Ahmad, An-Nassâï, et Ibnu Mâjah rapportent d’après Mou’âwiya As-Soulamy t qui a dit: «Je suis allé chez le Messager d’Allah (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui) et je lui dis: Ô Messager d’Allah! Je veux accomplir le djihad en ta compagnie, cherchant par là le Visage d’Allah et la demeure de l’au-delà.» Il rétorqua alors: «Malheur à toi! Ta mère est-elle toujours vivante?» Je répondis: «oui.» Il dit ensuite: «Retourne près d’elle et sois bon envers elle.» Ensuite, je vins lui parler de l’autre coté, et je lui répétai: «Ô Messager d’Allah! Je veux accomplir le djihad en ta compagnie, cherchant par là le Visage d’Allah et la demeure de l’au-delà.» Il rétorqua alors: «Malheur à toi! Ta mère est-elle toujours vivante?» Je répondis: «oui, ô Messager d’Allah!» Il dit ensuite: «*Retourne donc près d’elle et sois bon envers elle.» Enfin, je me tins face à lui pour lui parler, et je lui réitérai: «Ô Messager d’Allah! Je veux accomplir le djihad en ta compagnie, cherchant par là le Visage d’Allah et la demeure de l’au-delà.» Il rétorqua alors: «Malheur à toi! Ta mère est-elle toujours vivante?» Je répondis: «oui, ô Messager d’Allah!» Il dit ensuite: «Malheur à toi! Agrippe-toi à ses pieds, c’est là que se trouve le paradis.» Mais si! Je jure par le Seigneur de la Kaaba, ceci est bel et bien le paradis: «Agrippe-toi à ses pieds, c’est là que se trouve le paradis.»
Muhammad Ibnu Al-Mounkadir a dit: «J’ai passé ma nuit à titiller les pieds de ma mère, alors que mon frère Omar a passé la sienne en prière; sa nuit ne me comblait pas autant que la mienne.»
D’après Ibnu Omar t qui a dit: «Un homme, est venu voir le Messager d’Allah (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui) et dit: Ô Messager d’Allah! Je suis venu pour accomplir le djihad en ta compagnie, cherchant par là le Visage d’Allah et la demeure de l’au-delà. Je suis venu auprès de toi en laissant derrière moi mes parents pleurants.» Il dit alors: «Retourne les voir, et fais-les rire comme tu les as fait pleurer.» Rapporté par Ibnu Mâjah et authentifié par Al-Albâny.
D’après Anas Ibnu Nadr Al-Achja’y qui dit: «Une nuit, la mère de Ibnu Mass’ûd (qu’Allah l’agrée) lui demanda de l’eau. À son retour, il lui apporta de l’eau, mais il la trouva en plein sommeil. Il resta immobile auprès d’elle jusqu’au petit matin.»
Abu Mûssa Al-Ach’ary et Abu ‘Amir vinrent voir le Messager d’Allah (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui), ils lui firent allégeance et se convertirent à l’islam, ensuite le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui) leur demanda: «Qu’est devenue une des femmes de votre tribu qu’on prénomme unetelle...?» Ils répondirent: «Nous l’avons laissée chez elle.» Le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui) dit: «(Sachez) qu’Allah lui a absout ses péchés.» Ils dirent: «Pour quelle raison, ô Messager d’Allah?» Il répondit: «Pour sa bonté envers sa mère.» Le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui) dit ensuite: «Un jour, alors que sa mère était une très vieille dame, un envoyé est venu les avertir qu’un ennemi s’apprêtait à les envahir. Dès lors, elle porta sa mère sur son dos, puis lorsqu’elle fatiguait, elle la reposait, en plaçant le flanc de sa mère contre son ventre et en plaçant ses pieds sous les pieds de sa mère craignant qu’elle se brûle, car le sol était brûlant, et ceci, jusqu’à ce qu’elle soit sauvée.»
Rapporté par Abdarrazzâq dans son recueil.
