Bonsoir
L’administration Bush est derrière la fuite organisée du rapport réalisé par les experts du Pentagone.
Le Pentagone s’intéresse à l’Islam. Des analystes et chercheurs, travaillant pour le compte du ministère de la Défense des USA, ont conclu, dans le rapport qu’ils ont établi, que les activistes islamistes s’inspirent des versets coraniques pour accomplir des attentats-suicide. Les auteurs du rapport classé secret d’Etat, divulgué par un site d’information américain, World Net Daily, se sont appuyés sur certains versets du Coran qui encouragent et incitent les musulmans à combattre les non croyants en leur promettant d’aller au paradis.
Cette étude a été faite sur la demande du Pentagone pour tenter de trouver une explication à la croissance du nombre de musulmans qui répondent favorablement aux appels lancés par les groupes islamistes pour commettre des attentats suicide contre les non-musulmans, ce qui va, sans aucun doute, relancer la polémique sur la question du Djihad que le monde occidental n’arrive pas à concevoir. Même, si officiellement, les autorités américaines n’ont pas, jusqu’à maintenant, osé faire l’amalgame entre le terrorisme et l’Islam, considérant les actes terroristes comme étant des pratiques contraires aux préceptes de cette religion.
Le document, qui a pour intitulé «Les motivations des candidats aux opérations-suicide», dresse le profil des activistes dont «la majorité est issue des écoles coraniques» et «convaincus des bienfaits de l’accomplissement de l’acte de martyr», considérant cet acte de sacrifice «comme un moyen de se rapprocher de Dieu».
Les auteurs du rapport citent un nombre de versets du Coran, des sourate telles que «El Baqara», «Al Omrane» et «El Taouba» qui ont une relation avec le djihad, le martyr et le paradis, tout en prenant le soin de décrire le rituel qui accompagne la préparation du combattant à l’acte ultime de sacrifice. Il s’agit, en fait, de la «Roquia» que les musulmans pratiquent pour se protéger contre les forces maléfiques.
Le document en question rappelle que les auteurs des attentats du 11 septembre ont précédé leur acte par un rituel, en rasant leur barbe et en mettant leurs plus beaux habits comme s’ils s’apprêtaient à une fête. A vrai dire, tout est fait pour incriminer la religion musulmane en liant le phénomène du siècle, à savoir le terrorisme, à la pratique de l’Islam. Oubliant que par le passé, ces mêmes vertus ont été sacralisées durant plus d’une décennie en Afghanistan avec l’aide et la propagande made in USA qui a encouragé le djihad conte la menace rouge de l’ex-URSS. Oussama Ben Laden était alors, aux yeux des Américains, un véritable héros. Lui et ses compagnons d’armes qui ont appris l’usage d’armes sophistiquées et d’explosifs par la mains d’experts américains.
Les premières réactions critiques sévères à cette étude sont apparues dans le site américain qui a révélé le document avec la publication des commentaires d’un académicien de l’Université de Chicago, Robert Beb, qui voit «en la prolifération des attentats suicide plus une réaction à une situation d’occupation et non pas le fruit de l’extrémisme religieux islamique».
L’universitaire américain va jusqu’à prendre «la politique extérieure des USA comme la véritable source de motivation pour l’accomplissement d’attentats suicide». Robert Beb dit aussi que même si l’organisation Al Qaîda considère le peuple américain non croyant, ses adeptes ne cherchent pas à le convertir à l’Islam mais insistent à ce qu’il quitte les territoires arabes.
De son côté, Azam El Temimi, le directeur de l’Institut de la pensée islamique politique de Londres, pense que toute attaque contre le Coran approfondira les divergences entre les auteurs de tels actes et les musulmans comme cela s’est passé avec les propos du pape Benoît.
Cet analyste du monde musulman considère la publication d’un tel document comme une tentative américaine d’argumenter la guerre déclarée aux pays musulmans en partant du principe que l’Islam est un danger et les musulmans les premiers à verser dans l’hostilité. Le chercheur universitaire rappelle que le Coran cite le djihad comme un moyen d’instaurer la justice et le droit entre les individus et tout martyr dans ce cadre sera récompensé par Dieu.
Cette sortie du Pentagone, qui semble être l’instigateur de cette fuite organisée du document dans les médias, est une autre campagne par laquelle l’administration Bush tente de justifier ses échecs en Irak et en Afghanistan.
La tentative de diversion est apparente car elle vient juste après les déclarations incendiaires du pape Benoit et intervient dans une période sacrée pour l’ensemble des musulmans, le mois du jeûne.
La colère suscitée par sa récente sortie médiatique, tentant de faire un lien entre l’Islam et la violence, n’est pas encore atténuée et l’administration américaine semble avoir des intérêts à voir le monde musulman déchaîné.
Les USA jouent vraisemblablement avec le feu en voulant attiser la haine entre les religions. Il y a complot
L'Expression
L’administration Bush est derrière la fuite organisée du rapport réalisé par les experts du Pentagone.
