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  • #16
    Les différentes branches de l'islam ne s'accordent pas sur les compilations de hadiths à retenir.
    Cher Wahrani,
    Les Hadiths ont été retransmis avec suffisamment de certitude pour servir de source et puis ils ont été l'objet de suffisamment de vérification quant à leur authenticité. Devant une telle vérité il ne sert absolument a rien aux détracteurs de stimuler leurs convictions par des ressentiments de pure banalité.. Il leur faut être véridiques pour pouvoir influer sinon c'est une simple perte de temps. Nous ne pouvons qu'en comprendre aisément que ce n'est point fortuitement que la place du Hadith et de la sunna sont devenus fondamentaux dans les sciences religieuses de l’Islam et ce a éternité. Après le Coran, la sunna devient la deuxième source de la théologie musulmane.. La sunna est cautionnée par la véracité des hadiths et combien même il y en a des hadith "sahih" ou "faibles" l'infaillibilité des rapporteurs des dires du Prophète, paix et salut sur lui, est totalement catégorique étant donné que la sunna et les hadiths étaient indispensables à la compréhension du coran et la pratique de l’islam et ce depuis l’avènement de l'Islam. Ce n’est point une nouveauté pour les musulmans.
    A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
    Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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    • #17
      Cher said ,

      En la date du 7 septembre 2001, Le Monde a publié un article intitulé Le Coran en question, composé par M. Xavier Ternisien. Ce texte a suscité un grand nombre de réactions au sein de la communauté musulmane, et pour cause : l'auteur y énumère les thèses de divers checheurs qui ont toutes en commun de mettre en doute l'authenticité du Livre sacré des musulmans.
      Il ne s'agit pourtant pas de crier au scandale. Il suffit simplement de relever le caractère évidemment fallacieux d'arguments présentés comme scientifiques et historiques.
      Laissons de côté les propos de l'ancien marxiste Mondher Sfar cité par Xavier Ternisien. Ce dernier avoue le passé (ou le présent) négationniste de l'universitaire tunisien, mais retient cependant que"son livre sur le Coran vaut mieux que ses élucubrations passées." En d'autres termes, un révisionniste évoquant le "mythe des chambres à gaz" reste parfaitement crédible dans les énoncés de sa"critique historique du texte coranique".
      Il est possible de reprendre quelques exemples des inexactitudes contenues dans les références de cet article.
      Le Dr Gerd-Rüdiger Puin, sur la base d'un manuscrit trouvé à Sanaa, prétend détenir la preuve que le texte coranique a connu des "évolutions". Contrairement à la version officielle, le manuscrit comprendrait de multiples variantes. Exemple précis donné par le savant docteur : "Le mot ql sans alif peut se traduire par "dis!" ou "il disait"."
      Réponse : On trouve dans le texte du Coran lui-même le mot ql avec ce double sens. Ainsi, le verset 112 de la sourate 21 peut être traduit selon deux lectures du Coran, "il a dit" (qâla) et "dis!" (qul), toutes deux ramenées à la graphie ql. En d'autres termes, le Dr Puin ignore tout simplement qu'il existe plusieurs lectures du Coran, appelées qirâ'ât , parfaitement connues des spécialistes de la récitation. C'est dire que sa découverte n'en est pas une.
      Le Dr Puin affirme que l'on "n'a pas de preuves archéologiques que le Coran existait dès cette époque", c'est-à-dire du temps des premiers Califes. Aucun des Corans "othmaniens" n'a été selon lui retrouvé.
      Réponse : "Certains de ces Corans de Othman existent jusqu'à nos jour, par exemple au musée Topkapi, à Istanbul et à Boukhara, au Turkestan." ( Dr Salah ed-Dine Kachrid, Introduction à l'interprétation du Coran ,Beyrouth, 1983 ).
      Quant à Jacqueline Chabbi, qui prétend que le Coran a été rédigé sous le Calife Abd-al-Malik, à Damas, à l'aube du VIIIe siècle, et ceci "à partir de fragments d'oralité conservés dans les mémoires", il s'agit là d'affirmations gratuites qui ne reposent sur aucun fondement sérieux. "Si nous prenons la figure de l'ange Gabriel", explique-t-elle, "le messager de la révélation si présent dans la tradition postcoranique, nous constatons qu'elle est quasiment absente du Coran: elle ne fait l'objet que de trois mentions, dans des passages tardifs."
      C'est faux. La figure de l'ange Gabriel est déjà évoquée dans les sourates mecquoises, aux premiers temps de la révélation coranique ( voir 53, 5-10 et 81, 19-21).
      Si les points et les voyelles ont été ajoutés à l'époque des Omeyades pour prévenir des erreurs de lecture dues à l'extension de l'islam aux populations non arabophones, il reste que toutes les sources historiquement fiables se rejoignent sur le fait que le Coran a été intégralement dicté par le Prophète lui-même à ses scribes, et qu'il fut mémorisé entièrement par un nombre considérable de ses compagnons. Lorsque le premier Calife Abû Bakr décida sa compilation, il disposait ainsi de deux sources : l'une écrite, l'autre orale. Il n'existe guère de livre dans l'histoire des hommes qui ait bénéficié de ce double gage d'authenticité.
      Nous ne pouvons donc qu'encourager les chercheurs qui s'intéressent au Coran à faire preuve d'une très grande rigueur dans leurs analyses. Les musulmans, de leur côté, disposent de suffisamment d'éléments pour ne pas craindre la critique historique.
      N' est-il pas d'ailleurs émouvant d'observer qu'il n'existe qu'une seule version du Coran, riche de ses diverses lectures, et qu'à travers les âges, mais aussi géographiquement dans le monde musulman, c'est exactement et sans transformation aucune le même livre, en langue arabe, que tous les enfants de l'islam lisent?
      En la matière, la vérité historique finira toujours par rejoindre et confirmer la promesse divine : "C'est Nous qui avons fait descendre le Rappel (le Coran) et c'est Nous qui en assumons la conservation." (Coran :15,9)

