Le topic part dans tous les sens. L'article de Abu Maher ne discute pas l'authenticité des hadiths, ce n'est pas son propos ici, mais la conformité des recueils dont nous disposons aujourd'hui (notamment Sahih Al-Bukhari) avec d'éventuels originaux. Comme ces originaux n'existent pas, jusqu'à preuve du contraire, on se rabat sur les plus anciens manuscrits disponibles.
Abu Maher donne des références précises, des manuscrits, des dates, etc. Avant d'en tirer une quelconque conclusion, il s'agit de dire si ces données sont vraies ou fausses. C'est cela qu'il faudrait discuter et étudier en premier lieu, à mon sens, et non se lancer dans les sempiternelles querelles avec argument ad hominem, dénigrement, et autres joyeusetés.
Cela étant, il est bien connu que plusieurs versions de Sahih Al-Bukhari ont circulé au Xe siècle, avec des différences notables dans leur contenu (Voir, par exemple, cette étude en arabe : روايات ونسخ الجامع الصحيح ). Ce qui est encore plus étrange, comme le note l'historien Mingana, à propos du plus ancien manuscrit du Sahih dont il dispose (daté de quelques décennies après la mort de Bukhari), est qu'il ne ressemble pas à la version qui a cours aujourd'hui, en ce sens que ce n'est pas Bukhari lui-même qui parle en disant حدّثنا (Untel nous a transmis verbalement...), mais l'auteur du manuscrit qui rapporte les propos de Bukhari أخبرنا البخاري via d'autres personnes (Al-Marwazi et al-farabri).
Extrait de l'ouvrage de Mingana, An Important Manuscript of the Traditions of Bukhari :
Abu Maher donne des références précises, des manuscrits, des dates, etc. Avant d'en tirer une quelconque conclusion, il s'agit de dire si ces données sont vraies ou fausses. C'est cela qu'il faudrait discuter et étudier en premier lieu, à mon sens, et non se lancer dans les sempiternelles querelles avec argument ad hominem, dénigrement, et autres joyeusetés.
Cela étant, il est bien connu que plusieurs versions de Sahih Al-Bukhari ont circulé au Xe siècle, avec des différences notables dans leur contenu (Voir, par exemple, cette étude en arabe : روايات ونسخ الجامع الصحيح ). Ce qui est encore plus étrange, comme le note l'historien Mingana, à propos du plus ancien manuscrit du Sahih dont il dispose (daté de quelques décennies après la mort de Bukhari), est qu'il ne ressemble pas à la version qui a cours aujourd'hui, en ce sens que ce n'est pas Bukhari lui-même qui parle en disant حدّثنا (Untel nous a transmis verbalement...), mais l'auteur du manuscrit qui rapporte les propos de Bukhari أخبرنا البخاري via d'autres personnes (Al-Marwazi et al-farabri).
Extrait de l'ouvrage de Mingana, An Important Manuscript of the Traditions of Bukhari :

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