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Emir Abd el-Kader: Kitab al mawaqif

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  • Emir Abd el-Kader: Kitab al mawaqif

    Vainqueur ou vaincu, Abd el-Kader fut toujours grand. La France, qui lui avait menti, n’a pas pu récuser longtemps cette évidence.
    Mais l’émir ne fut pas seulement ce héros prématuré d’une Algérie indépendante que l’image d’Epinal propose à nos mémoires. Mystique extatique, rattaché à l’école doctrinale et à la lignée initiatique d’Ibn Arabi, Abd el-Kader s’est imposé, pendant son exil à Damas ou il mourut en 1883, comme un des maitres spirituels majeurs du soufisme contemporain.
    L’enseignement qu’il a donné à ses disciples pendant plus d’un quart de siècle est rassemblé dans un ouvrage volumineux, le Kitab al-Mawakif ou « le Livre des Haltes », d’où sont extraits les textes présentés ici pour la première fois dans une langue européenne. (Emir Abd el-Kader « écrits spirituels ») présentés et traduits de l’arabe par Michel Chodkiewicz. Editions du seuil

    Je me propose de poster quelques extraits de ce livre .

    Mawqef 220 :
    Qu’a donc perdu celui qui t’a trouvé ?
    « et si vous êtes patients, certes cela (huwa) est meilleur ( khayr) pour ceux qui sont capable d’être patient » Coran .16 :126
    Dans ce verset, Allah console Ses serviteurs patients dans les épreuves en annonçant qu’il est lui-même le substitut et le remplaçant de ce qu’ils ont perdu et qui agréait à leurs dispositions naturelles. Etre patient consiste en effet à contraindre l’âme à accepter ce qui lui répugne ; et elle éprouve de l’aversion pour tout ce qui n’est pas en accord avec sa prédisposition dans l’instant présent, même si elle sait que cela sera un bien pour elle par la suite. La douleur psychique (nafsani) et naturelle que les âmes ressentent lorsqu’elles sont ainsi contraintes ne peut être repoussée que si un état spirituel puissant et dominateur s’empare d’elles et leur fait oublier ce qui cause leur souffrances et ce qui leur aurait donné du plaisir. C’est parce que l’homme ne peut, de lui-même, échapper à cette douleur que les plus grands saints ont pleuré , gémi, soupiré , demande secours et prie pour que ces souffrances leur soit épargnées. Il n’en va pas de même pour la souffrance spirituelle (ruhani) que l’homme est capable de repousser. Aussi voit-on les saints se réjouir intérieurement, heureux, satisfaits, sur que ce qu’Allah a choisi pour eux est ce qu’il y a de meilleur, tranquilles, devant la souffrance [spirituelle] qui les atteint. Aucune chose n’est déplaisante et mauvaise par essence, mais seulement par rapport aux « réceptacles » et aux prédispositions des corps physiques.si l’on considère à présent les êtres sous le rapport de leur réalité métaphysique (al-haqa’iq al-ghaybiyya), tout ce qui leur advient leur convient. Plus encore : rien ne leur advient qui ne soit exigé par leur nature essentielle.
    Allah a donc annoncé à ceux qui supportent avec patience la perte de ce qui leur est agréable –sante, richesse, grandeur, sécurité, possessions et enfants – que « Lui » [ car tel est le sens propre du pronom huwa rendu plus haut par « cela » conformément à la manière dont ce verset est habituellement compris ] est meilleur ( khayr) pour eux que ce qu’ils ont perdu : car ceux-là savent que « Lui » [ qui est le nom de l’essence suprême absolument inconditionnée ] est leur Réalité inséparable et leur refuge nécessaire , et que les choses agréables qu’ils ont perdues étaient de pures illusions (umur wahmyya khayaliyya).
    Allah- qu’il soit exalté – a employé ici le terme la-huwa , « certes Lui » ; or le huwa est la réalité insaisissable , inconnaissable, qui ne peut être nommée ou décrite. Il est le Principe non manifesté de toute manifestation , la Réalité de toute réalité . il ne cesse ni ne se transforme , ne part ni ne change . Huwa n’est pas employé ici comme pronom de la troisième personne – la personne absente - grammaticalement corrélative d’une première personne – celle qui parle –et d’une deuxième – celle à qui l’on parle [ ce qui impliquerait une multiplicité que transcende infiniment le huwa metaphysique ] . Allah n’a pas dit : la-ana , « certes Moi » , car le pronom ana a un caractere determinateur puisqu’il implique la présence. Or tout ce qui est déterminé est par la même limité .
    Quand au terme « meilleur » (khayr) , c’est [ grammaticalement ] un élatif qui suppose donc comparaison entre deux termes qui ont entre eux quelque chose de commun . certes, rien de commun et aucune comparaison ne sont concevables ici : mais Dieu parle à Ses serviteurs le language qu’ils connaissent et les conduit par les chemins qui leur sont familier .Sinon, qu’y a-t-il de commun entre lettre et le néant ? et comment comparer la réalité à l’illusion ?
    Celui qui a trouvé Allah n’a rien perdu ; et celui qui a perdu Allah n’a rien trouvé .c’est ce qu’on lit dans les oraisons de ibn Ata Allah :
    « Qu’a donc trouvé celui qui T’a perdu ?
    Et qu’a donc perdu celui qui T’a trouvé ? «
    Mawqif 220.
    Dernière modification par abdelhamid31, 14 juillet 2018, 12h33. Motif: correction orthographique

