Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux
Conférence effectuée suite à son voyage en Iran, le 3 mars 1982, par le Cheikh Ahmad Deedat sur le sujet des Shiites et des Sunnites.
Cheikh Ahmad Deedat :
Je cherche refuge de Satan le maudit. Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Le Saint Coran dit : « Et si vous vous détournez, Il vous remplacera par un peuple autre que vous, et ils ne seront pas comme vous. » (Le Coran : Sourate 47, Verset 38).
Mr. le Président et mes frères : Alors que nous observons avec scepticisme le miracle d’une nation renaissante, le décret inexorable d’Allah trouve sa réalisation dans l’élévation et la tombée des nations qui est mentionnée dans le Verset que je viens juste de vous lire de la Sourate « Mohammed ». Dans la dernière partie du dernier Verset, Allah(SwT) nous rappelle, et nous avertit que si vous vous détournez de vos devoirs et responsabilités, si vous n’accomplissez pas vos obligations, alors Il vous remplacera pas une autre nation. Nos frères parlant l’Urdu utilisent ces propos de façon si belle lorsqu’ils décrivent quelque mésaventure qui se produit dans la communauté en parlant au sujet d’une autre nation qui peut les remplacer. C’est une réalité Coranique. Et ceci se produisit vraiment à travers l’histoire, encore et encore. Allah(SwT) choisit d’abord les Juifs, les Bani Israël, comme Il le dit dans le Saint Coran : « Ô enfants d’Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés, [rappelez-vous] que Je vous ai préférés à tous les peuples [de l’époque]. » (Le Coran : Sourate 2, Verset 47).
Cette faveur était qu’ils devaient devenir les porte-flambeaux du savoir de Dieu pour le monde. Ceci était l’honneur, c’était le privilège qui avait été donné en premier lieu aux Juifs. Mais du fait qu’ils ne remplirent pas la fin de leur obligation, un Juif parmi les Juifs, Hazrat ‘Issa(AS), comme rapporté dans l’Evangile Chrétien, leur dit : « Voilà pourquoi je vous déclare que le Royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à un peuple qui en produira les fruits. » (Le Bible : Matthieu, 21 : 43). Et cette nation, nous admettrons joyeusement que c’est la Ummah Islamique. Elle fut prise des Juifs et donnée aux Musulmans.
Le privilège fut ensuite donné par Allah(SwT) aux Musulmans, parmi lesquels les premiers étaient les Arabes, qui devinrent les porte-flambeaux de la lumière et du savoir pour le monde, mais lorsqu’ils se relâchèrent et échouèrent à porter en avant les fruits, Allah(SwT) les remplaça par une autre nation. Dans l’histoire, nous nous souvenons des Turcs et des Mongoles éliminés par l’empire Musulman, et lorsqu’ils acceptèrent l’Islam, ils devinrent les porte-flambeaux de la lumière et du savoir pour le monde. Comme Iqbal décrit merveilleusement cette situation : « Ô vous Musulmans, vous ne périrez pas si l’Iran ou les Arabes périssent, car le spiritueux du vin n’est pas dépendant de la nature de son récipient ». Le récipient est nos nations, nos frontières et l’esprit de l’Islam n’est pas dépendant de nos frontières géographiques ou des limitations nationales. C’est donc ce qu’Allah(SwT) fait encore et encore ; Il choisit les Juifs, puis Il choisit les Arabes, puis lorsqu’ils devinrent négligents, Il choisit les Turcs et lorsqu’ils devinrent négligents, un autre peuple et ainsi de suite, et c’est un processus continu. Si vous ne faites pas le travail, Allah(SwT) choisira un autre peuple qui le voudra.
Aujourd’hui, il y a mille millions de Musulmans dans le monde, ce qui donne un milliard dont nous nous vantons ! Et 90 pour cent de ce milliard sont de la branche Sunnite. Nous avions arrêté de remettre les biens, alors Allah(SwT) choisit une nation que nous méprisions tous. Les Iraniens ! Les Shiites ! L’histoire fut très dure pour nos frères en Iran dont le gouverneur était le Shah, et son nom était Mohammed. Imaginez, le nom de cet homme était Mohammed et vraiment, ce n’était pas un croyant. Cela est difficile pour nous d’imaginer aujourd’hui, mais une fois que vous vous rendez à ce pays et que vous entrez dans les détails et découvrez ce qui se passait ; que cet Iranien que le Shah semble être est un étranger… Si Hitler conquérait cette terre et l’oppressait, nous comprendrions alors. Si les Russes conquérait le peuple, nous pouvons le comprendre. Mais voici que c’est un homme qui est un Iranien, parlant le Persan, dont le nom était Mohammed ; et regardez ce vers quoi il s’abaissait. Durant soixante ans, il avait interdit les prières du vendredi (jumu’a). Soixante ans. Nous avions comparé l’Iran au Shah et le Shah à l’Iran. Pour nous, ils étaient des termes synonymes. Mais lorsque vous rentrez dans les détails, vous apprenez que le Shah et le peuple iranien étaient tous deux séparés. Ils étaient en vérité étrangers l’un de l’autre.
