On entend de nombreux musulmans s'interroger sur le sort de mécréants qui leur apparaissent d'une grande bonté au vu des actions humanitaires qu'ils mènent aux quatre coins de la planète. Certains s'interrogent sur leur sort, et d'autres sont convaincus qu'ils sont meilleurs que de nombreux musulmans et qu'Allah leur fera miséricorde. Ceci, alors qu'ils commettent le plus grand crime qui soit : la mécréance et le polythéisme, et Allah dit : « Allah ne pardonne pas qu'on lui donne d'associé, et Il pardonne en deçà à qui Il veut. » (An-Nisâ': 48) Tous les jours, ils donnent des associés à Allah ou rejettent son existence, alors comment pourraient-ils être meilleurs que les musulmans monothéistes qui se soumettent du mieux qu'ils peuvent à leur Seigneur, quelle que soit l'étendue de leurs péchés. Là encore, celui qui revient vers les deux sources que sont le Coran et la Sunna, avec la compréhension des pieux prédécesseurs, trouvera la réponse à cette question et verra une fois encore la justice parfaite d'Allah.
‘Â’ishah rapporte : « J’ai demandé au Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) : ô Messager d'Allah ! Avant la venue de l’islam (Al-Jâhiliyyah) Ibn Jud’ân maintenait les liens de parenté et nourrissait les pauvres. Cela lui sera-t-il d’aucune utilité [dans l’au-delà] ? Il dit : « Cela ne lui profitera pas car il n’a jamais dit : ô Seigneur ! Pardonne-moi mes péchés au Jour de la Rétribution. » (Muslim)
L’imam An-Nawawî dit en commentaire : « Le sens de ce hadith est que le fait qu’il maintenait les liens de parenté, nourrissait les pauvres et possédait un bon comportement ne lui profitera en rien dans l’au-delà car il était mécréant, et c’est là le sens de la parole du Prophète : « Cela ne lui profitera pas car il n’a jamais dit : ô Seigneur ! Pardonne-moi mes péchés au Jour de la Rétribution. » C'est-à-dire qu’il ne croyait pas en la Résurrection, et celui qui n’y croit pas est mécréant et aucune œuvre ne lui profitera. Al-Qâdî ‘Iyad a dit : « Les savants sont unanimes pour dire que les [bonnes] œuvres des mécréants ne leur serviront en rien, ils n’en obtiendront aucun délice et aucune diminution de châtiment, mais certains auront un châtiment plus douloureux en fonction de leurs crimes. »
Shaykh Al-‘Uthaymin dit : « Puisse Allah nous en préserver. Les œuvres du mécréant ne lui sont d’aucune utilité car elles ne sont pas acceptées en raison de la Parole d’Allah : « Ce qui empêche leurs aumônes d’être acceptées, c’est qu’ils n’ont pas cru en Allah et en Son messager, qu’ils ne se rendent à la prière qu’avec paresse, et qu’ils ne dépensent (en aumône) qu’à contrecoeur » (At-Tawbah : 54) et Sa Parole : « Nous avons considéré leurs œuvres et Nous les avons réduites en poussière éparpillée. » (Al-Furqân : 23). Cet homme, Ibn Jud’ân, maintenait les liens de parenté avant la venue de l’islam, et nul doute que cela est une bonne action et parmi les meilleures œuvres. Il nourrissait également le pauvre et c’est là aussi une bonne action. Mais tout cela ne lui profitera en rien car le Prophète a dit : « il n’a jamais dit : ô Seigneur ! Pardonne-moi mes péchés au Jour de la Rétribution. » S’il l’avait dit, il aurait cru au Jour Dernier, il aurait demandé pardon à Allah, et ses œuvres lui auraient été profitables. Ce hadith est aussi une preuve qu’il n’y a pas de mal à louer le mécréant mort en disant ce qui est vrai. Et cela ne s’oppose pas à l’interdiction du Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) d’insulter les morts, lorsqu’il dit : « N’insultez pas les morts car ils ont trouvé ce qu’ils ont avancé pour eux. » car ce qui est visé ici n’est pas l’insulte mais uniquement d’exposer la règle, et les œuvres ne valent que par leurs intentions. Mais si quelqu’un insulte un mécréant mort, cela n’a aucun intérêt, donc il faut faire la différence entre celui qui veut exposer une règle religieuse et celui qui vise seulement l’insulte. Ce hadith est également la preuve du grand mérite de cette invocation : « Ô Seigneur ! Pardonne-moi mes péchés au Jour de la Rétribution. » ou encore « Ô Seigneur ! Protège-moi de Ton châtiment au Jour où Tu ressusciteras Tes serviteurs. » »