  • #2
    vraiment pertinent !
    merci pour le partage

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    • #3
      Emir Abd el-Kader: Kitab al mawaqif
      Cher Abdelhamid,
      Patientez un peu mon ami, il nous faut encore quelques décennies pour saisir une seule phrase de ce que voulait nous communiquer le père de la nation algérienne. Le fait d’être inspirée par l'ésotérisme de l'Emir Abdelkader n'est pas chose aisée. Son enseignement spirituel dépasse de beaucoup la pensée musulmane actuelle qui est surtout orientée vers l’intégrisme missionnaire. Contentons-nous pour le moment de rendre hommage a ce grand guerrier, a cette figure emblématique, qui à chaque fois avait assumé son devoir et organisé la résistance, et qui a incarné la grandeur islamique pendant les moments les plus difficile du peuple algérien.
      A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
      Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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      • #4
        Bonjour mon ami,
        il est vrai que l’émir Abd-el-Kader était un lettré, il avait appris le Coran à l'age de 9 ans ou moins et était lui même fil d'un wali dont il voulait suivre la voie et cela dés son jeune age. il avait une considérable bibliothèque d'ouvrages manuscrits dont de nombreux en unique exemplaire et que malheureusement une stupide soldatesque française à détruit . c'est donc en homme spirituel qu'il à accompli la résistance à l'invasion Française et l'assistance divine ne fait pour moi l'objet d'aucun doute.

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        • #5
          Mawqif 167

          Mawqif 167 :
          Celui qui parle et Celui qui écoute.
          Dieu - qu’Il soit exalté ! - a dit (Coran.7 : 204) : ‘’lorsque le coran est récité’’ –que ce soit par vous-même ou par quelqu’un d’autre qui le récite à votre intention, d’où la forme passive- ‘’ écoutez le et taisez-vous : peut-être vous sera-t-il fait miséricorde ‘’ – à condition que vous l’écoutiez comme étant la voix d’Allah : car cette parole est la parole même d’Allah, et c’est Lui seul qui l’énonce. A condition aussi que celui qui écoute soit Allah : car en tout être, qu’il le sache ou non, Allah est Celui qui parle et Celui qui écoute. Lorsque Celui qui récite et Celui qui écoute ne sont qu’un, il en va de même que lorsque l’on parle à soi-même et que l’on s’écoute soi-même.
          Quiconque écoute le Coran de cette manière obéi à ses injonctions, se retient de faire ce qu'il reprouve, tient compte de ses admonitions, est attentif aux allusions subtiles qu’il recèle. Et dès lors, la miséricorde divine se vérifiera pour lui et surviendra nécessairement en sa faveur. En effet, ainsi que l’on dit les savants, ‘’ peut être ‘’, de la part d’Allah, exprime une conséquence nécessaire.
          Quand à celui qui écoute [la récitation du Coran] d’une autre manière que celle-là, il n’est pas inclus dans cette promesse généreuse. La miséricorde divine ne sera pas pour lui vérifiée. Si le récitant n’est pas celui qui écoute, il se peut que ce dernier n’entende que la mélodie, les modulations, la beauté de la voix du récitant et ne saisisse ni la signification de ce qu’il dit, ni, à plus forte raison, ce qui est au-delà de cette signification. Et si celui qui écoute est aussi le récitant, il se peut qu’il fasse partie de ceux à propos desquels le prophète a dit – sur lui la Grace et la Paix - : ‘’il y a bien des récitateurs du Coran que le Coran maudit !’’ Dieu maudit les injustes, les pécheurs, les menteurs : or cet homme-là est de leur nombre .Celui, donc, qui veut obtenir les trésors, qu’il brise les serrures et s’empare de ce qui se trouve au-delà.
          Mawqif 167.

