ACHOURA (10e Jour de Moharam ) : Jour du Martyre d'El Husseïn
Le Prophète : le premier à pleurer du martyre d'al-Hussein
L'Imam Ali, cité par l'imam Ahmad Ibn Hanbal a raconté : Un jour, en entrant chez le Messager de Dieu, j'ai vu que ses yeux débordaient de larmes. Aussi lui demandai-je : « ô Messager de Dieu?, quelqu’un t’aurait-il fâcher pour que tes yeux débordent de larmes ».
«L'Ange Gabriel, dit-il, vient de me quitter. Il m'a informé qu'el-Husseïn serait tué près de l'Euphrate. Et me demandant, "Veux-tu sentir la terre où il sera tué ?". Je lui répondis oui, il tendit sa main, ramassa une poignée de terre et me la donna. Je n'ai pu alors empêcher mes yeux de déborder de larmes». (Cité par Ibn Kathir)
Mosnad Ibn Hanbal (vol.1, p.85, had.648)
"Istichhad el-Husseïn", p. 126
Le grand savant Ahmad Ibn Hanbal rapporte dans son Mosnad (vol.1, p.85, had.648), que l’Imam Ali, que Dieu ennoblisse son visage, a dit :
Un jour que j’entrais chez le Messager de Dieu, Dieu le bénisse lui et les siens, ses yeux débordaient de larmes. Je lui demandai :
« O Messager de Dieu, quelqu’un t’aurait-il fâché ? Pourquoi tes yeux débordent-ils de larmes ?
— L’ange Gabriel, me dit-il, vient de me quitter. Il m’a raconté que [mon petit-fils] Husseïn sera tué au bord de l’Euphrate. “Veux-tu que je te fasse sentir de la terre [où il sera tué] ?”, me dit-il. Je répondis que oui. Il tendit alors la main, prit une poignée de [cette] terre et me la donna… Alors je n’ai pu empêcher mes larmes de couler. » (Mosnad Ahmad Ibn Hanbal, vol.1, p.85, had.648).
Madjlissi rapporte dans son Bihar al-anwar que lorsque le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, informa sa fille Fatima que son fils Hussein serait tué et des épreuves qui s'abattront sur lui, elle pleura intensément et dit:
"Papa, quand donc cela aura-il lieu?
-En un temps, répondit-il, où ni moi, ni toi, ni Ali ne serons là.
Ses pleurs s'intensifièrent alors et elle dit:
"Papa, qui donc le pleurera? Et qui donc se chargera de la cérémonie de deuil?
- O Fatima, répondit-il, en vérité les femmes de ma communauté pleureront les femmes de ma famille et les hommes pleureront les hommes de ma famille. Ils renouvelleront ce deuil chaque année, génération après génération. Et lors de la Résurrection, tu intercéderas pour les femmes et moi pour les hommes : nous prendrons par la main chacun d'entre eux qui aura pleuré sur le malheur de Hussein et le ferons entrer au Paradis." (Bihar, 44/292-293)
Le Saint Prophète (saw) a dit : O Fatima ! Tous les yeux pleureront le jour du Jugement, hormis ceux qui auront versé des larmes sur la tragédie de Husseïn (as). Il est certain que ces yeux seront pleins de joie et se verront offrir l’heureuse nouvelle des bienfaits et des agréments du paradis.
(Bihar al-Anwar, vol 44, p: 293)
Madjlissi rapporte d'après plusieurs sources dans son Bihar al-anwar que Ali Ibn Moussa ar-Rida, que la Paix soit avec lui a dit:
"Quiconque pense à nos malheurs et pleure en raison de ce qu'on nous a fait sera avec nous à notre degré au jour de la Résurrection. Quiconque entend évoquer nos malheurs et pleure ou fait pleurer, son œil ne pleurera pas le jour où les yeux pleureront. Quiconque participe à une réunion où l'on fait vivre notre cause, son cœur ne mourra pas le jour où mourront les cœurs." (Bihar, 44/278)
Il est aussi rapporté de l'Imam Ali Ibn Moussa ar-Rida, que la Paix soit avec lui, qu'il a dit:
"Moharam est un mois durant lequel les gens de la Djahiliyya considéraient comme illicite de faire la guerre, et voilà qu'ils ont considéré licite d'y verser notre sang, qu'ils y ont porté atteinte à nos dignes épouses, qu'ils y ont capturé nos femmes et enfants et qu'ils ont mis le feu à notre campement et pillé ce qui s'y trouvait de nos trésors : ils ne firent en rien preuve du respect dû au Messager de Dieu en ce qui nous concerne.
