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consommation d'alcool avec moderation

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  • #76
    L’alcool c’est haram pour les musulmans un point c’est tout ... qu’ils l’acceptent ainsi sans trop essayer de nous l’expliquer scientifiquement parce que c’est ridicule … du temps du prophète l’alcool n’a certainement pas été interdit pour les maladies chroniques qu’il aurait provoqué on ne parle nul part de cirrhose, Cancers ou d’AVC dans le coran ça se saurait … mais surtout pour ces effets visibles immédiatement …. En particulier le comportement certainement violent ou incontrôlable de certaines personnes qui en abusent donc chaque chose dans son contexte … et ceux qui en boivent avec modération dans la joie et la bonne humeur existent aussi et ils ne sont pas forcement malade.

    Commentaire


    • #77
      Marrant que tu ne relèves que le superflu qui a d'ailleurs été enlevé
      lol, pourquoi tu l'as enlevé? attends je t'aide: parce que tu dis des anneries ...

      Regarde, je te montre (une fois de plus), un article sur une personne qui tient les mêmes propos que vous:

      De la prohibition du vin

      Lundi 9 juin 2003

      A travers le discours que tient Goldziher au sujet du développement de la loi, on est enclin à croire que l’Islam s’est divisé en deux écoles à propos du vin, une école qui l’interdisait catégoriquement et une autre plus conciliante qui permettait de le consommer.

      Nous répondons : Le fondateur de cette École juridique que s’illusionne le très malin orientaliste est sans doute le juriste grandiose Abû Nawwâs ! !

      Qui, parmi les juristes musulmans, a dit que le vin est licite ? ! Sa prohibition est établie par le Livre, la Sunnah et le consensus des Musulmans...

      Nul Musulman, qu’il soit ancien ou contemporain, n’a dit que l’ivrogne devait être épargné et que la sanction légale n’avait pas à être appliquée contre lui, à moins de connaître la substance par laquelle il s’enivra. Tous disent que l’ivrogne doit être fouetté, même s’il s’est enivré au lait.

      Quiconque prétend que le vin est licite devient un apostat...


      Il y a certains points que nous aimerions néanmoins clarifier :


      1. Il existe divers types de boissons sucrées obtenues en pressant des fruits, ou en les macérant dans l’eau comme les figues, le raisin sec, les grenades ou les dattes. Ces boissons portent communément le nom de nabîdh. Il s’agit d’une dénomination correcte du point de vue linguistique, et elle était largement utilisée chez les Anciens...





        Ces boissons sont considérées comme licites par l’ensemble des Musulmans. Jusqu’à aujourd’hui et partout dans le monde, les Musulmans les boivent sans aucun grief, même si elles portent le nom de nabîdh.





        Goldziher cherche à brouiller le vrai et le faux en affirmant que de nombreux ascètes et de lecteurs du Coran buvaient le nabîdh - insinuant qu’il s’agissait de vin -, voulant, par ces propos, faire croire qu’il existait une École islamique qui considérait le vin comme licite. Un vrai menteur !
      2. Pour faire croire que le vin est licite chez certains Musulmans, Goldziher s’est appuyé sur un récit, sans valeur aucune, qui indique que certains soldats musulmans, lors de la guerre contre les Byzantins, burent du vin, et que l’un d’eux, lorsqu’il se présenta pour être puni, se défendit en citant un verset du Coran. Abû `Ubaydah envoya alors un message à `Umar Ibn Al-Khattâb dans lequel il lui racontait l’affaire et lui demandait son avis. Ce récit, d’un point de vue juridique, est nul, du point de vue de sa chaîne de narration, est insignifiant, et du point de vue de l’argumentation de notre orientaliste, est frauduleux, car - à travers la trame du récit - il ne dessert pas ses objectifs. Pire, cet orientaliste a tronqué une partie du récit contenant la réponse à ses prétentions.







        Le récit tel que l’a corrigé le Docteur Muhammad Yûsuf Mûsâ est le suivant :







        « Le récit qu’on trouve à ce sujet dans le livre Usd Al-Ghâbah est textuellement le suivant : « `Abd Ar-Razzâq mentionna qu’Ibn Jurayj dit : « On m’a informé qu’Abû `Ubaydah, au Shâm, découvrit que Abû Jandal Ibn Suhayl, Dirâr Ibn Al-Khattâb et Abû Al-Azwar - tous des Compagnons du Prophète - burent du vin.







