Nous sommes en guerre contre un islam imaginaire : mensonges, propagande et la vraie Histoire des Etats-Unis et du monde musulman
La propagande américaine, au service de notre empire, exagère le pouvoir et la dépravation morale de l’ennemi islamique.
Un islam fabriqué, sans relation avec le Coran
Les Etats-Unis sont en guerre contre un islam de leur propre fabrication, très différent et mythique, n’ayant rien à voir avec l’islam du Coran. Pour comprendre cette menace conjurée, les études académiques de l’islam et des mouvements islamiques ne sont d’aucun secours. Même l’examen de l’histoire du monde réel et de la pratique de l’empire a une valeur limitée, à moins que la dimension islamique perçue soit prise en compte. Le projet impérial américain ne peut être clarifié sans une évaluation de la rationalité distincte que l’imaginaire islamiste offre.
La tâche n’est pas aisée. L’imaginaire islamiste n’a pas une existence simple et unifiée. C’est plutôt un amalgame complexe qui met sous une forme composite et évolutive à la fois les élucubrations de l’empire et une menace illusoire contre le pouvoir impérial.
Un islamisme qui n’existe pas en dehors des intérêts impériaux
C’est un « tout difficile, » dans le langage de la théorie utile de la complexité. L’imaginaire islamiste, à la différence de l’islam même, et des mouvements politiques s’inspirant de l’islam, n’existe pas en dehors des intérêts impériaux qui le forment. Cet islamisme n’a pas de réalité indépendante, culturelle ou historique, en dehors de son rôle de menace prédatrice contre les intérêts occidentaux globaux…
Pour mettre en œuvre et rationaliser son projet expansionniste qui doit rester non reconnu et non exprimé, l’empire américain demande un ennemi, qui prend la forme de l’islam de son imagination. Les deux éléments de l’imaginaire et de l’empire évoluent en conjonction.
La ronde macabre du prédateur et de sa proie
Les besoins d’un empire menacé et victime vulnérable changent avec le temps. L’imaginaire islamiste se transforme pour satisfaire ces besoins. L’imaginaire et l’empire entrent dans une ronde du prédateur et de sa proie. Leurs rôles sont interchangeables, signe clair qu’ils ne sont pas entièrement réels. Le prédateur est la proie, la proie est le prédateur. Ils se développent en tandem dans un processus complexe d’adaptation mutuelle. Les frontières entre le réel et l’imaginaire disparaissent et, finalement, c’est l’imaginé qui hante nos imaginations et conduit nos politiques.
Des plans d’invasion arrêtés depuis longtemps
Le crime contre l’humanité commis le 11 septembre 2001 a eu la conséquence non intentionnelle de servir les plans expansionnistes grandioses des néo-conservateurs qui ont dominé l’administration du président Bush. Il manquait seulement un ennemi pour rendre possible la mise en œuvre de cette politique.
Du magasin de l’imagination historique occidentale furent sorties les vieilles images d’un islam hostile. Les terroristes islamistes constituaient, sous une forme crédible dans l’esprit d’une Amérique effrayée, la « menace à la civilisation » dont a besoin tout empire pour justifier ses actes violents de domination.
Ainsi naquit l’imaginaire islamiste au service de la version néo-conservatrice de l’empire. L’administration a utilisé toutes les ressources de contrôle des médias à sa disposition pour s’assurer qu’aucun lien ne soit établi entre le crime du 11 septembre et ses politiques moyen-orientales injustes, comme les instruments sanglants que les Etats-Unis ont forgés pour les mettre en œuvre. Les plans américains pour renverser les Talibans et occuper l’Irak, et israéliens pour « résoudre » par la violence le problème palestinien, étaient tous en place avant le 11 septembre.
La dimension israélienne
La version la plus exhaustive des plans des néo-conservateurs pour faire avancer les intérêts américains et israéliens a trouvé son expression dans un document politique écrit en 1996, pour le compte de Benjamin Netanyahou, du Likoud, qui venait d’être élu Premier ministre d’Israël. Ce document est intitulé : « Rupture claire, une nouvelle stratégie pour renforcer le royaume. » Ce document appelle à « une rupture totale avec le processus de paix, à l’annexion des territoires occupés et de Gaza, et à l’élimination du régime de Saddam en Irak, comme prélude à des changements de régime en Syrie, au Liban, en Arabie saoudite et en Iran. Tous les auteurs de ce document sont devenus des acteurs influents lors du second mandat de Bush.
Une Amérique innocente et blessée a redéfini son rôle au Moyen-Orient comme le champion de la démocratie et le rempart contre les sources islamiques de l’irrationalité qui de manière ostensible nourrissait le terrorisme global. Le scénario était en place pour l’évocation de l’imaginaire islamiste ....................... source; le grand soir
La propagande américaine, au service de notre empire, exagère le pouvoir et la dépravation morale de l’ennemi islamique.
