Allah ta"ala dit dans sourat Al-Baqarah :
وما كَفَرَ سليمانُ ولكنَّ الشياطينَ كفرُوا يعلِـّمُونَ الناسَ السِـّحْرَ وما أُنزِلَ على
الملكَيْنِ ببابلَ] هاروتَ وماروتَ، وما يعلِـّمانِ مِنْ أحدٍ حتى يقولا إنَّما نحنُ فتنةٌ
فلا تكفرْ، فيتعلَّمون منهما ما يفرِّقون[ بهِ بينَ المرءِ وزوجهِ، وما هم بضارِّينَ به
من أحدٍ إلا بإذنِ الله، ويتعلَّمون ما يضرُّهم ولا ينفعُهُم
(wa ma kafara Soulaymanou wa lakinna ch-chayatina kafarou you"allimouna n-naça s-sihra wa ma ‘ounzila "ala l-malakayni bibabila Harouta wa Marout ; wa ma you"allimani min ‘ahadin hatta yaqoula ‘innama nahnou fitnatoun fala takfour ; fayata"allamouna minhouma ma youfarriqouna bihi bayna l-mar’i wa zawjih ; wa ma houm bidarrina min ‘ahadin ‘il-la bi’idhni l-Lah ; wa yata^allamouna ma yadourrouhoum wa la yanfa"ouhoum) [101-102]
Allah ta"ala a cité à Son prophète Mouhammad certaines vilénies des mécréants des fils de ‘Isra’il qui n’ont pas cru en lui. Ils n’ont d’ailleurs pas cru au Qour’an honoré qui ne contredit pas la Torah d’origine qui a été révélée à notre maître Mouça "alayhi s-salam. La Torah véritable comportait en effet l’appel à croire en Allah Lui seul Qui n’a pas d’associé, Qui n’a pas de ressemblant et à croire en Mouça en tant que messager et prophète et en l’Islam pour religion et Loi.
Parmi les actes vils que les mécréants des fils de ‘Isra’il ont commis, c’est qu’ils ont délaissé le Livre de Allah Az-Zabour –les Psaumes– à l’époque de notre maître Soulayman ^alayhi s-salam, et ont suivi les différents livres de magie que les démons leur avaient donnés.
Les démons montaient dans l’espace, jusqu’aux nuages pour tenter d’entendre les nouvelles que les anges disaient et qui devaient se produire par la volonté de Allah sur terre, que ce soit les décès ou autres événements et catastrophes. Ils rejoignaient ensuite les devins mécréants qui prétendaient connaître les choses cachées et les informaient de ce qu’ils avaient entendu. Les devins disaient ensuite aux gens ce qu’on leur avait dit. Les gens se rendaient compte par la suite que les choses avaient lieu exactement comme les devins le leur avaient dit. Lorsque les gens furent en confiance avec les devins, ces derniers introduisirent le mensonge dans ce qu’ils disaient. Ils ajoutaient à chaque mot soixante-dix autres. Les gens consignèrent ces paroles dans des livres. Il se propagea parmi les fils de ‘Isra’il que les jinn et les démons connaissaient les choses cachées, que Allah nous préserve de pareille croyance.
Notre maître Soulayman "alayhi s-salam envoya l’un de ses soldats rassembler tous ces livres et les enfermer dans un coffre. Ensuite, il les a enfouis sous son trône. Aucun démon ne pouvait s’approcher de son trône, car sinon il se brûlait. Soulayman "alayhi s-salam a dit : Toute personne qui prétendra dorénavant que les chayatin connaissent les choses cachées, je lui ferai trancher le cou. Les démons étaient haineux vis-à-vis de notre maître Soulayman car Allah lui avait accordé un secret. Ils lui obéissaient malgré leur mécréance. Sans croire en lui, ils étaient à son service. Ils réalisaient pour lui les tâches les plus difficiles.
