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Shahrour: le Prophète Mohamed n’a pas expliqué le Coran !!

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  • Shahrour: le Prophète Mohamed n’a pas expliqué le Coran !!



    Invité á Science Po, le négateur de la Sunna Mohamed Shahrour affirme que le Prophète (prière et paix d’Allah sur lui) n’a jamais expliqué le Coran aux musulmans !! Il n’y a nul doute que le Prophète (prière et paix d’Allah sur lui) a explicité le Coran à ses Compagnons. Ceci est contraire aux missions imposées par Dieu á son Prophète (prière et paix d’Allah sur lui) qui dit dans le Coran : "C’est Lui Qui a envoyé aux illettrés un Messager parmi eux qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu’ils étaient auparavant dans un égarement évident." La 1ère mission du Prophète " leur récite Ses versets " : c'est-à-dire qu'il devait transmettre le texte du Coran, qui est la Parole de Dieu, entendue par l'ange Gabriel et retransmise par lui au Prophète. La 2nde mission " leur enseigne le Livre " : c'est-à-dire qu'il leur enseignait le sens du texte coranique.

    La Sunna détaille (Tafsil) ce qui dans le Coran a énoncé de façon globale (Mudjmal) et explique ce qui dans le Coran a été ardu à comprendre pour les Compagnons. Le Coran parle d’Al Salat, la prière rituelle, et ordonne de l'accomplir parfaitement. Mais en quoi consiste-t-elle, le Coran ne le détaille pas. Il faut pour cela se référer à la Sunna. Des passages du Coran ont posé des difficultés de compréhension aux Compagnons jusqu’á ce qu’ils soient expliqué par le Prophète. Un verset dit : "Ceux qui ont apporté foi et n'ont point troublé leur foi par une injustice, ceux-là seulement auront la sécurité (dans l'au-delà), et eux sont bien guidés" [Coran 6/82]. Lorsque ce verset fut révélé, il inquiéta des Compagnons du Prophète, qui sont venus trouver le Prophète pour lui dire : "Messager de Dieu, qui d'entre nous n'a jamais été injuste envers lui-même [= n'a jamais fait de péché] ?" Le Prophète leur répondit alors : "Ce n'est pas de cela qu'il s'agit, mais du shirk [akbar]. N'avez-vous pas entendu le propos [relaté par le Coran] de Luqmân : "Mon fils, n'associe rien à Dieu, car l'associationnisme est une grande injustice" [Coran 31/13]".
    Dernière modification par shadok, 06 mars 2017, 10h15.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Si ce que prétend la mouvance sunnite est vrai, c'est à dire que le prophète (as) a expliqué la révélation, je lui serais reconnaissant si elle pouvait me donner l’interprétation des 7 versets suivants du livre saint (puisque c'est disponible parait-il !!!)
    1 – الم، 2 – المص، 3 – كهيعص، 4 – يس، 5 – طه، 6 – طسم، 7 – حم.

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    • #3
      Les lettres séparées du Coran sont un mystère. Tu es d’accord avec Shahrour que le Prophète (prière et paix sur lui) n’a expliqué aucun verset du Coran ?

      Merci de répondre
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        Ils son obligés de le nier , sans ca ils ne peuvent et ne pourront imposer leur delire , tout leur delire repose sur la negation du role du prophete sws en dehors du fait d'avoir transmis le Coran , un simple facteur quoi , un facteur archaique issu d'une periode qui l'est tout autant pour eux , tu peux meme voir certains le prendre sws de haut uniquement parce qu'ils estiment avoir atteint un degré de modernité qui le leur permet , et ca ete le point essentiel sur qui un echange eu lieu sur un poste avec phile , point qui une fois avoir mis au claire , il n'est plus utile de debattre du reste .

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        • #5
          لم، 2 – المص، 3 – كهيعص، 4 – يس، 5 – طه، 6 – طسم، 7 – حم.
          Pour la signification de ces versets, tu pourras t'y baser sur la langue araméen pour avoir la vraie signification de ces mots.

          Sinon, oui le prophète avait expliqué le Coran selon son contexte mais voila que des gens aujourd'hui essayent lamentablement de nous le faire expliquer autrement afin qu'il soit en symbiose avec l'ère moderne, la démocratie, les libertés ...etc, bref pour nous sortir un Islam "cute" acceptable par l'humain d'aujourd'hui. Parmi ces gens y a notamment ce Chahrour, Adnan Ibrahim et j'en passe. Sinon si tu veux voir qui applique réellement l'Islam et donc le Coran tel qu'il a été expliqué et vécu par le prophète et ses sahabi, jette un œil sur Daech, ces derniers l’appliquent le plus fidèlement possible sauf que le paradoxe est que ceux qui ne l'appliquent pas réellement qui essayent de nous faire comprendre que Daech n'a rien avoir avec l'Islam, pourtant les choses sont claires, ils font tous à la base du Coran et hadith authentiques, de plus ceux qui disent le contraire, qu'ils nous montrent ce que Daech a fait dont le prophète et ses sahabi ne l'ont pas fait, merci.