Un islam fabriqué, sans relation avec le Coran
Les Etats-Unis sont en guerre contre un islam de leur propre fabrication, très différent et mythique, n’ayant rien à voir avec l’islam du Coran. Pour comprendre cette menace conjurée, les études académiques de l’islam et des mouvements islamiques ne sont d’aucun secours. Même l’examen de l’histoire du monde réel et de la pratique de l’empire a une valeur limitée, à moins que la dimension islamique perçue soit prise en compte. Le projet impérial américain ne peut être clarifié sans une évaluation de la rationalité distincte que l’imaginaire islamiste offre.
La tâche n’est pas aisée. L’imaginaire islamiste n’a pas une existence simple et unifiée. C’est plutôt un amalgame complexe qui met sous une forme composite et évolutive à la fois les élucubrations de l’empire et une menace illusoire contre le pouvoir impérial.
Un islamisme qui n’existe pas en dehors des intérêts impériaux
C’est un « tout difficile, » dans le langage de la théorie utile de la complexité. L’imaginaire islamiste, à la différence de l’islam même, et des mouvements politiques s’inspirant de l’islam, n’existe pas en dehors des intérêts impériaux qui le forment. Cet islamisme n’a pas de réalité indépendante, culturelle ou historique, en dehors de son rôle de menace prédatrice contre les intérêts occidentaux globaux…
Pour mettre en œuvre et rationaliser son projet expansionniste qui doit rester non reconnu et non exprimé, l’empire américain demande un ennemi, qui prend la forme de l’islam de son imagination. Les deux éléments de l’imaginaire et de l’empire évoluent en conjonction.
La ronde macabre du prédateur et de sa proie
Les besoins d’un empire menacé et victime vulnérable changent avec le temps. L’imaginaire islamiste se transforme pour satisfaire ces besoins. L’imaginaire et l’empire entrent dans une ronde du prédateur et de sa proie. Leurs rôles sont interchangeables, signe clair qu’ils ne sont pas entièrement réels. Le prédateur est la proie, la proie est le prédateur. Ils se développent en tandem dans un processus complexe d’adaptation mutuelle. Les frontières entre le réel et l’imaginaire disparaissent et, finalement, c’est l’imaginé qui hante nos imaginations et conduit nos politiques.
Des plans d’invasion arrêtés depuis longtemps
Le crime contre l’humanité commis le 11 septembre 2001 a eu la conséquence non intentionnelle de servir les plans expansionnistes grandioses des néo-conservateurs qui ont dominé l’administration du président Bush. Il manquait seulement un ennemi pour rendre possible la mise en œuvre de cette politique.
Du magasin de l’imagination historique occidentale furent sorties les vieilles images d’un islam hostile. Les terroristes islamistes constituaient, sous une forme crédible dans l’esprit d’une Amérique effrayée, la « menace à la civilisation » dont a besoin tout empire pour justifier ses actes violents de domination.
Ainsi naquit l’imaginaire islamiste au service de la version néo-conservatrice de l’empire. L’administration a utilisé toutes les ressources de contrôle des médias à sa disposition pour s’assurer qu’aucun lien ne soit établi entre le crime du 11 septembre et ses politiques moyen-orientales injustes, comme les instruments sanglants que les Etats-Unis ont forgés pour les mettre en œuvre. Les plans américains pour renverser les Talibans et occuper l’Irak, et israéliens pour « résoudre » par la violence le problème palestinien, étaient tous en place avant le 11 septembre.
La dimension israélienne
La version la plus exhaustive des plans des néo-conservateurs pour faire avancer les intérêts américains et israéliens a trouvé son expression dans un document politique écrit en 1996, pour le compte de Benjamin Netanyahou, du Likoud, qui venait d’être élu Premier ministre d’Israël. Ce document est intitulé : « Rupture claire, une nouvelle stratégie pour renforcer le royaume. » Ce document appelle à « une rupture totale avec le processus de paix, à l’annexion des territoires occupés et de Gaza, et à l’élimination du régime de Saddam en Irak, comme prélude à des changements de régime en Syrie, au Liban, en Arabie saoudite et en Iran. Tous les auteurs de ce document sont devenus des acteurs influents lors du second mandat de Bush.
Une Amérique innocente et blessée a redéfini son rôle au Moyen-Orient comme le champion de la démocratie et le rempart contre les sources islamiques de l’irrationalité qui de manière ostensible nourrissait le terrorisme global. Le scénario était en place pour l’évocation de l’imaginaire islamiste ....................... source; le grand soir
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