Après la mort de Soulayman "alayhi s-salam, le nombre de savants qui avaient connaissance de ce que Soulayman avait fait des livres de magie avaient diminué. Peu savaient qu’il les avait enterrés sous son trône. Une génération passa et une autre arriva. Iblis se manifesta alors sous l’apparence d’un homme. Il rejoint un groupe des fils de ‘Isra’il et leur dit : Voulez-vous que je vous montre un trésor qui ne s’épuise pas même quand vous vous en servez ? Ils lui ont dit : Oui bien sûr ! Il leur a dit : (Soulayman n’était pas un prophète mais un magicien. Creusez donc sous son trône). Les musulmans émirent des objections et s’y opposèrent. Ils se mirent en colère et dirent : Non, il était bien prophète, musulman, croyant.
‘Iblis est revenu à la charge pour enjoliver le mal. Il suggéra aux mécréants des fils de ‘Isra’il, ceux qui avaient cru ses propos et leur indiqua l’endroit. Comme il se tenait à l’écart, ils lui ont dit : Rapproche-toi ! Il leur a répondu : Non. Mais je suis là avec vous. Si vous ne trouvez pas le coffre, alors tuez-moi. Ils creusèrent et trouvèrent le coffre. Ils en firent sortir les livres. ‘Iblis le maudit leur dit : (Soulayman contrôlait les humains, les démons et les oiseaux grâce à cette magie). Les mécréants lui répondirent alors : (Soulayman était un magicien. Voilà sa magie. Il nous ordonnait de faire des choses grâce à cela. Il nous contrôlait avec).
‘Iblis s’envola par la suite. Il se propagea dans la population que Soulayman était un magicien, que Allah nous préserve d’une telle mécréance. La même rumeur s’était propagée au sujet du compagnon de Soulayman, ‘Asaf fils de Barkhiya, celui qui avait amené le trône de Bilqis grâce à un prodige par lequel Allah l’avait honoré.
Les mécréants des fils de ‘Isra’il prirent ces livres et mirent en pratique ce qu’ils recélaient. En vérité, la magie n’est pas le fait des prophètes ni des saints. Soulayman "alayhi s-salam n’a jamais mécru car il était un prophète envoyé par Allah, préservé des grands péchés, des petits péchés de bassesse de caractère, de tout acte vulgaire et vil, en plus d’être préservé de la mécréance.
A SUIVRE...
وما كَفَرَ سليمانُ ولكنَّ الشياطينَ كفرُوا يعلِـّمُونَ الناسَ السِـّحْرَ وما أُنزِلَ على
الملكَيْنِ ببابلَ] هاروتَ وماروتَ، وما يعلِـّمانِ مِنْ أحدٍ حتى يقولا إنَّما نحنُ فتنةٌ
فلا تكفرْ، فيتعلَّمون منهما ما يفرِّقون[ بهِ بينَ المرءِ وزوجهِ، وما هم بضارِّينَ به
من أحدٍ إلا بإذنِ الله، ويتعلَّمون ما يضرُّهم ولا ينفعُهُم
(wa ma kafara Soulaymanou wa lakinna ch-chayatina kafarou you"allimouna n-naça s-sihra wa ma ‘ounzila "ala l-malakayni bibabila Harouta wa Marout ; wa ma you"allimani min ‘ahadin hatta yaqoula ‘innama nahnou fitnatoun fala takfour ; fayata"allamouna minhouma ma youfarriqouna bihi bayna l-mar’i wa zawjih ; wa ma houm bidarrina min ‘ahadin ‘il-la bi’idhni l-Lah ; wa yata^allamouna ma yadourrouhoum wa la yanfa"ouhoum) [101-102]
Allah ta"ala a cité à Son prophète Mouhammad certaines vilénies des mécréants des fils de ‘Isra’il qui n’ont pas cru en lui. Ils n’ont d’ailleurs pas cru au Qour’an honoré qui ne contredit pas la Torah d’origine qui a été révélée à notre maître Mouça "alayhi s-salam. La Torah véritable comportait en effet l’appel à croire en Allah Lui seul Qui n’a pas d’associé, Qui n’a pas de ressemblant et à croire en Mouça en tant que messager et prophète et en l’Islam pour religion et Loi.
Parmi les actes vils que les mécréants des fils de ‘Isra’il ont commis, c’est qu’ils ont délaissé le Livre de Allah Az-Zabour –les Psaumes– à l’époque de notre maître Soulayman ^alayhi s-salam, et ont suivi les différents livres de magie que les démons leur avaient donnés.
