@Bachi
... Je ne savais pas que la zakat pouvait être donnée à l'état. J'ai toujours cru que ca se faisait de personne à personne sans intermédiaire ...
Comme ça été dit plus haut, la Zakât est une obligation personnelle et individuelle à la base et elle est donc valide (du point de vue religieux) dès que le concerné s'en acquitte dans les délais et dans les formes requises. Ceci pour le principe.
Mais dans la pratique, la chose se présente moins simplement, et en premier lieu à cause de ce caractère obligatoire : l’État en Islam est tenu de faire respecter les obligations (puisqu'ils ils ont force de "loi"). Ensuite, l'usage prévu par la loi pour le revenu de la Zakât (entretient des indigents, aide aux nécessiteux ... etc.) sera forcément plus efficace si la collecte et la gestion se faisaient à plus grande échelle.
C'est pour ces deux raisons là que l’État (en Islam) est normalement celui qui collecte et redistribue le fruit de la Zakât. Sans pour autant que l’État ait droit d'en faire usage à sa guise (les bénéficiaires potentiels étant énumérés par la loi), et sans que l'existence d'un État ne soit une condition sine qua non pour que le principe ou la validité de la Zakât soient maintenus (d'où la possibilité de procéder de la manière que tu a décrit, c'est-à-dire directement du donneur au receveur).
... Dans ce cas, ça correspond plus à un impôt et la question qui se pose pourquoi alors une double imposition ( impôt + zakat) dans les pays musulmans comme l'Algérie ...
Du point de vue légal (au sens du droit musulman), il n'y a pas double imposition là mais plutôt surimposition : la Zakât est normalement le seul impôt "légal" en Islam. Donc, théoriquement, la Zakât est le seul impôt que l’État (musulman) est tenu de quérir par la force publique.
... Je ne savais pas que la zakat pouvait être donnée à l'état. J'ai toujours cru que ca se faisait de personne à personne sans intermédiaire ...
Comme ça été dit plus haut, la Zakât est une obligation personnelle et individuelle à la base et elle est donc valide (du point de vue religieux) dès que le concerné s'en acquitte dans les délais et dans les formes requises. Ceci pour le principe.
Mais dans la pratique, la chose se présente moins simplement, et en premier lieu à cause de ce caractère obligatoire : l’État en Islam est tenu de faire respecter les obligations (puisqu'ils ils ont force de "loi"). Ensuite, l'usage prévu par la loi pour le revenu de la Zakât (entretient des indigents, aide aux nécessiteux ... etc.) sera forcément plus efficace si la collecte et la gestion se faisaient à plus grande échelle.
C'est pour ces deux raisons là que l’État (en Islam) est normalement celui qui collecte et redistribue le fruit de la Zakât. Sans pour autant que l’État ait droit d'en faire usage à sa guise (les bénéficiaires potentiels étant énumérés par la loi), et sans que l'existence d'un État ne soit une condition sine qua non pour que le principe ou la validité de la Zakât soient maintenus (d'où la possibilité de procéder de la manière que tu a décrit, c'est-à-dire directement du donneur au receveur).
... Dans ce cas, ça correspond plus à un impôt et la question qui se pose pourquoi alors une double imposition ( impôt + zakat) dans les pays musulmans comme l'Algérie ...
Du point de vue légal (au sens du droit musulman), il n'y a pas double imposition là mais plutôt surimposition : la Zakât est normalement le seul impôt "légal" en Islam. Donc, théoriquement, la Zakât est le seul impôt que l’État (musulman) est tenu de quérir par la force publique.
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