Maintenant, concernant ma visite en Iran et mon impression. Commençons par le lieu où j’eus le premier agrément de cette fraternité iranienne, et c’était à Rome. Premièrement, je le sentis, puis certains de mes compagnons le sentirent à l’aéroport de Rome. Nous attendions de prendre l’avion, et nous avions quelques problèmes avec les visas, et la responsabilité de surmonter ces problèmes avait été donnée à l’un de nos hommes. Il alla donc à l’office aérien d’Iran et il parla de notre problème à une jeune femme portant le vêtement Islamique complet, avec son corps bien couvert.
C’était magnifique, juste magnifique à voir. Et je veux dire que lorsque vous regardez ces gens dans cette tenue, vous voyez que ce sont de magnifiques personnes. Il y avait donc une dame à Rome ; et vous, frères, auriez du voir la façon avec laquelle elle traita ces problèmes. Puis une personne vint vers moi et me dit : « Si tu veux voir une vrai fille iranienne Musulmane, tu devrais venir », et j’y allai et d’autres allèrent et nous vîmes. C’était le premier parfum que nous avions eu de la communauté iranienne à Rome.
Lorsque nous atterrîmes en Iran, nous fûmes emmené à un hôtel cinq étoiles qui était là avant la révolution, connu comme étant l’hôtel Hilton, mais il portait maintenant le nom d’Hôtel Istiqlal. Puis nous fûmes emmenés dans les environs. Des lieux intéressants. Je vais vous racontez certaines des choses que nous vîmes et j’essaierai de décrire les sentiments que l’on y a. Si je m’en souviens bien, la première chose que nous visitâmes était le cimetière Behesht Zahra. « Behesht » signifie « paradis » en Persan et « Zahra » est le titre de Fatima Az-Zahra(AS), qui était la fille du Prophète Mohammed(S). Et « Zahra » signifie la « radieuse ». Il était donc nommé « le radieux paradis ». Et avant d’arriver en Iran, j’avais vu au sujet du cimetière Behesht Zahra. Et je me souviens que lorsque l’imam Khomeyni était arrivé à Téhéran, il avait effectué une excursion au cimetière. Je songeais : pourquoi quelqu’un se rend au cimetière ? Pour faire un du’a (invocation) ? Oui. Pour les âmes des défunts ? Oui. Et lorsque vous pensez aux cimetières d’ici, en Afrique du Sud, vous pensez à Brookstreet et Riverside. Vous ne pouvez imaginer que ce cimetière est de plusieurs kilomètres carrés. Vous ne pouvez pas imaginer. C’est un grand terrain ouvert où environ un million ou deux millions de personnes peuvent être reçus. Et les gens se rassemblent ici, car c’est le lieu le plus simple où les gens peuvent relâcher leur bagage émotionnel et spirituel, car se trouvent ici les martyrs. Il y eut 70000 personnes, ou environ, qui tombèrent en martyre dans cette révolution, et 100000 estropiés. Des gens non armés avec seulement le slogan « Allahu Akbar » (Allah est le Plus Grand) pour armes firent tomber la plus puissante force militaire du Moyen-Orient.
