Quelques petits récits mystiques.
Existerait-il un degré de familiarité avec le Divin qui affranchirait à l’Homme l’application des obligations religieuses*et qui lui permettrait un dialogue avec Dieu sans protocoles*?
Voici des récits extrait de quelques ouvrages mystiques .
Une fois , un fou ( que les gens prenait pour un fou ) surnommé «* son nom*» le fou ( madjnoun ) se baladait dans les rues de la ville et entendait les gens se lamenter de la sécheresse persistante. Il s’entremit avec les gens et leur donna quelques leçons en matière de religion . Les gens s’attroupèrent alors autour de lui et lui demandèrent de prier Allah pour qu’Il fasse descendre de la pluie . Le fou pria alors Allah en ces termes*: Eh bien*! En vertu de ce qui est en accord entre Toi et moi , et bien fait nous descendre de la pluie . Quelques instant plus tard, sous le témoignage des gens et sous un soleil de plomb et une chaleur torride, des nuages se sont amoncelées et une forte pluie s’est mise à tomber.
Ps*: le fou était surnommé le fou d’Allah .
Quatre disciples avaient discuté sur un sujet et ne se mirent pas d’accord entre eux. Ils s’en allèrent donc consulter les maîtres instructeurs et les virent autour d’une table en train de manger un repas somptueux avec de la viande et des fruit et d’autres délices. Les quatre disciples stupéfait ont de sitôt rétorqué à leurs maîtres*: Comment , vous nous dites à nous de pratiquer l’ascétisme et le renoncement au monde et vous vous manger tout cela*? Un des maîtres répliqua comme suit*:
- Le jour ou tu pourras faire ceci tu comprendras , il désigna alors avec sa main une écuelle à l’autre coin de la chambre et prononça ces mots*: - Écuelle, vient ici près de moi*! L’écuelle se mis à se déplacer et s’approcha du maître.
Un jour , on demanda à un maître quel est le degré que l’on doit atteindre pour avoir la perfection*? Le maître répondit*: C’est lorsque tu parles à Dieu comme si tu parles à un ami ou à un membre de ta famille ( ouns ) .
Un maître avait dit*: Il nous est parvenu à nous à notre époque plus de sciences que ce qui à été parvenu aux prophètes .
Un maître avait dit*: Nous sommes nous comme ( au même degrés que ) les prophètes de l’époque juive .
Yusuf ibn Abd Allah al-Mudhakkir a rapporté le recit suivant*:
Un maître a dit*:
Je traversais la campagne villageoise D’Al-Farma , quand je fus surpris par la nuit. Je m’assis alors au bord d’une rivière à proximité d’un village , et je vis arriver peu après l’heure de la prière de la nuit une femme, qui portait une grande outre. Elle accomplit ses ablutions , cependant que , la tête levée vers le ciel, elle adressait à Allah cette oraison*: «* O Toi qui réveille qui il lui plaît*! Combien de temps encore me laisseras Tu dormir , moi qui n’ait nul besoin de sommeil!N’est il donc pas vraiment aimant , celui qui sait que t’aimer c’est ne plus dormir et ne plus être saisi par le sommeil*!*» Puis elle remplit son outre , s*‘apprêtant à s’en aller .Je la saluai alors , elle me rendit mes salutations , et me dit*: «* quel insensé et quel impudent tu fais, en te mettant en travers du chemin d’une femme*! Crois tu donc que je ne te voyais pas*! Mon cœur avait senti ta présence ( avait senti ton cœur ) , mais j’étais bien trop occupée par Quelqu’un qui vaut pour moi beaucoup mieux que toi .
- Je te demande l’hospitalité.
- Viens donc*!
Et elle me mena jusqu’à une imposante demeure.
Elle frappa à la porte, mais personne ne répondait*; Seigneur*! s’écria-t-elle , Tu as donc plongé dans le sommeil tous les gens de la maison*!
J’entendis alors le bruit du verrou à l’intérieur , et la porte s’ouvrit. Elle entra , en m’invitant à la suivre, et je me retrouvais dans une pièce attenante au vestibule. Après m’avoir fait asseoir, elle me déclara*: «* sache que j’ai sept fils, qui sont les émirs à qui appartiennent toutes ces terres*! Mais je ne mange rien est à eux, je ne me nourris que de ce que me rapporte le travail de mes mains.
- Et que fais tu*?
- Je file la laine , et je la vends une fois par semaine , n’économisant ainsi qu’un dirham et assurant ma subsistance avec le reste*» . Elle apporta alors une galette d’orge,une poignée de lentille , et une poignée de pois chiches. Je mangeai, et ce fut la plus agréable des nourritures . Puis elle m’apostropha*:
- C’est toi qui préside des assemblées et qui adresse des discours aux gens*; si je le pouvais , je te donnerais le fouet*!
- Je suis à tes ordres .
- Tu n’es qu’un menteur*; lève-toi et va-t-en*! Car tu m’empèche de faire mes dévotions .
Elle me donna des galettes , comme provisions de route, et je lui demandai de m’instruire par un conseil édifiant*;
- Place-Le devant tes yeux, et c’est tout
Telles furent ses paroles .
Un maître a dit*: Quand tu vois que Allah donne à un serviteur le langage de la sagesse tout en le laissant privé de secours dans ses œuvres , sache qu’Il veut l’envoyer en enfer .
Un maître a dit*: Les langues des présomptueux parlent, exprimant ainsi leurs prétentions, tandis que les langues de ceux qui connaissent la vérité sont devenues incapables de parler, car elles ne sauraient plus exprimer la moindre prétention. Pour réaliser les degrés spirituels des plus élevés des justes , il faut une aspiration intérieure énergique .
