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L’Ahmadiyya au Maroc : Une minorité religieuse peu connue du grand public

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  • L’Ahmadiyya au Maroc : Une minorité religieuse peu connue du grand public

    Les Marocains sont majoritairement musulmans (99%), sunnites et plus précisément malékites. A la marge, d’autres nationaux suivent une religion dérivée de l’Islam, minoritaire et quasi inconnue du grand public : l’Ahmadiyya. Focus sur une confession immigrant du cœur de l’Orient jusqu’au pays du soleil couchant.

    .Mouvement réformiste messianiste, l’Ahmadiyya, qui se veut un courant de l’Islam, a été fondé en 1889 par Mirza Ghulam Ahmad. Pour comprendre, un saut de presque trois siècles s’impose.
    Selon une chronique intitulée « Les Ahmadiyya de Qadiyan » (1928), l'orientaliste français et spécialiste de l'Islam Lucien Bouvet explique que la première communauté est apparue au Penjab, une région du sous-continent indien, alors sous domination britannique.

    Cette même région connaît, en 1836, la naissance du « Prophète » fondateur de ce mouvement au sein d’une famille soufie sunnite. A l’âge de 53 ans, il se donna le titre de « Mahdi » (personne guidée par Dieu) pour avoir entendu des voix et se déclara également « mujaddid » (rénovateur). Les dogmes de cette croyance se sont depuis basés sur le djihad pacifique et universel, une guerre sainte sans armes qui s'étend à l’humanité toute entière, poursuit l’orientaliste français. Mirza Ghulam Ahmad publia plusieurs livres et mourut en 1908.

    L’Ahmadisme contemporain

    Depuis le décès du « Prophète » fondateur, cinq califes lui ont succédé, dont Mirza Masroor Ahmad, à la tête de la communauté ahmadie depuis 2003. Une communauté estimée à 10 millions d’adeptes dans le monde, selon un rapport de Human Rights Watch datant de 2012. L’organisation est présente dans les médias, notamment à travers un site électronique ainsi que plusieurs chaînes satellitaires, dédiés à cette religion qui siège à Londres. Ses adeptes, eux, sont concentrés en Inde, au Pakistan, au Bangladesh, en Indonésie, au Ghana, au Burkina Fasso, en Gambie, en Europe et en Amérique du Nord. Déclarés non musulmans, ils sont persécutés dans plusieurs pays comme le Pakistan, l'Afghanistan ou l'Arabie saoudite. Le royaume wahhabite leur a d'ailleurs interdits le pèlerinage à la Mecque.

    Afin de connaître les modalités de la conversion, ******** a contacté le site officiel IslamAhmadiyya. La réponse n’a pas tardé puisqu’un responsable s’est chargé ensuite de nous fournir quelques explications. « Il faut pour cela compléter l’allégeance après avoir pris connaissance des dix conditions du Messie Mirza Ghulam Ahmad », nous dit-on.

    euse peu connue du grand public
    Les Marocains sont majoritairement musulmans (99%), sunnites et plus précisément malékites. A la marge, d’autres nationaux suivent une religion dérivée de l’Islam, minoritaire et quasi inconnue du grand public : l’Ahmadiyya. Focus sur une confession immigrant du cœur de l’Orient jusqu’au pays du soleil couchant.

    Mouvement réformiste messianiste, l’Ahmadiyya, qui se veut un courant de l’Islam, a été fondé en 1889 par Mirza Ghulam Ahmad. Pour comprendre, un saut de presque trois siècles s’impose.
    Selon une chronique intitulée « Les Ahmadiyya de Qadiyan » (1928), l'orientaliste français et spécialiste de l'Islam Lucien Bouvet explique que la première communauté est apparue au Penjab, une région du sous-continent indien, alors sous domination britannique.
    Cette même région connaît, en 1836, la naissance du « Prophète » fondateur de ce mouvement au sein d’une famille soufie sunnite. A l’âge de 53 ans, il se donna le titre de « Mahdi » (personne guidée par Dieu) pour avoir entendu des voix et se déclara également « mujaddid » (rénovateur). Les dogmes de cette croyance se sont depuis basés sur le djihad pacifique et universel, une guerre sainte sans armes qui s'étend à l’humanité toute entière, poursuit l’orientaliste français. Mirza Ghulam Ahmad publia plusieurs livres et mourut en 1908.


