Comment les États-Unis sont-ils passés du statut de "grand Satan" sous la présidence de Georges Bush (il n'y a que 4 ans !) à grands "anges" libérateurs de dictatures aujourd'hui ? Comment ont-ils pu changer cette image si négative ? Tout simplement parce que les Américains ont compris que la "guerre des cœurs" pouvait se révéler être une "arme de communication" d'une efficacité redoutable !
En attendant un hypothétique retour en force de "l’ours russe" et, surtout, que la Chine perde "ses dents de lait" militaires, qu’on le veuille ou non, ce sont bien les États unis qui sont les maîtres Monde.
Pourtant, ces derniers n’ont pas la tache facile. Chaque jour qui passe, la réalité du terrain leur rappelle qu’ils sont complètement impuissants face à la guerre contre le terrorisme. Tant d’un point de vue militaire qu’en terme d’image, on peut dire qu’ils ont plus perdu que gagné.
Cela, non pas en raison d’une infériorité militaire (les moyens utilisés n’ont jamais été autant sophistiqués et destructeurs), mais parce qu’ils ont choisi, très tôt, le mauvais champ de bataille. Conscient de cela, peu après l’élection de Barack Obama, la stratégie a considérablement été modifiée. Désormais, la guerre aura lieu sur un autre terrain, beaucoup plus psychologique et émotif celui-là. Sur ce terrain, la guerre vise désormais, non plus à tuer ses adversaires, mais à "gagner le cœur" des musulmans.
Le discours fondateur du Caire du 4 juin 2009
"A salam aleikoum"
En plein cœur d’Al Azhar, important lieu de savoir de l’histoire musulmane, citant régulièrement le coran comme dans un prêche du vendredi, devant toutes les télévisions du Monde arabe, un homme prononce un discours devant une assemblée de dignitaires musulmans égyptiens.
Cet homme n’est pas un imam, mais le président Obama qui prononce, le 4 juin 2009, sans doute là un discours historique non pas quant à son étonnant contenu, mais, parce que sans que le monde s’en rende vraiment compte, et en premier lieu les dictatures arabes, il donne le tempo d’une nouvelle ère.
Il y évoque notamment la nécessité des réformes démocratiques, car "ce type de réforme entraîne la mise en place d’États plus fiables et plus sûrs pour les peuples" (phrase à laquelle certains dirigeants arabes auraient sans doute dû faire plus attention), mais inaugure sans doute aussi un nouveau type d’influence psychologique. Il ne s’agit pas simplement d’une sorte de "soft power" (pour influencer directement les peuples musulmans), mais de quelque chose qui va beaucoup plus loin. Une véritable guerre pour capter le cœur des musulmans.
Voici quelques morceaux choisis de ce discours :
Le président des États-Unis entame immédiatement une sorte de mea culpa clair et appuyé du monde occidental pour se distancier du passé et blâmer les actes antimusulmans de l’Occident.
"Les relations entre l’Islam et l’Occident ont été marquées par des siècles de coopération et de coexistence, mais aussi par des conflits et des guerres de religion. Plus récemment, ces tensions ont été nourries par le colonialisme, qui a privé de droits et d’opportunités bien des musulmans…
Aussi longtemps que nos relations seront définies par nos différences, nous renforcerons ceux qui sèment la haine plutôt que la paix et ceux qui promeuvent le conflit plutôt que cette coopération susceptible de nous aider tous à instaurer la justice et la prospérité. Ce cercle du soupçon et de la méfiance doit s’achever."
Tirant un trait sur ce passé, il va même (ci-dessous) jusqu’à faire siennes des paroles coraniques qui sont sacrées pour tout musulman, ce que n’avait jamais fait avant aucun chef occidental. Il va jusqu’à partager et rappeler le glorieux passé musulman en soulignant son apport pour la civilisation mondiale.