        Abû Jandal dit alors : « Ce n’est pas un péché pour ceux qui ont la foi et font de bonnes œuvres en ce qu’ils ont consommé pourvu qu’ils soient pieux, qu’ils croient et qu’ils fassent de bonnes œuvres ; puis qui continuent d’être pieux et de croire et qui demeurent pieux et bienfaisants. Car Dieu aime les bienfaisants. » [2]







        Abû `Ubaydah écrivit à `Umar : « Abû Jandal m’a opposé ce verset. »







        `Umar lui répondit : « Celui qui a embelli le péché aux yeux de Abû Jandal est le même que celui qui lui a embelli sa protestation par ce verset. Punis-les. » Abû Al-Azwar dit alors : « Laissez-nous rencontrer l’ennemi demain. Si nous sommes tués, telle sera notre destinée. Et si nous revenons sains et saufs alors punissez-nous. Abû Al-Azwar, Dirâr et Abû Jandal rencontrèrent alors l’ennemi. Abû Al-Azwar tomba martyr et les deux autres furent punis. » »







        Tel est le texte du récit. Il devient dès lors manifeste que l’auteur n’a pas été fidèle dans sa retranscription, en tronquant la fin du récit qui établit que l’excuse trouvée par Abû Jandal n’a pas été acceptée par `Umar, car ne concordant pas avec la religion !







        Abû Hanîfah a dit - ses propres disciples ayant refusé son opinion - que le vin définitivement interdit, qu’il soit enivrant ou non, est celui tiré du raisin et des dattes, et que les autres types de nabîdh ne sont illicites que s’ils conduisent à l’ivresse. Quant aux quantités qui ne conduisent pas jusqu’à l’ivresse, elles ne sont pas considérées comme du vin.







        Cette opinion est viciée, et les Hanafites eux-mêmes ont émis des avis juridiques opposés.







        Tous les savants musulmans, sans exception, ont récusé cette opinion.

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      • #78
        Et la suite :

        Goldziher a discuté la question du vin en Islam en émettant des propos bourrés de mensonge et de falsification de la réalité. Il attribue en outre aux juristes le soin d’avoir contrefait des hadiths appuyant leurs opinions respectives sur la question.

        Il donne de tout le sujet une image complètement déformée.

        A la lumière des explications que nous venons de donner, nous lisons à la page 54 :

        « De très bonne heure se manifestèrent sur ce point certaines tendances d’opposition. Déjà quelques Compagnons du Prophète en Syrie, dont le plus connu est Abû-Djandal, et que le Qorân n’avait point empêchés de faire usage du vin, justifiaient cette licence par ce verset (5 v. 94) : « Pour ceux qui croient et qui font de bonnes œuvres, il n’y a aucun péché dans ce qu’ils consomment, pourvu qu’ils aient confiance en Dieu, qu’ils croient et qu’ils fassent de bonnes œuvres » [2]. A la vérité, le sévère khalife `Omar les fit fouetter pour cette exégèse libérale.

        A un ordre d’idées essentiellement différent se rattache ce phénomène, que les théologiens de l’Orient emploient leur ingéniosité à exclure par voie d’interprétation la prohibition des autres boissons fortes, qu’une conception plus rigoriste avait logiquement incluse dans celle du vin. D’une part, on s’efforce de faire prévaloir la conclusion qu’à l’exception du vin il n’est pas défendu en soi d’user des boissons, mais seulement de s’enivrer. On invente même là-dessus des traditions, dont l’une, par exemple au nom de `Aïcha, fait dire au Prophète : « Vous pouvez boire, mais ne vous grisez point » [3]. Sous l’égide de tels documents, des dévots mêmes ne se contentèrent point d’eau pure, et les rigoristes eurent beaucoup de peine à démontrer que « ce qui, pris en grande quantité, cause l’ivresse, est interdit même dans la plus infime proportion » [4]. Puis il y eut une école théologique répandue qui, s’en tenant à la lettre, ne regarda comme interdit que le vin (khamr), par conséquent le vin de vigne. Les autres boissons fermentées sont simplement du charâb (breuvage) ou nabîdh, et non du « vin » ; on put ainsi accorder des lettres de franchise au vin de pommes, de dattes, etc., et ouvrir au croyant une large porte par laquelle - en supposant toujours, bien entendu, que l’usage de la boisson n’allât pas jusqu’à l’ivresse - mainte concession fut faite à la « soif » par la voie lexicographique. Même un pieux khalife comme l’était `Omar II a déclaré, rapporte-t-on, que le nabîdh est permis [5]. Un khalife `abbâside qui n’aurait pas voulu se mettre en contradiction avec la loi s’enquiert auprès d’un qâdî, avec beaucoup de sollicitude, de ce qu’il pense du nabîdh. Et comme l’on ne pouvait, pour des raisons de sociabilité, se priver de telles boissons, la controverse juridique sur la question du vin offrait aussi de l’intérêt pour la société cultivée, spécialement parce qu’elle fut souvent mise en corrélation avec des sujets philologiques et de bel esprit.

