous les jours, n’ont pas empêché certains savants arabes et/ou musulmans de spéculer plus théoriquement, et de remettre en cause certains acquis datant de Ptolémée. De plus, le Coran incite les musulmans à étudier les astres. Il énonce : « C'est lui (Dieu) qui a placé pour vous les étoiles dans le ciel afin que vous soyez dirigés dans les ténèbres sur la terre et sur les mers »
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Histoire de l’astrologie arabe au Moyen-âge
par*Richard Pellard
Après les fastes intellectuels de l’époque hellénistique, l’irruption du christianisme et le partage de l’empire romain (en 395 apr. J.-C.), l’astrologie avait pratiquement disparu des préoccupations européennes. Vers le VIIe*siècle, aucun texte de référence faisant état d’un progrès ou d’un renouvellement du savoir astrologique ne nous est parvenu depuis la*Tétrabible*de Ptolémée (140 apr. J.-C.). C’est grâce à la civilisation arabe et à l’essor intellectuel qu’a impulsé l’Islam originel que l’astrologie de tradition hellénistiques est réapparue sur le vieux continent, à partir du XIIe*siècle.
L’apparition de l’astrologie dans le monde arabe
Entre le IXe*et le XIIe*siècle, on assiste à une indubitable période d’hégémonie intellectuelle du monde arabo-musulman, tandis que l’Occident s’enfonce dans l’épais et inerte nuage d’ignorance du Moyen-Age chrétien que seules agitent quelques tempêtes de disputes théologiques byzantines.
Lorsque l’Islam est né en Arabie vers 620 apr. J.-C., la civilisation arabe n’avait pas développé une très grande curiosité envers les sciences en général et l’astrologie en particulier, et les abstractions philosophiques lui étaient dans une très large mesure étrangères.
Pendant la phase d’expansion et de conquête de l’Islam, les Arabes, en envahissant d’autres territoires et en se confrontant ainsi à d’autres civilisations, ont rencontré tout un patrimoine dans le domaine des sciences exotériques ou*ésotériques, dont l’astrologie faisait partie. Les bédouins avaient certes l’habitude d’examiner les astres avant la révélation du Coran à Mahomet, mais cette astrologie embryonnaire n’avait aucun rapport avec la riche et complexe astronomie technique développée avant eux par les Grecs à la suite des Chaldéens. Cette astrologie primitive, simple observation des astres à visée essentiellement météorologique, a petit à petit annexé les savoirs astrologiques qui existaient déjà dans les pays affectés par le zoroastrisme et même par l’hindouisme.
Mais les fondements naturels de l’astrologie arabe viennent de la rencontre de l’Islam conquérant avec le patrimoine scientifique et philosophique des anciens Grecs, qui était à l’époque extrêmement bien conservé en Syrie et en Égypte. Les Arabes ont adopté et se sont très vite approprié, apparemment sans complexes, la conception du monde aristotélicienne. Les grands textes de l’astrologie grecque, tels le*Tétrabible*de*Ptolémée, seront rapidement traduits en arabe, et la pratique de l’astrologie*«*occidentale*»*par les musulmans a sans doute démarré dès le VIIe-IXe*siècle apr. J.-C.
L’astrologie, savoir exogène, pouvait-elle entrer en contradiction avec la parole de l’Islam, comme cela lui est arrivé avec le christianisme*? L’un des dogmes essentiels de l’Islam affirme que la vie humaine est toute entière finalisée en fonction de l’obéissance à la loi divine telle qu’elle est révélée dans le Coran, et que là réside l’essentiel de l’être-au-monde musulman. Une vision gnostique et immanente comme celle que développe l’astrologie n’était pas prévue par l’Islam prophétique et transcendant. Mais par ailleurs, le prophète lui-même incitait les croyants à étudier les sciences*: le savoir ne saurait être l’ennemi de la foi, pourvu qu’il concourre à mieux comprendre la création de Dieu. Ainsi l’Islam médiéval a-t-il généralement été extrêmement tolérant envers toutes les formes de savoir*: à partir du moment où on respectait au moins les normes extérieures de la loi coranique, les théologiens musulmans pouvaient tolérer et même encourager beaucoup d’attitudes cognitives et spirituelles différentes*: l’astrologie en a amplement profité.
