voila une histoire
d'intolerance
Vingt-sept musulmans soudanais sont jugés par un tribunal de Khartoum pour «apostasie» et risquent la peine de mort, a déclaré aujourd'hui leur avocat. Les 27 hommes sont accusés d'avoir pris le Coran comme seule référence religieuse et d'avoir rejeté les autres sources canoniques de l'islam, notamment la «sunna» du prophète. «Le procès de 27 personnes jugées (...) pour apostasie a débuté (dimanche) devant le tribunal de Kalakla, dans le sud de Khartoum», a indiqué par téléphone Ahmed Ali Ahmed. S'ils devaient être reconnus coupables d'apostasie, les accusés pourraient écoper de la peine capitale en vertu de la charia, la loi islamique en vigueur au Soudan depuis 1983.
Les 27 hommes ont également été accusés d'avoir perturbé l'ordre public, a indiqué Ahmed Ali Ahmed. Des enquêteurs ont indiqué à la cour que la police avait arrêté cinq de ces 27 personnes le 2 novembre sur un marché du sud de Khartoum. Elles «disaient à des gens croire dans le Coran et ne pas reconnaître» les autres textes religieux de l'islam, selon l'avocat. Les autres accusés avaient été arrêtés le lendemain pour les mêmes raisons, selon les enquêteurs.
Le groupe est accusé d'adhérer exclusivement aux enseignements du Coran et rejette l'autorité de la sunna
d'intolerance
Vingt-sept musulmans soudanais sont jugés par un tribunal de Khartoum pour «apostasie» et risquent la peine de mort, a déclaré aujourd'hui leur avocat. Les 27 hommes sont accusés d'avoir pris le Coran comme seule référence religieuse et d'avoir rejeté les autres sources canoniques de l'islam, notamment la «sunna» du prophète. «Le procès de 27 personnes jugées (...) pour apostasie a débuté (dimanche) devant le tribunal de Kalakla, dans le sud de Khartoum», a indiqué par téléphone Ahmed Ali Ahmed. S'ils devaient être reconnus coupables d'apostasie, les accusés pourraient écoper de la peine capitale en vertu de la charia, la loi islamique en vigueur au Soudan depuis 1983.
Les 27 hommes ont également été accusés d'avoir perturbé l'ordre public, a indiqué Ahmed Ali Ahmed. Des enquêteurs ont indiqué à la cour que la police avait arrêté cinq de ces 27 personnes le 2 novembre sur un marché du sud de Khartoum. Elles «disaient à des gens croire dans le Coran et ne pas reconnaître» les autres textes religieux de l'islam, selon l'avocat. Les autres accusés avaient été arrêtés le lendemain pour les mêmes raisons, selon les enquêteurs.
Le groupe est accusé d'adhérer exclusivement aux enseignements du Coran et rejette l'autorité de la sunna
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