      Hani RAMADAN

      Directeur du Centre Islamique de Genève

      Le Monde, 22 septembre 2001

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      • #18
        Si les points et les voyelles ont été ajoutés à l'époque des Omeyades pour prévenir des erreurs de lecture dues à l'extension de l'islam aux populations non arabophones, il reste que toutes les sources historiquement fiables se rejoignent sur le fait que le Coran a été intégralement dicté par le Prophète lui-même à ses scribes
        Cher Wahrani,
        Il faut savoir que le Coran vénéré lui-même n'a pas été laissé comme livre sous complète reliure et ce n'est qu'après Le prophète de l'Islam que les compagnons ont procédé a sa compilation. Et c'est sous le règne du calife Omar ibn Abdel'Aziz que le hadîth va connaître, pour la première fois, un travail d'assemblage relativement comparable à l'oeuvre dont le Coran avait été l'objet sous le califat d'Aboû-Bakr.
        A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
        Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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        • #19
          Cher said

          Le Prophète () qui ne savait ni lire ni écrire, insistait d’abord auprès de ses compagnons pour que les versets soient appris par cœur au fur et à mesure de leurs révélations : on les récitera aux prières liturgiques. En particulier, le Prophète Mohammed () a pris l’habitude, durant le mois de Ramadan, de réciter la totalité du Coran alors connue, lors de prières supplémentaires, les prières du Tarawih. Sous la surveillance de Gabriel, la mémoire de Mohammad () devenait “plus féconde que le vent portant la pluie”.
          Pendant le dernier Ramadan du Prophète (), Gabriel lui fera réciter par deux fois la totalité du Coran, lui signifiant ainsi doublement l’achèvement de sa mission et sa mort prochaine. La tradition d’apprendre le Coran par cœur est donc bien ancrée dans le cœur des musulmans.
          Mais les compagnons lettrés prennent également l’habitude de noter les versets par écrit. A partir de quelle date exactement, on ne le sait. Toujours est-il que cinq ans après la première révélation, des traces écrites existent déjà. Et de cela on en est sûr, car c’est à cette époque que le futur Calife Omar, séduit par la lecture de la sourate 20, se convertit à l’islam.
          Cette transcription du Coran, alors qu’à cette époque, n’existe par écrit en langue arabe qu’un petit nombre de poèmes, trouve somme toute son bien fondé dans le fait que la première révélation parle déjà de l’importance de l’écrit, de l’enseignement par le calame.
          Tout comme le Prophète () faisait réciter ses Compagnons, il dicte aux scribes les versets, faute de papier tous les matériaux sont bons : morceaux de parchemin, cuir tanné, tablettes de bois, omoplates de chameaux, morceaux de poterie, nervures médianes des dattiers... Au fur et à mesure, les versets, comme un puzzle s’agenceront, le Prophète Mohammed () précisant l’emplacement des versets dans les sourates, et des sourates dans l’ensemble du Livre. En effet, si quelquefois, toute une sourate fut révélée d’un coup, à d’autres occasions, les fragments d’une même sourate vinrent avec des intervalles, à d’autres encore, plusieurs sourates étaient commencées simultanément et se poursuivaient avec des interruptions.
          Par le double contrôle oral et écrit, le Prophète () s’assure de la conservation de l’intégrité du texte. Les mémoires défaillantes peuvent s’appuyer sur un texte écrit, et dans l’autre sens, les erreurs de copie sont corrigées grâce à la mémorisation du texte.
          Ainsi, pas un iota du texte sacré ne pourra être modifié par erreur.
          Lorsque le Prophète Mohammed () quitte ce monde, plusieurs Compagnons ont la chance d’avoir retenu par cœur la totalité des versets. Par contre, il n’existe pas de texte complet du Coran. Sur le coup, personne ne s’en émeut outre mesure. La bataille de Yamâma va faire prendre conscience de ce manque.
