Le Grand Décryptage de mercredi soir était consacré au documentaire "Salafistes", réalisé par Lemine Ould M.Salem et François Margolin, qui doit sortir prochainement au cinéma. L’islamologue et philosophe Ghaleb Bencheikh était également invité pour échanger sur la question du salafisme dans le monde et en France.
Le tournage du film "Salafistes" a duré trois ans, de 2012 à 2015, et s'est déroulé dans plusieurs pays africains (Mali, Mauritanie, Tunisie). Les deux réalisateurs ont pu accéder à des lieux très peu médiatisés, notamment les villes de Tombouctou et de Gao lorsqu'elles étaient contrôlées par les djihadistes. Ils décrivent des frontières ténues entre le salafisme quiétiste ou piétiste et le salafisme djihadisme. Même si, tient à signaler Lemine Ould M.Salem "tous (les salafistes) rencontrés ne prônent pas le djihad".
Pour François Margolin ces djihadistes "nous font la guerre" et le but de ce film est donc "de comprendre qui nous avons en face".
Selon l'islamologue Ghaleb Bencheikh, le mouvement salafiste "est la négation même de ce que nous appelons l’idée du progrès, de l’humanisme". Il ajoute plus tard que "ce contre-projet social et politique est totalement inacceptable dans une société telle que la notre".
Évoquant notamment la nouvelle démocratie tunisienne, Lemine Ould M.Salem rapporte que les salafistes rencontrés dans le cadre du film "disent clairement que la démocratie est une hérésie et incompatible avec l’islam".
Émission avec Olivier Galzi
Le tournage du film "Salafistes" a duré trois ans, de 2012 à 2015, et s'est déroulé dans plusieurs pays africains (Mali, Mauritanie, Tunisie). Les deux réalisateurs ont pu accéder à des lieux très peu médiatisés, notamment les villes de Tombouctou et de Gao lorsqu'elles étaient contrôlées par les djihadistes. Ils décrivent des frontières ténues entre le salafisme quiétiste ou piétiste et le salafisme djihadisme. Même si, tient à signaler Lemine Ould M.Salem "tous (les salafistes) rencontrés ne prônent pas le djihad".
Pour François Margolin ces djihadistes "nous font la guerre" et le but de ce film est donc "de comprendre qui nous avons en face".
Selon l'islamologue Ghaleb Bencheikh, le mouvement salafiste "est la négation même de ce que nous appelons l’idée du progrès, de l’humanisme". Il ajoute plus tard que "ce contre-projet social et politique est totalement inacceptable dans une société telle que la notre".
Évoquant notamment la nouvelle démocratie tunisienne, Lemine Ould M.Salem rapporte que les salafistes rencontrés dans le cadre du film "disent clairement que la démocratie est une hérésie et incompatible avec l’islam".
Émission avec Olivier Galzi
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