SALAM
Cheikh Mouhammad Hicham Kabbani
Occupez-vous de vous-même
O vous qui croyez ! Vous êtes responsable de vous-mêmes. Celui qui est égaré ne vous nuira pas si vous êtes bien guidés. Tous vous retournerez à DIEU. (Al-Ma’ida 5 :105)
Abou Oummaya Sha’bani, l’un des compagnons du Prophète (PBL) troublé par le sens de ce verset, demande à un autre compagnon, Abou Tha’labat al-Khashni : « Comment dois-je comprendre ce verset ? » A la suite duquel, Abou Tha’labah rendu visite au Prophète (PBL) pour se renseigner auprès de lui sur son interprétation. Le Prophète (PBL) expliqua : Ordonne le bien, interdit le mal jusqu’à ce que tu constates que le corrompu est obéit, que les passions basses sont de norme, et que le monde matériel (dounya) exerce une puissante influence. Lorsque ceci a lieu, chacun chérira sa propre opinion et ne supportera point d’être sous injonction d’un autre. En ce moment, occupez-vous de vous-même et abandonner les masses populaires et quiconque les suit dans leur élan ! En vérité, dans les jours à venir, il sera important d’être extrêmement indulgent. Lorsque cela a lieux, quiconque persévère avec patience sera comme un homme qui tient une braise. Sa récompense sera celle de cinquante hommes qui sont égaux.
Interprétant le verset ci-dessus de la Sourate al-Ma’ida, le Prophète (PBS) nous donne un important conseil pour la période que nous vivons. Il nous recommande de nous prendre en charge. C’est une responsabilité qu’Allah nous fait endosser. Un autre verset dans le Saint Coran fait écho de même message.
O vous qui croyez ! Préservez vos personnes et vos familles d’un feu (al-Tahim 66 :6)
Ceci veut dire que le croyant se préoccupe d’abord de sa propre conduite et non de celle des autres.
Cependant, se prendre en charge n’est pas synonyme de s’abstenir de faire des recommandations aux autres. Cela contredirait le sens manifeste des expressions « ordonne le bien et interdire le mal », une impérative répétée à plusieurs reprise dans le Coran. Néanmoins, il y a des facteurs qui déterminent leur exécution. Le Hadith fait cas de deux.
Quelque soit l’enseignement dispensé, il doit l’être dans un esprit convenable. Il va sans dire qu’un conseil sincère n’est nullement indiqué à indisposer le malfaisant : ce qui veut dire que l’appel à la rectitude ne devrait être suscité par une attitude hautaine prétendant à cette rectitude. Œuvrer pour ALLAH est le dévouement qu’on Lui consacre à l’exception de tout autre. A l’instant même ou l’on est épris d’un sentiment de supériorité au détriment du fautif, la sincérité de l’exhortation disparait car elle vise à satisfaire ce sentiment de supériorité au lieu d’être vouée à ALLAH.
Lorsque l’exhortation est sincère, celui à qui elle est adressée l’accepte facilement et l’utilise comme outil pour l’améliorer. En effet, l’amour va de pair avec la sincérité ; et l’amour, naturellement s’accompagne d’obéissance. C’est une loi profonde de la vie spirituelle. Par conséquent, lorsqu’un bien-aimé prodigue un conseil, cette exhortation est facilement acceptée et suivie. En vérité, l’amour est le facteur on ne peut plus important permettant aux gens à parfaire leurs mœurs et suivre l’enseignement qui leur ait prodigué, qu’ils aient sollicité ou non un enseignement. C’est seulement dans une atmosphère d’amour qu’une amélioration peut à jamais se réaliser. C’est seulement dans un environnement d’amour que l’on peut effectivement ordonner le bien et interdire le mal.
Nous commençons à comprendre ici le secret, la raison principale pour laquelle il fut possible aux Compagnons d’abandonner immédiatement leurs mauvaises mœurs sur l’ordonnance du Prophète (PBL). Cette cause fut leur amour pour le Messager d’ALLAH (PBS) et leur foi en lui, et il en découla leurs reformes morales. Il inspira ses disciples de tant d’amour au point que l’inspiration de ses injonctions perdura plusieurs générations, même au-delà des trois pieuses générations des Compagnons, de celle des successeurs et de celle des Successeurs des Successeurs. Celles-ci furent les trois générations qu’il décrivit comme les meilleures, en comptant à partir de son temps jusqu’au notre.