Astrologie Arabe
Les armes arabes
«L'homme est fils de ses habitudes et de son milieu, et non fils de son mélange d'humeurs»
Ibn Khaldûn ( 1332-1406)
Les armes arabes sont au nombre de douze, comme les signes du zodiaque, avec lesquels elles ont chacune une analogie. Et de même qu'en astrologie classique chaque individu peut être marqué, en fonction de la position des diverses planètes, par plusieurs signes, il est également, selon les principes de l'astrologie arabe, influencé par plusieurs armes.
Tout d'abord, voyons quelles sont ces différentes armes.
La première nous est acquise lors de notre arrivée sur terre: c'est l'arme de prédestination. La connaître est facile car elle correspond à notre signe de zodiaque et se calcule donc selon notre date de naissance
Elle représente nos tendances psychologiques de base, notre caractère tel qu'il a tendance à s'inscrire spontanément dans son environnement. Nous en conserverons toujours quelque chose au cours de notre vie.
La deuxième est liée au milieu-social dans lequel nous naissons et sommes élevés. Suivant cet environnement, les chances d'un individu ne sont pas les mêmes dans la vie: tous les hommes sont égaux mais «certains sont plus égaux que d'autres», dit la chanson. Cette arme est appelée «arme de tendance», ou, en référence à la parenté,*arme d'ascendance.*
La troisième ou arme de chance est simplement reliée à l'endroit où nous avons vu le jour. Il est plus facile d'évoluer et de progresser dans une ville comportant des possibilités culturelles que dans un trou perdu ou un bidonville. Le tableau 3 vous permettra de trouver quelle est votre arme de chance.
La combinaison numérique de ces trois premières armes (nous avons vu et verrons encore à quel point l'astrologie arabe est liée à la numérologie) indiquera notre arme la plus importante... au début: l'arme de naissance. Il suffit d'additionner le nombre correspondant à chacune des armes précédemment citées, puis d'en faire une moyenne en divisant le chiffre obtenu par trois.
L'arme de naissance ne décrit pas notre caractère. Celui-ci correspondant à notre arme de prédestination. Elle indique en fait nos possibilités de départ dans la vie, nos «bases», le type d'existence et de situation que nous choisissons dans le cas où nous n'évoluons ni ne changeons.
Enfin, il y l'arme*d'arrivée.*C'est la plus intéressante car elle témoigne du chemin parcouru, des pièges que l'on a su éviter, des obstacles que l'on a surmontés. C'est pourquoi nous lui consacrerons toute une partie de cet ouvrage. L'arme d'arrivée correspond, comme son nom l'indique, à la situation et au mode de vie d'une personne, au présent: c'est ce qui fait son caractère provisoire. La véritable arme d'arrivée ne peut être vraiment déterminée qu'à la fin de la vie.
Mais faisons maintenant connaissance avec les armes.
Il y a donc douze armes individuelles, numérotées de 1 à 12, qui se divisent en trois groupes contenant chacun quatre armes. A l'intérieur de chaque groupe, ces armes, suivant la difficulté de leur mode d'utilisation et leurs particularités, impliquent un niveau croissant d'évolution.
Le premier groupe contient des armes blanches, tranchantes, faites pour le combat rapproché; elles ne demandent aucune force particulière, mais ne sont réellement efficaces que pour celui qui sait «toucher au coeur». Sinon elles ne font qu'infliger des blessures, laissant largement à l'ennemi éventuel le temps de riposter... Il faut donc apprendre à s'en servir. Ces armes sont les suivantes:
1 -*le Couteau.*Simple*couteau*de cuisine, canif ou*couteau*à cran d'arrêt... C'est une arme à tout faire, une arme de tous les jours. On peut tuer avec, mais aussi se curer les ongles ou couper son pain quotidien. Pour l'utiliser, il faut simplement de l'application.*Le Couteau*est en analogie avec le signe de la*Vierge.