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          • #6
            Les lettres séparées du Coran sont un mystère.
            Si le prophète Ye3lem El Gheyb il devrait bien expliquer ces lettres.

            perso: même si le prophète a expliqué le coran, ça ne nous concerne pas.

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            • #7
              @Phileas

              Si le prophète Ye3lem El Gheyb il devrait bien expliquer ces lettres.
              Le Prophète (prière et paix d’Allah sur lui) ne connait du Ghayb que ce que Dieu lui a enseigné (par Wahy). Il y a des versets que nul n'en connaît l'interprétation à part Allah. Lisez le Coran :

              هو الذي أنزل عليك الكتاب منه آيات محكمات هن أم الكتاب وأخر متشابهات فأما الذين في قلوبهم زيغ فيتبعون ما تشابه منه ابتغاء الفتنة وابتغاء تأويله وما يعلم تأويله إلا الله والراسخون في العلم يقولون آمنا به كل من عند ربنا وما يذكر إلا أولو الألباب

              perso: même si le prophète a expliqué le coran, ça ne nous concerne pas.
              Vous voulez nous dire par là que les enseignements du Prophète (prière et paix d’Allah sur lui) ne concernent que ses Compagnons et non tous les musulmans ?! Ça ne te concerne pas que le Prophète (prière et paix d’Allah sur lui) t’enseigne ce qui est Iqamat Al Salat ou comment sortir la Zakat ?

              PS : veniziano tu peux répondre á toi-même (rodmaroc)
              Dernière modification par shadok, 06 mars 2017, 14h08.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                @Shadock

                Si le prophète Ye3lem El Gheyb il devrait bien expliquer ces lettres.
                Le Prophète (prière et paix d’Allah sur lui) ne connait du Ghayb sauf ce que Dieu lui a enseigné (par Wahy). Il y a des versets que nul n'en connaît l'interprétation à part Allah. Lisez le Coran :

                هو الذي أنزل عليك الكتاب منه آيات محكمات هن أم الكتاب وأخر متشابهات فأما الذين في قلوبهم زيغ فيتبعون ما تشابه منه ابتغاء الفتنة وابتغاء تأويله وما يعلم تأويله إلا الله والراسخون في العلم يقولون آمنا به كل من عند ربنا وما يذكر إلا أولو الألباب
                Salam,

                le "Ma" s'applique bien aux versets moutashabih

                Selon ce que tu as écrit le prophète SWS ne connait pas l'explication de cette partie et donc il ne pouvait donner l'explication.

                Dis nous connais-tu quels sont les versets mouhkam et les versets moutashbih?
                Peux-tu donner le nombre de chaque catégorie de versets?

                Concernant la vidéo, au delà de l'aspect montage on entend pas très mal ce qu'a dit Shahrour, as-tu un écrit ou une autre vidéo.

                Ce que j'ai pu comprendre de la vidéo, il lance un défi en demandant trouvez moi 50 versets où le prophète donne l'explication dans des hadiths (le prophète sws dit voici l'explication du hadith).

                De manière plus précise

                combien as-tu des hadiths ou le prophète SWS dit ce verset est mouhkam voici l'explication et celui la est moutashabih?

                combien As-tu des hadiths où le prophete SWS dit ce verset est abrogé et le verset abrogeant est celui la?

                ....

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                • #9
                  "C’est Lui Qui a envoyé aux illettrés un Messager parmi eux qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu’ils étaient auparavant dans un égarement évident."
                  Excuser moi,mais le prophète lui même n’était pas illettré?
                  Comment un illettré peut récité et enseigner le livre?

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                  • #10
                    Merci de répondre
                    Bonjour shadok,
                    J'aimerais bien vous répondre mais avant il faut que vous précisiez votre position: le livre saint contient 6236 versets, est ce qu'il existe un livre écrit par le prophète Mohammad ibn abdillah (pssl) qui explique ces versets? s'il a expliqué seulement quelques versets, pourquoi? puisque sa tache était selon vous non seulement de transmettre la révélation mais aussi de l'expliquer? au final, selon votre raisonnement on arrive à deux possibilités soit le prophète a failli à sa tache, puisqu'il a donné une explication partielle du texte sacré (ce qui est pour moi inacceptable), soit ce qu'il a expliqué a été perdu (ce qui est aussi inacceptable)....pourquoi chercher midi à 14h. dieu est très clair lorsqu'il dit: و ما على الرسول إلا البلاغ

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                    • #11
                      Svp les gars avant de commencer à vous attaquer essayer de comprendre , shahrour a poser des questions qui remettent tout le fiqh en question ,donc avant de le traiter de coraniste et de tout les injures essayez de repondre a ces questions . Cela faia 1400 ans que on a le coran on arrive pas a classifier les versets muhakamat et les versets mutashabihate c'est inacceptable.