        Dans les réunions esthétiques que le khalife Al-Mu`tasim tenait à sa cour, un des thèmes favoris dont la fleur de la plus haute société, qui s’y rassemblait, aimait à s’entretenir, consistait à traiter de l’onomastique du vin dans la langue arabe classique et des rapports de la prohibition du vin avec cette onomastique. Nous ne croyons pas nous tromper en supposant que ce n’est pas une conception rigoureuse de ces rapports qui prévalait dans les discussions des beaux esprits de Baghdâd. On y exprimait même des avis qui représentaient l’opposition la plus radicale contre la prohibition religieuse, et qui vont jusqu’à railler les dévots qui s’en faisaient les champions. On cite un poème attribué à Dhû-l-Rumma, dans lequel ils sont traités sans ambages de « brigands que l’on appelle lecteurs du Qorân » (humu-l-lusûsu wa-hum yud`awan qurrâ’â) [6]. Et un autre poète a dit : « Qui veut interdire l’eau des nuages lorsqu’y est mêlée celle des vignes ? En vérité, je répugne à l’aggravation que nous imposent les légistes, et l’opinion d’Ibn-Mas`ûd me plaît » [6].

        La subtilité des théologiens de Kûfa engagea, dès le IIe siècle, la théorie dans la voie tracée par Ibn-Mas`ûd. Si l’on ne put aller jusqu’à permettre « l’eau des vignes », on créa, pour mettre en repos la conscience des hommes vis-à-vis de la légalité, des facilités de toutes sortes, dont même des gens bien pensants usèrent à cœur joie. »

        L’insistance de cet orientaliste à vouloir nous faire croire qu’il existe une École juridique islamique rendant le vin licite ou essayant tout du moins de le rendre tel, est une chose bien minable.

        Dire que l’Islam ou que la loi islamique adopte une position conciliante face à cette question est un mensonge sur notre réalité religieuse. C’est comme si l’on disait que le Christianisme actuel était conciliant avec la question de la Trinité !

        Je ne manque pas à cet égard de raconter qu’un jour, un alcoolique ou un ivrogne quelconque avait voulu polémiquer avec moi au sujet de la prohibition du vin. Il me dit : Dieu ne l’a pas rigoureusement interdit ; Il a seulement dit à son sujet : « Une abomination, œuvre du Diable. Écartez-vous en ! » [7]

        Or s’en écarter ne signifie pas que ce soit catégoriquement interdit ! !

        Je lui répondis : Dieu dit : « Écartez-vous de la souillure des idoles et écartez-vous des paroles mensongères. » [8]

        Et Il dit : « Ceux qui s’écartent des péchés les plus graves ainsi que des turpitudes. » [9]

        Comment peut-on dès lors comprendre que le terme « s’écarter » indique seulement une légère interdiction ? !

        Nous nous sommes permis de mentionner ces sottises car elles jaillissent d’une même source que les propos de certains orientalistes.

        Mais laissons maintenant de côté le développement de la loi, que l’auteur a décrit avec tant de hideur, puis jetons un œil à ce qu’il a écrit au sujet du développement dogmatique.

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        • #79
          un article sur une personne qui tient les m

          propos refutés.

          Je dement formellement avoir dit ce que tu voudrais entendre.

          Regarde, je te montre (une fois de plus),

          ahah, quelle science!...
          Dernière modification par reeeeeverblu, 01 novembre 2006, 13h35. Motif: un article sur une personne qui tient les mêmes propos que vous:

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          • #80
            Relis bien le Coran car il est clairement dit dans le Coran la rétribution de ceux qui seront au Paradis et ton texte désigne comme apostat ceux qui le rendent licite alors qu'Allah l'a rendu licite au paradis............qui y a-t-il dans les ruisseaux coulant au paradis ?????