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          • #6
            Question!

            abdelhamid31!
            Si cela ne te gène pas, j'aimerais connaitre ta réponse au sujet de cette question:
            "Citez, parmi les 26 envoyés de Dieu nommés dans le Coran, ceux qui sont NABI mais qui ne sont pas RASUL!"
            Donnez une liste exhaustive! peu importe si elle est incomplète!

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            • #7
              En premier je dois t’avouer que je n’ai jamais entendu ou lu sur la question des 26 Nabi et Rassoul.
              Selon la définition des mots un Rassoul est un envoyé et un Nabi est un prophète.
              Dans ta question tu définis déjà les 26 comme étant des envoyés de Dieu et qu’ensuite tu les différencies en leurs attribuant leur rôles : ceux qui sont NABI mais qui ne sont pas RASUL!
              Il y a une incohérence dans ta question même.
              Ne désirant pas entrer dans le jeu des préférences et des prérogatives attribuées par Dieu à ses serviteurs je te répondrais par ce verset :’’ Nous ne faisons aucune différence entre eux ‘’
              Cependant, et si cela t’intéresse, je te propose un site traitant de ce sujet :

              https://www.maison-**********/articles/?p=265
              et voici le collé copier de la page web
              Une différence entre "prophète de Dieu" et "messager de Dieu" ?
              Question :
              Dans notre enfance on nous avait enseigné à la medersa qu'il y a une différence, parmi les personnages envoyés par Dieu, entre le "prophète" ("nabi") et le "messager" ("rassoul"). Pourriez-vous nous dire si cette différence a lieu d'être et en quoi elle consiste ?
              -
              Réponse :
              Dans le Coran, Dieu explique avoir envoyé plusieurs personnages aux hommes, parmi lesquels Noé, Abraham, Moïse, Jésus... Muhammad (sur lui la paix) étant le dernier d'entre eux :
              "Muhammad n'est qu'un messager. D'autres messagers l'ont précédé…" (Coran 3/144).
              "Et Nous avons envoyé à chaque peuple [au moins] un messager [leur disant] : "Adorez Dieu et préservez-vous du Rebelle" (Coran 16/36).
              "Et Nous n'avons envoyé avant toi de messager sans lui avoir révélé ceci : "Pas de divinité en dehors de Moi, adorez-Moi donc"" (Coran 21/25).
              "Muhammad n'est le père d'aucun d'entre vous mais il est le messager de Dieu et le sceau des prophètes" (Coran 33/40).
              En français, nous désignons parfois tous ces personnages indistinctement par les termes "prophète", "messager" ou "envoyé". Cependant, les textes de nos sources utilisent à leur sujet deux termes distincts : d'une part "nabî" – littéralement "prophète" –, d'autre part "rassûl" – littéralement "envoyé".
              A) En fait, parfois le terme "rassûl" désigne tout simplement l'homme "envoyé" de la part de Dieu auprès d'un groupe d'hommes pour leur transmettre un message de la part de Dieu ; et cela englobe tous les prophètes de Dieu.
              B) Alors que d'autres fois ce que le terme "rassûl" désigne est particulier (akhass) par rapport à ce que le nom "nabî" désigne.
              C'est pourquoi on lit, aussi bien à propos de "nabî" que de "rassûl" que tous les deux ont été "envoyés : "Et avant toi, Nous n'avons envoyé ("arsalnâ") de rassûl ni de nabî sans que..."(Coran 22/52). Quand le terme "rassûl" est utilisé en renvoyant au premier verbe ici employé, c'est le sens A, englobant, qui prévaut ; mais d'autres fois, et notamment quand le terme "rassûl" est employé en étant apposé à celui de "nabî", c'est le sens B, particulier, qui est visé.
              C'est avec le sens B que les textes suivants sont à appréhender...
              Abû Umâma rapporte ainsi avoir posé les questions suivantes au Prophète Muhammad (sur lui la paix) : "O Prophète de Dieu, quel homme a été le premier prophète ? – C'est Adam. – O Prophète de Dieu, Adam fut-il un prophète ? – Oui, un prophète, auquel Dieu a parlé ; Il l'a créé de Sa Main, ensuite y a insufflé l'âme puis lui a dit : "Adam, avance". – O Messager de Dieu, quel a été le nombre total de prophètes ("nabî") ? – Il y en a eu 124 000 ; 315 parmi eux ont été messagers ("rassul")…" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, tome 6 pp. 359-360, sahîh li ghayrih d'après al-Albânî).
              Mais si Adam fut le premier "nabî", ce fut Noé le premier "rassûl" : le Prophète Muhammad a dit ainsi que les hommes diront à Noé le jour du jugement : "O Noé, tu es le premier messager ("rassûl") que Dieu a envoyé à des gens de la terre" (rapporté par al-Bukhârî, n° 4206, Muslim, n° 194, at-Tirmidhî, n° 2434, etc.).
              Il apparaît donc qu'il y a bien une différence entre "nabî" et "rassûl". Un autre Hadîth dit : "Le premier prophète ("nabî") à avoir été nommé messager ("ursila") fut Noé" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, n° 1289). Ce texte en exergue que tout "rassûl" est aussi "nâbî" ; les textes précédents montrent que, à l'instar de Adam, tout "nâbî" n'est pas forcément "rassûl".
              Le "nâbî" est l'être humain auquel Dieu a révélé quelque chose (wah'y) et qu'Il a désigné et envoyé (mab'ûth) pour qu'il rappelle aux gens qu'il n'y a qu'un Dieu Unique et qu'il les invite (da'wah) à croire en cela, à ne rendre de culte qu'à Lui, et à vivre en conformité avec ce que cette croyance demande, c'est-à-dire en respectant les prescriptions divines. Le "nabî" est donc "l'être humain qui a reçu la révélation et qui a été suscité pour inviter les humains à adorer Dieu".