Les démons montaient dans l’espace, jusqu’aux nuages pour tenter d’entendre les nouvelles que les anges disaient et qui devaient se produire par la volonté de Allah sur terre, que ce soit les décès ou autres événements et catastrophes. Ils rejoignaient ensuite les devins mécréants qui prétendaient connaître les choses cachées et les informaient de ce qu’ils avaient entendu. Les devins disaient ensuite aux gens ce qu’on leur avait dit. Les gens se rendaient compte par la suite que les choses avaient lieu exactement comme les devins le leur avaient dit. Lorsque les gens furent en confiance avec les devins, ces derniers introduisirent le mensonge dans ce qu’ils disaient. Ils ajoutaient à chaque mot soixante-dix autres. Les gens consignèrent ces paroles dans des livres. Il se propagea parmi les fils de ‘Isra’il que les jinn et les démons connaissaient les choses cachées, que Allah nous préserve de pareille croyance.
Notre maître Soulayman "alayhi s-salam envoya l’un de ses soldats rassembler tous ces livres et les enfermer dans un coffre. Ensuite, il les a enfouis sous son trône. Aucun démon ne pouvait s’approcher de son trône, car sinon il se brûlait. Soulayman "alayhi s-salam a dit : Toute personne qui prétendra dorénavant que les chayatin connaissent les choses cachées, je lui ferai trancher le cou. Les démons étaient haineux vis-à-vis de notre maître Soulayman car Allah lui avait accordé un secret. Ils lui obéissaient malgré leur mécréance. Sans croire en lui, ils étaient à son service. Ils réalisaient pour lui les tâches les plus difficiles.
Après la mort de Soulayman "alayhi s-salam, le nombre de savants qui avaient connaissance de ce que Soulayman avait fait des livres de magie avaient diminué. Peu savaient qu’il les avait enterrés sous son trône. Une génération passa et une autre arriva. Iblis se manifesta alors sous l’apparence d’un homme. Il rejoint un groupe des fils de ‘Isra’il et leur dit : Voulez-vous que je vous montre un trésor qui ne s’épuise pas même quand vous vous en servez ? Ils lui ont dit : Oui bien sûr ! Il leur a dit : (Soulayman n’était pas un prophète mais un magicien. Creusez donc sous son trône). Les musulmans émirent des objections et s’y opposèrent. Ils se mirent en colère et dirent : Non, il était bien prophète, musulman, croyant.
‘Iblis est revenu à la charge pour enjoliver le mal. Il suggéra aux mécréants des fils de ‘Isra’il, ceux qui avaient cru ses propos et leur indiqua l’endroit. Comme il se tenait à l’écart, ils lui ont dit : Rapproche-toi ! Il leur a répondu : Non. Mais je suis là avec vous. Si vous ne trouvez pas le coffre, alors tuez-moi. Ils creusèrent et trouvèrent le coffre. Ils en firent sortir les livres. ‘Iblis le maudit leur dit : (Soulayman contrôlait les humains, les démons et les oiseaux grâce à cette magie). Les mécréants lui répondirent alors : (Soulayman était un magicien. Voilà sa magie. Il nous ordonnait de faire des choses grâce à cela. Il nous contrôlait avec).
‘Iblis s’envola par la suite. Il se propagea dans la population que Soulayman était un magicien, que Allah nous préserve d’une telle mécréance. La même rumeur s’était propagée au sujet du compagnon de Soulayman, ‘Asaf fils de Barkhiya, celui qui avait amené le trône de Bilqis grâce à un prodige par lequel Allah l’avait honoré.
Les mécréants des fils de ‘Isra’il prirent ces livres et mirent en pratique ce qu’ils recélaient. En vérité, la magie n’est pas le fait des prophètes ni des saints. Soulayman "alayhi s-salam n’a jamais mécru car il était un prophète envoyé par Allah, préservé des grands péchés, des petits péchés de bassesse de caractère, de tout acte vulgaire et vil, en plus d’être préservé de la mécréance.
A SUIVRE...
Commentaire