            Et voilà ce qui est dit sur le savant que tu cites sur le même site où tu as pêché ton copié collé :

            Je m’excuse de refuser la préface rédigée par le Docteur Muhammad Yûsuf Mûsâ pour ce livre et son auteur. Il dit à la page 5 [1] :

            « Cet ouvrage est une étude détaillée de l’Islam sous toutes ses facettes : celle de son Prophète, celle de la loi et de son développement, celle du dogme et de son évolution, celle de l’ascétisme et du soufisme, de leur apparition et des facteurs qui les ont influencés, celle des différentes sectes musulmanes, puis enfin celle des mouvements rénovateurs récents tels qu’ils sont conçus par leurs tenants.

            L’auteur s’appuie dans chaque chapitre de son livre et dans chacune de ses leçons sur un grand nombre de sources islamiques authentiques dont son intelligence sagace et sa vision perçante lui permettent de nous faire profiter.

            Néanmoins, il a commis des erreurs non négligeables, pour des raisons parmi lesquelles le fait de n’avoir pu saisir avec exactitude l’esprit de l’Islam, ses principes et ses fondements. Il se peut également que parmi ces raisons, il y en ait une tout à fait naturelle qui est que toute personne d’une religion et d’une culture données possède une certaine fibre patriotique pour sa religion et sa culture. »

            Puis il dit à la page 6 [1] :

            « Avec tout ceci, nous espérons que nous aurons accompli une partie de notre devoir vis-à-vis de l’Islam et des études islamiques, afin de pourvoir la bibliothèque arabe des meilleurs écrits occidentaux à ce sujet. Nous prions Dieu ne nous accorder le succès. »

            En vérité, ce livre est l’un des pires jamais rédigés sur l’Islam et l’un des pires à lui avoir jamais porté atteinte. Les quelques notes de bas de page qui ont été rajoutées dans la traduction arabe n’étaient que des barrages de bien piètre résistance devant les vagues déferlantes de calomnie et d’agression



            Je suppose que tu n'as pas fait exprès de supprimer ce passage de ton copié collé ???
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #81
              Zwina

              Voici le lien de l'article ... trouves moi ce que j'ai enlevé ...

              http://www.islamophile.org/spip/arti...cherche=alcool

              Et toi, parce qu'au paradis ça sera autorisé, tu estimes que c'est le cas sur terre????

              De plus ce que tu viens de poster, faut m'expliquer le lien avec l'alcool ... ne nois pas le poisson une fois de plus ...

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              • #82
                le lien c'est Goldziher .....suis et lâche la bouteille de champagne
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                Commentaire


                • #83
                  Oui, mais parle d'alcool là... j'ai imagé avec goldziher pour que vous preniez conscience de ce que vous dites ... maintenant tu vas pas me sortir sont CV, ça n'aura aucun rapport avec le debat ...

                  N'importe quoi ...

                  Tiens, je te remet un truc que tu as du sauté:

                  Quiconque prétend que le vin est licite devient un apostat...

                  Commentaire


                  • #84
                    Quiconque prétend que le vin est licite devient un apostat...

                    ça c'est dans tes references.

                    d'ailleur, personne n'a dit ça...

                    Commentaire


                    • #85
                      C'est justement celui que tu cites dont la préface est refusée par d'autres savants qui a écrit cette énormité. Au fait parmi ceux qui refusent les arguments de ton savant il y a un nommé Ghazali........
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                      Commentaire


                      • #86
                        ça c'est dans tes references.

                        d'ailleur, personne n'a dit ça...
                        T'es encore là toi? J'adore te faire bouillir ...

                        Tu veux un cours sur l'apostasie?

                        Un autre article:

                        L'alcool est aujourd'hui considéré dans certains pays comme une drogue "douce" en soi. Et pourtant ses ravages sont terribles. Tant au niveau de la santé physique (cirrhoses, cancers) que de la santé mentale (addiction), les troubles qu'il cause sont là. Ses effets ne se limitent pas à l'individu mais touchent la famille (violences conjugales, parentales) et la société (coups et blessures, meurtres, accidents de la route). Comment le musulman et la musulmane considèrent-ils l'alcool ?