Alors, lorsque le Prophète (PBS) dit : Ordonne le bien et interdit me mal, l’amour et la croyance sont les clefs des motivations pour une perfection du caractère et le respect des commandements Divin.
L’amour, la foi et le respect – ces trois éléments de motivation doivent être présents afin que l’exhortation puisse avoir ses effets escomptés. Lorsque l’amour est absent, l’entreprise entière s’écroule
La Deuxième condition dont le Prophète (PBS) fit état comme prérequis à l’ordonnance au bien et à l’interdiction du mal est « jusqu’à ce que tu observes que le corrompu est obéit, les passions basses sont suivies, et le monde matériel (dounya) exerce une puissante influence. ».
« Le corrompu est obéit » est la traduction du mot arabe chahib, un individu qui est entièrement corrompu (foussouq) et déviant, et qui tombe dans la catégorie d’individu que le Coran décrit comme : « celui qui erre ». Une telle personne ne croit pas en Allah ni ne se soumet a aucune Loi Divine ? Même la loi Islamique révélée, la Chariah. Lorsque ce sont de tels gens de bas caractères qui doivent dicter des injonctions, la société s’engouffre alors dans une condition de corruption. Dans un tel état, naturellement « toute ordonnance au bien et interdiction au mal » n’aura point d’effet. Ainsi, l’injonction du Hadith « ordonner le bien et interdisez le mal » reçoit un écho plus fort. Pour cette raison, le Prophète (PBS) mentionne le verset Coranique qui fait référence à ce que doivent faire les croyants de notre temps.
Abandonne les masse populaires et quiconque les imitent ! En ces temps de trouble, le mieux est d’éviter à s’ingérer dans la confusion générale qui sévit dans la société. Ne vous encombrez pas avec les organisations Musulmanes ou non-Musulmanes qui se disputent, se vilipendent et par conséquent n’aboutissent qu’à générer plus de problèmes. Les musulmans sont venus dans ce pays à la recherche de leur subsistance et d’un refuge mais certainement pas pour perturber la société. Ceci est la seule approche d’espérance pour une salvation individuelle et de celle de nos proches.
Le texte continue : « En vérité, dans les jours à venir, il y aura des moments qui nécessiteront une indulgence extrême ». C’est-à-dire que la patience extrême doit être le lot du commun des mortels. Après tout, rien ne change sauf par la volonté d’ALLAH comme le dans un autre verset…
Les leaders Musulmans ne pourront pas changer la condition de la communauté parce qu’ils ne servent pas ALLAH avec abnégation. Plutôt, ils ont leur propre gain en vue. Ils aspirent au prestige personnel et à ceux des régimes politiques qu’ils représentent ardemment. Telle est la situation dans laquelle nous voyons aujourd’hui plusieurs, sinon la majorité des Musulmans à travers le monde.
Toutefois, le hadith offre un remède pour ces maux. Il dit : « Quiconque persévère avec patience sera comme un homme qui tient une braise ». Tenir une braise est l’échelle de mesure de la santé spirituelle en ces temps. Le feu calcinera notre chair. Mais cette cautérisation métaphorique étant la résultante d’une telle patience est la seul remède à la maladie qui nous afflige en notre temps.