    L’Ahmadisme contemporain
    Depuis le décès du « Prophète » fondateur, cinq califes lui ont succédé, dont Mirza Masroor Ahmad, à la tête de la communauté ahmadie depuis 2003. Une communauté estimée à 10 millions d’adeptes dans le monde, selon un rapport de Human Rights Watch datant de 2012. L’organisation est présente dans les médias, notamment à travers un site électronique ainsi que plusieurs chaînes satellitaires, dédiés à cette religion qui siège à Londres. Ses adeptes, eux, sont concentrés en Inde, au Pakistan, au Bangladesh, en Indonésie, au Ghana, au Burkina Fasso, en Gambie, en Europe et en Amérique du Nord. Déclarés non musulmans, ils sont persécutés dans plusieurs pays comme le Pakistan, l'Afghanistan ou l'Arabie saoudite. Le royaume wahhabite leur a d'ailleurs interdits le pèlerinage à la Mecque.
    Afin de connaître les modalités de la conversion, ******** a contacté le site officiel IslamAhmadiyya. La réponse n’a pas tardé puisqu’un responsable s’est chargé ensuite de nous fournir quelques explications. « Il faut pour cela compléter l’allégeance après avoir pris connaissance des dix conditions du Messie Mirza Ghulam Ahmad », nous dit-on.
    Les Ahmadis marocains
    Au royaume chérifien, les adeptes de l’Ahmadiyya ne devraient pas dépasser quelques centaines de personne au maximum. Les réseaux sociaux sont la plateforme principale qu’ils utilisent pour échanger. Un groupe public sur Facebook, intitulé « Forum des Musulmans Ahmadis Marocains », compte à peu près 900 membres.
    Nous avons pu échanger avec l’un des membres, un adepte ahmadi marocain. Selon Jamal (pseudonyme), les fondements de la foi des convertis ahmadis restent identiques aux cinq piliers de l’Islam. Or, il dément que Mohammed soit l’ultime Prophète et estime que la révélation est ouverte à tous. Concernant la christologie de l’Ahmadisme, la divergence de sa confession avec l’Islam se manifeste ainsi : « L’ascension d’Issa (Jésus) n’a pas eu lieu. Il a été révélé à Mirza Ghulam Ahmad qu’il (Jésus, ndlr) est mort à Cachemir à l’âge de 120 ans. »
    Et de notre interlocuteur d’ajouter : « Les Oulémas se sont précipités en nous déclarant mécréants, aussi nous n’attendons pas d’indulgences de leur part. Nous ne déclarons personne impie ».

    Des mosquées d’obédience ahmadie existent, telles que la mosquée Moubarak de Saint-Prix dans le Val-d’Oise (Île-de-France). Marocain résidant en France, un second ahmadi nous confie, quant à lui, qu’il s’est converti via des lectures sur ce mouvement. Said (pseudonyme) affirme également que selon sa croyance, « Jésus est mort ».

    Les deux fidèles ahmadis n’ont pas souhaité donner d’approximation sur le nombre d’adeptes de leur communauté au Maroc. Mais une chose est sûre : ils ne sont pas aussi nombreux que dans d’autres pays voisins tels l’Algérie ou l’Egypte.


    ..Médias


    ..

  • #2
    amhadiste communauter persecuter par les chiite et les sunnite
    et apres ses meme sunnite et chiite pleure la persecution

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    • #3
      Cette même région connaît, en 1836, la naissance du « Prophète » fondateur de ce mouvement au sein d’une famille soufie sunnite. A l’âge de 53 ans, il se donna le titre de « Mahdi » (personne guidée par Dieu) pour avoir entendu des voix et se déclara également « mujaddid » (rénovateur).
      Donc leur prophete n'est pas Mohamed salla Allahou alaihi wa sallem ?

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      • #4
        Donc leur prophete n'est pas Mohamed salla Allahou alaihi wa sallem ?
        Cher Omar,
        C'est tout simplement une secte hérétique née en 1868 en Inde à l’initiative des britanniques à une époque où les colonialismes encourageaient le développement des sectes mystiques sur lesquelles ils prenaint appui pour imposer leurs présences et contrecarrer la résistance des musulmans. Tout le monde sait que le fondateur de cette malheureuse secte s’est battu militairement et idéologiquement aux côtés des anglais contre les musulmans dans leur lutte pour l’indépendance. Connaissant le danger que cette secte représente et le zèle que déploie leur organisation à tenter de séduire de nouvelles âmes surtout musulmanes, il est grand temps pour les peuples musulmans de dénoncer ses activités tout en cherchant à comprendre les dessous de chacune de ses actes.

        Attention, c'est devant l'opposition des savants religieux et l'impopularité de leurs premiér nom au sein de la communauté musulmane, le quadianisme, qu'elle fut rebaptisée mouvement "Ahmadiyya". Cette appellation à consonance arabe n'était en fait qu'une façade islamique à l'apparence trompeuse, bien différente du fond anti-islamique qu'elle dissimule. Certains individus à la foi dénaturée la rejoignirent et devinrent ses adeptes en dépit d'une "fatwa"promulguée par d'éminents Mouftis la déclarant apostate par le fait que son précurseur prétendait recevoir le "Wahi", une exclusivité des prophètes. A partir de ce moment, il se mit au ban de l'islam et fut définitivement compté parmi les non-musulmans. Il eut meme l'audace de se proclamer prophète faisant fi des versets coraniques ayant trait au scellement de la Prophétie, par le prophète Mohammed, paix et salut éternel sur lui.
        A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
        Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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        • #5
          Abdus Salam est l'unique lauréat du prix Nobel de physique originaire d'un pays musulman. C'était un ahmadiste de nationalité pakistanaise. Il se disait musulman pratiquant.
          "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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          • #6
            Pourquoi le maroc est sunnite malikite?

            au fait non, ça depend, au maroc il y'a plein de athés et de juifs, chrétiens, soufis et chiites et autres

            La religion de l'état ne veut rien dire
            La foi est personnelle

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