Ibnu Omar a dit à une personne: «as-tu peur de pénétrer en enfer et aimerais-tu entrer au paradis?» Il répondit: «oui.» Il lui dit: «Sois bon envers ta mère. Je jure par Allah que si tu lui adresses des paroles douces et tu la pourvois en nourriture, alors tu entreras certainement au paradis, mais ceci, tant que tu éviteras celles qui ont les conséquences regrettables.» cela signifie les péchés capitaux (les péchés qui mènent à la perdition).
La bonté est la vertu des pieux et la conduite des connaisseurs. Ibnu Al-Hassan At-Tamîmy a voulu tuer un scorpion, mais il pénétra dans un trou. Il y introduisit ses doigts à sa suite puis le scorpion le piqua. On lui demanda le pourquoi de son geste, il répondit:«J’ai craint qu’il ressorte et qu’il pique ma mère.»
Muhammad Ibnou Sîrîne a dit: «le prix du palmier atteignit mille dirhams au temps d’Othmâne Ibnu ‘Affâne t. Oussâma Ibnu Zaïd t opta pour un palmier et l’acheta. Ensuite, il l’évida pour en extraire son cœur (cœur de palmier) qu’il donna à manger à sa mère. On lui dit: «Qu’est-ce qui t’a amené à faire cela sachant que le prix du palmier a atteint mille dirhams?!» Il rétorqua: «Ma mère me le demanda, et il n’y a pas une chose qu’elle me demande et que je peux accomplir, sans que je le lui ramène.»
La mère d’Abbullah Ibnu ‘Awne l’appela et il haussa la voix sur elle. Il affranchit deux esclaves (à cause de son geste). De même, Zîne Al-‘Abidîne était la plus bienfaisante des personnes envers sa mère. Malgré cela, il ne mangeait pas avec elle dans un même plat. On lui demanda: «tu es la personne la plus bienfaisante envers ta mère, pourtant on ne te voit pas manger avec elle dans un même plat?!» Il rétorqua: «J’ai peur que ma main s’empresse de prendre un aliment sur lequel elle a des vues, et par ce geste, je lui aurais désobéi. Sachez qu’il y a encore très peu de temps, il y avait une communauté chez laquelle on ne trouvait pas de personnes qui habitent à l’étage au-dessus alors que leurs mères habitaient à l’étage au-dessous.»
Ce paradis, ô toi qui le demandes, agrippe-toi donc aux pieds de ta mère, c’est là qu’il se trouve. At-Tirmidhî rapporte un hadith qu’il a authentifié d’après Abu Dardâ’ t qui a dit: j’ai entendu le Messager d’Allah (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui) dire: «le géniteur est la porte centrale du paradis. Si tu veux, égare cette porte ou bien préserve-la.»
On trouve également dans Sahîh At-Tirmidhy d’après Abdullâh Ibnu ‘Amr t, d’après le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui) qui dit: «L’agrément du Seigneur (est acquis) par l’agrément du géniteur, et le mécontentement du Seigneur (est contracté) par le mécontentement du géniteur.»
Ibnu ‘Abâss a dit:«il n’est pas de musulman qui possède des parents musulmans et par qui il espère la récompense d’Allah par le bon comportement, sans qu’Allah lui ouvre deux portes (c.-à-d. du paradis), et s’il lui reste un seul des deux parents, alors une porte lui sera ouverte. À l’inverse, s’il contrarie un de ses parents, Allah ne sera satisfait de lui que lorsque ce parent sera satisfait de lui.» On lui répliqua: «Ceci même si ses parents sont injustes (envers lui).» Il répondit:«Oui, même s’ils sont injustes.»
Ibnou Omar vit un homme yéménite tourner autour de la maison (sacrée) portant sa mère derrière son dos. Cet homme dit: «Je suis pour elle un doux chameau, si d’autres montures se fatiguent de ton poids, moi je ne m’en lasse pas. Allah est mon Seigneur, plein de majesté et il est le plus grand. Je l’ai portée plus qu’elle ne m’a porté. Trouves-tu, ô Ibnu Omar, que je lui ai bien rendu (le bien qu’elle m’a donné)?» Il répondit:«Non, même pas le moindre gémissement (que tu lui as fait subir)!»
Il y a non seulement ce qu’on a mentionné, mais, être bon envers sa mère a pour conséquence l’expiation des grands péchés.