On Pourrat se demander comment les choses ont pu en arriver à ce niveau. Après tout, il n’y a pas longtemps, le plus haut niveau de savoir était la connaissance relative à ALLAH. Ses Messagers et ses livres. Dans les pays Musulmans, la meilleure éducation était celle de l’Islam. En vérité, l’Islam était le point de mire de toute éducation. Cela ne dura jusqu’au deux ou trois siècle derniers. A cette époque, n’étaient-il pas des humains comme ceux d’aujourd’hui, Ne menaient-ils pas leur vie en se nourrissant comme nous le faisons, N’avaient-ils pas de sentiments de joie comme les gens d’aujourd’hui , ils ont vécu jusqu’à ce que leur terme soit arrivé, et ils ont rendu l’âme comme les gens d’aujourd’hui le font. Tous nous rendons l’âme, personne ne restera définitivement dans cette vie présente. Les gens d’aujourd’hui continuent à s’alimenter, à fonder un foyer et éventuellement rendent leur âme. Pourrions-nous nous assumer que les gens abandonnent ALLAH simplement à cause du confort de la vie moderne : la disponibilité de l’eau courante dans les maisons, l’électricité et la climatisation ? Qu’est ce qui a donc changé entre le 6ème et le 21ème siècle,
Le Prophète (PBS) explique : « Et chacun chérira sa propre opinion ». Ce qui veut dire que chacun vénéra la sienne au point de ne plus croire que celle d’une autre personne puisse être la bonne. Dans le passé, lorsqu’un savant faisait un exposé, pas un seul élève n’osaient soulever une objection ni une question sur le contenu. Ils s’affairaient apprendre des notes et à les mémoriser. Un point de clarification pouvait être sollicité mais la dispute n’était pas permise.
Cette approche traditionnelle contraste avec le système éducationnel d’aujourd’hui. Dans chaque classe, vous trouverez autant d’opinions qu’il y a d’élèves présents. Ceci est vrai non seulement dans les institutions d’éducation mais aussi ailleurs. Dans les forums au cours desquels des gens se réunissent pour se donner des idées et réfléchir, les participants s’interpellent : « tu as tort » considérant leur opinion étant la meilleure. D’autre s’engagent dans des débats, aboutissant éventuellement a des querelles dans la mesure où personne ne concède à tout ce qui peut affaiblir sa position. Même un enfant, dans la fleur de l’âge prétend être plus savant que ses géniteurs, et personne ne peut le convaincre du contraire. De même, un époux ne peut céder à son épouse et vice-versa. Nul ne veut se mettre à l’écoute de l’autre. Cette attitude d’obstination est monnaie courante à tous les niveaux de la société : la vie conjugale, la vie sociale et politique.
A SUIVRE ...
Cheikh Mouhammad Hicham Kabbani
Occupez-vous de vous-même
O vous qui croyez ! Vous êtes responsable de vous-mêmes. Celui qui est égaré ne vous nuira pas si vous êtes bien guidés. Tous vous retournerez à DIEU. (Al-Ma’ida 5 :105)
Abou Oummaya Sha’bani, l’un des compagnons du Prophète (PBL) troublé par le sens de ce verset, demande à un autre compagnon, Abou Tha’labat al-Khashni : « Comment dois-je comprendre ce verset ? » A la suite duquel, Abou Tha’labah rendu visite au Prophète (PBL) pour se renseigner auprès de lui sur son interprétation. Le Prophète (PBL) expliqua : Ordonne le bien, interdit le mal jusqu’à ce que tu constates que le corrompu est obéit, que les passions basses sont de norme, et que le monde matériel (dounya) exerce une puissante influence. Lorsque ceci a lieu, chacun chérira sa propre opinion et ne supportera point d’être sous injonction d’un autre. En ce moment, occupez-vous de vous-même et abandonner les masses populaires et quiconque les suit dans leur élan ! En vérité, dans les jours à venir, il sera important d’être extrêmement indulgent. Lorsque cela a lieux, quiconque persévère avec patience sera comme un homme qui tient une braise. Sa récompense sera celle de cinquante hommes qui sont égaux.
Interprétant le verset ci-dessus de la Sourate al-Ma’ida, le Prophète (PBS) nous donne un important conseil pour la période que nous vivons. Il nous recommande de nous prendre en charge. C’est une responsabilité qu’Allah nous fait endosser. Un autre verset dans le Saint Coran fait écho de même message.
O vous qui croyez ! Préservez vos personnes et vos familles d’un feu (al-Tahim 66 :6)
Ceci veut dire que le croyant se préoccupe d’abord de sa propre conduite et non de celle des autres.
