Le Coran contient et expose des vérités scientifiques, qui étaient inconnues des hommes de l'époque (VIe-VIIe siècles) et impossibles à découvrir par ceux-ci. Ceux qui soutiennent cette thèse y voient un argument en faveur du caractère révélé du texte coranique : si ce livre contient des connaissances qu'aucun homme de l'époque ne possédait ni ne pouvait posséder, c'est bien la preuve qu'il est d'origine divine.
Une telle position conduit à soulever des problèmes divers et de natures différentes, qu'il est d'abord important de ne pas confondre.
Certes, il s'agit de savoir si, effectivement, le Coran contient des vérités de ce genre. Mais il s'agit aussi de s'interroger sur le désir même d'en chercher en lui, ainsi que sur les conclusions qu'il serait possible de tirer de leur éventuelle présence. La première recherche est, en principe et autant que possible, purement factuelle (oui ou non, le Coran expose-t-il des connaissances que seule la science moderne a été en mesure de découvrir par des voies purement humaines ?). La seconde est d'une nature différente, en ce qu'elle fait appel au raisonnement seul et non à l'établissement de faits : on peut l'appeler philosophique, ou théologico-philosophique, ou philosophico-scientifique pour une part (un livre présentant la Parole de Dieu est-il censé contenir des connaissances de physique, de chimie ou de biologie ? et si même de telles connaissances se trouvent en lui, l'inspiration divine est-elle la seule façon d'expliquer leur présence ?).
Une telle position conduit à soulever des problèmes divers et de natures différentes, qu'il est d'abord important de ne pas confondre.
Certes, il s'agit de savoir si, effectivement, le Coran contient des vérités de ce genre. Mais il s'agit aussi de s'interroger sur le désir même d'en chercher en lui, ainsi que sur les conclusions qu'il serait possible de tirer de leur éventuelle présence. La première recherche est, en principe et autant que possible, purement factuelle (oui ou non, le Coran expose-t-il des connaissances que seule la science moderne a été en mesure de découvrir par des voies purement humaines ?). La seconde est d'une nature différente, en ce qu'elle fait appel au raisonnement seul et non à l'établissement de faits : on peut l'appeler philosophique, ou théologico-philosophique, ou philosophico-scientifique pour une part (un livre présentant la Parole de Dieu est-il censé contenir des connaissances de physique, de chimie ou de biologie ? et si même de telles connaissances se trouvent en lui, l'inspiration divine est-elle la seule façon d'expliquer leur présence ?).
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