"Je suis venu ici à la recherche d’un nouveau départ entre nous et les musulmans du monde, un nouveau départ fondé sur l’intérêt partagé et le respect mutuel
"Comme il est dit dans le Saint Coran : "Soyez conscients de Dieu et dites toujours la vérité." Je m’attacherai ici à dire la vérité.
En tant qu’étudiant en histoire, j’ai appris la dette de la civilisation envers l’Islam. C’est en effet l’Islam qui a porté la lumière de la connaissance pendant des siècles et rendu possibles la Renaissance et les Lumières en Europe
Il souligne aussi l’apport des musulmans pour, son pays, les États-Unis.
"Et depuis notre création, les musulmans américains ont beaucoup apporté aux États-Unis. Ils ont combattu dans nos guerres, servi dans nos gouvernements, se sont battus pour les droits civiques, ont monté des affaires, enseigné dans nos universités, excellé dans les enceintes sportives.
Après avoir valorisé l’Islam et le rôle du musulman considérant qu’il fallait le respecter comme acteur à part entière du Monde, Barack Obama se pose même en avocat de l’Islam dans le monde entier !
"Le partenariat entre l’Amérique et l’Islam doit se fonder sur ce qu’est l’islam, et non sur ce qu’il n’est pas. Et je considère qu’il relève en partie de ma responsabilité, en tant que président des États-Unis, de combattre tous les stéréotypes négatifs associés à l’islam, où qu’ils apparaissent.
En outre, en Amérique, la liberté est indissociable de la liberté de culte. C’est pourquoi le gouvernement américain a recouru aux tribunaux pour défendre le droit des femmes et des filles à porter le hijab et pour punir ceux qui voudraient les en empêcher. De même est-il important que les pays occidentaux s’abstiennent d’empêcher les citoyens musulmans de pratiquer leur religion comme ils l’entendent - par exemple en décidant arbitrairement quel vêtement une femme musulmane doit porter. Nous ne pouvons pas déguiser l’hostilité à l’égard d’une religion derrière le prétexte de la défense des libertés."
Étonnant discours, vous ne trouvez pas. Au moment où les États-Unis enchaînent bavure sur bavure en Irak et en Afghanistan, tuant des centaines d’innocents - dont de nombreuses femmes et enfants -, au moment où la guerre fait rage (et les États-Unis ne sont pas prêts de l’arrêter et rien ne dit qu’ils ne vont pas en recommencer une autre très prochainement…), la diplomatie américaine demande, avec insistance, au gouvernement égyptien de permettre à Barack Obama de donner ce discours en plein cœur de l’une, sinon la plus respectée, des universités musulmanes ? Pourquoi cette demande ? Pourquoi vouloir médiatiser ce discours en tentant "d’arroser" un maximum de musulmans ?
Pour répondre à cette question, je citerai celui qui, pour moi, est le père des stratégies de pouvoir, Machiavel. Ce dernier énonce : "Si tu peux tuer ton ennemi, tue-le ; sinon fais-t’en un ami" Machiavel, "Le Prince".
Oui, la réponse est évidemment simple. Ne pouvant pas tuer le terrorisme et n’espérant sans doute jamais pouvoir le faire, les États-Unis changent radicalement de stratégie. En visant à transformer leur ennemi d’hier en ami, ils gagneront sur plusieurs terrains. Ils redoreront leur image face aux terribles souvenirs de tortures, bombardements aveugles de civils musulmans ; ils stopperont l’incroyable hémorragie financière due à la guerre ; mais, surtout, ils anesthésieront et influenceront de manière plus pacifique une population arabe qui connaît indéniablement un retour vers des valeurs musulmanes.
Mais tenter de devenir ami de son ennemi pour le contrôler d’une autre façon que militaire et supprimer ses velléités belliqueuses et guerrières n’étonnera personne. Mis à part la parenthèse néoconservatrice, les États-Unis ont une longue tradition de "realpolitik" consistant à s’allier même avec des ennemis quand il est trop coûteux ou impossible de les combattre. Je ne ferai que synthétiquement rappeler le surprenant rapprochement entre les États unis et la Chine en pleine guerre froide.