              Le "nâbî" est aussi "rassûl" s'il a reçu de Dieu un ensemble de prescriptions qui est nouveau (shar' jadîd) :
              - soit que cet ensemble de prescriptions soit nouveau par rapport à l'humanité tout entière ; ce fut les cas de Abraham, de Moïse, de Jésus et de Muhammad ;
              - soit qu'il soit nouveau par rapport au peuple vers lequel ce prophète est dépêché ; ce fut le cas de Ismaël, dont Dieu dit qu'il était "rassûlan nabiyyan" (Coran 19/54) : les prescriptions que Ismaël a apportées aux habitants de l'Arabie n'étaient pas nouvelles dans l'absolu puisque constituées de ce que son père Abraham avait apporté ; cependant ces prescriptions étaient nouvelles par rapport aux habitants de l'Arabie, auprès de qui il était messager par Dieu (mab'ûth).
              Comme "nabî" qui ne fut pas aussi "rassûl", on peut citer entre autres les noms des prophètes qui furent chargés de rappeler aux Fils d'Israël la nécessité de suivre la Torah, apportée par Moïse : il s'agit entre autres de Josué, Jonas, Jérémie, Isaïe, Daniel, etc. etc.
              Une question se pose à propos de Adam (sur lui la paix) : il fut le premier prophète de Dieu sur terre ; or il fallait bien qu'il enseigne des règles à ses enfants et à ces premiers éléments de l'humanité ; or recevoir la révélation divine tout en apportant de Dieu des règles, c'est justement être nabî mais aussi rassûl ; comment le Hadîth dit-il donc que Adam fut nabî mais non pas rassûl, le premier nabî-rassûl ayant été Noé ? Ibn Hajar propose plusieurs réponses à cette question, parmi lesquelles celle-ci en substance : ce que Adam enseigna à ses enfants étaient des règles basiques, semblables à celles qu'un père enseigne à ses enfants (cf. Fat'h ul-bârî, kitâb ul-anbiyâ').
              -
              Note concernant les différentes définitions de "nabî" et de "rassul" existantes :
              Plusieurs définitions ont été présentées par des savants...
              La définition de az-Zamakhsharî : "Le nabî qui est aussi rassûl est celui à qui Dieu a révélé un livre. Quant au nabî qui n'est pas rassûl, c'est celui à qui Dieu n'a pas révélé de livre mais a chargé d'appeler des hommes à suivre des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui."
              La définition de al-Baydhâwî : "Le nabî qui est aussi rassûl est celui que Dieu a envoyé avec des nouvelles prescriptions d'origine divine (shar'), vers lesquelles il doit appeler des hommes. Quant au nabî qui n'est pas rassûl, c'est celui que Dieu a chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui."
              Ces deux définitions de "rassûl" n'englobent cependant pas Ismaël, qui n'a reçu ni livre ni nouvelles prescriptions d'origine divine (mais était chargé d'appeler les habitants de l'Arabie à suivre les prescriptions apportées par Abraham). Or Dieu dit explicitement de Ismaël qu'il était "nabi" et "rassûl" (Coran 19/54). Ceci a donc amené d'autres savants à présenter d'autres définitions...
              La définition de al-Albânî : "Le nabî est celui que Dieu a chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui. Quant au rassûl, c'est celui que Dieu a envoyé avec des prescriptions d'origine divine (shar'), soit que celles-ci soient nouvelles en soi, soit qu'elles avaient été révélées à un autre messager."
              Cette définition-ci de "rassûl" englobe Ismaël, mais le problème c'est qu'elle fait une distinction complète (tabâyun) entre nabî et rassûl, le rassûl n'étant plus nabî ! De plus elle n'englobe pas Adam, qui, bien évidemment, n'a pas pu être "chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine déjà révélées avant lui", puisqu'il n'y en avait pas !
              C'est la définition suivante qui paraît pertinente...
              La définition de at-Thanwî : "Le nabî est celui qui a reçu la révélation divine, et ce qu'il ait été envoyé avec de nouvelles prescriptions divines (shar') ou pas. Quant au "rassûl", c'est le "nabî" qui a été envoyé muni de nouvelles prescriptions divines (shar'), et ce que celles-ci soient nouvelles en soi (comme c'est le cas en ce qui concerne Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Muhammad – sur eux la paix) ou qu'elles aient été révélées à un autre messager mais soient nouvelles seulement par rapport au peuple vers lequel ce messager-ci est envoyé (comme c'est le cas en ce qui concerne Ismaël – sur lui la paix)" (cf. Bayân ul-qurân).