L’imam Ahmad a dit:«être bon envers ses parents a pour conséquence l’expiation des grands péchés.» On interrogea Ibnu ‘Abbâss t au sujet d’un homme qui a tué sa femme. On lui demanda: «comment pouvait-il se repentir?» Il répondit: «Si ses parents sont vivants, qu’il soit bon envers eux tant qu’ils sont encore en vie; peut-être qu’Allah lui pardonnera.» Il donna la même réponse pour le repentir de celui qui étudia la sorcellerie.
D’après Zaïd qui demanda à Hassan Al-Bassry: «Qu’en est-il de l’invocation des parents pour leur enfant?» Il répondit: «c’est pour lui sa délivrance.» J’ajoutais: « Qu’en est-il si l’invocation des parents est contre leur enfant?» Il répondit: «c’est pour lui son anéantissement.» c.-à-d. sa perte.
Muhammad Ibnu Al-Mounkadir a dit: «J’ai passé ma nuit à titiller les pieds de ma mère, alors que mon frère Omar a passé la sienne en prière; sa nuit ne me comblait pas autant que la mienne.»
D’après Ibnu Omar t qui a dit: «Un homme, est venu voir le Messager d’Allah (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui) et dit: Ô Messager d’Allah! Je suis venu pour accomplir le djihad en ta compagnie, cherchant par là le Visage d’Allah et la demeure de l’au-delà. Je suis venu auprès de toi en laissant derrière moi mes parents pleurants.» Il dit alors: «Retourne les voir, et fais-les rire comme tu les as fait pleurer.» Rapporté par Ibnu Mâjah et authentifié par Al-Albâny.
D’après Anas Ibnu Nadr Al-Achja’y qui dit: «Une nuit, la mère de Ibnu Mass’ûd (qu’Allah l’agrée) lui demanda de l’eau. À son retour, il lui apporta de l’eau, mais il la trouva en plein sommeil. Il resta immobile auprès d’elle jusqu’au petit matin.»
Abu Mûssa Al-Ach’ary et Abu ‘Amir vinrent voir le Messager d’Allah (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui), ils lui firent allégeance et se convertirent à l’islam, ensuite le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui) leur demanda: «Qu’est devenue une des femmes de votre tribu qu’on prénomme unetelle...?» Ils répondirent: «Nous l’avons laissée chez elle.» Le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui) dit: «(Sachez) qu’Allah lui a absout ses péchés.» Ils dirent: «Pour quelle raison, ô Messager d’Allah?» Il répondit: «Pour sa bonté envers sa mère.» Le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui) dit ensuite: «Un jour, alors que sa mère était une très vieille dame, un envoyé est venu les avertir qu’un ennemi s’apprêtait à les envahir. Dès lors, elle porta sa mère sur son dos, puis lorsqu’elle fatiguait, elle la reposait, en plaçant le flanc de sa mère contre son ventre et en plaçant ses pieds sous les pieds de sa mère craignant qu’elle se brûle, car le sol était brûlant, et ceci, jusqu’à ce qu’elle soit sauvée.»
Rapporté par Abdarrazzâq dans son recueil.
Ibnu Omar a dit à une personne: «as-tu peur de pénétrer en enfer et aimerais-tu entrer au paradis?» Il répondit: «oui.» Il lui dit: «Sois bon envers ta mère. Je jure par Allah que si tu lui adresses des paroles douces et tu la pourvois en nourriture, alors tu entreras certainement au paradis, mais ceci, tant que tu éviteras celles qui ont les conséquences regrettables.» cela signifie les péchés capitaux (les péchés qui mènent à la perdition).
La bonté est la vertu des pieux et la conduite des connaisseurs. Ibnu Al-Hassan At-Tamîmy a voulu tuer un scorpion, mais il pénétra dans un trou. Il y introduisit ses doigts à sa suite puis le scorpion le piqua. On lui demanda le pourquoi de son geste, il répondit:«J’ai craint qu’il ressorte et qu’il pique ma mère.»