                        Les textes de la révélation ont strictement interdit l'alcool (Coran 5/90). De toutes les choses que ces textes ont déclaré interdites, certaines sont telles qu'elles ne contiennent que ce qui est nocif à l'être humain (sur le plan physique, sur le plan spirituel, sur le plan mental, sur le plan familial, sur le plan social ou autre) ; d'autres choses sont telles qu'elles contiennent à la fois ce qui est utile et ce qui est nocif pour l'être humain, mais ce qui est nocif domine ce qui est utile ; les textes de la révélation les ont donc strictement interdites également. Ainsi en est-il de l'alcool, dont Dieu a explicitement dit qu'il contient ce qui est utile mais aussi ce qui est nocif mais ce qui est nocif domine (Coran 2/219). L'alcool procure par exemple à l'organisme une sensation de chaleur et l'aide ainsi à supporter le froid, mais cet avantage n'est pas suffisant pour contrebalancer les ravages qu'il cause par ailleurs ; Dieu l'a donc strictement interdit. "Et il se peut que vous aimiez quelque chose alors qu'elle est nocive pour vous. Dieu sait…" (Coran 2/216). Un Compagnon habitant une région froide d'Arabie avait ainsi demandé au Prophète si les musulmans de cette région pouvaient absorber une boisson faite à partir du blé, qui les aidait à supporter le froid et les durs travaux. "Cette boisson cause-t-elle l'ivresse ? s'enquit le Prophète. - Oui. - Eh bien vous devez vous en abstenir" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3683).

                        A l'aube de la venue de l'islam, les habitants de la péninsule arabique étaient depuis longtemps de grands amateurs d'alcool. L'alcool de raisin, de datte, de miel, de maïs, etc. y étaient fabriqués et consommés avec grand plaisir. Voulant détacher les musulmans de l'alcool, l'islam ne s'y prit pas de façon brutale. Comme Al-Qardhâwî l'a écrit, les sources de l'islam communiquent "croyances, conception de la vie et actes de culte ; pensée et sentiments ; éthique et valeurs ; règles de politesse et traditions ; droit et législation. Tous ces éléments sont constitutifs de la société musulmane. Le droit n'est – malgré son importance – qu'un élément parmi d'autres. Comment penser que par le simple fait d'avoir émis quelques règles juridiques, nous aurons donné naissance à la société musulmane voulue ? Une législation seule ne forme pas un peuple : elle doit être appuyée par un changement de pensée et de sentiments" (Chariat ul-islâm sâliha lit-tatbîq fî kulli zamân wa makân, p. 134). C'est bien pourquoi Jundub ibn Abdullâh raconte l'expérience vécue en la compagnie du Prophète : "Nous étions, jeunes hommes, auprès du Prophète. Nous apprîmes la foi avant d’apprendre le Coran [c’est-à-dire les règlements coraniques]. Puis nous apprîmes le Coran, ce qui fit augmenter notre foi" (rapporté par Ibn Mâja, n° 61).


                        Pédagogie divine concernant l'alcool

                        C'est pour la même raison que Aïcha, épouse du Prophète (sur lui la paix), raconte : "Parmi les premiers passages du Coran à avoir été révélés, il y a une sourate parmi les sourates mufassal, dans laquelle il est question du Paradis et de l’Enfer ; et puis, lorsque les hommes retournèrent vers l’islam, le licite et l’illicite furent révélés. Si dès le début Dieu avait révélé : “Ne buvez plus d’alcool”, les hommes auraient dit : “Nous ne le délaisserons jamais !”. Si dès le début Dieu avait révélé : “Ne commettez plus l'adultère !”, les hommes auraient dit : “Nous ne le délaisserons jamais !”…" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 4707).

                        Ce n’est qu’après ce long et profond travail sur les cœurs que la révélation s’est mise à édicter obligations et interdits, parmi lesquels l'interdiction de l'alcool. Et même ici, elle a encore choisi la voie du pragmatisme. En effet, le texte coranique, aujourd’hui encore, témoigne de la patiente progression et de la pédagogie qui furent les siennes dans la mise en place de l’interdiction : d'abord il a été dit que l'alcool était source d'avantages et d'inconvénients et que ses inconvénients dominaient ses avantages (Coran 2/219) ; puis il a été dit qu'il est désormais interdit de se trouver en état d'ivresse au moment d'une des cinq prières quotidiennes (Coran 4/43) ; puis l'alcool a été définitivement interdit (Coran 5/90). Ce processus s'est étalé sur une période de plusieurs années.