                      Pour l'explication de Muhammed PBSL il a interpreter tout les muhkamat a son epoque et ses contemporains devait appliquer cette interpretion , alors que pour les mutashibihate il a essayer d'interpreter un petit nombre d'entre eux .
                      Concernant notre epoque on dois reinterpreter les muhkamates pas selon notre epoque mais selon les OUTIlS d'interpretation de notre epoque . et les mutashabihate on est capable d'interpreter un plus grand nombre qu'a l'epoque du prophete l'exemple parfait c'est le verset de la mer salé et et l'eau douce .

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                      • #12
                        Concernant notre epoque on dois reinterpreter les muhkamates pas selon notre epoque mais selon les OUTIlS d'interpretation de notre epoque
                        Le Coran est un produit de son époque. Point. Sa date de péremption est expirée.

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                        • #13
                          Veniziano
                          Le Coran est un produit de son époque. Point. Sa date de péremption est expirée.
                          Bizarrement c'est la même conclusion que Ahl assuna.

                          Je pense que la lecture du coran se divise en deux catégories : rationnelle et traditionnelle.

                          Rationnelle : Lire selon les outils d'aujourd'hui, Lire comme si le prophète est décédé la semaine passée.
                          Traditionnelle: Lire en prenant compte de toute une armada de récits, ahadith, taffassir, pollution, parasites ...

                          Je pense que chacun de nous, au moment de la lecture , serait amener à chercher LA FASCINATION,
                          alors si on est à l'aise avec les textes et qu'on est fasciné on adhère.
                          Si au contraire, il n y a rien de fascinant ... je préfère ne pas adhérer.

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                          • #14
                            Le Coran est un produit de son époque. Point. Sa date de péremption est expirée.
                            et que pensez vous de la torah
                            est il devenu perimer

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                            • #15
                              Un avis assez pertinent à propos du sujet du topic rédigé par une converti.

                              La foi en Dieu est une libre adhésion et non une contrainte extérieure

                              par Maryam Fuente

                              « On vous trompe et vous vous trompez. L’Islam est une religion de laquelle on ne peut sortir sous peine de sanction. » m’a-t-on dit un jour au sujet de la contrainte en islam.N’étant ni théologienne, ni savante, ni même arabophone, mais simplement une croyante ayant embrassé l’islam, j’ai souhaité répondre modestement au niveau où je place ma foi, celui du cœur et de la réflexion.

                              Bien plus important que toutes les connaissances que l’on pourra brandir pour argumenter telle ou telle thèse, bien plus certain, est le fait que l’on ne peut ni être trompé, ni se tromper, lorsque l’on sent avec son cœur que l’on chemine vers ce qui met en paix.

                              Le cheminement vers la paix est le fondement même de l’Islam. Les voies qui nous sont montrées dans le Coran, les règles qui y sont édictées, ont pour finalité de fournir à l’Homme les moyens d’accomplir l’état « d’âme apaisée ».

                              L’Homme se saisit ou pas de « ces outils », et s’en saisit au niveau de conscience qui est le sien. C’est son choix, sa liberté.

                              Le Coran dit : « Nous t’avons fait descendre le Livre, pour les hommes, en toute vérité. Quiconque se guide [le fait] pour son propre bien ; et quiconque s’égare, s’égare à son détriment. Tu n’es nullement responsable [de leurs propres affaires]. » [39:41] Les groupes (Az-Zumar).

                              L’Homme est donc de façon absolument individuelle, responsable de ses actes, actes qui n’ont de valeur que par l’intention qui les anime :

                              « Dieu ne vous sanctionne pas pour la frivolité dans vos serments, mais Il vous sanctionne pour les serments que vous avez l’intention d’exécuter. »[5:89] La table servie (Al-Maidah).

                              En ce sens, la foi en Dieu ne peut être que le fruit de la libre adhésion et non d’une contrainte extérieure à l’Homme par la société, par son entourage. En effet, quel sens auraient des actes contraints et dépourvus d’intention personnelle dans une perspective d’apaisement et d’élévation de l’âme ?

                              « Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est- ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? » [10:99] Jonas (Yunus)

                              « Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au rebelle tandis qu’il croit en Dieu saisit l’anse la plus solide.. » [2:256] La vache (Al-Baqarah).

                              Alors, si nous sommes religieusement libres de croire ou de ne pas croire, comment comprendre le sens des « obligations » religieuses ? Et comment surtout, comprendre la notion de châtiment pour celui qui n’aurait pas cru ?