2 - le*Poignard.*C'est une arme déjà plus élaborée, plus longue que*le Couteau, dont le nom évoque l'agressivité. On l'imagine dans les mains d'une personne décidée à s'en servir et capable de le faire. Rares sont ceux qui la transportent journellement dans leur sac ou leur poche... Pour l'utiliser il faut avant tout de l'énergie. Le*Poignard*est en analogie avec le signe du*Bélier.
3 - le*Coutelas.*C'est un outil de professionnel, celui de ceux qui taillent la viande à grande échelle: bouchers, charcutiers... Et avant de prendre leur*Coutelas*en main. ils doivent, sous peine de faire un vrai gâchis, se plier à un apprentissage. Son utilisation demande donc de l'expérience. Le*Coutelas*est en analogie avec le signe du*Cancer.
4 - le*Poignard*arabe.*Sa lame est courbe, on le porte attaché au poignet par des lanières de cuir. C'est une arme dangereuse avec laquelle on porte un coup perpendiculaire à la cible: cela demande à la fois précision, expérience, habileté. Ajoutons que le*Poignard*arabe se dissimule aisément dans les vêtements, pour n'être utilisé qu'au moment voulu... Ainsi sa présence peut être longtemps ignorée, ce qui en accentue le danger. Il est en analogie avec le signe du*Scorpion.
Ces quatre armes représentent un niveau primaire d'évolution - primaire non dans le sens péjoratif du terme - mais dans celui de réaction immédiate: avec elles on peut soit stagner, soit lutter, mais dans tous les cas cela implique une dépense d'énergie qui empêche souvent l'esprit d'aspirer à autre chose, de voir plus loin. Si elles sont seules à dominer chez un individu, il devra faire de grands efforts pour parvenir à un niveau plus élevé.
Le deuxième groupe est constitué d'armes de moyenne portée: elles peuvent suffire à maintenir un adversaire à distance et servent plus à la défense qu'à l'attaque, à assommer ou immobiliser plutôt qu'à tuer. Leur point commun est... leur poids. Il est nécessaire, pour s'en servir, d'avoir une certaine force physique, mais l'habileté et la précision ne sont pas nécessaires: un bon coup de l'une d'elles, porté à peu près à n'importe quel endroit, suffit à laisser l'adversaire sur le carreau, éventuellement très amoché!
5 - la Masse de fer. C'est la «masse d'armes», sorte de manche terminé par une boule de fer garnie de pointes, dont les chevaliers du Moyen Age se servaient, dans les tournois ou les duels. C'était aussi un peu une arme de «dernière chance» qu'ils utilisaient lorsqu'il ne leur restait pas grand chose pour se défendre. La Masse de fer est en analogie avec le signe des Gémeaux.
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Le moyen âge est une période de notre histoire occidentale qui ne laisse pas grand trace de découvertes scientifiques. L’obscurantisme aidé par les débuts d’un christianisme totalitaire et extrémiste a fait taire toutes les tentatives de progrès. C’est au contraire la religion islamique qui a poussé les arabes à une meilleure connaissance de l’astronomie. L’histoire de l’astronomie arabe renvoie aux travaux effectués par la civilisation islamique entre le 9ème et le 16ème siècle, travaux transcrits en langue arabe.
Les arabes ne sont pas partis de zéro dans ce domaine, mais se sont inspirés, du moins au début, des grands philosophes grecs, et en particulier du dernier d’entre eux, Claude Ptolémée et de son ouvrage qui compilait, avec ses propres solutions aux problèmes en suspens, les connaissances occidentales en ce deuxième siècle après Jésus Christ : l’Almageste.
