Martyre de L'imam Ali : Promesse remplie

[choucha]

Martyre de L'imam Ali : Promesse remplie

Par: Seyyed Ali Shahbaz

"Il est parmi les Croyants des hommes qui ont tenu loyalement leur engagement vis-à-vis d’Allah. Certains d’entre eux ont déjà accompli leur destin; d’autres attendent leur tour. Et ils n'ont pas changé le moins du monde." (Coran verset 33:23)
Une fois, pendant son discours sur la chaire de la Grande Mosquée de Koufa, quand on a demandé à l'Imam Ali (Alayhi Salam) d'expliquer le sus-dit verset, il a répondu : "Ce verset a été révélé en mon honneur et en celui de mon oncle Hamza et mon cousin Ubaydah ibn Al-Hareth ibn Abd Al-Muttalib."
Il a continué en disant comment les deux avaient accompli leur engagement envers Allah en atteignant le martyre - Ubaydah dans la Bataille de Badr et Hamza dans la Bataille d'Ohod.
"Quant à moi, a ajouté le Commandant de la Foi, j'attends une mort plus douloureuse, quand ceci (indiquant sa barbe) en sera trempée du sang de cela (indiquant sa tête) … et je n'ai jamais changé le moindre."
Il a dit que sa source d'information sur la façon d'accomplissement de son propre engagement envers Allah, ou autrement dit, le martyre, était son cousin et beau-père, le Prophète Mohamed (SAW), dans les genoux duquel il avait été élevé depuis son enfance. (Pour plus de détails, se référer aux travaux des savants musulmans tant sunnites que chiites - Mustadrik as-Sahihayn de Hakem et Majma ' Al-Bayan de Tabarsi).
Nous commémorons ces jours-ci l'anniversaire de l'événement tragique qui a mis fin à la seule instance dans l'histoire du modèle de l'administration de la justice. L'imam Ali (as), sincère dans son engagement envers Allah, atteint le martyre immortel le 21e jour du mois de jeûne de l’an 40 H exactement de la même manière qu'un Prophète Mohamed (SAW) pleurant avait prophétisé des décennies plus tôt au début d'un Ramadhan de jeûne : "O Ali, je pleure sur ce qui vous arrivera ce mois. Visualisant être en votre place quand vous prierez votre Seigneur, et la personne la plus mauvaise de tous les temps, comme celle qui a coupé les pattes du chameau de Thamoud (qui était la preuve de la mission divine du Prophète Salih) vous frappera sur votre tête et votre barbe sera teinte dans le sang."
Si fatal était le coup de l'épée empoisonnée de ce «ashq Al-ashqiya» (le plus mauvais des mauvais), Abdur-Rahman ibn Al-Muljam, le 19ème jour de Ramadhan que la Nation Islamique (la Ummah) n'a toujours pas récupéré jusqu'à ce jour de son effet désastreux, malgré le passage d’un millénaire et de presque quatre siècles.
Les Musulmans sont toujours dans un état de confusion à cause de leur échec de tenir compte des mots de la personne envers qui le Prophète a dit : "Je suis la Ville de Connaissance et Ali est sa Porte."
Autrement dit, pour correctement comprendre la sunna, la sira et le véritable message islamique du Dernier Messager du Tout-Puissant à l'humanité, nous n'avons aucun autre choix que de l’approcher par le canal approprié, qui soit, c'est-à-dire par l'Imam Ali , eu égard à sa position centrale dans l'Islam dont le Prophète avait aussi dit : «s'il n'y avait aucun Ali , il aurait été impossible d'identifier les vrais croyants après moi. »
L'anniversaire du martyre du Leader des Pieux, sur qui a été frappé le coup fatal, qui a accompli son engagement envers Allah, et qui a dit dans une façon calme et composée (au moment de son martyre) : « Fouztou wa Rabb'il-Kaâba » (Le Seigneur de la Kaâba m’a couronné de succès), doit éveiller notre conscience à ces faits.
Il y a des leçons immortelles à être apprises, non juste des discours de l'Imam, mais de toutes ses actions et de la diffusion de ses exploits sur 63 glorieuses années, depuis le jour où il est né dans le plus Saint des Saints - la maison symbolique de Dieu, la Kaâba - et le jour où il a quitté le monde après avoir été frappé du coup fatal sur sa tête dans sa prosternation au Tout-puissant dans la Grande Mosquée de Koufa (aussi une maison de Dieu).
Les joyaux de sagesse légués à l'humanité par l'homme qui transcende l'histoire et les événements historiques sont à l'extérieur de la portée de cette brève parenthèse, que je voudrais finir avec les deux passages suivants de sa Dernière Volonté sur son lit de mort, comme nourriture pour la pensée :
«Je vous conseille de craindre Allah. N'allez pas après ce monde vicieux bien qu'il puisse essayer de vous séduire. Ne le cherchez pas bien qu'il puisse vous chercher et ne vous affligez pas et ne désirez pas ardemment les choses que ce monde vous refuse. Laissez la Récompense éternelle et les Bénédictions d'Allah être les facteurs d'incitation pour tout ce que vous dites et faites. Soyez un ennemi des tyrans et des oppresseurs et un ami et une aide de ceux qui sont opprimés et tyrannisés».
«Développez la sympathie mutuelle, l'amitié et l'amour et aidez-vous les-uns les-autres. Prenez soin de ne pas rejeter autrui et de mal le traiter et non avec bienveillance. Exhortez les gens à faire le bien et à s’abstenir du mal, sinon le vicieux et le méchant seront vos chefs suprêmes et si vous permettez volontairement à de telles personnes d'être vos dirigeants alors Allah n'entendra pas vos prières.» (Nahj Al-Balagha : Lettre 47)

