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Emir Abd el-Kader: Kitab al mawaqif

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  • #31
    Salam à tous!

    Laisse Moussa continuer!

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    • #32
      Salam à tous!

      Moussa, je te suggère de faire un petit résumé de l'histoire du 3:81!
      Tu verras que si tu proposes ce résumé, les choses seront plus claires!

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      • #33
        A nadir2280
        Et moi je te prie de bien vouloir ne pas dévier du sujet principal qui est " Emir Abd-el-Kader; Kitab el Mawaqifs" et de bien vouloir aussi ouvrir une nouvelle discussion sur les 26 et ou tu pourras y poster ce que tu veux .

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        • #34
          envoyé par nadir


          2°) Toujours au 3:81, Dieu parle d'un Rassul que les chercheurs nomment RASUL EL MITHAQ!
          la question est aussi simple: Ce Rassul est-il Mohammed ou un autre que lui! __________________
          tu veux certainement placé khlifa abou19 qui se fait nommer le messager du pacte


          mais tu ne nous as toujours pas dit; es-tu d'accord avec sa trouvaille : le Coran que nous avons a subi un rajout de deux versets !

          qu'en dit ton QCM ?

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          • #35
            Moussa, je te suggère de faire un petit résumé de l'histoire du 3:81!

            l'histoire de la fourmi ...tu devrais connaitre
            mais ici, c'est remplacé par khlifa abou19 !

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            • #36
              Nadir2280
              je ne je ne me réfère à aucune source je me fi à ma modeste compréhension du verset sans prétendre fiabilité
              mais une chose est sur Mohammed paix sur lui est un NABI et RASSUL
              dans le verset qu'on discute il me semble que la fonction qui sied au contexte du verset est spécifique à la fonction de rassul

              question :

              ya-t-il une relation inhérente entre RASSUL NABI ET KITAB et HIKMA ?

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              • #37
                Mawqif 7

                Mawqif 7
                Dieu m’a ravi à mon « moi » [illusoire] et m’a rapproché de mon « moi » [réel] et la disparition de la terre a entrainée celle du ciel. Le tout et la partie se sont confondus. La verticale ( tul ) et l’horizontale ( ‘ard ) se sont anéanties. L’œuvre surérogatoire a fait retour à l’œuvre obligatoire, et les couleurs sont revenues à la pure blancheur primordiale. Le voyage à atteint son terme et ce qui est autre que Lui a cessé d’exister. toute attribution ( idafat ) , tout aspect ( i’tibarat ) , toute relation ( nisab) étant abolis , l’état originel est rétabli. « Aujourd’hui, j’abaisse vos lignages, et j’éleve le Mien ! «
                Puis me fut dite la parole de Hallaj , avec cette différence qu’il la prononça lui-même alors qu’elle fut prononcée pour moi sans que je l’exprime moi-même . Cette parole, en connaissent le sens et l’acceptent ceux qui en sont dignes ; en ignorent le sens et la rejette ceux chez qui l’ignorance l’emporte.