Les arabes, et en particulier les musulmans, se sont intéressés à l’astronomie pour des raisons très pratiques : • Se repérer dans le désert pour les populations nomades, ou en mer. Mais surtout pour motif religieux : • Déterminer les heures des cinq prières quotidiennes. Pas simple, avec des durées du jour qui varient avec les saisons ! • Prévoir le début du Ramadan, mois lunaire qui débute avec l’apparition du premier fin croissant de Lune. Il fallu développer la géométrie sphérique pour résoudre ce problème. • Déterminer la direction de La Mecque, donc sa position géographique. Sans horloge fiable, la longitude ne l’est pas…
Ces raisons très quotidiennes, de la vie de tous les jours, n’ont pas empêché certains savants arabes et/ou musulmans de spéculer plus théoriquement, et de remettre en cause certains acquis datant de Ptolémée. De plus, le Coran incite les musulmans à étudier les astres. Il énonce : « C'est lui (Dieu) qui a placé pour vous les étoiles dans le ciel afin que vous soyez dirigés dans les ténèbres sur la terre et sur les mers »
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Histoire de l’astrologie arabe au Moyen-âge
par*Richard Pellard
Après les fastes intellectuels de l’époque hellénistique, l’irruption du christianisme et le partage de l’empire romain (en 395 apr. J.-C.), l’astrologie avait pratiquement disparu des préoccupations européennes. Vers le VIIe*siècle, aucun texte de référence faisant état d’un progrès ou d’un renouvellement du savoir astrologique ne nous est parvenu depuis la*Tétrabible*de Ptolémée (140 apr. J.-C.). C’est grâce à la civilisation arabe et à l’essor intellectuel qu’a impulsé l’Islam originel que l’astrologie de tradition hellénistiques est réapparue sur le vieux continent, à partir du XIIe*siècle.
L’apparition de l’astrologie dans le monde arabe
Entre le IXe*et le XIIe*siècle, on assiste à une indubitable période d’hégémonie intellectuelle du monde arabo-musulman, tandis que l’Occident s’enfonce dans l’épais et inerte nuage d’ignorance du Moyen-Age chrétien que seules agitent quelques tempêtes de disputes théologiques byzantines.
Lorsque l’Islam est né en Arabie vers 620 apr. J.-C., la civilisation arabe n’avait pas développé une très grande curiosité envers les sciences en général et l’astrologie en particulier, et les abstractions philosophiques lui étaient dans une très large mesure étrangères.
Pendant la phase d’expansion et de conquête de l’Islam, les Arabes, en envahissant d’autres territoires et en se confrontant ainsi à d’autres civilisations, ont rencontré tout un patrimoine dans le domaine des sciences exotériques ou*ésotériques, dont l’astrologie faisait partie. Les bédouins avaient certes l’habitude d’examiner les astres avant la révélation du Coran à Mahomet, mais cette astrologie embryonnaire n’avait aucun rapport avec la riche et complexe astronomie technique développée avant eux par les Grecs à la suite des Chaldéens. Cette astrologie primitive, simple observation des astres à visée essentiellement météorologique, a petit à petit annexé les savoirs astrologiques qui existaient déjà dans les pays affectés par le zoroastrisme et même par l’hindouisme.
Mais les fondements naturels de l’astrologie arabe viennent de la rencontre de l’Islam conquérant avec le patrimoine scientifique et philosophique des anciens Grecs, qui était à l’époque extrêmement bien conservé en Syrie et en Égypte. Les Arabes ont adopté et se sont très vite approprié, apparemment sans complexes, la conception du monde aristotélicienne. Les grands textes de l’astrologie grecque, tels le*Tétrabible*de*Ptolémée, seront rapidement traduits en arabe, et la pratique de l’astrologie*«*occidentale*»*par les musulmans a sans doute démarré dès le VIIe-IXe*siècle apr. J.-C.