                              De mon modeste point de vue, il n’existe de contrainte en premier lieu, que vis-à-vis de soi. Est–on contraint vis-à-vis de Dieu ? Il est dit clairement dans le Coran :

                              « Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Dieu » [3:144] La famille d’Imran (Al-Imran).

                              De quelle nature est donc cette contrainte ? Serait –elle une restriction volontaire de notre propre liberté, un formatage à penser et à se comporter d’une seule façon, qui serait la bonne ?

                              La nature de la contrainte religieuse est plutôt celle d’un engagement vis-à-vis de soi même. L’engagement de cheminer vers cet état libérateur de « paix de l’âme » par un profond et rigoureux travail sur soi.

                              Dans cette perspective, les prescriptions Coraniques (la prière, le jeûne, la zakat..) agissent comme « des outils pour avancer sans s’égarer, un rappel renouvelé de notre place dans la création, de notre but : la purification de l’âme.

                              Un cheminement qui ne peut être figé vu que tout en nous et autour de nous est en perpétuel mouvement. Un cheminement qui est donc tout le contraire d’une obéissance aveugle aux règles mais un exercice de compréhension du sens de notre vie qui prend appui précisément sur ces contraintes, ces obligations rituelles.

                              Investie de cette façon, l’obligation apparente agit comme une « clé » : cette clé qui ouvre (fatiha) c’est le discernement. Le discernement du droit chemin d’entre les autres. C’est cela qui nous guide et nous mène vers Dieu dans un état de Paix avec soi et les autres, en harmonie avec l’ensemble de la création et non en contradiction ou en opposition. C’est un état de béatitude. C’est le sens que je donne à la Fatiha.

                              Mais cette clé doit être constamment en lien avec notre intime conviction de l’Unicité de Dieu et de sa Magnificence, de sa miséricorde…de tous les attributs qualifiants Dieu. C’est ce qui nous permet de modifier notre approche de l’existence. Elle engendre un regard à la fois humble et constructif sur nos expériences de vie, qui, dans cette perspective, ne sont plus « subies » mais deviennent au contraire source d’apprentissage et d’évolution par la réflexion qu’elles suscitent quant à leur sens profond.

                              Pour autant, si l’engagement religieux est un engagement vis-à-vis de soi, il ne peut absolument pas être individualiste. Notre parcours de foi n’a de sens que dans la relation qui nous lie à nos semblables et aimer Dieu ne peut passer que par l’amour et la compassion pour son prochain.

                              C’est pourquoi les obligations religieuses comportent aussi une dimension « horizontale », sociale. Ainsi la souffrance de notre prochain, dont nous sommes tenus d’être solidaires, est aussi un don de Dieu qui nous permet de nous purifier. Comme l’exprime si bien Reza Shah Kazemi « les limites qui nous séparent de tous les autres êtres sont rendues transparentes à la lumière de l’unité intrinsèque de l’humanité », unité de l’humanité qui, elle-même, est le reflet de l’unité de Dieu.

                              C’est donc dans cette dimension de solidarité égalitaire, de non jugement et d’amour que notre foi nous engage envers autrui. Une spiritualité qui n’est pas détachée du monde mais qui prend racine en lui pour le transcender :

                              « Où que vous vous tourniez, là est la face de Dieu. »[2:115] La vache (Al-Baqarah).

                              Comme pour tout engagement, le renier est lourd de conséquences. N’est ce pas dans ce sens qu’il faut comprendre par :

                              « Et ceux parmi vous qui adjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions dans la vie immédiate et la vie future. Voilà les gens du Feu : ils y demeureront éternellement » [2:217] La vache (Al-Baqarah).

                              La sanction, le châtiment contre lequel nous sommes durement mis en garde est donc à l’exacte mesure de notre responsabilité dans ce que nous oeuvrons pour nous-mêmes.

                              Pour autant, le rappel de notre responsabilité et la menace du châtiment ne sont pas source d’accablement pour l’Homme. Le perpétuel équilibre entre le châtiment et la Miséricorde Divine dans le Coran permet de créer en l’Homme une dynamique d’évolution par laquelle il est constamment appelé à mesurer la portée de ses actes, les rectifier et les parfaire.

                              Une « pédagogie » de l’évolution adaptée à chaque Homme, quelles que soient ses aptitudes et ses particularités :

                              « Dieu n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » [2:286] La vache (Al-Baqarah).

                              C’est ainsi que ce qui, en superficie peut être pris comme une contrainte, devient en profondeur, un puissant levier de liberté. Ceci n’est que le modeste effort de réflexion d’une personne qui puise dans son expérience de croyante et il doit être pris comme tel. Qu’Allah pardonne mon ignorance, Lui Seul Est Savant.
                              ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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