‘Â’ishah rapporte : « J’ai demandé au Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) : ô Messager d'Allah ! Avant la venue de l’islam (Al-Jâhiliyyah) Ibn Jud’ân maintenait les liens de parenté et nourrissait les pauvres. Cela lui sera-t-il d’aucune utilité [dans l’au-delà] ? Il dit : « Cela ne lui profitera pas car il n’a jamais dit : ô Seigneur ! Pardonne-moi mes péchés au Jour de la Rétribution. » (Muslim)
L’imam An-Nawawî dit en commentaire : « Le sens de ce hadith est que le fait qu’il maintenait les liens de parenté, nourrissait les pauvres et possédait un bon comportement ne lui profitera en rien dans l’au-delà car il était mécréant, et c’est là le sens de la parole du Prophète : « Cela ne lui profitera pas car il n’a jamais dit : ô Seigneur ! Pardonne-moi mes péchés au Jour de la Rétribution. » C'est-à-dire qu’il ne croyait pas en la Résurrection, et celui qui n’y croit pas est mécréant et aucune œuvre ne lui profitera. Al-Qâdî ‘Iyad a dit : « Les savants sont unanimes pour dire que les [bonnes] œuvres des mécréants ne leur serviront en rien, ils n’en obtiendront aucun délice et aucune diminution de châtiment, mais certains auront un châtiment plus douloureux en fonction de leurs crimes. »
Shaykh Al-‘Uthaymin dit : « Puisse Allah nous en préserver. Les œuvres du mécréant ne lui sont d’aucune utilité car elles ne sont pas acceptées en raison de la Parole d’Allah : « Ce qui empêche leurs aumônes d’être acceptées, c’est qu’ils n’ont pas cru en Allah et en Son messager, qu’ils ne se rendent à la prière qu’avec paresse, et qu’ils ne dépensent (en aumône) qu’à contrecoeur » (At-Tawbah : 54) et Sa Parole : « Nous avons considéré leurs œuvres et Nous les avons réduites en poussière éparpillée. » (Al-Furqân : 23). Cet homme, Ibn Jud’ân, maintenait les liens de parenté avant la venue de l’islam, et nul doute que cela est une bonne action et parmi les meilleures œuvres. Il nourrissait également le pauvre et c’est là aussi une bonne action. Mais tout cela ne lui profitera en rien car le Prophète a dit : « il n’a jamais dit : ô Seigneur ! Pardonne-moi mes péchés au Jour de la Rétribution. » S’il l’avait dit, il aurait cru au Jour Dernier, il aurait demandé pardon à Allah, et ses œuvres lui auraient été profitables. Ce hadith est aussi une preuve qu’il n’y a pas de mal à louer le mécréant mort en disant ce qui est vrai. Et cela ne s’oppose pas à l’interdiction du Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) d’insulter les morts, lorsqu’il dit : « N’insultez pas les morts car ils ont trouvé ce qu’ils ont avancé pour eux. » car ce qui est visé ici n’est pas l’insulte mais uniquement d’exposer la règle, et les œuvres ne valent que par leurs intentions. Mais si quelqu’un insulte un mécréant mort, cela n’a aucun intérêt, donc il faut faire la différence entre celui qui veut exposer une règle religieuse et celui qui vise seulement l’insulte. Ce hadith est également la preuve du grand mérite de cette invocation : « Ô Seigneur ! Pardonne-moi mes péchés au Jour de la Rétribution. » ou encore « Ô Seigneur ! Protège-moi de Ton châtiment au Jour où Tu ressusciteras Tes serviteurs. » »
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