Existerait-il un degré de familiarité avec le Divin qui affranchirait à l’Homme l’application des obligations religieuses*et qui lui permettrait un dialogue avec Dieu sans protocoles*?
Voici des récits extrait de quelques ouvrages mystiques .
Une fois , un fou ( que les gens prenait pour un fou ) surnommé «* son nom*» le fou ( madjnoun ) se baladait dans les rues de la ville et entendait les gens se lamenter de la sécheresse persistante. Il s’entremit avec les gens et leur donna quelques leçons en matière de religion . Les gens s’attroupèrent alors autour de lui et lui demandèrent de prier Allah pour qu’Il fasse descendre de la pluie . Le fou pria alors Allah en ces termes*: Eh bien*! En vertu de ce qui est en accord entre Toi et moi , et bien fait nous descendre de la pluie . Quelques instant plus tard, sous le témoignage des gens et sous un soleil de plomb et une chaleur torride, des nuages se sont amoncelées et une forte pluie s’est mise à tomber.
Ps*: le fou était surnommé le fou d’Allah .
Quatre disciples avaient discuté sur un sujet et ne se mirent pas d’accord entre eux. Ils s’en allèrent donc consulter les maîtres instructeurs et les virent autour d’une table en train de manger un repas somptueux avec de la viande et des fruit et d’autres délices. Les quatre disciples stupéfait ont de sitôt rétorqué à leurs maîtres*: Comment , vous nous dites à nous de pratiquer l’ascétisme et le renoncement au monde et vous vous manger tout cela*? Un des maîtres répliqua comme suit*:
- Le jour ou tu pourras faire ceci tu comprendras , il désigna alors avec sa main une écuelle à l’autre coin de la chambre et prononça ces mots*: - Écuelle, vient ici près de moi*! L’écuelle se mis à se déplacer et s’approcha du maître.
Un jour , on demanda à un maître quel est le degré que l’on doit atteindre pour avoir la perfection*? Le maître répondit*: C’est lorsque tu parles à Dieu comme si tu parles à un ami ou à un membre de ta famille ( ouns ) .
Un maître avait dit*: Il nous est parvenu à nous à notre époque plus de sciences que ce qui à été parvenu aux prophètes .
Un maître avait dit*: Nous sommes nous comme ( au même degrés que ) les prophètes de l’époque juive .
Yusuf ibn Abd Allah al-Mudhakkir a rapporté le recit suivant*:
Un maître a dit*:
Je traversais la campagne villageoise D’Al-Farma , quand je fus surpris par la nuit. Je m’assis alors au bord d’une rivière à proximité d’un village , et je vis arriver peu après l’heure de la prière de la nuit une femme, qui portait une grande outre. Elle accomplit ses ablutions , cependant que , la tête levée vers le ciel, elle adressait à Allah cette oraison*: «* O Toi qui réveille qui il lui plaît*! Combien de temps encore me laisseras Tu dormir , moi qui n’ait nul besoin de sommeil!N’est il donc pas vraiment aimant , celui qui sait que t’aimer c’est ne plus dormir et ne plus être saisi par le sommeil*!*» Puis elle remplit son outre , s*‘apprêtant à s’en aller .Je la saluai alors , elle me rendit mes salutations , et me dit*: «* quel insensé et quel impudent tu fais, en te mettant en travers du chemin d’une femme*! Crois tu donc que je ne te voyais pas*! Mon cœur avait senti ta présence ( avait senti ton cœur ) , mais j’étais bien trop occupée par Quelqu’un qui vaut pour moi beaucoup mieux que toi .
- Je te demande l’hospitalité.
- Viens donc*!
Et elle me mena jusqu’à une imposante demeure.
Elle frappa à la porte, mais personne ne répondait*; Seigneur*! s’écria-t-elle , Tu as donc plongé dans le sommeil tous les gens de la maison*!
J’entendis alors le bruit du verrou à l’intérieur , et la porte s’ouvrit. Elle entra , en m’invitant à la suivre, et je me retrouvais dans une pièce attenante au vestibule. Après m’avoir fait asseoir, elle me déclara*: «* sache que j’ai sept fils, qui sont les émirs à qui appartiennent toutes ces terres*! Mais je ne mange rien est à eux, je ne me nourris que de ce que me rapporte le travail de mes mains.
- Et que fais tu*?
- Je file la laine , et je la vends une fois par semaine , n’économisant ainsi qu’un dirham et assurant ma subsistance avec le reste*» . Elle apporta alors une galette d’orge,une poignée de lentille , et une poignée de pois chiches. Je mangeai, et ce fut la plus agréable des nourritures . Puis elle m’apostropha*:
- C’est toi qui préside des assemblées et qui adresse des discours aux gens*; si je le pouvais , je te donnerais le fouet*!
- Je suis à tes ordres .
- Tu n’es qu’un menteur*; lève-toi et va-t-en*! Car tu m’empèche de faire mes dévotions .
Elle me donna des galettes , comme provisions de route, et je lui demandai de m’instruire par un conseil édifiant*;
- Place-Le devant tes yeux, et c’est tout
Telles furent ses paroles .
Un maître a dit*: Quand tu vois que Allah donne à un serviteur le langage de la sagesse tout en le laissant privé de secours dans ses œuvres , sache qu’Il veut l’envoyer en enfer .
Un maître a dit*: Les langues des présomptueux parlent, exprimant ainsi leurs prétentions, tandis que les langues de ceux qui connaissent la vérité sont devenues incapables de parler, car elles ne sauraient plus exprimer la moindre prétention. Pour réaliser les degrés spirituels des plus élevés des justes , il faut une aspiration intérieure énergique .
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