Cependant, se prendre en charge n’est pas synonyme de s’abstenir de faire des recommandations aux autres. Cela contredirait le sens manifeste des expressions « ordonne le bien et interdire le mal », une impérative répétée à plusieurs reprise dans le Coran. Néanmoins, il y a des facteurs qui déterminent leur exécution. Le Hadith fait cas de deux.
Quelque soit l’enseignement dispensé, il doit l’être dans un esprit convenable. Il va sans dire qu’un conseil sincère n’est nullement indiqué à indisposer le malfaisant : ce qui veut dire que l’appel à la rectitude ne devrait être suscité par une attitude hautaine prétendant à cette rectitude. Œuvrer pour ALLAH est le dévouement qu’on Lui consacre à l’exception de tout autre. A l’instant même ou l’on est épris d’un sentiment de supériorité au détriment du fautif, la sincérité de l’exhortation disparait car elle vise à satisfaire ce sentiment de supériorité au lieu d’être vouée à ALLAH.
Lorsque l’exhortation est sincère, celui à qui elle est adressée l’accepte facilement et l’utilise comme outil pour l’améliorer. En effet, l’amour va de pair avec la sincérité ; et l’amour, naturellement s’accompagne d’obéissance. C’est une loi profonde de la vie spirituelle. Par conséquent, lorsqu’un bien-aimé prodigue un conseil, cette exhortation est facilement acceptée et suivie. En vérité, l’amour est le facteur on ne peut plus important permettant aux gens à parfaire leurs mœurs et suivre l’enseignement qui leur ait prodigué, qu’ils aient sollicité ou non un enseignement. C’est seulement dans une atmosphère d’amour qu’une amélioration peut à jamais se réaliser. C’est seulement dans un environnement d’amour que l’on peut effectivement ordonner le bien et interdire le mal.
Nous commençons à comprendre ici le secret, la raison principale pour laquelle il fut possible aux Compagnons d’abandonner immédiatement leurs mauvaises mœurs sur l’ordonnance du Prophète (PBL). Cette cause fut leur amour pour le Messager d’ALLAH (PBS) et leur foi en lui, et il en découla leurs reformes morales. Il inspira ses disciples de tant d’amour au point que l’inspiration de ses injonctions perdura plusieurs générations, même au-delà des trois pieuses générations des Compagnons, de celle des successeurs et de celle des Successeurs des Successeurs. Celles-ci furent les trois générations qu’il décrivit comme les meilleures, en comptant à partir de son temps jusqu’au notre.
Alors, lorsque le Prophète (PBS) dit : Ordonne le bien et interdit me mal, l’amour et la croyance sont les clefs des motivations pour une perfection du caractère et le respect des commandements Divin.
L’amour, la foi et le respect – ces trois éléments de motivation doivent être présents afin que l’exhortation puisse avoir ses effets escomptés. Lorsque l’amour est absent, l’entreprise entière s’écroule
La Deuxième condition dont le Prophète (PBS) fit état comme prérequis à l’ordonnance au bien et à l’interdiction du mal est « jusqu’à ce que tu observes que le corrompu est obéit, les passions basses sont suivies, et le monde matériel (dounya) exerce une puissante influence. ».
« Le corrompu est obéit » est la traduction du mot arabe chahib, un individu qui est entièrement corrompu (foussouq) et déviant, et qui tombe dans la catégorie d’individu que le Coran décrit comme : « celui qui erre ». Une telle personne ne croit pas en Allah ni ne se soumet a aucune Loi Divine ? Même la loi Islamique révélée, la Chariah. Lorsque ce sont de tels gens de bas caractères qui doivent dicter des injonctions, la société s’engouffre alors dans une condition de corruption. Dans un tel état, naturellement « toute ordonnance au bien et interdiction au mal » n’aura point d’effet. Ainsi, l’injonction du Hadith « ordonner le bien et interdisez le mal » reçoit un écho plus fort. Pour cette raison, le Prophète (PBS) mentionne le verset Coranique qui fait référence à ce que doivent faire les croyants de notre temps.
