SALAM
L’homme est éprouvé par le bien et par le mal. Parmi les bienfaits de Dieu, certains sont de dures épreuves, comme parmi les difficultés, certaines s’avèrent des plus salutaires. En effet, pour certains, la pauvreté ou la maladie peuvent être la voie vers le salut car combien de riches utilisent leur argent de façon illicite : Combien de riches privent les plus pauvres ? Combien de personnes emploient leur bonne santé pour opprimer les plus faibles ?
« Si Allah attribuait Ses dons avec largesse à [tous] Ses serviteurs, ils commettraient des abus sur la terre ; mais, Il fait descendre avec mesure ce qu’Il veut. Il connaît parfaitement Ses serviteurs et en est Clairvoyant ».
(Sourate 42, V 27)
Ainsi la dure épreuve devient elle-même un bienfait lorsque le serviteur endure et obéit à Dieu, car cette épreuve endurée deviendra la raison de son salut, donc un bienfait. Ainsi toute chose n’est ni un bien dans l’absolu ni un mal dans l’absolu. Dans toute épreuve, que ce soit une épreuve par le bien ou par le mal, il faut réunir l’endurance et la gratitude envers Dieu. Certains penseront que les remerciements sont pour le bien et la patience contre le mal, ils rajouteront alors qu’il est impossible de réunir la patience et la reconnaissance. Comme nous l’avons expliqué, toute n’est pas dans l’absolu bien ou mal de façon exclusive et donc, certains aspects de la même chose nécessitent la gratitude alors que d’autres aspects nécessitent l’endurance. La richesse nécessite le remerciement car l’aisance est un bienfait de Dieu lorsqu’elle nous rappelle Dieu. La richesse nécessite l’endurance car le serviteur de Dieu doit dépenser dans la voie de Dieu, aider les pauvres. Il est en lutte avec son amour de possession de l’argent. Il est en lutte avec le diable qui lui ordonne l’avarice.
Certains hommes pieux s’attristaient lorsque Dieu ne les éprouvaient pas par la difficulté car ils savaient que la difficulté de l’épreuve est proportionnelle à la force de la foi. D’ailleurs, nous citerons cinq éléments qui, dans l’épreuve par la difficulté, devraient faire réfléchir ceux qui sont doués de raison. La difficulté de l’épreuve imposée par Dieu n’a pas de borne car rien n’échappe à la volonté de Dieu. L’homme raisonnable remerciera alors Dieu car l’épreuve aurait pu être plus difficile.
Tant que le mal qui nous arrive concerne un bien matériel et non notre foi et religion on devrait remercier Dieu car la vie est éphémère ; nous quitterons les biens matériels et ne seront accompagnés dans notre tombe que par nos oeuvres et seule notre foi nous sauvera.
La difficulté pourrait être un châtiment pour un péché. Dans ce cas, il vaut mieux que le châtiment soit sur terre, car il dispensera du châtiment le Jour du Jugement.
Dieu avait inscrit cette épreuve difficile dans son destin et Il nous juge sur notre réaction. Si notre réaction est la gratitude envers Dieu, Dieu nous accordera la rétribution pour avoir patienté dans l’épreuve et pour avoir été manifesté notre gratitude.
L’épreuve difficile est parfois comme un médicament amer qu’il faut avaler pour guérir. Ainsi l’endurance et la gratitude ici-bas lors des épreuves difficiles se transforme en un confort et une aisance éternels dans la vie de l’au-delà. Il suffit de savoir que Dieu a promis que « […] les endurants auront leur pleine récompense sans compter. »
Lorsque l’épreuve difficile arrive, il faut endurer et garder un cœur plein de gratitude pour Dieu. Cela ne signifie aucunement que le musulman doit prier pour qu’Il l’accable d’épreuves difficiles ! Au contraire, il faut savoir que le prophète paix et bénédiction de Dieu sur lui, demandait à Dieu de l’épargner de tout mal sur terre et tout châtiment dans l’au-delà. Tel doit être la prière du musulman.
Le prophète Muhammad (SAW) a également dit :
« Demandez à Dieu d’être sain et sauf, car rien n’est mieux que d’être sain et sauf, excepté la certitude ».
Il entendait par certitude, le fait que le cœur soit sain et sauf, c’est-à-dire dépourvu d’ignorance et empli par la lumière de la foi qui exclut le doute.
Nous prions Dieu d’écarter de nous tout mal qui peut atteindre nos corps, mais surtout de guérir et protéger nos cœurs des maladies de l’ignorance, du péché et de l’ingratitude.
Nous prions Dieu, Le Plus Généreux et à qui appartiennent tous les dons et les bienfaits, de nous combler de ses bienfaits, d’emplir nos cœurs de gratitude envers Lui et d’obéissance à Ses ordres. Que Dieu englobe dans ces prières tous les musulmans et qu’Il les exauce.