Pour rappel, la Chine était encore plus éloignée idéologiquement des États-Unis que ne l’étaient les Russes. Mais contrairement à ces derniers, tout en étant une puissance montante, la Chine ne constituait pas encore une réelle menace militaire. En se rapprochant d’elle, les États-Unis coupaient formidablement "l’herbe sous le pied des Russes" et neutralisaient un possible futur puissant adversaire.
Non ce qui étonne, c’est cette nouvelle approche diplomatique. Cette nouvelle façon de faire qui va plus loin que le "soft power". Pour rappel, la guerre psychologique ou "soft power" a toujours existé. Un État qui veut contrôler et influencer la population d’un autre État en passant par dessus ces gouvernants utilisera plusieurs moyens de propagande et communication.
Tout le monde sait comment certains pays financent par exemple des films d’auteur d’un pays afin d’influencer la population de ce pays et d’y inculquer des valeurs qui sont les leurs ou combattre des valeurs qui ne leur plaisent pas. Les États-Unis l’ont fait pour lutter contre le communisme en finançant secrètement des artistes de l’Europe de l’Est et d’autres pays le font aujourd’hui pour lutter contre "l’Islamisme qu’ils redoutent" que ce soit en Iran ou en Afrique du Nord…
Mais ce type de procédé est amené à disparaître, car il devient de plus en plus visible et "grossier". Surtout, les risques, en terme d’image, pour les pays "financeurs" sont devenus trop grands. Face à une population musulmane revenant, non pas vers un islamisme, mais, plutôt, vers une recherche d’identité religieuse, apparaître comme un propagandiste contre ces valeurs religieuses et identitaires serait diplomatiquement catastrophique et suicidaire.
Non là, il y a une grande différence. Au lieu d’essayer d’influencer l’autre avec ses valeurs, en montrant qu’elles sont meilleures et qu’il faut les suivre, on se rapproche fortement des valeurs de l’autre en signifiant qu’on les partage totalement. On va même plus loin en signifiant qu’on n’en est le défenseur !
En attendant un hypothétique retour en force de "l’ours russe" et, surtout, que la Chine perde "ses dents de lait" militaires, qu’on le veuille ou non, ce sont bien les États unis qui sont les maîtres Monde.
Pourtant, ces derniers n’ont pas la tache facile. Chaque jour qui passe, la réalité du terrain leur rappelle qu’ils sont complètement impuissants face à la guerre contre le terrorisme. Tant d’un point de vue militaire qu’en terme d’image, on peut dire qu’ils ont plus perdu que gagné.
Cela, non pas en raison d’une infériorité militaire (les moyens utilisés n’ont jamais été autant sophistiqués et destructeurs), mais parce qu’ils ont choisi, très tôt, le mauvais champ de bataille. Conscient de cela, peu après l’élection de Barack Obama, la stratégie a considérablement été modifiée. Désormais, la guerre aura lieu sur un autre terrain, beaucoup plus psychologique et émotif celui-là. Sur ce terrain, la guerre vise désormais, non plus à tuer ses adversaires, mais à "gagner le cœur" des musulmans.
Le discours fondateur du Caire du 4 juin 2009
"A salam aleikoum"
En plein cœur d’Al Azhar, important lieu de savoir de l’histoire musulmane, citant régulièrement le coran comme dans un prêche du vendredi, devant toutes les télévisions du Monde arabe, un homme prononce un discours devant une assemblée de dignitaires musulmans égyptiens.
Cet homme n’est pas un imam, mais le président Obama qui prononce, le 4 juin 2009, sans doute là un discours historique non pas quant à son étonnant contenu, mais, parce que sans que le monde s’en rende vraiment compte, et en premier lieu les dictatures arabes, il donne le tempo d’une nouvelle ère.