Le Prophète : le premier à pleurer du martyre d'al-Hussein
L'Imam Ali, cité par l'imam Ahmad Ibn Hanbal a raconté : Un jour, en entrant chez le Messager de Dieu, j'ai vu que ses yeux débordaient de larmes. Aussi lui demandai-je : « ô Messager de Dieu?, quelqu’un t’aurait-il fâcher pour que tes yeux débordent de larmes ».
«L'Ange Gabriel, dit-il, vient de me quitter. Il m'a informé qu'el-Husseïn serait tué près de l'Euphrate. Et me demandant, "Veux-tu sentir la terre où il sera tué ?". Je lui répondis oui, il tendit sa main, ramassa une poignée de terre et me la donna. Je n'ai pu alors empêcher mes yeux de déborder de larmes». (Cité par Ibn Kathir)
Mosnad Ibn Hanbal (vol.1, p.85, had.648)
"Istichhad el-Husseïn", p. 126
Le grand savant Ahmad Ibn Hanbal rapporte dans son Mosnad (vol.1, p.85, had.648), que l’Imam Ali, que Dieu ennoblisse son visage, a dit :
Un jour que j’entrais chez le Messager de Dieu, Dieu le bénisse lui et les siens, ses yeux débordaient de larmes. Je lui demandai :
« O Messager de Dieu, quelqu’un t’aurait-il fâché ? Pourquoi tes yeux débordent-ils de larmes ?
— L’ange Gabriel, me dit-il, vient de me quitter. Il m’a raconté que [mon petit-fils] Husseïn sera tué au bord de l’Euphrate. “Veux-tu que je te fasse sentir de la terre [où il sera tué] ?”, me dit-il. Je répondis que oui. Il tendit alors la main, prit une poignée de [cette] terre et me la donna… Alors je n’ai pu empêcher mes larmes de couler. » (Mosnad Ahmad Ibn Hanbal, vol.1, p.85, had.648).
Madjlissi rapporte dans son Bihar al-anwar que lorsque le Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, informa sa fille Fatima que son fils Hussein serait tué et des épreuves qui s'abattront sur lui, elle pleura intensément et dit:
"Papa, quand donc cela aura-il lieu?
-En un temps, répondit-il, où ni moi, ni toi, ni Ali ne serons là.
Ses pleurs s'intensifièrent alors et elle dit:
"Papa, qui donc le pleurera? Et qui donc se chargera de la cérémonie de deuil?
- O Fatima, répondit-il, en vérité les femmes de ma communauté pleureront les femmes de ma famille et les hommes pleureront les hommes de ma famille. Ils renouvelleront ce deuil chaque année, génération après génération. Et lors de la Résurrection, tu intercéderas pour les femmes et moi pour les hommes : nous prendrons par la main chacun d'entre eux qui aura pleuré sur le malheur de Hussein et le ferons entrer au Paradis." (Bihar, 44/292-293)
Le Saint Prophète (saw) a dit : O Fatima ! Tous les yeux pleureront le jour du Jugement, hormis ceux qui auront versé des larmes sur la tragédie de Husseïn (as). Il est certain que ces yeux seront pleins de joie et se verront offrir l’heureuse nouvelle des bienfaits et des agréments du paradis.
(Bihar al-Anwar, vol 44, p: 293)
Madjlissi rapporte d'après plusieurs sources dans son Bihar al-anwar que Ali Ibn Moussa ar-Rida, que la Paix soit avec lui a dit:
"Quiconque pense à nos malheurs et pleure en raison de ce qu'on nous a fait sera avec nous à notre degré au jour de la Résurrection. Quiconque entend évoquer nos malheurs et pleure ou fait pleurer, son œil ne pleurera pas le jour où les yeux pleureront. Quiconque participe à une réunion où l'on fait vivre notre cause, son cœur ne mourra pas le jour où mourront les cœurs." (Bihar, 44/278)
Il est aussi rapporté de l'Imam Ali Ibn Moussa ar-Rida, que la Paix soit avec lui, qu'il a dit:
"Moharam est un mois durant lequel les gens de la Djahiliyya considéraient comme illicite de faire la guerre, et voilà qu'ils ont considéré licite d'y verser notre sang, qu'ils y ont porté atteinte à nos dignes épouses, qu'ils y ont capturé nos femmes et enfants et qu'ils ont mis le feu à notre campement et pillé ce qui s'y trouvait de nos trésors : ils ne firent en rien preuve du respect dû au Messager de Dieu en ce qui nous concerne.
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