                        Le monde entier reconnaît que l'alcoolisme est un fléau sanitaire, familial et social. Au sujet des méfaits de l'alcool, cliquez ici pour lire le rapport de l'INSERM, ici pour lire le rapport du Réseau Canadien de la Santé et ici pour lire le rapport Médecine et Santé. Le monde entier reconnaît les ravages causés par cette "drogue". Mais si l'islam a, au VIIème siècle, réussi à amener globalement les hommes de toute une terre – l'Arabie – à se défaire de leur alcoolisme, c'est à cause de deux particularités : un profond travail sur les cœurs et les esprits sans interdiction dans un premier temps, puis, dans un second temps, une interdiction progressive liée à la responsabilité devant Dieu. Et c'est ce qui fait la différence d'avec la tentative avortée des Etats-Unis avec la Prohibition dans les années 20 du XXème siècle.

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                        • #87
                          La suite ...

                          Quelques règles que le musulman cherche à respecter à propos de l'alcool

                          1) Le musulman se préserve de tout alcool, quel que soit le produit à partir duquel celui-ci a été fabriqué

                          Le Prophète a dit : "Tout ce qui enivre est vin. Et tout vin est interdit" (rapporté par Muslim, n° 2003). Un jour, questionné par un homme originaire du Yémen au sujet d'un alcool que les Yéménites fabriquaient à partir du maïs, le Prophète lui demanda : "Provoque-t-il l'ivresse ? – Oui, répondit l'homme. – Tout ce qui enivre est interdit" répondit le Prophète (rapporté par Muslim, n° 2002).

                          2) Le musulman se préserve de consommer même en petite quantité ce qui n'enivre que lorsque consommé en grande quantité

                          On a beau dire qu'on ne boira qu'un petit verre, le premier verre en appelle un second, et chemin faisant, toute la bouteille y passe. C'est une des constantes de la nature humaine. Le Prophète, fin psychologue, a donc interdit de consommer même en une quantité faible au point de ne pas provoquer l'ivresse, ce qui provoque l'ivresse lorsque pris en plus grande quantité : "Ce qui provoque l'ivresse en grande quantité est interdit même en petite quantité" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3681). "Ce dont la (consommation d') un farq [= quelques litres] provoque l'ivresse, même la consommation de ce qui tient dans le creux de la main en est interdite" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3687, At-Tirmidhî, n° 1866).

                          Il faut préciser ici que certains illustres savants étaient d'avis que seul l'alcool de raisin est interdit en grande et en petite quantité ; quant aux autres alcools, ils sont interdits lorsqu'ils sont pris en quantité telle qu'elle provoque l'ivresse ; par contre, il n'est pas interdit d'en consommer en quantité tellement minime qu'elle ne provoque pas l'ivresse et à condition que ce soit pour une raison valable – davantage de force physique. Mais Shah Waliyyullâh et Ibn Rushd disent ceci : tous les savants sont unanimes à dire que l'alcool de raisin est interdit en grande comme en petite quantité ; or dire que l'alcool de raisin est interdit en grande comme en petite quantité, mais que l'alcool fait à partir d'autres produits est, lui, autorisé en petite quantité et interdit seulement en grande quantité, cela ne correspondrait pas à l'habitude du droit musulman, qui est de ne pas faire de différence entre deux choses semblables ["jam' bayn al-mutamâthilayn"] (Hujjat ullâh il-bâligha, tome 2 p. 438 et p. 509, Bidâyat ul-mujtahid, tome 2 p. 876). Shâh Waliyyullâh écrit qu'en fait l'avis de ces illustres savants des premiers temps est dû au fait que le Hadîth "Ce qui provoque l'ivresse en grande quantité est interdit même en petite quantité" n'était pas parvenu à certains Compagnons et à leurs élèves. "Ils sont donc excusables, écrit Shâh Waliyyullâh. Mais le Hadîth ayant été diffusé ensuite partout, quelqu'un n'a plus d'excuse aujourd'hui" (Hujjat ullâh il-bâligha, tome 2 pp. 509-510). D'ailleurs, au sein de l'école faisant cette différence entre alcool et alcool, la fatwa est donnée selon l'avis des savants disant que la consommation de tout alcool est interdite, même en petite quantité (avis de Muhammad ibn al-Hassan).

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                          • #88
                            La fin ...