Il y évoque notamment la nécessité des réformes démocratiques, car "ce type de réforme entraîne la mise en place d’États plus fiables et plus sûrs pour les peuples" (phrase à laquelle certains dirigeants arabes auraient sans doute dû faire plus attention), mais inaugure sans doute aussi un nouveau type d’influence psychologique. Il ne s’agit pas simplement d’une sorte de "soft power" (pour influencer directement les peuples musulmans), mais de quelque chose qui va beaucoup plus loin. Une véritable guerre pour capter le cœur des musulmans.
Voici quelques morceaux choisis de ce discours :
Le président des États-Unis entame immédiatement une sorte de mea culpa clair et appuyé du monde occidental pour se distancier du passé et blâmer les actes antimusulmans de l’Occident.
"Les relations entre l’Islam et l’Occident ont été marquées par des siècles de coopération et de coexistence, mais aussi par des conflits et des guerres de religion. Plus récemment, ces tensions ont été nourries par le colonialisme, qui a privé de droits et d’opportunités bien des musulmans…
Aussi longtemps que nos relations seront définies par nos différences, nous renforcerons ceux qui sèment la haine plutôt que la paix et ceux qui promeuvent le conflit plutôt que cette coopération susceptible de nous aider tous à instaurer la justice et la prospérité. Ce cercle du soupçon et de la méfiance doit s’achever."
Tirant un trait sur ce passé, il va même (ci-dessous) jusqu’à faire siennes des paroles coraniques qui sont sacrées pour tout musulman, ce que n’avait jamais fait avant aucun chef occidental. Il va jusqu’à partager et rappeler le glorieux passé musulman en soulignant son apport pour la civilisation mondiale.
"Je suis venu ici à la recherche d’un nouveau départ entre nous et les musulmans du monde, un nouveau départ fondé sur l’intérêt partagé et le respect mutuel
"Comme il est dit dans le Saint Coran : "Soyez conscients de Dieu et dites toujours la vérité." Je m’attacherai ici à dire la vérité.

En tant qu’étudiant en histoire, j’ai appris la dette de la civilisation envers l’Islam. C’est en effet l’Islam qui a porté la lumière de la connaissance pendant des siècles et rendu possibles la Renaissance et les Lumières en Europe
Il souligne aussi l’apport des musulmans pour, son pays, les États-Unis.
"Et depuis notre création, les musulmans américains ont beaucoup apporté aux États-Unis. Ils ont combattu dans nos guerres, servi dans nos gouvernements, se sont battus pour les droits civiques, ont monté des affaires, enseigné dans nos universités, excellé dans les enceintes sportives.
Après avoir valorisé l’Islam et le rôle du musulman considérant qu’il fallait le respecter comme acteur à part entière du Monde, Barack Obama se pose même en avocat de l’Islam dans le monde entier !
"Le partenariat entre l’Amérique et l’Islam doit se fonder sur ce qu’est l’islam, et non sur ce qu’il n’est pas. Et je considère qu’il relève en partie de ma responsabilité, en tant que président des États-Unis, de combattre tous les stéréotypes négatifs associés à l’islam, où qu’ils apparaissent.
En outre, en Amérique, la liberté est indissociable de la liberté de culte. C’est pourquoi le gouvernement américain a recouru aux tribunaux pour défendre le droit des femmes et des filles à porter le hijab et pour punir ceux qui voudraient les en empêcher. De même est-il important que les pays occidentaux s’abstiennent d’empêcher les citoyens musulmans de pratiquer leur religion comme ils l’entendent - par exemple en décidant arbitrairement quel vêtement une femme musulmane doit porter. Nous ne pouvons pas déguiser l’hostilité à l’égard d’une religion derrière le prétexte de la défense des libertés."