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              • #8
                Salam à tous!

                Abdelhamid, s'il t'est difficile de répondre à cette question, tu peux me dire au moins si tu es d'accord à 100% avec ce copier coller qu tu m'a envoyé!

                Si, au contraire, tu as fait un copier coller sans même lire ou t'y intéresser, dis le aussi clairement!

                Commentaire


                • #9
                  je ne veux pas formuler un avis sur cette question.
                  cordialement.

                  Commentaire


                  • #10
                    le Kitab al-Mawakif ou « le Livre des Haltes »,
                    le livre des positions...pas des haltes.
                    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                    Commentaire


                    • #11
                      Salam à tous!

                      je n'exige rien de toi, mon ami!
                      Tu dois seulement savoir que c'est une question importante!
                      Les définitions utilisées chez 95% des savants ne conviennent pas!
                      Je te fais quand même une critique du site que tu as proposé!

                      Commentaire


                      • #12
                        Alors montre moi les éventuelles erreurs auxquelles je risque de tomber sachant que :
                        Coran: " Nous ne faisons aucune distinction entre eux " ?
                        Pour moi , l'argument que tu cites n'a aucune importance et je n'en ai jamais tenu compte et ne sont que matière de luttes intestines entres différentes pensées divergentes.
                        et c'est vrai que je n'ai pas entièrement lu le site mais juste jeté un coup d’œil.
                        Ce genre de questionnement, je les évites parce qu’ils ne servent à rien dans la progression de la foi mais seulement à asseoir une suprématie idiote entre théologiens .

                        Commentaire


                        • #13
                          Bien alors montre moi en quoi cette question est importante?

                          Commentaire


                          • #14
                            Salam à tous!

                            Et bien, cher ami scientifique,
                            Si tu n'as pas en tête les définitions des mots-clés de la discussion, tu peux facilement avoir un malentendu avec ton interlocuteur!
                            il n'y a pas que les mots Nabi et Rasul!
                            Ma priorité était d'abord d'essayer de définir toutes les notions CAPITALES du Coran avant de m'occuper des idées secondaires!
                            Cordialement!

                            Commentaire


                            • #15
                              Salam à tous!

                              " Nous ne faisons aucune distinction entre eux " ?
                              Peux-tu me dire comment, cher ami?

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