                            3) Le musulman se préserve de faire le commerce de l'alcool et de favoriser sa consommation

                            Le Prophète a dit : "Dieu a interdit de vendre l'alcool, la bête non abattue rituellement (mayta), le porc et les idoles" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 2121, Muslim, n° 1581, etc.). Le Prophète a également interdit que le musulman fabrique du vin, qu'il en transporte, qu'il le serve à boire à quelqu'un, etc. (extrait du Hadîth n° 1295 rapporté par At-Tirmidhî). Le musulman n'offre pas non plus d'alcool à quelqu'un. Persuadé qu'il s'agit de quelque chose de nocif, il ne peut offrir pareille chose à quelqu'un d'autre. "Ne pourrais-je pas en offrir à des juifs ?" demanda quelqu'un au Prophète. "Celui qui a interdit le vin a aussi interdit qu'on en offre aux juifs" (rapporté par al-Humaydî, cité dans Al-halâl wal-harâm, p. 68).
                            Cependant, les non-musulmans vivant en pays musulman ont pour leur part la liberté d'en acheter et d'en vendre pour leur propre consommation, tout en respectant l'ordre public.

                            4) Le musulman ne s'assoit pas dans les assemblées de beuverie

                            Le Prophète a dit : "Celui qui croit en Dieu et au jour dernier, qu'il ne s'assoie pas à une table sur laquelle l'alcool est bu" (ad-Dârimî 2092, Ahmad 14241 ; voir aussi at-Tirmidhî 2801, Ahmad 126).

                            Ibn Taymiyya écrit : "Il n'est pas permis à quelqu'un d'assister, de son plein gré et sans qu'il y ait nécessité ("dharûra"), à des assemblées où l'on fait le mal", et de citer ensuite le Hadîth ci-dessus (Majmû' ul-fatâwâ 28/221). Qu'est-ce que ce genre de nécessités ? Il y a assurément ce qu'il cite dans un autre passage : "celui qui est alors présent sans l'être de son gré" : celui-là ne commet pas un acte interdit (Ibid. 28/204).
                            Le même Ibn Taymiyya nomme cependant, ailleurs, des exceptions plus générales par rapport à la règle normale d'interdiction : "L'homme ne doit pas aller dans des lieux où il assistera à des actions mauvaises alors qu'il n'a pas la possibilité d'inciter à (les) abandonner ; sauf s'il y a une cause reconnue par les textes : comme le fait qu'il se trouve là-bas chose dont il a besoin pour l'avantage de sa pratique religieuse ou de ses affaires temporelles ("maslahatun fî dînihî aw dunyâh") et pour laquelle il n'a pas d'autre issue que d'aller en ce (lieu) ; ou bien qu'il ait été forcé (par quelqu'un) d'y aller. Mais pour ce qui est de se rendre en (pareil lieu) pour le simple divertissement", alors cela reste sous le coup de l'interdit (Ibid. 28/239). Voyez : ici, l'exception par rapport à la règle d'interdiction concerne non plus seulement le fait d'y avoir été contraint, mais aussi le fait de ne pas avoir d'autre issue que celle de se rendre en un tel lieu pour acquérir un avantage reconnu comme tel par les sources. Il faut donc deux choses : qu'il y ait, en le fait de se rendre en un tel lieu, un avantage qui soit reconnu tel par les textes des sources ; de plus, que cet avantage ne puisse pas être obtenu autrement que par le fait de se rendre en ce lieu.
                            Quelle "maslaha" peut-il y avoir dans le fait de se rendre en pareil lieu ? Ibn Taymiyya cite "celui qui est présent auprès de telles gens pour les inciter à cesser" (Ibid. 28/204). A la lecture de ces lignes du savant damascain, j'ai pensé à un autre cas qui se pose parfois : un homme ou une femme s'est converti(e) à l'islam alors que ses parents sont restés non-musulmans ; ceux-ci l'invitent à partager un repas qu'ils préparent en veillant à ce qu'aucun ingrédient illicite pour le musulman n'y soit mélangé ; le seul problème est qu'à table trône une bouteille d'alcool dont ces parents font une consommation personnelle au milieu du repas. Ce fils ou cette fille peut-il (elle) répondre à cette invitation et s'asseoir à cette table ? Au vu du principe énoncé par Ibn Taymiyya, la réponse serait "oui" : l'objectif de ce fils ou de cette fille est de contenter le cœur de ses parents en répondant à leur invitation, et c'est là un avantage reconnu comme tel par les sources, Dieu demandant au fils d'être de bonne compagnie pour ses parents même "s'ils veulent t'amener à Me donner des associés" : il s'agit alors ne pas obéir à cette demande mais à continuer à être de bonne compagnie envers eux (Coran ). Or cet avantage passe par le fait de répondre à leur invitation, car ils se sentiraient vexés par un refus, alors que d'autre part il n'est pas toujours possible de leur dire sans les vexer – voire même les braquer – qu'un musulman ne peut s'asseoir à une table où l'alcool est consommé. Je me suis renseigné auprès d'un mufti réunionnais pour lui demander si ma pensée à ce sujet était correcte, il m'a répondu que oui.