Étonnant discours, vous ne trouvez pas. Au moment où les États-Unis enchaînent bavure sur bavure en Irak et en Afghanistan, tuant des centaines d’innocents - dont de nombreuses femmes et enfants -, au moment où la guerre fait rage (et les États-Unis ne sont pas prêts de l’arrêter et rien ne dit qu’ils ne vont pas en recommencer une autre très prochainement…), la diplomatie américaine demande, avec insistance, au gouvernement égyptien de permettre à Barack Obama de donner ce discours en plein cœur de l’une, sinon la plus respectée, des universités musulmanes ? Pourquoi cette demande ? Pourquoi vouloir médiatiser ce discours en tentant "d’arroser" un maximum de musulmans ?
Pour répondre à cette question, je citerai celui qui, pour moi, est le père des stratégies de pouvoir, Machiavel. Ce dernier énonce : "Si tu peux tuer ton ennemi, tue-le ; sinon fais-t’en un ami" Machiavel, "Le Prince".
Oui, la réponse est évidemment simple. Ne pouvant pas tuer le terrorisme et n’espérant sans doute jamais pouvoir le faire, les États-Unis changent radicalement de stratégie. En visant à transformer leur ennemi d’hier en ami, ils gagneront sur plusieurs terrains. Ils redoreront leur image face aux terribles souvenirs de tortures, bombardements aveugles de civils musulmans ; ils stopperont l’incroyable hémorragie financière due à la guerre ; mais, surtout, ils anesthésieront et influenceront de manière plus pacifique une population arabe qui connaît indéniablement un retour vers des valeurs musulmanes.
Mais tenter de devenir ami de son ennemi pour le contrôler d’une autre façon que militaire et supprimer ses velléités belliqueuses et guerrières n’étonnera personne. Mis à part la parenthèse néoconservatrice, les États-Unis ont une longue tradition de "realpolitik" consistant à s’allier même avec des ennemis quand il est trop coûteux ou impossible de les combattre. Je ne ferai que synthétiquement rappeler le surprenant rapprochement entre les États unis et la Chine en pleine guerre froide.
Pour rappel, la Chine était encore plus éloignée idéologiquement des États-Unis que ne l’étaient les Russes. Mais contrairement à ces derniers, tout en étant une puissance montante, la Chine ne constituait pas encore une réelle menace militaire. En se rapprochant d’elle, les États-Unis coupaient formidablement "l’herbe sous le pied des Russes" et neutralisaient un possible futur puissant adversaire.
Non ce qui étonne, c’est cette nouvelle approche diplomatique. Cette nouvelle façon de faire qui va plus loin que le "soft power". Pour rappel, la guerre psychologique ou "soft power" a toujours existé. Un État qui veut contrôler et influencer la population d’un autre État en passant par dessus ces gouvernants utilisera plusieurs moyens de propagande et communication.
Tout le monde sait comment certains pays financent par exemple des films d’auteur d’un pays afin d’influencer la population de ce pays et d’y inculquer des valeurs qui sont les leurs ou combattre des valeurs qui ne leur plaisent pas. Les États-Unis l’ont fait pour lutter contre le communisme en finançant secrètement des artistes de l’Europe de l’Est et d’autres pays le font aujourd’hui pour lutter contre "l’Islamisme qu’ils redoutent" que ce soit en Iran ou en Afrique du Nord…
Mais ce type de procédé est amené à disparaître, car il devient de plus en plus visible et "grossier". Surtout, les risques, en terme d’image, pour les pays "financeurs" sont devenus trop grands. Face à une population musulmane revenant, non pas vers un islamisme, mais, plutôt, vers une recherche d’identité religieuse, apparaître comme un propagandiste contre ces valeurs religieuses et identitaires serait diplomatiquement catastrophique et suicidaire.
Non là, il y a une grande différence. Au lieu d’essayer d’influencer l’autre avec ses valeurs, en montrant qu’elles sont meilleures et qu’il faut les suivre, on se rapproche fortement des valeurs de l’autre en signifiant qu’on les partage totalement. On va même plus loin en signifiant qu’on n’en est le défenseur !
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