Le Pentagone s’intéresse à l’Islam. Des analystes et chercheurs, travaillant pour le compte du ministère de la Défense des USA, ont conclu, dans le rapport qu’ils ont établi, que les activistes islamistes s’inspirent des versets coraniques pour accomplir des attentats-suicide. Les auteurs du rapport classé secret d’Etat, divulgué par un site d’information américain, World Net Daily, se sont appuyés sur certains versets du Coran qui encouragent et incitent les musulmans à combattre les non croyants en leur promettant d’aller au paradis.
Cette étude a été faite sur la demande du Pentagone pour tenter de trouver une explication à la croissance du nombre de musulmans qui répondent favorablement aux appels lancés par les groupes islamistes pour commettre des attentats suicide contre les non-musulmans, ce qui va, sans aucun doute, relancer la polémique sur la question du Djihad que le monde occidental n’arrive pas à concevoir. Même, si officiellement, les autorités américaines n’ont pas, jusqu’à maintenant, osé faire l’amalgame entre le terrorisme et l’Islam, considérant les actes terroristes comme étant des pratiques contraires aux préceptes de cette religion.
Le document, qui a pour intitulé «Les motivations des candidats aux opérations-suicide», dresse le profil des activistes dont «la majorité est issue des écoles coraniques» et «convaincus des bienfaits de l’accomplissement de l’acte de martyr», considérant cet acte de sacrifice «comme un moyen de se rapprocher de Dieu».
Les auteurs du rapport citent un nombre de versets du Coran, des sourate telles que «El Baqara», «Al Omrane» et «El Taouba» qui ont une relation avec le djihad, le martyr et le paradis, tout en prenant le soin de décrire le rituel qui accompagne la préparation du combattant à l’acte ultime de sacrifice. Il s’agit, en fait, de la «Roquia» que les musulmans pratiquent pour se protéger contre les forces maléfiques.
Le document en question rappelle que les auteurs des attentats du 11 septembre ont précédé leur acte par un rituel, en rasant leur barbe et en mettant leurs plus beaux habits comme s’ils s’apprêtaient à une fête. A vrai dire, tout est fait pour incriminer la religion musulmane en liant le phénomène du siècle, à savoir le terrorisme, à la pratique de l’Islam. Oubliant que par le passé, ces mêmes vertus ont été sacralisées durant plus d’une décennie en Afghanistan avec l’aide et la propagande made in USA qui a encouragé le djihad conte la menace rouge de l’ex-URSS. Oussama Ben Laden était alors, aux yeux des Américains, un véritable héros. Lui et ses compagnons d’armes qui ont appris l’usage d’armes sophistiquées et d’explosifs par la mains d’experts américains.
Les premières réactions critiques sévères à cette étude sont apparues dans le site américain qui a révélé le document avec la publication des commentaires d’un académicien de l’Université de Chicago, Robert Beb, qui voit «en la prolifération des attentats suicide plus une réaction à une situation d’occupation et non pas le fruit de l’extrémisme religieux islamique».
L’universitaire américain va jusqu’à prendre «la politique extérieure des USA comme la véritable source de motivation pour l’accomplissement d’attentats suicide». Robert Beb dit aussi que même si l’organisation Al Qaîda considère le peuple américain non croyant, ses adeptes ne cherchent pas à le convertir à l’Islam mais insistent à ce qu’il quitte les territoires arabes.
De son côté, Azam El Temimi, le directeur de l’Institut de la pensée islamique politique de Londres, pense que toute attaque contre le Coran approfondira les divergences entre les auteurs de tels actes et les musulmans comme cela s’est passé avec les propos du pape Benoît.
Cet analyste du monde musulman considère la publication d’un tel document comme une tentative américaine d’argumenter la guerre déclarée aux pays musulmans en partant du principe que l’Islam est un danger et les musulmans les premiers à verser dans l’hostilité. Le chercheur universitaire rappelle que le Coran cite le djihad comme un moyen d’instaurer la justice et le droit entre les individus et tout martyr dans ce cadre sera récompensé par Dieu.
Cette sortie du Pentagone, qui semble être l’instigateur de cette fuite organisée du document dans les médias, est une autre campagne par laquelle l’administration Bush tente de justifier ses échecs en Irak et en Afghanistan.
La tentative de diversion est apparente car elle vient juste après les déclarations incendiaires du pape Benoit et intervient dans une période sacrée pour l’ensemble des musulmans, le mois du jeûne.
La colère suscitée par sa récente sortie médiatique, tentant de faire un lien entre l’Islam et la violence, n’est pas encore atténuée et l’administration américaine semble avoir des intérêts à voir le monde musulman déchaîné.
Les USA jouent vraisemblablement avec le feu en voulant attiser la haine entre les religions. Il y a complot
L'Expression
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