                Mawqif 7

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                • #38
                  Mawqif 275
                  De l’attribution des actes.
                  « C’est Allah qui vous a créés vous et ce que vous faites «
                  Coran 37 :96
                  Ce verset et d’autres analogues ont rendus perplexe les intelligences et les imaginations. A leur sujet, les opinions se sont égarées et les interprétations ont divergées. il en est ainsi parce qu’Allah S’attribue la création de Ses serviteurs et de leurs actes et que, dans le même temps, il affirme que leurs actes leur appartiennent [puisqu’il emploie le pronom de la deuxième personne – ce que vous faites –et assigne donc à Ses serviteurs les actes dont Il revendique pourtant la création.] : déclarant ainsi sans partage ce qu’à la fois Il déclare partagé. La raison en est qu’il agit tantôt sans intermédiaire et tantôt avec un intermédiaire, en restant alors voilé derrière les créatures à travers lesquelles Il agit : d’où certains ont conclu que l’acte appartenait en propre à la créature derrière laquelle Il se voile, bien que cette dernière soit seulement la forme en laquelle l’acte est perçu en mode sensible ; tandis que d’autres estimaient que l’acte est commun à Dieu et à la forme créée en laquelle Il se manifeste.
                  Or l’acte ( al-fi’l : mot qui , dans le lexique technique des grammairiens , désigne aussi le verbe ) n’appartient véritablement qu’à Dieu seul. L’univers n’est rien d’autre que les actes d’Allah [ou « les verbes d’Allah » ] et ceux-ci sont tous intransitifs. Ils n’ont de réalité qu’en Lui, ainsi qu’il en va , chez les grammairiens , des verbes intransitifs [qui se suffisent à eux-mêmes et n’ont pas besoin de complément ]. Allah n’a pas d’actes [ou de « verbes »] transitifs, lesquels supposeraient un complément distinct de Lui et dont on pourrait dire qu’il est « autre ». Le sujet et l’objet sont logiquement distincts : le menuisier, par exemple, a pour complément d’objet le coffre qu’il fabrique et qui est nécessairement distinct de lui. Mais Allah n’a pas d’« autre », ni de « complément » doté d’une existence séparée. C’est pourquoi les maitres de la contemplation contemplent Dieu Se manifestant comme Agent, Formateur et Créateur dans tous les atomes de l’univers, sans que cela mette en cause la sainteté et la transcendance qui Lui appartiennent de droit. [ si une telle contemplation est possible , c’est que ] tout agent se manifeste par son acte : or l’acte d’Allah n’a de réalité qu’en Lui seul [ sans nécessité d’un « objet » qui serait le complément du Sujet divin ] et est inséparable de Lui.
                  Allah est l’Apparent par Son acte pour qui Il veut d’entre Ses serviteurs . Et Il est Le caché , qui se voile par son acte, pour qui Il veut d’entre Ses serviteurs ; de sorte qu’ils s’imaginent que le monde est « autre que Lui » et « à côté de Lui » alors qu’il n’en est rien . l’univers, en verité, est comme l’infinitif des grammairiens, lequel est par définition un pur concept dépourvu d’existence réelle . Pareillement l’univers, qui est l’acte formateur et créateur d’Allah ,n’est lui aussi qu’un concept dépourvu de toute réalité autonome et n’a d’existence que dans et par le Sujet qui l’accompli, c’est-à-dire Dieu. Il n’est pas « autre que Lui » ou à « coté de Lui » . Il en va de même que pour le fait de se lever ou de s’assoir, lequel [étant pur accident]n’a par définition , pas d’existence propre : il advient tout simplement que le sujet qui , dans un premier temps , apparaissait sans cette caractéristique accidentelle , apparaitra plus tard avec elle.
                  Dans le Coran et dans les paroles du prophète , les actes sont attribués , tantôt à Dieu par intermédiaire de la créature , tantôt à le créature par intermédiaire de Dieu. Aussi il y a-t-il eu bien des clameurs confuses et bien des divergences sur le point de savoir quelle est l’attribution correcte. Celui qui connait ce que désigne le mot de « créature » et ce que cette dernière est veritablement, celui la sait ce qu’il en est de cette affaire. Mais cette science n’appartient qu’à la troupe de ceux qu’Allah a comblé de Sa miséricorde . Qu’Il nous accorde de les rejoindre et d’etre compté parmis eux !
                  Il m’a été dit , dans une vision entre veille et sommeil, ( waqi’a) : « si Allah a parfois attribué les actes à Ses creatures, c’est seulement parce qu’elles sont des formes et des aspects de l’unique réalité. »

                  Mawqif 275
                  Dernière modification par abdelhamid31, 20 juillet 2018, 18h41. Motif: correction orthographique(2)

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                  • #39
                    Les secrets du Lam-Alif.

                    Mawqif 215


                    Les secrets du Lam-Alif.