                            5) Le musulman considère-t-il l'alcool comme étant impur rituellement ?

                            La majorité des juristes considèrent en effet l'alcool comme étant rituellement impur (najâssa hissiyya), ce qui fait que la partie des vêtements ou du corps qui a été touchée par l'alcool doit être lavée avant que l'on puisse accomplir la prière (salât). Ils se fondent sur le verset qui dit de l'alcool qu'il est "rijs" (Coran 5/90), qu'ils traduisent par "impur rituellement" (Cf. Bidâyat ul-mujtahid, tome 1 p. 148, Al-fiqh al-islâmî wa adillatuh, tome 1 p. 303 et tome 7 p. 5496).
                            Seuls Rabî'at ur-ra'y, al-Layth ibn Saad, al-Muzanî et quelques autres juristes pensent que l'alcool n'est pas impur rituellement (najâssa hissiyya) mais qu'il constitue une impureté sur le plan moral seulement (najâssa ma'nawiyya) (Fatâwâ mu'âsira, tome 3 p. 564).

                            6) Le musulman peut-il vendre du raisin à celui dont il sait qu'il en fera de l'alcool ?

                            D'après ce que al-Haskafî a écrit comme principe d'après Abû Hanîfa : la règle, à propos de toute chose dont certaines utilisations sont licites et d'autres illicites, et dont on pense que l'acheteur va l'utiliser de façon illicite, est la suivante :
                            - s'il s'agit d'une chose qui est utilisable de cette façon illicite dans sa forme actuelle, alors il est interdit de la vendre à celui dont on est certain ou quasi-certain qu'il va en faire une utilisation illicite ;
                            - par contre, s'il s'agit d'une chose qui ne peut être utilisée de façon illicite qu'après avoir été transformée par l'acheteur, alors il est seulement déconseillé (mak'rûh tanzîhan) de la vendre à celui dont on est certain ou quasi-certain qu'il va la transformer et utiliser ensuite le produit obtenu de façon illicite.
                            Selon cet avis, il est interdit de vendre des armes à celui dont on est quasi-certain qu'il va les utiliser pour voler et piller : on sait qu'il va en faire une utilisation illicite, et cette utilisation illicite se fait, avec les armes, telles qu'elles sont vendues. Par contre, il est seulement déconseillé de vendre du raisin à celui dont on pense qu'il va en faire du vin, car c'est après transformation en matière illicite ce qui était licite que l'acheteur va en faire une utilisation illicite.

                            Par contre, d'après les juristes Mâlik et Ahmad, il est interdit de vendre du raisin à celui dont on est certain ou quasi-certain qu'il va en faire du vin (Zâd ul-ma'âd, tome 5 p. 763, Al-fiqh al-islâmî wa adillatuh, tome 5 p. 3458). Abû Yûssuf et Muhammad ibn al-Hassan sont du même avis (Jadîd fiqhî massâ'ïl, p. 375). Cette règle concerne le cas de l'acheteur potentiel dont on sait pertinemment qu'il va faire du vin du raisin qu'il achète. Cependant, si on ne savait pas et on le lui a vendu puis on découvre qu'il en a fait du vin, on n'a rien à se reprocher. On ne doit d'ailleurs pas devenir soupçonneux et demander à chaque acheteur potentiel ce qu'il compte faire du raisin qu'on vend. Pour davantage de détails sur ce point, lire mon article à propos de vendre ce dont on sait que l'acheteur fera une utilisation illicite.

                            Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

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                            • #89
                              zwina

                              Relis bien le Coran car il est clairement dit dans le Coran la rétribution de ceux qui seront au Paradis et ton texte désigne comme apostat ceux qui le rendent licite alors qu'Allah l'a rendu licite au paradis............qui y a-t-il dans les ruisseaux coulant au paradis ?????
                              t'es deja au paradis!
                              win ze yes need ze no to win again ze no

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                              • #90
                                C'est sérieux les gars ????

                                84 réponses sur un poste qui traite si la consommation de l'alccol est HRAM ou Non ...... et en plus sur un Forum d'un pays qui s'appel ALGERIE !!!


                                Arretez ce massacre virtuel .............. !!!!!

                                Commentaire

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