Abandonne les masse populaires et quiconque les imitent ! En ces temps de trouble, le mieux est d’éviter à s’ingérer dans la confusion générale qui sévit dans la société. Ne vous encombrez pas avec les organisations Musulmanes ou non-Musulmanes qui se disputent, se vilipendent et par conséquent n’aboutissent qu’à générer plus de problèmes. Les musulmans sont venus dans ce pays à la recherche de leur subsistance et d’un refuge mais certainement pas pour perturber la société. Ceci est la seule approche d’espérance pour une salvation individuelle et de celle de nos proches.
Le texte continue : « En vérité, dans les jours à venir, il y aura des moments qui nécessiteront une indulgence extrême ». C’est-à-dire que la patience extrême doit être le lot du commun des mortels. Après tout, rien ne change sauf par la volonté d’ALLAH comme le dans un autre verset…
Les leaders Musulmans ne pourront pas changer la condition de la communauté parce qu’ils ne servent pas ALLAH avec abnégation. Plutôt, ils ont leur propre gain en vue. Ils aspirent au prestige personnel et à ceux des régimes politiques qu’ils représentent ardemment. Telle est la situation dans laquelle nous voyons aujourd’hui plusieurs, sinon la majorité des Musulmans à travers le monde.
Toutefois, le hadith offre un remède pour ces maux. Il dit : « Quiconque persévère avec patience sera comme un homme qui tient une braise ». Tenir une braise est l’échelle de mesure de la santé spirituelle en ces temps. Le feu calcinera notre chair. Mais cette cautérisation métaphorique étant la résultante d’une telle patience est la seul remède à la maladie qui nous afflige en notre temps.
On Pourrat se demander comment les choses ont pu en arriver à ce niveau. Après tout, il n’y a pas longtemps, le plus haut niveau de savoir était la connaissance relative à ALLAH. Ses Messagers et ses livres. Dans les pays Musulmans, la meilleure éducation était celle de l’Islam. En vérité, l’Islam était le point de mire de toute éducation. Cela ne dura jusqu’au deux ou trois siècle derniers. A cette époque, n’étaient-il pas des humains comme ceux d’aujourd’hui, Ne menaient-ils pas leur vie en se nourrissant comme nous le faisons, N’avaient-ils pas de sentiments de joie comme les gens d’aujourd’hui , ils ont vécu jusqu’à ce que leur terme soit arrivé, et ils ont rendu l’âme comme les gens d’aujourd’hui le font. Tous nous rendons l’âme, personne ne restera définitivement dans cette vie présente. Les gens d’aujourd’hui continuent à s’alimenter, à fonder un foyer et éventuellement rendent leur âme. Pourrions-nous nous assumer que les gens abandonnent ALLAH simplement à cause du confort de la vie moderne : la disponibilité de l’eau courante dans les maisons, l’électricité et la climatisation ? Qu’est ce qui a donc changé entre le 6ème et le 21ème siècle,
Le Prophète (PBS) explique : « Et chacun chérira sa propre opinion ». Ce qui veut dire que chacun vénéra la sienne au point de ne plus croire que celle d’une autre personne puisse être la bonne. Dans le passé, lorsqu’un savant faisait un exposé, pas un seul élève n’osaient soulever une objection ni une question sur le contenu. Ils s’affairaient apprendre des notes et à les mémoriser. Un point de clarification pouvait être sollicité mais la dispute n’était pas permise.
Cette approche traditionnelle contraste avec le système éducationnel d’aujourd’hui. Dans chaque classe, vous trouverez autant d’opinions qu’il y a d’élèves présents. Ceci est vrai non seulement dans les institutions d’éducation mais aussi ailleurs. Dans les forums au cours desquels des gens se réunissent pour se donner des idées et réfléchir, les participants s’interpellent : « tu as tort » considérant leur opinion étant la meilleure. D’autre s’engagent dans des débats, aboutissant éventuellement a des querelles dans la mesure où personne ne concède à tout ce qui peut affaiblir sa position. Même un enfant, dans la fleur de l’âge prétend être plus savant que ses géniteurs, et personne ne peut le convaincre du contraire. De même, un époux ne peut céder à son épouse et vice-versa. Nul ne veut se mettre à l’écoute de l’autre. Cette attitude d’obstination est monnaie courante à tous les niveaux de la société : la vie conjugale, la vie sociale et politique.
A SUIVRE ...