Condoléances pour l'Anniversaire du Martyre du Commandant de la Foi L’Imam ALI (Alayhi salam)

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[Risk]

qu'allah agrée les compagnons du prophète salla allahou 3aleihi oua sallam, et ses sahaba de 3omar bnou el khattab, aba bakr, 3a'icha ridouanou allahi 3aleihim, à 3ali b'nou abi talib et tout les compagnons et ahl al bayt.

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Le Martyre de l’Imam Ali (as)

Après que l’imam Ali (as) fut devenu le Calife des Musulmans, il a dû faire face à plusieurs batailles. La dernière de ces batailles fut la bataille de Nahrawan, contre les Kharijites. Ces gens avaient renié le Saint Imam (as), lui reprochant son indulgence avec Muawiya à Siffin. Après leur défaite, ils partirent à la Mecque où ils mettaient en place un complot pour assassiner le Saint Imam (as), Muawiya et Amr al-Aas. Amr était le conseiller proche de Muawiya ainsi que le gouverneur d’Egypte et on craignait qu’il ne réclame le Califat après Muawiya. En les assassinant, les Kharijites pensaient pouvoir ramener l’ordre dans l’empire musulman. Ainsi, Abdou Rahman ibn Muljam accepta de tuer le Saint Imam (as), Bourak bin Abdallah Tymi de tuer Muawiya et Amr bin Bakr Tymi de tuer Amr al-Aas.

Un vendredi matin, le 19 du mois de Ramadhan fut choisi comme date d’exécution.
Les trois assassins trempèrent leurs épées dans du poison et se rendirent à Koufa, Damas et l’Egypte.
L’homme envoyé en Egypte fut tué avant même qu’il ne puisse approcher Amr al-Aas.
Le deuxième homme, Bourak, atteignit Damas et frappa effectivement Muawiya mais il le rata. Il fut tué avant qu’il ne puisse porter atteinte à Muawiya.
Par contre, l’homme expédié pour tuer le Saint Imam (as) arriva à Koufa sain et sauf et s’arrêta devant la mosquée de Koufa la nuit du 19 du mois de Ramadhan.

Le Saint Imam (as) avait prédit son départ de ce monde depuis plusieurs jours. En quittant la maison, ses canards se mirent à faire beaucoup de bruit et lorsqu’un de ses serviteurs essayait de les faire taire, le Saint Imam (as) dit:

"Laisse-les! Leurs cris ne sont dûs qu’à la peine causée par ma mort prochaine.

Le matin du 19 du mois de Ramadhan, le Saint Imam (as) se rendit à la mosquée de Koufa et commença par réveiller tous les gens qui y dormaient. Ibn Muljam dormait sur le ventre pour cacher son épée, et le Saint Imam le réveilla aussi en ajoutant de ne pas dormir sur le ventre comme Shaïtan. Après l’Adhan, le Saint Imam (as) conduit la prière et Ibn Muljam, feignant de prier, se mit juste derrière lui. Lorsque le Saint Imam (as) se prosterna, Ibn Muljam asséna un coup violent de son épée sur la tête du Saint Imam (as). Le Saint Prophète (saws) avait prévenu de l’assassinat du Saint Imam (as) ainsi que de ses enfants et il avait dit: "Ô Ali ! Je vois devant moi ta barbe teinte par le sang de ton front."

L’assassin fut attrapé et présenté au Saint Imam (as); en voyant que les liens des cordes lui coupaient la chair, le Saint Imam (as) oublia sa propre agonie et demanda qu’Ibn Muljam soit traité plus humainement. Touché par ses propos, l’assassin se mit à pleurer. Un sourire se dessina sur les lèvres du Saint Imam (as) et d’une voix faible, dit : "Il est trop tard pour te repentir maintenant ; tu as commis ton acte. Etais-je un mauvais Imam ou un méchant dirigeant ?" Cette conduite est typique du Saint Imam (as), qui appliquait la justice en faisant toujours preuve de bonté, même à l’égard du pire de ses ennemis.