          Là, cinq cents d’un groupe de trois mille musulmans de la première heure et comptant parmi les plus grands connaisseurs du Coran, trouvent la mort. Omar prend alors conscience du danger et s’en va trouver le Calife Abou-Baker et lui :
          “Les compagnons de l’Envoyé d’Allah tombent dans la bataille d’Al- Yamâma à la façon de papillons dans le feu, et je crains qu’ils le fassent chaque fois qu’ils rencontraient une occasion pareille de se faire tuer en martyrs, cependant qu’ils sont les porteurs du Coran. Par leur mort le Coran risque de se perdre et d’être oublié. Si tu le réunissais et le faisais écrire?”
          Pendant les dernières années de sa vie, le Prophète () employait de manière officielle des secrétaires, les uns pour les tâches courantes, d’autres pour la transcription de la révélation coranique. Le jeune Zaïd ibn Thâbit faisait partie de ce dernier groupe. Il était même devenu le scribe principal du Prophète () et comptait parmi les personnes qui connaissaient la totalité du Coran par cœur.
          Tout naturellement, le Calife Abou-Baker le chargera donc de réunir le Coran dans son ensemble. Mais le Calife, avec le scrupule qui le caractérise, tient à ce que toutes les précautions soient prises : pour chaque verset, Zaïd devra trouver au moins deux témoignages écrits, avant de l’inclure dans la copie définitive. Et le calife demandera aux habitants de Médine d’apporter les fragments écrits qu’ils possèdent. Sur la totalité du Coran, la Tradition nous apprend que seuls deux versets ne se trouvèrent par écrit que chez une seule personne. Cette copie appelée Moushaf (feuilles réunies), sera conservée par le Calife Abou-Baker et après lui par son successeur Omar.
          Pendant ce temps, l’enseignement du Coran est encouragé dans tout l’empire musulman, qui ne cesse de s’accroître. Omar, toujours perspicace, entrevoit le besoin d’envoyer des copies du Moushaf dans les principaux centres, afin d’éviter tout risque de déviation, et d'erreurs de prononciation dans les pays non-arabes. Mais il n’en aura pas le temps, et c’est le troisième Calife Othman qui s’en chargera.
          Il demandera à une commission présidée par le même Zaïd ibn Thâbit d’établir sept copies à partir du Moushaf, en autorisant la révision de l’orthographe dans le sens d’une plus grande lisibilité du texte, en particulier pour les non arabophones.
          Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas au texte officiel. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de copie, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits.
          Des copies envoyées par Othman, il en reste de nos jours une, complète, que l’on peut admirer au musée Topkapi d’lstanboul, et une autre où il manque quelques feuillets à Tachkent. Et entre ces copies et les millions d’exemplaires éditées de nos jours, aucune différence...
          Ou plutôt si, une différence existe, quant à l’orthographe. En effet, à l’époque de la révélation, l’écrit venait à peine de faire son apparition. Pour les vingt huit lettres que compte l’alphabet, seuls quinze signes différents existaient. Ainsi le b, le t, le th, le n et le y avaient presque la même façon de s'écrire et n’étaient pas différenciés par ce qu’on appelle des signes diacritiques : les points sur ou sous les lettres en arabe, les accents en français. On reconnaissait donc les lettres selon le contexte, leur emplacement dans le mot. De même, si en arabe, les voyelles longues sont représentées, les voyelles courtes et d’autres signes ne le sont qu’exceptionnellement, quand il y a ambiguïté. Ce sont en effet les fonctions grammaticales des mots qui permettent de les deviner. Tel est encore le cas dans l’arabe écrit courant. Cette écriture ne permet donc pas à une personne qui n’est pas versée dans la littérature arabe de lire le Moushaf correctement.
          Le Coran bénéficia donc jusqu’à la deuxième moitié du premier siècle de l’Hégire de différentes réformes orthographiques pour être tel que nous le connaissons actuellement.