Nous nous rendîmes donc à ce cimetière. Il y avait environ un million de personnes. Il y avait des hommes, des femmes et des enfants, et nous étions grandement inspirés par l’enthousiasme et le sentiment de nos frères et soeurs d’ici. C’était la mi-hiver, et les hommes, les femmes et les enfants s’asseyaient sur le sol froid durant des heures sans interruption. A la mi-hiver, sur le sol, sans tapis ou chaises ! Une nation qui peut endurer cette discipline durant des heures, vous pouvez imaginer quel destin Allah(SwT) prévit pour eux. Un jour ou deux jours plus tard, sur mon programme, je lus « cimetière Behesht Zahra », de nouveau. La première fois, nous étions allé pour une conférence, mais nous avions vu les tombes, des gens lisant des poèmes de tristesse et lisant des du’as, et je pensai que cette seconde visite serait redondante. Pourquoi quelqu’un devait-il y aller une deuxième fois ? J’avais vu ce qu’est un cimetière. Mais tous mes compagnons étaient en train d’y aller, et je pensai que si tous les autres y allaient, ce ne serait pas bien pour moi de rester à l’hôtel, me reposant, alors que tous mes compagnons allaient dans ces bus pour un cimetière. Mais je m’y rendis et je devins très joyeux. Et la seconde fois où je m’y rendis, c’était un jeudi après-midi, et les jeudis, en Iran, sont comme les samedis pour nous. Des dizaines de milliers de gens étaient dans le cimetière. C’était une coutume. C’était comme l’aïd. Des dizaines de milliers de personnes étaient là, pour quoi d’autre si ce n’est de charger leurs batteries spirituelles ? C’était un rappel constant pour ne pas oublier. « Mon fils a donné sa vie pour l’Islam » ou « mon père a donné sa vie pour l’Islam », et ils donnaient leur vie pour l’Islam. Avec une telle sorte de système, tout jeudi est une injection spirituelle et un rappel sur le fait qu’ils sont bien disposés à donner leur vie pour l’Islam.
Il y avait un hôtel de ville qui recevait 16000 personnes, comparé au plus grand hôtel de ville en Afrique du Sud qui est le Good Hope Center à Cape Town, pour 8000 personnes. Il avait été construit par le Shah pour se vanter de son « mythe aryen ». Il ne se vantait pas seulement car il était le shahanshah ou le rois des rois, mais aussi parce qu’il était l’aryamehr, la lumière des Aryens. Quelle est cette maladie aryenne ? Rappelez-vous d’Hitler se vantant d’être Aryen car les Allemands sont Aryens. Et les Hindous se vantant d’être Aryens. Si mon peuple, le peuple gujrati, n’était pas Musulman, nous nous serions aussi vantés d’être Aryens. L’ancien Shah affirmait être la lumière des Aryens et il construisit ce monument comme un hommage. Il construisit un autre monument, dépensant des millions, pour commémorer son ancêtre Cyrus le grand, un païen, un mushrik (polythéiste), et gaspillant la richesse de cette nation pour ce projet. En 1984, il était supposé que les Jeux Olympiques mondiaux aient lieu à Téhéran pour encore élever son ego. Dans cette ville, nous vîmes de l’athlétisme, de la gymnastique et de l’acrobatie.
a suivre...........
Conférence effectuée suite à son voyage en Iran, le 3 mars 1982, par le Cheikh Ahmad Deedat sur le sujet des Shiites et des Sunnites.
Cheikh Ahmad Deedat :
Je cherche refuge de Satan le maudit. Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Le Saint Coran dit : « Et si vous vous détournez, Il vous remplacera par un peuple autre que vous, et ils ne seront pas comme vous. » (Le Coran : Sourate 47, Verset 38).
Mr. le Président et mes frères : Alors que nous observons avec scepticisme le miracle d’une nation renaissante, le décret inexorable d’Allah trouve sa réalisation dans l’élévation et la tombée des nations qui est mentionnée dans le Verset que je viens juste de vous lire de la Sourate « Mohammed ». Dans la dernière partie du dernier Verset, Allah(SwT) nous rappelle, et nous avertit que si vous vous détournez de vos devoirs et responsabilités, si vous n’accomplissez pas vos obligations, alors Il vous remplacera pas une autre nation. Nos frères parlant l’Urdu utilisent ces propos de façon si belle lorsqu’ils décrivent quelque mésaventure qui se produit dans la communauté en parlant au sujet d’une autre nation qui peut les remplacer. C’est une réalité Coranique. Et ceci se produisit vraiment à travers l’histoire, encore et encore. Allah(SwT) choisit d’abord les Juifs, les Bani Israël, comme Il le dit dans le Saint Coran : « Ô enfants d’Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés, [rappelez-vous] que Je vous ai préférés à tous les peuples [de l’époque]. » (Le Coran : Sourate 2, Verset 47).
Cette faveur était qu’ils devaient devenir les porte-flambeaux du savoir de Dieu pour le monde. Ceci était l’honneur, c’était le privilège qui avait été donné en premier lieu aux Juifs. Mais du fait qu’ils ne remplirent pas la fin de leur obligation, un Juif parmi les Juifs, Hazrat ‘Issa(AS), comme rapporté dans l’Evangile Chrétien, leur dit : « Voilà pourquoi je vous déclare que le Royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à un peuple qui en produira les fruits. » (Le Bible : Matthieu, 21 : 43). Et cette nation, nous admettrons joyeusement que c’est la Ummah Islamique. Elle fut prise des Juifs et donnée aux Musulmans.
