عمر ابن ابي ربيعة
OMAR IBN ABI RABIA (644-711). (23 Hidjri)
Un autre poéte de la période ommeyyade ,de "ghazal" principalement.Il est né dans une famille aisée de la tribu mecquoise de Quraych. C'est l'auteur de poésie érotique le plus connu et le plus représentatif du Hedjaz médiéval.
Célèbre pour ses poésies amoureuses, il voua toute sa vie à Thorayya, une jeune femme issue de l'aristocratie hedjazienne. A l’époque, même à Médine et à la Mecque, bastions de la vie religieuse, les odes à l'amour d’un Omar Ibn Abi Rabia, sont déclamées dans l’enceinte de la mosquée par un grand exégète du Coran", rapporte Driss Belmlih, spécialiste de la littérature abbasside. Omar Ibn Abi Rabia est l’une des figures les plus fameuses de la poésie arabe. Dans un recueil de quatre cents poèmes, il décrit une passion amoureuse qui le consume.
Ibn Rabia est connu pour avoir inauguré " une poésie galante, malicieuse, souvent réaliste qui tranche sur le sentimentalisme des amours bédouines et donne le ton aux citadins ". Il fut l'un des concepteurs des poésies de "l'amour-passion".Ses vers sont légers et ont été souvent mis en musique.
On disait à propos de lui que " Chaque belle qu'il voyait dans la rue ou durant le pèlerinage l'enflammait ". C’était le dragueur invétéré des belles pélerines.
Sur Thorayya il écrit :
"Ses beautés m'ont ravi le cœur : pureté
de son cou de gazelle, ou s'enroule une rangée de perles.
Finesse d'une taille sous laquelle s'épanouissent des rondeurs
bien pleines, dessinant les courbes des collines.
Eclat du visage, vrai soleil parmi les nuages,
disparaissant, majestueux, quand descend le soir.
Dents espacées d'une bouche aux gencives rouge sombre, douce
dont le goût ne rappelle aucune saveur connue.
Toute tendre, sœur de l'onagre, n'offrant à qui
voulait reprendre quelque chose, aucun défaut.
Tel est ce qui d'elle m'est apparu ;
de ce qui resta caché je ne saurais rien dire."
un autre poème en arabe.
عند الطـواف رأيتهـا متلثمـة-------للركن والحجـر المعظـم تلثمـا
أقسمت بالبيت العتيـق لتخبـري-------ما الاسم قالت من سلالـة آدمـا
الاسم سلمـى والمنـازل مكـة-------والدار ما بين الحجـون وغيلمـا
قلت عديني موعـداً أحظـي بـهي-------أقضي به ما قد قضاه المحرمـا
فتبسمت خجلاً وقالت يـا فتـى-------أفسدت حجك يا مُحـل المُحرمّـا
فتحرك الركن اليمانـي خشيـةً-------وبكا الحطيم وجاوبتـه زمزمـا
لـو أن بيـت الله كلّـم عاشقـاً-------من قبـل هـذا كـاد أن يتكلمـا
Ce qui est intéressant les Sahabas RA ne lui ont pas coupé la tête, comme le feraient surement aujourd'hui ceux qui se présentent comme sur la voie du Al Salaf Al Salih!!!
OMAR IBN ABI RABIA (644-711). (23 Hidjri)
Un autre poéte de la période ommeyyade ,de "ghazal" principalement.Il est né dans une famille aisée de la tribu mecquoise de Quraych. C'est l'auteur de poésie érotique le plus connu et le plus représentatif du Hedjaz médiéval.
Célèbre pour ses poésies amoureuses, il voua toute sa vie à Thorayya, une jeune femme issue de l'aristocratie hedjazienne. A l’époque, même à Médine et à la Mecque, bastions de la vie religieuse, les odes à l'amour d’un Omar Ibn Abi Rabia, sont déclamées dans l’enceinte de la mosquée par un grand exégète du Coran", rapporte Driss Belmlih, spécialiste de la littérature abbasside. Omar Ibn Abi Rabia est l’une des figures les plus fameuses de la poésie arabe. Dans un recueil de quatre cents poèmes, il décrit une passion amoureuse qui le consume.
Ibn Rabia est connu pour avoir inauguré " une poésie galante, malicieuse, souvent réaliste qui tranche sur le sentimentalisme des amours bédouines et donne le ton aux citadins ". Il fut l'un des concepteurs des poésies de "l'amour-passion".Ses vers sont légers et ont été souvent mis en musique.
On disait à propos de lui que " Chaque belle qu'il voyait dans la rue ou durant le pèlerinage l'enflammait ". C’était le dragueur invétéré des belles pélerines.
Sur Thorayya il écrit :
"Ses beautés m'ont ravi le cœur : pureté
de son cou de gazelle, ou s'enroule une rangée de perles.
Finesse d'une taille sous laquelle s'épanouissent des rondeurs
bien pleines, dessinant les courbes des collines.
Eclat du visage, vrai soleil parmi les nuages,
disparaissant, majestueux, quand descend le soir.
Dents espacées d'une bouche aux gencives rouge sombre, douce
dont le goût ne rappelle aucune saveur connue.
Toute tendre, sœur de l'onagre, n'offrant à qui
voulait reprendre quelque chose, aucun défaut.
Tel est ce qui d'elle m'est apparu ;
de ce qui resta caché je ne saurais rien dire."
un autre poème en arabe.
عند الطـواف رأيتهـا متلثمـة-------للركن والحجـر المعظـم تلثمـا
أقسمت بالبيت العتيـق لتخبـري-------ما الاسم قالت من سلالـة آدمـا
الاسم سلمـى والمنـازل مكـة-------والدار ما بين الحجـون وغيلمـا
قلت عديني موعـداً أحظـي بـهي-------أقضي به ما قد قضاه المحرمـا
فتبسمت خجلاً وقالت يـا فتـى-------أفسدت حجك يا مُحـل المُحرمّـا
فتحرك الركن اليمانـي خشيـةً-------وبكا الحطيم وجاوبتـه زمزمـا
لـو أن بيـت الله كلّـم عاشقـاً-------من قبـل هـذا كـاد أن يتكلمـا
Ce qui est intéressant les Sahabas RA ne lui ont pas coupé la tête, comme le feraient surement aujourd'hui ceux qui se présentent comme sur la voie du Al Salaf Al Salih!!!
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