          Compilation du texte coranique sous Abû Bakr, le premier calife
          Selon certains récits traditionnels, le calife Abū Bakr (r. 632-634) est le premier compilateur du Coran. Celui-ci, conseillé par ‘Umar118 qu'effraie la mort (au cours de la bataille d'’al-‘Aqrabā en 633113), de personnes connaissant par cœur l'intégralité du texte, charge Zayd ibn Thâbit, qui avait été scribe de Mahomet de préparer une copie du texte coranique sur des feuillets (Suhuf). Les biographes (tous écrivant plus de 100 ans après la mort de Mahomet) affirment la mémorisation du Coran en entier par de nombreux compagnons126. Le texte a alors été rédigé sur des feuillets (sahifa). Une fois complétés et vérifiés par les compagnons de Mahomet, ces feuillets ont été confiés à la garde d’Abou Bakr. Après la mort de celui-ci, le deuxième calife, `Omar ibn al-Khattab (634–644) les reçut. Ceux-ci auraient été transmis à sa mort à sa fille Ḥafṣa, l'une des veuves de Mahomet113.

          Les récits font du risque d'oubli du Coran à la suite de la mort de récitateurs lors de la bataille d'al-‘Aqrabā. l'origine de la première compilation du Coran. Ce récit n'est, pour Dye, pas plausible. En effet, d'après les sources musulmanes elles-mêmes, seules deux personnes supposées connaître le Coran sont mortes durant cette bataille. Pour l'auteur, le terme récitateur (qurra) est une incompréhension d'ahl al-qurā, ce qui signifie « villageois »127. Pour Schwally, les listes des morts lors de cette bataille fournies par les traditions ne donnent que peu de nom de musulmans susceptibles de connaitre le Coran. « Les inquiétudes que la Tradition attribue à Umar paraissent du coup, moins fondées »118.

          D'autres compilations ont été faites, notamment le corpus d'Abdullah ibn Mas`oûd, qui perdura trois siècles124, mais également de Ubay ibn Ka'b et de Ali ibn Abi Talib. Selon des témoignages tardifs, elles différent en certains points du texte, ainsi que sur le nombre et l’ordre des sourates128,113. À l'inverse, Al-Qurazi (auteur musulman du iie siècle de l'islam) aurait comparé les Mushafs utilisés par Ibn Mas'ud, Ubayy, et Zaid b. Thabit, et n'aurait trouvé aucune différence entre eux129. Pour Dye, « L'existence même de certains de ces codex me paraît douteuse […] il serait imprudent d'en conclure que ces ṣuḥuf ressemblaient au Coran tel que nous le connaissons et qu'ils correspondaient de près à la description que nos sources font des codex dits « pré-‘uṯmāniens »113. Pour François Déroche, « La constitution presque simultanée de recensions concurrentes, celles d'Ubayy ou d'Ibn Mas‘ûd par exemple, fait ressortir les enjeux de cette opération : les recueils sont des instruments de pouvoir ou d'opposition, associés à des groupes dont les intérêts divergent »130.

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          • #20
            Le Prophète () qui ne savait ni lire ni écrire, insistait d’abord auprès de ses compagnons pour que les versets soient appris par cœur au fur et à mesure de leurs révélations :
            Cher Wahrani,
            Vous le savez, l'inspiration humaine tortueuse a réussi même a changer les grands principes des apôtres et des saints mais c'est vainement qu'elle essaiera cela avec le Coran préservé, parole divine éternelle. Les musulmans croient avec force que le prophète Mohamed, paix et salut éternels sur lui, a reçu ouvertement la révélation d’Allah sous forme de dictée. Dans le cas du Coran il ne s’agit pas seulement d’un livre circonstanciel né dans une conjoncture historique. Selon la théologie musulmane traditionnelle, cette Parole dictée renferme les commandements que Dieu a consenti à révéler aux hommes. Ainsi le Coran, Révélation émanant de Dieu, est à la fois Parole d'Allah, l’unique et l’indivisible, et aussi un des Attributs de sa perfection.
            A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
            Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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