Della Miles, la chanteuse américaine de jazz, s’est convertie à l’islam à son retour de Turquie
3 juin 2019, 14 h 17 m
C’est près des rives du Bosphore, là où sa quête d’un ailleurs lui a récemment entrouvert de nouveaux horizons lumineux, au carrefour de l’Orient et l’Occident, que Della Miles, la célèbre chanteuse américaine de jazz, a découvert l’islam dans toute sa quintessence.
Après avoir baigné dans l’atmosphère unique qui règne à Istanbul, au cours d’un séjour dépaysant et enrichissant, l’ancienne choriste de Michael Jackson et de Whitney Houston est rentrée aux Etats-Unis totalement métamorphosée.
Tombée sous le charme d’une cité millénaire au croisement de deux mondes, dont le pouvoir de fascination n’a pas subi l’érosion du temps, elle était avide d’approfondir ses connaissances sur les préceptes de la religion musulmane, seule à même de répondre à ses questionnements existentiels et à ses aspirations profondes.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps avant que cette artiste complète, auteur-compositeur et interprète, dont le père était un talentueux musicien de jazz et la mère dirigeait une chorale de Gospel à l’église, décide de prononcer la Shahada, enveloppée par la chaude lumière de la foi, qui, depuis la Turquie, éclairait son existence et chacun de ses pas.
« A Istanbul, la religion m’entourait et me transportait. Ici, en Amérique, même si je savais que des Noirs étaient musulmans, je n’avais jamais ressenti la présence musulmane avec une telle force », a-t-elle dernièrement confié à Anadolu press, avant d’ajouter avec humilité : « J’ai encore tant à apprendre sur l’islam et ses enseignements ».
Encore pleinement imprégnée de son voyage enchanteur et riche de sens à Istanbul, la cité rayonnante aux mille mosquées, Della Miles garde le souvenir marquant de sa participation à deux albums en hommage aux chanteurs turcs Muslum Gurses et Zeki Muren, et particulièrement ému de scènes de la vie quotidienne. Des scènes qui l’ont d’autant plus touchée, qu’elles ne sont pas monnaie courante dans un Occident où l’individualisme assèche les cœurs et met des œillères devant la misère humaine et sociale, et son long cortège de victimes.
« Pour les Turcs, donner sa chemise pour aider quelqu’un dans le besoin n’est pas une simple expression. Ils le font véritablement, je l’ai vu de mes propres yeux ! J’ai vu des musulmans enlever leur propre veste ou chemise pour les remettre à des inconnus dans la rue, sans ressources et en souffrance », s’est-elle exclamée fortement impressionnée.
De retour dans l’Amérique de Trump où hurlent les sirènes nationalistes et du suprémacisme blanc, Della Miles, fraîchement convertie à l’islam, a su écouter la petite voix intérieure qui l’accompagnait au long de ses journées et de ses pensées. Une petite voix persistante qui, en couvrant le bruit et la fureur de l’ère trumpienne, lui disait qu’en marchant vers Allah, elle avançait sur la bonne voie.
Oumma
3 juin 2019, 14 h 17 m
C’est près des rives du Bosphore, là où sa quête d’un ailleurs lui a récemment entrouvert de nouveaux horizons lumineux, au carrefour de l’Orient et l’Occident, que Della Miles, la célèbre chanteuse américaine de jazz, a découvert l’islam dans toute sa quintessence.
Après avoir baigné dans l’atmosphère unique qui règne à Istanbul, au cours d’un séjour dépaysant et enrichissant, l’ancienne choriste de Michael Jackson et de Whitney Houston est rentrée aux Etats-Unis totalement métamorphosée.
Tombée sous le charme d’une cité millénaire au croisement de deux mondes, dont le pouvoir de fascination n’a pas subi l’érosion du temps, elle était avide d’approfondir ses connaissances sur les préceptes de la religion musulmane, seule à même de répondre à ses questionnements existentiels et à ses aspirations profondes.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps avant que cette artiste complète, auteur-compositeur et interprète, dont le père était un talentueux musicien de jazz et la mère dirigeait une chorale de Gospel à l’église, décide de prononcer la Shahada, enveloppée par la chaude lumière de la foi, qui, depuis la Turquie, éclairait son existence et chacun de ses pas.
« A Istanbul, la religion m’entourait et me transportait. Ici, en Amérique, même si je savais que des Noirs étaient musulmans, je n’avais jamais ressenti la présence musulmane avec une telle force », a-t-elle dernièrement confié à Anadolu press, avant d’ajouter avec humilité : « J’ai encore tant à apprendre sur l’islam et ses enseignements ».
Encore pleinement imprégnée de son voyage enchanteur et riche de sens à Istanbul, la cité rayonnante aux mille mosquées, Della Miles garde le souvenir marquant de sa participation à deux albums en hommage aux chanteurs turcs Muslum Gurses et Zeki Muren, et particulièrement ému de scènes de la vie quotidienne. Des scènes qui l’ont d’autant plus touchée, qu’elles ne sont pas monnaie courante dans un Occident où l’individualisme assèche les cœurs et met des œillères devant la misère humaine et sociale, et son long cortège de victimes.
« Pour les Turcs, donner sa chemise pour aider quelqu’un dans le besoin n’est pas une simple expression. Ils le font véritablement, je l’ai vu de mes propres yeux ! J’ai vu des musulmans enlever leur propre veste ou chemise pour les remettre à des inconnus dans la rue, sans ressources et en souffrance », s’est-elle exclamée fortement impressionnée.
De retour dans l’Amérique de Trump où hurlent les sirènes nationalistes et du suprémacisme blanc, Della Miles, fraîchement convertie à l’islam, a su écouter la petite voix intérieure qui l’accompagnait au long de ses journées et de ses pensées. Une petite voix persistante qui, en couvrant le bruit et la fureur de l’ère trumpienne, lui disait qu’en marchant vers Allah, elle avançait sur la bonne voie.
Oumma
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