L’astrologie, savoir exogène, pouvait-elle entrer en contradiction avec la parole de l’Islam, comme cela lui est arrivé avec le christianisme*? L’un des dogmes essentiels de l’Islam affirme que la vie humaine est toute entière finalisée en fonction de l’obéissance à la loi divine telle qu’elle est révélée dans le Coran, et que là réside l’essentiel de l’être-au-monde musulman. Une vision gnostique et immanente comme celle que développe l’astrologie n’était pas prévue par l’Islam prophétique et transcendant. Mais par ailleurs, le prophète lui-même incitait les croyants à étudier les sciences*: le savoir ne saurait être l’ennemi de la foi, pourvu qu’il concourre à mieux comprendre la création de Dieu. Ainsi l’Islam médiéval a-t-il généralement été extrêmement tolérant envers toutes les formes de savoir*: à partir du moment où on respectait au moins les normes extérieures de la loi coranique, les théologiens musulmans pouvaient tolérer et même encourager beaucoup d’attitudes cognitives et spirituelles différentes*: l’astrologie en a amplement profité.
Astrologie Arabe
Les armes arabes
«L'homme est fils de ses habitudes et de son milieu, et non fils de son mélange d'humeurs»
Ibn Khaldûn ( 1332-1406)
Les armes arabes sont au nombre de douze, comme les signes du zodiaque, avec lesquels elles ont chacune une analogie. Et de même qu'en astrologie classique chaque individu peut être marqué, en fonction de la position des diverses planètes, par plusieurs signes, il est également, selon les principes de l'astrologie arabe, influencé par plusieurs armes.
Tout d'abord, voyons quelles sont ces différentes armes.
La première nous est acquise lors de notre arrivée sur terre: c'est l'arme de prédestination. La connaître est facile car elle correspond à notre signe de zodiaque et se calcule donc selon notre date de naissance
Elle représente nos tendances psychologiques de base, notre caractère tel qu'il a tendance à s'inscrire spontanément dans son environnement. Nous en conserverons toujours quelque chose au cours de notre vie.
La deuxième est liée au milieu-social dans lequel nous naissons et sommes élevés. Suivant cet environnement, les chances d'un individu ne sont pas les mêmes dans la vie: tous les hommes sont égaux mais «certains sont plus égaux que d'autres», dit la chanson. Cette arme est appelée «arme de tendance», ou, en référence à la parenté,*arme d'ascendance.*
La troisième ou arme de chance est simplement reliée à l'endroit où nous avons vu le jour. Il est plus facile d'évoluer et de progresser dans une ville comportant des possibilités culturelles que dans un trou perdu ou un bidonville. Le tableau 3 vous permettra de trouver quelle est votre arme de chance.
La combinaison numérique de ces trois premières armes (nous avons vu et verrons encore à quel point l'astrologie arabe est liée à la numérologie) indiquera notre arme la plus importante... au début: l'arme de naissance. Il suffit d'additionner le nombre correspondant à chacune des armes précédemment citées, puis d'en faire une moyenne en divisant le chiffre obtenu par trois.
L'arme de naissance ne décrit pas notre caractère. Celui-ci correspondant à notre arme de prédestination. Elle indique en fait nos possibilités de départ dans la vie, nos «bases», le type d'existence et de situation que nous choisissons dans le cas où nous n'évoluons ni ne changeons.
Enfin, il y l'arme*d'arrivée.*C'est la plus intéressante car elle témoigne du chemin parcouru, des pièges que l'on a su éviter, des obstacles que l'on a surmontés. C'est pourquoi nous lui consacrerons toute une partie de cet ouvrage. L'arme d'arrivée correspond, comme son nom l'indique, à la situation et au mode de vie d'une personne, au présent: c'est ce qui fait son caractère provisoire. La véritable arme d'arrivée ne peut être vraiment déterminée qu'à la fin de la vie.