                    « ces symboles , nous les faisons pour les hommes mais ne les comprennent que ceux qui savent » ( Coran 29,43 )
                    Sache que Dieu propose des symboles par Ses actes comme par Ses paroles, car la raison d’être du symbole est de conduire à la compréhension, de telle sorte que l’objet intelligible devienne aussi évident que l’objet sensible [qui le symbolise]. Parmi les symboles qu’il propose par Ses actes figure la création des lettres de l’alphabet: leur tracé enferme, en effet, des secrets que seul peut saisir celui qui est doué de science et de sagesse. Entre toutes ces lettres se trouve le Lam-Alif, qui recèle des allusions subtiles, des secrets et des énigmes innombrables, et un enseignement.
                    Parmi ces secrets, il y a le fait que la combinaison des deux lettres Lam et Alif [dans le Lam-Alif]est analogue à celle de la Réalité divine avec les formes des créatures. D’un certain point de vue, il s’agit de deux lettres distinctes et, d’un autre point de vue, d’une lettre unique. De même la Réalité divine et les formes des créatures sont deux choses distinctes d’un certain point de vue et une seule et même chose d’un autre point de vue.
                    Il y a aussi le fait que l’on ne sait laquelle des deux branches [du Lam-Alif] est l’Alif et laquelle est le Lam. Si tu dis: « C’est le Lam qui est la première branche », tu as raison, si tu dis: « C’est l’Alif, tu as raison aussi. Si tu te déclares incapable de décider entre ceci et cela, tu as raison encore.
                    De même, si tu dis que seule la Réalité divine se manifeste et que les créatures sont non manifestées, tu dis vrai. Si tu dis le contraire, tu dis vrai aussi. Et si tu confesses ta perplexité à ce sujet, tu dis vrai encore.
                    Parmi les secrets du Lam-Alif, il y a aussi ceci: Dieu et la créature sont deux noms qui désignent en fait un seul et même Nommé: à savoir l’Essence divine qui Se manifeste par l’un et par l’autre. De façon analogue, le Lam et l’Alif sont deux désignations qui s’appliquent à un seul et même « nommé » car ils constituent le double nom d’une lettre unique.
                    Autre secret: de même que la forme de la lettre qu’on appelle Lam-Alif ne peut être manifestée par l’une des deux lettres qui la constituent indépendamment de l’autre, de même il est impossible que la Réalité divine ou la création se manifestent l’une sans l’autre: Dieu sans la création est non manifesté et la création sans Dieu est dépourvue d’être.
                    Autre secret: les deux branches du Lam-Alif se réunissent puis se séparent. De même, Dieu et les créatures sont indiscernables sous le rapport de la réalité essentielle et se distinguent sous le rapport du degré ontologique: car le degré ontologique du dieu créateur n’est pas celui du serviteur crée.
                    Un autre secret réside dans le fait que le scripteur, lorsqu’il trace le Lam-Alif, commence parfois par tracer la branche qui apparaît la première dans la forme complète du Lam-Alif, et parfois par celle qui apparaît la seconde. Ainsi en va-t-il de la connaissance de Dieu et de la création: la connaissance de la création précède parfois celle de Dieu – c’est la voie que mentionne la formule: « Qui connaît son âme connaît son Seigneur », c’est-à-dire celle des « itinérants » (al-salikun); parfois, au contraire, la connaissance d’Allah précède la connaissance de la création: c’est la voie de l’élection et de l’attraction divine (jadhb), c’est-à-dire celle des « désirés » (almuradun).
                    Un autre secret est que la perception ordinaire ne saisit [lorsque le Lam-Alif est prononcé] que le son La qui est le nommé, bien qu’il s’agisse en fait de deux lettres, le Lam et l’Alif. De même la perception ordinaire ne distingue-t-elle pas les deux « noms » [qui constituent inséparablement la Réalité totale]: « Dieu » et « création », bien qu’il s’agisse en fait de deux choses distinctes.
                    Un autre secret est que le Lam et l’Alif, lorsqu’ils se mélangent et s’assemblent pour former le Lam-Alif, se cachent l’un et l’autre. De même la Réalité divine, lorsqu’elle « s’assemble » avec les créatures en mode strictement conceptuel (tarkiban ma’nawiyyan), se cache au regard de ceux qui sont spirituellement voilés: ceux-là ne voient que les créatures. Inversement, ce sont les créatures qui disparaissent sous le regard des maîtres de l’Unicité de la contemplation (wahdat al-shuhud), car ils ne voient que Dieu seul. Ainsi, Dieu et les créatures se cachent l’un et l’autre [comme le Lamet l’Alif] mais de deux points de vue différents
                    Parmi les secrets du Lam-Alif, il y a encore ceci: lorsque se confondent les deux branches du Lam et de l’Alif et que la forme du La disparaît donc aux yeux de l’observateur, la signification attachée à cette forme disparaît aussi. De même, lorsque survient l’extinction (fana’)- que l’on nomme aussi l’Union » (ittihad) chez les hommes de la Voie, l’adorateur et l’Adoré, le Seigneur et le serviteur disparaissent ensemble: s’il n’y a pas d’adorateur, il n’y a pas d’Adoré; et s’il n’y a pas de serviteur, il n’y a pas de Seigneur. Car, lorsque deux termes sont corrélatifs, la disparition de l’un entraîne nécessairement celle de l’autre et ils disparaissent donc ensemble.
                    A toi de poursuivre ces analogies, et d’en tirer les enseignements!
                    Mawqif 215

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                    • #40
                      De la docte ignorance.