Muhammad Ibnou Sîrîne a dit: «le prix du palmier atteignit mille dirhams au temps d’Othmâne Ibnu ‘Affâne t. Oussâma Ibnu Zaïd t opta pour un palmier et l’acheta. Ensuite, il l’évida pour en extraire son cœur (cœur de palmier) qu’il donna à manger à sa mère. On lui dit: «Qu’est-ce qui t’a amené à faire cela sachant que le prix du palmier a atteint mille dirhams?!» Il rétorqua: «Ma mère me le demanda, et il n’y a pas une chose qu’elle me demande et que je peux accomplir, sans que je le lui ramène.»
La mère d’Abbullah Ibnu ‘Awne l’appela et il haussa la voix sur elle. Il affranchit deux esclaves (à cause de son geste). De même, Zîne Al-‘Abidîne était la plus bienfaisante des personnes envers sa mère. Malgré cela, il ne mangeait pas avec elle dans un même plat. On lui demanda: «tu es la personne la plus bienfaisante envers ta mère, pourtant on ne te voit pas manger avec elle dans un même plat?!» Il rétorqua: «J’ai peur que ma main s’empresse de prendre un aliment sur lequel elle a des vues, et par ce geste, je lui aurais désobéi. Sachez qu’il y a encore très peu de temps, il y avait une communauté chez laquelle on ne trouvait pas de personnes qui habitent à l’étage au-dessus alors que leurs mères habitaient à l’étage au-dessous.»
Ce paradis, ô toi qui le demandes, agrippe-toi donc aux pieds de ta mère, c’est là qu’il se trouve. At-Tirmidhî rapporte un hadith qu’il a authentifié d’après Abu Dardâ’ t qui a dit: j’ai entendu le Messager d’Allah (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui) dire: «le géniteur est la porte centrale du paradis. Si tu veux, égare cette porte ou bien préserve-la.»
On trouve également dans Sahîh At-Tirmidhy d’après Abdullâh Ibnu ‘Amr t, d’après le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah soit sur lui) qui dit: «L’agrément du Seigneur (est acquis) par l’agrément du géniteur, et le mécontentement du Seigneur (est contracté) par le mécontentement du géniteur.»
Ibnu ‘Abâss a dit:«il n’est pas de musulman qui possède des parents musulmans et par qui il espère la récompense d’Allah par le bon comportement, sans qu’Allah lui ouvre deux portes (c.-à-d. du paradis), et s’il lui reste un seul des deux parents, alors une porte lui sera ouverte. À l’inverse, s’il contrarie un de ses parents, Allah ne sera satisfait de lui que lorsque ce parent sera satisfait de lui.» On lui répliqua: «Ceci même si ses parents sont injustes (envers lui).» Il répondit:«Oui, même s’ils sont injustes.»
Ibnou Omar vit un homme yéménite tourner autour de la maison (sacrée) portant sa mère derrière son dos. Cet homme dit: «Je suis pour elle un doux chameau, si d’autres montures se fatiguent de ton poids, moi je ne m’en lasse pas. Allah est mon Seigneur, plein de majesté et il est le plus grand. Je l’ai portée plus qu’elle ne m’a porté. Trouves-tu, ô Ibnu Omar, que je lui ai bien rendu (le bien qu’elle m’a donné)?» Il répondit:«Non, même pas le moindre gémissement (que tu lui as fait subir)!»
Il y a non seulement ce qu’on a mentionné, mais, être bon envers sa mère a pour conséquence l’expiation des grands péchés.
L’imam Ahmad a dit:«être bon envers ses parents a pour conséquence l’expiation des grands péchés.» On interrogea Ibnu ‘Abbâss t au sujet d’un homme qui a tué sa femme. On lui demanda: «comment pouvait-il se repentir?» Il répondit: «Si ses parents sont vivants, qu’il soit bon envers eux tant qu’ils sont encore en vie; peut-être qu’Allah lui pardonnera.» Il donna la même réponse pour le repentir de celui qui étudia la sorcellerie.
D’après Zaïd qui demanda à Hassan Al-Bassry: «Qu’en est-il de l’invocation des parents pour leur enfant?» Il répondit: «c’est pour lui sa délivrance.» J’ajoutais: « Qu’en est-il si l’invocation des parents est contre leur enfant?» Il répondit: «c’est pour lui son anéantissement.» c.-à-d. sa perte.
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