Mais faisons maintenant connaissance avec les armes.
Il y a donc douze armes individuelles, numérotées de 1 à 12, qui se divisent en trois groupes contenant chacun quatre armes. A l'intérieur de chaque groupe, ces armes, suivant la difficulté de leur mode d'utilisation et leurs particularités, impliquent un niveau croissant d'évolution.
Le premier groupe contient des armes blanches, tranchantes, faites pour le combat rapproché; elles ne demandent aucune force particulière, mais ne sont réellement efficaces que pour celui qui sait «toucher au coeur». Sinon elles ne font qu'infliger des blessures, laissant largement à l'ennemi éventuel le temps de riposter... Il faut donc apprendre à s'en servir. Ces armes sont les suivantes:
1 -*le Couteau.*Simple*couteau*de cuisine, canif ou*couteau*à cran d'arrêt... C'est une arme à tout faire, une arme de tous les jours. On peut tuer avec, mais aussi se curer les ongles ou couper son pain quotidien. Pour l'utiliser, il faut simplement de l'application.*Le Couteau*est en analogie avec le signe de la*Vierge.
2 - le*Poignard.*C'est une arme déjà plus élaborée, plus longue que*le Couteau, dont le nom évoque l'agressivité. On l'imagine dans les mains d'une personne décidée à s'en servir et capable de le faire. Rares sont ceux qui la transportent journellement dans leur sac ou leur poche... Pour l'utiliser il faut avant tout de l'énergie. Le*Poignard*est en analogie avec le signe du*Bélier.
3 - le*Coutelas.*C'est un outil de professionnel, celui de ceux qui taillent la viande à grande échelle: bouchers, charcutiers... Et avant de prendre leur*Coutelas*en main. ils doivent, sous peine de faire un vrai gâchis, se plier à un apprentissage. Son utilisation demande donc de l'expérience. Le*Coutelas*est en analogie avec le signe du*Cancer.
4 - le*Poignard*arabe.*Sa lame est courbe, on le porte attaché au poignet par des lanières de cuir. C'est une arme dangereuse avec laquelle on porte un coup perpendiculaire à la cible: cela demande à la fois précision, expérience, habileté. Ajoutons que le*Poignard*arabe se dissimule aisément dans les vêtements, pour n'être utilisé qu'au moment voulu... Ainsi sa présence peut être longtemps ignorée, ce qui en accentue le danger. Il est en analogie avec le signe du*Scorpion.
Ces quatre armes représentent un niveau primaire d'évolution - primaire non dans le sens péjoratif du terme - mais dans celui de réaction immédiate: avec elles on peut soit stagner, soit lutter, mais dans tous les cas cela implique une dépense d'énergie qui empêche souvent l'esprit d'aspirer à autre chose, de voir plus loin. Si elles sont seules à dominer chez un individu, il devra faire de grands efforts pour parvenir à un niveau plus élevé.
Le deuxième groupe est constitué d'armes de moyenne portée: elles peuvent suffire à maintenir un adversaire à distance et servent plus à la défense qu'à l'attaque, à assommer ou immobiliser plutôt qu'à tuer. Leur point commun est... leur poids. Il est nécessaire, pour s'en servir, d'avoir une certaine force physique, mais l'habileté et la précision ne sont pas nécessaires: un bon coup de l'une d'elles, porté à peu près à n'importe quel endroit, suffit à laisser l'adversaire sur le carreau, éventuellement très amoché!
5 - la Masse de fer. C'est la «masse d'armes», sorte de manche terminé par une boule de fer garnie de pointes, dont les chevaliers du Moyen Age se servaient, dans les tournois ou les duels. C'était aussi un peu une arme de «dernière chance» qu'ils utilisaient lorsqu'il ne leur restait pas grand chose pour se défendre. La Masse de fer est en analogie avec le signe des Gémeaux.
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