                      De la docte ignorance.
                      Mawqif 359.
                      « Et ils n’ont pas mesuré Allah à sa juste mesure »
                      (Coran 6: 91)
                      Ce verset signifie: ils n’ont pas proclamé la Grandeur de Dieu comme il conviendrait, selon ce qu’exige Son essence et ce qui est dû à Sa majesté; et cela leur est d’ailleurs impossible: il n’est pas au pouvoir de l’être contingent d’y parvenir; sa prédisposition essentielle (isti’dad) ne le lui permet pas.
                      Le pronom de la troisième personne du pluriel dans « Et ils n’ont pas mesuré » englobe tous les anges, les Esprits éperdus d’amours et, en dessous d’eux, les djinns et les hommes, y compris les Envoyés, les prophètes et les saints. Plus encore: il englobe jusqu’à l’intellect premier, l’Esprit de sainteté, qui est le premier des êtres créés et le plus proche des Rapprochés.
                      En effet, celui qui proclame la grandeur le fait à la mesure de la connaissance qu’il a de celui dont il proclame la grandeur. Or aucun être créé – qu’il soit de ceux dont les connaissances sont le fruit de la raison ou de ceux dont les connaissances proviennent des théophanies- ne connaît véritablement Allah, c’est-à-dire ne Le connaît tel qu’Il Se connaît Lui-même. Comment l’être fini pourrait-il connaître Celui qui est exempt de toute relation ou limitation? La plus savante des créatures au sujet d’Allah (i.e. le Prophète), elle-même, ne dit-elle pas: « Gloire à Toi ! Nous ne Te connaissons pas comme il conviendrait de Te connaître. Aucune louange ne T’embrasse. Tu es tel que Tu T’es loué Toi-même et ce qui est en Toi est hors d’atteinte de moi. »
                      Toutes les espèces de l’univers Le glorifient, et chacune affirme Sa transcendance à l’égard de ce que les autres professent à Son sujet: ce que l’un affirme, c’est précisément ce que nie l’autre. Cela vient de ce que tous sont voilés, quel que soit le degré qu’ils aient atteint. Celui qui professe la pure transcendance est voilé, celui qui professe la pure immanence est voilé, et voilé aussi celui qui professe les deux à la fois. Celui qui professe qu’II est absolu est voilé, et de même celui qui Lui attribue des limitations, et de même encore celui qui nie et ceci et cela. Quiconque Lui assigne un statut est voilé, dans une mesure que déterminent son rang et sa place auprès de Dieu: car il y a autant de voiles différents que de voilés. Et qu’on n’objecte pas que ce que je viens de dire est aussi une manière de Lui assigner un statut, car je répondrai que ce que j’ai dit ne procède pas de moi. C’est Lui-même qui l’a affirmé en disant: « Et leur science ne L’embrasse pas » (Cor. 20: 110); « Et Allah vous met en garde contre Lui-même » (Cor. 3: 28), nous dispensant par là de chercher à atteindre ce qui est inaccessible. Ses Envoyés nous ont dit la même chose. Lorsqu’il s’agit de l’Essence d’Allah, l’univers entier est stupide. Il n’est pas jusqu’au Plérôme suprême (al-mala’ al-a’la) qui ne soit en quête de Lui. Or on ne cherche que ce qui est absent là où on le cherche!
                      Cette quête n’a pas de terme; la connaissance de Dieu n’a pas de terme. Il ne peut être connu: n’est connaissable que ce qui procède de Lui, en tant qu’effet de Ses noms, non Son ipseité. C’est pourquoi l’ordre suivant fut donné à celui-là même qui, pourtant, détient la science des Premiers et des Derniers (i.e. le Prophète): « Dis: Seigneur, augmente-moi en science! » (Cor. 20: 114). Et il ne cesse de le dire, en tout état, toute station, tout degré, en ce monde, dans le monde intermédiaire et dans l’au-delà.
                      Cela étant, ce qui s’impose à nous, c’est de nous attacher fermement à la voie de la foi, d’accomplir les oeuvres prescrites et de suivre l’exemple de celui qui nous a apporté la Loi. Ce qu il a dit, nous le disons aussi, pour nous conformer à son exemple et comme simple interprète de sa parole- car c’est lui qui le dit, et non nous. Et ce qu’il a tu, nous le taisons- tout en appliquant la législation sacrée et les peines légales, et en attendant la mort.
                      Mawqif 359
                      Dernière modification par abdelhamid31, 03 août 2018, 11h44.

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