Le Soleil d'Allah brille sur l'Occident
Alors que l'Europe se débattait dans un Moyen Âge de conflits et de blocages, le monde arabe était le théâtre d'une admirable civilisation fondée sur les échanges économiques, intellectuels et spirituels. Dans toutes les disciplines mathématiques, astronomie, médecine, architecture, musique et poésie, les Arabes multiplièrent les plus prodigieuses réalisations.
Venant d'Italie, de Sicile, d'Espagne et autres territoires soumis à la domination ou à l'influence arabe, passant par l'entremise de grands princes, comme Frédéric II de Hohenstaufen ou par le canal de nombreux voyageurs (négociants, pèlerins, croisés, étudiants), les réalisations de cette prestigieuse civilisation ont peu à peu gagné l'Europe où elles jouèrent un rôle déterminant dans l'éclosion de la civilisation occidentale.
Sigrid Hunke brosse un tableau saisissant de cette rencontre entre l'Orient et l'Occident. L'influence décisive de la civilisation arabe sur celle de l'Europe influence trop souvent passée sous silence, sinon ouvertement contestée est enfin mise en pleine lumière.
Sigrid Hunke née à Hambourg (Allemagne), est une historienne des religions et écrivain allemande, spécialisée dans l'étude des religions, ainsi que théoricienne de l'universalisme unitarien
A partir de 1934, elle étudia la psychologie, la philosophie et les sciences des religions notamment auprès de Martin Heidegger et Karlfried Graf Dürckheim. Elle milita à l'Union des étudiants nationaux-socialistes allemands (NSDS) avant de s'inscrire au Parti national-socialiste (NSDAP) le 1er mai 1937. Elle collabora aux recherches menées par l'Ahnenerbe et donna des articles à sa revue Germanien. En 1941, elle passa son Doctorat à la faculté de Philosophie de l'Université de Berlin sous la supervision de l'islamologue Ludwig Ferdinand Clauss. Ce dernier était par ailleurs un des promoteurs des théories raciales que Sigrid Hunke fit siennes dans sa thèse1 et par la suite avec discrétion. En 1942, elle épousa le diplomate Peter H. Schulze.
Dans les années 1950, elle devint une idéologue des Unitariens allemands et assura durant douze ans, de 1971 à 1983, la vice-présidence de leur communauté, la "Deutsche Unitarier Religionsgemeinschaft" (DUR). C'est en 1960 qu'elle publia les deux ouvrages qui la rendront célèbre : Allahs Sonne über dem Abendland (Le Soleil d'Allah brille sur l'Occident) et Europas eigene Religion (La Vraie Religion de l'Europe). Depuis le milieu des années 1970, elle est connue en Allemagne comme la principale théoricienne du courant unitarien. En 1989, avec la minorité de tendance völkisch, elle fait sécession pour fonder la Bund Deutscher Unitarier, Religionsgemeinschaft europäischen Geistes (BDU). À partir de 1986, Hunke participe régulièrement au Séminaire de Thulé, fondé par Pierre Krebs à Kassel ; elle publie dans la revue Elemente .
Alors que l'Europe se débattait dans un Moyen Âge de conflits et de blocages, le monde arabe était le théâtre d'une admirable civilisation fondée sur les échanges économiques, intellectuels et spirituels. Dans toutes les disciplines mathématiques, astronomie, médecine, architecture, musique et poésie, les Arabes multiplièrent les plus prodigieuses réalisations.
Venant d'Italie, de Sicile, d'Espagne et autres territoires soumis à la domination ou à l'influence arabe, passant par l'entremise de grands princes, comme Frédéric II de Hohenstaufen ou par le canal de nombreux voyageurs (négociants, pèlerins, croisés, étudiants), les réalisations de cette prestigieuse civilisation ont peu à peu gagné l'Europe où elles jouèrent un rôle déterminant dans l'éclosion de la civilisation occidentale.
Sigrid Hunke brosse un tableau saisissant de cette rencontre entre l'Orient et l'Occident. L'influence décisive de la civilisation arabe sur celle de l'Europe influence trop souvent passée sous silence, sinon ouvertement contestée est enfin mise en pleine lumière.
Sigrid Hunke née à Hambourg (Allemagne), est une historienne des religions et écrivain allemande, spécialisée dans l'étude des religions, ainsi que théoricienne de l'universalisme unitarien
A partir de 1934, elle étudia la psychologie, la philosophie et les sciences des religions notamment auprès de Martin Heidegger et Karlfried Graf Dürckheim. Elle milita à l'Union des étudiants nationaux-socialistes allemands (NSDS) avant de s'inscrire au Parti national-socialiste (NSDAP) le 1er mai 1937. Elle collabora aux recherches menées par l'Ahnenerbe et donna des articles à sa revue Germanien. En 1941, elle passa son Doctorat à la faculté de Philosophie de l'Université de Berlin sous la supervision de l'islamologue Ludwig Ferdinand Clauss. Ce dernier était par ailleurs un des promoteurs des théories raciales que Sigrid Hunke fit siennes dans sa thèse1 et par la suite avec discrétion. En 1942, elle épousa le diplomate Peter H. Schulze.
Dans les années 1950, elle devint une idéologue des Unitariens allemands et assura durant douze ans, de 1971 à 1983, la vice-présidence de leur communauté, la "Deutsche Unitarier Religionsgemeinschaft" (DUR). C'est en 1960 qu'elle publia les deux ouvrages qui la rendront célèbre : Allahs Sonne über dem Abendland (Le Soleil d'Allah brille sur l'Occident) et Europas eigene Religion (La Vraie Religion de l'Europe). Depuis le milieu des années 1970, elle est connue en Allemagne comme la principale théoricienne du courant unitarien. En 1989, avec la minorité de tendance völkisch, elle fait sécession pour fonder la Bund Deutscher Unitarier, Religionsgemeinschaft europäischen Geistes (BDU). À partir de 1986, Hunke participe régulièrement au Séminaire de Thulé, fondé par Pierre Krebs à Kassel ; elle publie dans la revue Elemente .
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