Le privilège fut ensuite donné par Allah(SwT) aux Musulmans, parmi lesquels les premiers étaient les Arabes, qui devinrent les porte-flambeaux de la lumière et du savoir pour le monde, mais lorsqu’ils se relâchèrent et échouèrent à porter en avant les fruits, Allah(SwT) les remplaça par une autre nation. Dans l’histoire, nous nous souvenons des Turcs et des Mongoles éliminés par l’empire Musulman, et lorsqu’ils acceptèrent l’Islam, ils devinrent les porte-flambeaux de la lumière et du savoir pour le monde. Comme Iqbal décrit merveilleusement cette situation : « Ô vous Musulmans, vous ne périrez pas si l’Iran ou les Arabes périssent, car le spiritueux du vin n’est pas dépendant de la nature de son récipient ». Le récipient est nos nations, nos frontières et l’esprit de l’Islam n’est pas dépendant de nos frontières géographiques ou des limitations nationales. C’est donc ce qu’Allah(SwT) fait encore et encore ; Il choisit les Juifs, puis Il choisit les Arabes, puis lorsqu’ils devinrent négligents, Il choisit les Turcs et lorsqu’ils devinrent négligents, un autre peuple et ainsi de suite, et c’est un processus continu. Si vous ne faites pas le travail, Allah(SwT) choisira un autre peuple qui le voudra.
Aujourd’hui, il y a mille millions de Musulmans dans le monde, ce qui donne un milliard dont nous nous vantons ! Et 90 pour cent de ce milliard sont de la branche Sunnite. Nous avions arrêté de remettre les biens, alors Allah(SwT) choisit une nation que nous méprisions tous. Les Iraniens ! Les Shiites ! L’histoire fut très dure pour nos frères en Iran dont le gouverneur était le Shah, et son nom était Mohammed. Imaginez, le nom de cet homme était Mohammed et vraiment, ce n’était pas un croyant. Cela est difficile pour nous d’imaginer aujourd’hui, mais une fois que vous vous rendez à ce pays et que vous entrez dans les détails et découvrez ce qui se passait ; que cet Iranien que le Shah semble être est un étranger… Si Hitler conquérait cette terre et l’oppressait, nous comprendrions alors. Si les Russes conquérait le peuple, nous pouvons le comprendre. Mais voici que c’est un homme qui est un Iranien, parlant le Persan, dont le nom était Mohammed ; et regardez ce vers quoi il s’abaissait. Durant soixante ans, il avait interdit les prières du vendredi (jumu’a). Soixante ans. Nous avions comparé l’Iran au Shah et le Shah à l’Iran. Pour nous, ils étaient des termes synonymes. Mais lorsque vous rentrez dans les détails, vous apprenez que le Shah et le peuple iranien étaient tous deux séparés. Ils étaient en vérité étrangers l’un de l’autre.
Maintenant, concernant ma visite en Iran et mon impression. Commençons par le lieu où j’eus le premier agrément de cette fraternité iranienne, et c’était à Rome. Premièrement, je le sentis, puis certains de mes compagnons le sentirent à l’aéroport de Rome. Nous attendions de prendre l’avion, et nous avions quelques problèmes avec les visas, et la responsabilité de surmonter ces problèmes avait été donnée à l’un de nos hommes. Il alla donc à l’office aérien d’Iran et il parla de notre problème à une jeune femme portant le vêtement Islamique complet, avec son corps bien couvert.
C’était magnifique, juste magnifique à voir. Et je veux dire que lorsque vous regardez ces gens dans cette tenue, vous voyez que ce sont de magnifiques personnes. Il y avait donc une dame à Rome ; et vous, frères, auriez du voir la façon avec laquelle elle traita ces problèmes. Puis une personne vint vers moi et me dit : « Si tu veux voir une vrai fille iranienne Musulmane, tu devrais venir », et j’y allai et d’autres allèrent et nous vîmes. C’était le premier parfum que nous avions eu de la communauté iranienne à Rome.