Le Saint Imam (as) fut transporté de la mosquée à la maison. Durant ses dernières heures, Asbagh bin Nabata, un de ses compagnons, le rendit visite et lui demanda quelques conseils. Le Saint Imam (as) répondit : «Ô Asbagh! Quel meilleur conseil que le fait que j’étais ton compagnon hier, ton hôte aujourd’hui et juste un souvenir demain."

Ses derniers mots à ses fils furent: "Soyez constants dans la piété et résignez-vous à la Volonté d’Allah. N’aspirez jamais à quelque chose qui est hors d’atteinte. Soyez toujours honnête et généreux envers les orphelins. Aidez les pauvres et les nécessiteux et essayez de vivre dans ce monde de manière à le rendre meilleur."

Il leur demanda aussi de porter son cercueil à l’arrière seulement, car des bras invisibles le porteront à l’avant. Il leur dit de se laisser guider par le cercueil lui-même. Là où le cercueil s’arrêtera, ils trouveront une tombe déjà creusée pour lui. Il demanda aussi à ses fils qu’il soit enterré secrètement, car ses ennemis pourraient profaner sa tombe.

Le 21 du mois de Ramadhan en l’an 40 A.H., le Saint Imam (as) quitta ce monde. Il avait 63 ans. Après avoir lavé le corps et enveloppé d’un linceul, ses deux fils, Imam Hassan (as) et Imam Husseïn (as) portèrent le cercueil. Le cercueil s’arrêta à Najaf, à environ 6,5 kilomètres de Koufa. Ils y trouvèrent une tombe déjà creusée avec un message disant: "Cette tombe a été creusée par le Prophète Nouh (aS) pour le Chef des Croyants, Ali (as)."

Le Saint Imam (as) fut enterré dans cette tombe. Jusqu’à récemment, le mausolée du Saint Imam (as) à Najaf s’érigeait de manière vertigineuse. Un nombre infini de gens du monde entier s’y rendait en foule chaque jour pour présenter ses hommages et saluer le Saint Imam (as). Ils y priaient Allah recherchant l’intercession du Saint Imam (as).

[Risk]

en Islam, il n y a pas de saint imam, 3ali radya allahou 3anh était un compagnons du prophète salla allahou 3aleihi oua sallam, un homme bien, fidèle, courageux et pieux

en somme, un exemple pour tout le monde, la doctrine chiite l'élève au rang de saint, et lui attribue des pouvoirs et un statu qui n'est pas le sien, il ne peut interferer dans le destin de personne, il n'est pas divin ni même devin, c'est un homme ordinaire qui s'est distingué par ses actes, par sa bravour et sa grandeur d'âme.

qu'allah l'agrée en son vaste paradis, et qu'il réunisse à ses cotès ceux qui en sont dignes après yawm al hissab, avec tout les grands de l'islam pure, tolérants et bienveillants.

[mertaw]

http://i61.tinypic.com/21oy4ir.jpg

il ya une ereur grave sur cette photo, dejà qu'elle inventé, jibril as n'a rien dit
puis c'est ecrit


قُتِلَ أشقى الأشقياء

[veniziano]

Je me demande a qui l'ange Djebril a pu dire ces phrases pour que ces dernières puissent être acheminées à nous !! Y a-t-il eu un autre prophète après la mort du notre (sws) à qui Dieu a raconter qu'après la mort de l'imam Ali (as), Djebril a pu dire ce que l'on vient de lire?

[InfoHay1915]

Dans la tradition arménienne, le Calife Ali avait émis un firman accordant la liberté de culte aux Arméniens. Voici une publication en 1957 du Catholicossat arménien de Cilicie à Beyrouth par l'éminent arménologue Hayk Berbérian fondateur de la Revue des Etudes arméniennes de Paris. InfoHay1915

PS1 - il existe aussi une publication en anglais à ce sujet et imprimée à Calcutta en 1870.

PS2 - Aujourd'hui il faudrait voir ce qu'il en est aujourd'hui avec l'Institut des Études orientales de l'Académie des Sciences de l'Arménie. Il existe de nombreux manuscrits arabes au Conservatoire National des Manuscrits orientaux d'Érévan, le "Madenataran".
#245

[Gingerman]

Je me demande a qui l'ange Djebril a pu dire ces phrases pour que ces dernières puissent être acheminées à nous !! Y a-t-il eu un autre prophète après la mort du notre (sws) à qui Dieu a raconter qu'après la mort de l'imam Ali (as), Djebril a pu dire ce que l'on vient de lire?

de la meme facon que les autres ont vu girbil. chacun vois gibril a sa porte

[danube]

l'assassinat du calife a servit mouaaouiya le precurseur de la royauté non?
cette histoire de trois assassins ne tiens pas debout a mon avis