Face à l'absence de texte explicite dans le Coran condamnant à mort celui qui quitte l’islam, plusieurs questions peuvent être relevées :
1-Si le Coran s’est abstenu de demander la mise à mort ici-bas des apostats, laissant entendre qu’il s’agit d’une affaire qui se réglera à la fin des temps entre l’homme (désobéissant) et Dieu (son créateur), pourquoi les théologiens ont-ils pris la liberté de condamner à mort toute personne qui quitterait l'islam ?
2-Pourquoi n’existe-t-il qu’un seul hadith, d’ailleurs controversé et appuyé par aucun verset coranique, pour une question aussi capitale ?
De nos jours, il n'existe pas d'attitudes punitives homogènes à travers le monde musulman. Rares sont les pays qui ont réellement intégré des sanctions corporelles à leur législation à l'encontre des apostats (uniquement quatre pays ont des lois explicites condamnant à mort les apostats : Mauritanie, Arabie Saoudite, Somalie, Soudan). Globalement la tolérance semble donc plus grande vis-à-vis des personnes qui ont choisi une autre religion que l'islam.
C’est le cas des pays de l’Afrique du Nord, d’Asie et de certains pays du Moyen-Orient, sans doute pour être conformes au droit le plus élémentaire, comme la liberté de conscience.
La situation diffère selon les pays
Dans certains pays plus libérales, les Oulémas refusent les punitions terrestres pour les cas d’apostasie, mais suggèrent des sanctions administrations et financières, et demandent le prolongement de ces sanctions également contre les personnes qui ne font pas la prière ou le jeûne du mois du Ramadan. (Cas de l’Algérie et la Tunisie)
•Algérie : la loi du 21 mars 2006 condamne à une peine d'emprisonnement de 2 à 5 ans ceux qui tente d'amener un musulman à quitter sa religion. La même sanction est prévue pour ceux qui diffusent des publications ou autres choses qui déstabilisent l'attachement à l'islam.
Il y a eu précisément à Oran, de nombreuses distributions de Vidéo evengelques dans des Mosquées.
Tout récemment un écrivain algérien Rachid Boudjedra se dit athée et ne pas croire en Dieu ni en Mohamed (SAWS) comme prophète, Ce dernier a déclaré, au cours d’une émission télé, ne pas croire en Dieu, être pour la liberté de se dénuder, a juré sur le nom de sa mère, n’être jamais allé à un cimetière pas même lors de l’enterrement de cette dernière… !
Les oulémas algériens affirment qu’à sa mort, M. Boudjedra n’aura pas droit aux rituels islamiques classiques
L’éditorialiste turc Mustafa Akyol dans son livre L’islam sans les extrêmes, avait conclus :
« Ceux qui veulent appliquer la charia, au Soudan, en Arabie Saoudite, en Iran ou ailleurs, devraient prendre conscience de cette réalité, réinterpréter leurs lois et arrêter de tuer des innocents. Il est temps pour eux de se rendre compte qu’ils infligent à l’islam des dégâts bien plus considérables que le plus militant des apostats »
Sources : publicroire.com, courrierinternational.com
1-Si le Coran s’est abstenu de demander la mise à mort ici-bas des apostats, laissant entendre qu’il s’agit d’une affaire qui se réglera à la fin des temps entre l’homme (désobéissant) et Dieu (son créateur), pourquoi les théologiens ont-ils pris la liberté de condamner à mort toute personne qui quitterait l'islam ?
2-Pourquoi n’existe-t-il qu’un seul hadith, d’ailleurs controversé et appuyé par aucun verset coranique, pour une question aussi capitale ?
De nos jours, il n'existe pas d'attitudes punitives homogènes à travers le monde musulman. Rares sont les pays qui ont réellement intégré des sanctions corporelles à leur législation à l'encontre des apostats (uniquement quatre pays ont des lois explicites condamnant à mort les apostats : Mauritanie, Arabie Saoudite, Somalie, Soudan). Globalement la tolérance semble donc plus grande vis-à-vis des personnes qui ont choisi une autre religion que l'islam.
C’est le cas des pays de l’Afrique du Nord, d’Asie et de certains pays du Moyen-Orient, sans doute pour être conformes au droit le plus élémentaire, comme la liberté de conscience.
La situation diffère selon les pays
Dans certains pays plus libérales, les Oulémas refusent les punitions terrestres pour les cas d’apostasie, mais suggèrent des sanctions administrations et financières, et demandent le prolongement de ces sanctions également contre les personnes qui ne font pas la prière ou le jeûne du mois du Ramadan. (Cas de l’Algérie et la Tunisie)
•Algérie : la loi du 21 mars 2006 condamne à une peine d'emprisonnement de 2 à 5 ans ceux qui tente d'amener un musulman à quitter sa religion. La même sanction est prévue pour ceux qui diffusent des publications ou autres choses qui déstabilisent l'attachement à l'islam.
Il y a eu précisément à Oran, de nombreuses distributions de Vidéo evengelques dans des Mosquées.
Tout récemment un écrivain algérien Rachid Boudjedra se dit athée et ne pas croire en Dieu ni en Mohamed (SAWS) comme prophète, Ce dernier a déclaré, au cours d’une émission télé, ne pas croire en Dieu, être pour la liberté de se dénuder, a juré sur le nom de sa mère, n’être jamais allé à un cimetière pas même lors de l’enterrement de cette dernière… !
Les oulémas algériens affirment qu’à sa mort, M. Boudjedra n’aura pas droit aux rituels islamiques classiques
L’éditorialiste turc Mustafa Akyol dans son livre L’islam sans les extrêmes, avait conclus :
« Ceux qui veulent appliquer la charia, au Soudan, en Arabie Saoudite, en Iran ou ailleurs, devraient prendre conscience de cette réalité, réinterpréter leurs lois et arrêter de tuer des innocents. Il est temps pour eux de se rendre compte qu’ils infligent à l’islam des dégâts bien plus considérables que le plus militant des apostats »
Sources : publicroire.com, courrierinternational.com
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