La patience et la gratitude envers Dieu réunies
L’homme est éprouvé par le bien et par le mal. Parmi les bienfaits de Dieu, certains sont de dures épreuves, comme parmi les difficultés, certaines s’avèrent des plus salutaires. En effet, pour certains, la pauvreté ou la maladie peuvent être la voie vers le salut car combien de riches utilisent leur argent de façon illicite : Combien de riches privent les plus pauvres ? Combien de personnes emploient leur bonne santé pour opprimer les plus faibles ?
« Si Allah attribuait Ses dons avec largesse à [tous] Ses serviteurs, ils commettraient des abus sur la terre ; mais, Il fait descendre avec mesure ce qu’Il veut. Il connaît parfaitement Ses serviteurs et en est Clairvoyant ».
(Sourate 42, V 27)
Ainsi la dure épreuve devient elle-même un bienfait lorsque le serviteur endure et obéit à Dieu, car cette épreuve endurée deviendra la raison de son salut, donc un bienfait. Ainsi toute chose n’est ni un bien dans l’absolu ni un mal dans l’absolu. Dans toute épreuve, que ce soit une épreuve par le bien ou par le mal, il faut réunir l’endurance et la gratitude envers Dieu. Certains penseront que les remerciements sont pour le bien et la patience contre le mal, ils rajouteront alors qu’il est impossible de réunir la patience et la reconnaissance. Comme nous l’avons expliqué, toute n’est pas dans l’absolu bien ou mal de façon exclusive et donc, certains aspects de la même chose nécessitent la gratitude alors que d’autres aspects nécessitent l’endurance. La richesse nécessite le remerciement car l’aisance est un bienfait de Dieu lorsqu’elle nous rappelle Dieu. La richesse nécessite l’endurance car le serviteur de Dieu doit dépenser dans la voie de Dieu, aider les pauvres. Il est en lutte avec son amour de possession de l’argent. Il est en lutte avec le diable qui lui ordonne l’avarice.
Certains hommes pieux s’attristaient lorsque Dieu ne les éprouvaient pas par la difficulté car ils savaient que la difficulté de l’épreuve est proportionnelle à la force de la foi. D’ailleurs, nous citerons cinq éléments qui, dans l’épreuve par la difficulté, devraient faire réfléchir ceux qui sont doués de raison. La difficulté de l’épreuve imposée par Dieu n’a pas de borne car rien n’échappe à la volonté de Dieu. L’homme raisonnable remerciera alors Dieu car l’épreuve aurait pu être plus difficile.
Tant que le mal qui nous arrive concerne un bien matériel et non notre foi et religion on devrait remercier Dieu car la vie est éphémère ; nous quitterons les biens matériels et ne seront accompagnés dans notre tombe que par nos oeuvres et seule notre foi nous sauvera.
La difficulté pourrait être un châtiment pour un péché. Dans ce cas, il vaut mieux que le châtiment soit sur terre, car il dispensera du châtiment le Jour du Jugement.
Dieu avait inscrit cette épreuve difficile dans son destin et Il nous juge sur notre réaction. Si notre réaction est la gratitude envers Dieu, Dieu nous accordera la rétribution pour avoir patienté dans l’épreuve et pour avoir été manifesté notre gratitude.
L’épreuve difficile est parfois comme un médicament amer qu’il faut avaler pour guérir. Ainsi l’endurance et la gratitude ici-bas lors des épreuves difficiles se transforme en un confort et une aisance éternels dans la vie de l’au-delà. Il suffit de savoir que Dieu a promis que « […] les endurants auront leur pleine récompense sans compter. »
Lorsque l’épreuve difficile arrive, il faut endurer et garder un cœur plein de gratitude pour Dieu. Cela ne signifie aucunement que le musulman doit prier pour qu’Il l’accable d’épreuves difficiles ! Au contraire, il faut savoir que le prophète paix et bénédiction de Dieu sur lui, demandait à Dieu de l’épargner de tout mal sur terre et tout châtiment dans l’au-delà. Tel doit être la prière du musulman.
Le prophète Muhammad (SAW) a également dit :
« Demandez à Dieu d’être sain et sauf, car rien n’est mieux que d’être sain et sauf, excepté la certitude ».
Il entendait par certitude, le fait que le cœur soit sain et sauf, c’est-à-dire dépourvu d’ignorance et empli par la lumière de la foi qui exclut le doute.
Nous prions Dieu d’écarter de nous tout mal qui peut atteindre nos corps, mais surtout de guérir et protéger nos cœurs des maladies de l’ignorance, du péché et de l’ingratitude.
Nous prions Dieu, Le Plus Généreux et à qui appartiennent tous les dons et les bienfaits, de nous combler de ses bienfaits, d’emplir nos cœurs de gratitude envers Lui et d’obéissance à Ses ordres. Que Dieu englobe dans ces prières tous les musulmans et qu’Il les exauce.