Lorsque nous atterrîmes en Iran, nous fûmes emmené à un hôtel cinq étoiles qui était là avant la révolution, connu comme étant l’hôtel Hilton, mais il portait maintenant le nom d’Hôtel Istiqlal. Puis nous fûmes emmenés dans les environs. Des lieux intéressants. Je vais vous racontez certaines des choses que nous vîmes et j’essaierai de décrire les sentiments que l’on y a. Si je m’en souviens bien, la première chose que nous visitâmes était le cimetière Behesht Zahra. « Behesht » signifie « paradis » en Persan et « Zahra » est le titre de Fatima Az-Zahra(AS), qui était la fille du Prophète Mohammed(S). Et « Zahra » signifie la « radieuse ». Il était donc nommé « le radieux paradis ». Et avant d’arriver en Iran, j’avais vu au sujet du cimetière Behesht Zahra. Et je me souviens que lorsque l’imam Khomeyni était arrivé à Téhéran, il avait effectué une excursion au cimetière. Je songeais : pourquoi quelqu’un se rend au cimetière ? Pour faire un du’a (invocation) ? Oui. Pour les âmes des défunts ? Oui. Et lorsque vous pensez aux cimetières d’ici, en Afrique du Sud, vous pensez à Brookstreet et Riverside. Vous ne pouvez imaginer que ce cimetière est de plusieurs kilomètres carrés. Vous ne pouvez pas imaginer. C’est un grand terrain ouvert où environ un million ou deux millions de personnes peuvent être reçus. Et les gens se rassemblent ici, car c’est le lieu le plus simple où les gens peuvent relâcher leur bagage émotionnel et spirituel, car se trouvent ici les martyrs. Il y eut 70000 personnes, ou environ, qui tombèrent en martyre dans cette révolution, et 100000 estropiés. Des gens non armés avec seulement le slogan « Allahu Akbar » (Allah est le Plus Grand) pour armes firent tomber la plus puissante force militaire du Moyen-Orient.
Nous nous rendîmes donc à ce cimetière. Il y avait environ un million de personnes. Il y avait des hommes, des femmes et des enfants, et nous étions grandement inspirés par l’enthousiasme et le sentiment de nos frères et soeurs d’ici. C’était la mi-hiver, et les hommes, les femmes et les enfants s’asseyaient sur le sol froid durant des heures sans interruption. A la mi-hiver, sur le sol, sans tapis ou chaises ! Une nation qui peut endurer cette discipline durant des heures, vous pouvez imaginer quel destin Allah(SwT) prévit pour eux. Un jour ou deux jours plus tard, sur mon programme, je lus « cimetière Behesht Zahra », de nouveau. La première fois, nous étions allé pour une conférence, mais nous avions vu les tombes, des gens lisant des poèmes de tristesse et lisant des du’as, et je pensai que cette seconde visite serait redondante. Pourquoi quelqu’un devait-il y aller une deuxième fois ? J’avais vu ce qu’est un cimetière. Mais tous mes compagnons étaient en train d’y aller, et je pensai que si tous les autres y allaient, ce ne serait pas bien pour moi de rester à l’hôtel, me reposant, alors que tous mes compagnons allaient dans ces bus pour un cimetière. Mais je m’y rendis et je devins très joyeux. Et la seconde fois où je m’y rendis, c’était un jeudi après-midi, et les jeudis, en Iran, sont comme les samedis pour nous. Des dizaines de milliers de gens étaient dans le cimetière. C’était une coutume. C’était comme l’aïd. Des dizaines de milliers de personnes étaient là, pour quoi d’autre si ce n’est de charger leurs batteries spirituelles ? C’était un rappel constant pour ne pas oublier. « Mon fils a donné sa vie pour l’Islam » ou « mon père a donné sa vie pour l’Islam », et ils donnaient leur vie pour l’Islam. Avec une telle sorte de système, tout jeudi est une injection spirituelle et un rappel sur le fait qu’ils sont bien disposés à donner leur vie pour l’Islam.
Il y avait un hôtel de ville qui recevait 16000 personnes, comparé au plus grand hôtel de ville en Afrique du Sud qui est le Good Hope Center à Cape Town, pour 8000 personnes. Il avait été construit par le Shah pour se vanter de son « mythe aryen ». Il ne se vantait pas seulement car il était le shahanshah ou le rois des rois, mais aussi parce qu’il était l’aryamehr, la lumière des Aryens. Quelle est cette maladie aryenne ? Rappelez-vous d’Hitler se vantant d’être Aryen car les Allemands sont Aryens. Et les Hindous se vantant d’être Aryens. Si mon peuple, le peuple gujrati, n’était pas Musulman, nous nous serions aussi vantés d’être Aryens. L’ancien Shah affirmait être la lumière des Aryens et il construisit ce monument comme un hommage. Il construisit un autre monument, dépensant des millions, pour commémorer son ancêtre Cyrus le grand, un païen, un mushrik (polythéiste), et gaspillant la richesse de cette nation pour ce projet. En 1984, il était supposé que les Jeux Olympiques mondiaux aient lieu à Téhéran pour encore élever son ego. Dans cette ville, nous vîmes de l’athlétisme, de la gymnastique et de l’acrobatie.
a suivre...........
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