Soukaïna et Aïcha bent Talha, celles qui refusèrent le voile.
L’arrière-petite-fille du Prophète Mohamed Soukaïna fille de l’imam Hussein et petite-fille de Fatima ne s’est jamais voilée. Elle était d’une grande beauté et refusa à son mari le droit à la polygamie.
Elle affichait une coquetterie toute féminine, mettait en valeur sa beauté par une coiffure spéciale qui portait son nom « al turra al sukeyniya » (les cheveux bouclés à la Soukaïna).
Aïcha Bent Talha la petite-fille du premier calife de l'Islam et compagnon du Prophète Aboubakr refusa le voile. Lorsque son époux Musab al Zubayr lui en fit le reproche et se plaignait au prophète, celui-ci n’obligea point Aïcha à se voiler.
Ces deux femmes furent appelées « Les perles des Quraych et du Hidjaz». Elles furent les amies, les mécènes et les protectrices des poètes, des musiciens et chanteurs. Elles transformèrent La Mecque et Médine en lieux prestigieux de culture.......(Livre d'Elaspahani - Elaghani)
« O Prophète, recommande à tes épouses, à tes filles et aux croyantes de rabattre leurs voiles sur leurs fronts : elles en seront plus vite reconnues et exemptes de peines ».
Ce verset est arrivé pour inciter les femmes du prophète et les croyantes à mettre leurs voiles pour se différencier des filles servantes (jawaris) pour qu'elles soient reconnues afin qu'elles ne soient pas embêtées dans la rue ou ailleurs par les hommes. Le voile n’est donc pas une obligation religieuse mais une nécessité imposée à cette époque pour distinguer les croyantes des autres.
"Qu'il dise a ses femmes et aux femmes des croyants de ne montrer leurs atouts qu'à ceux qui ont le droit." ....
Les femmes arabes pendant les guerres entre tribus avaient la fâcheuse habitude de montrer leurs poitrines à leurs hommes pour les inciter à mieux
combattre leurs ennemis et ont gardé ce comportement même avec l’arrivée de l’islam. Ce verset était dirigé vers ces femmes pour qu’elles s'éloignent de ces pratiques insensées.
Le Coran consacre au voile ces deux passages : « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur étoffe sur leurs poitrines. » Coran (24 : 31).
Enfin dans la sourate 33, Al-Ahzab (les Coalisés), au verset 59, il est dit : « Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles de grandes étoffes : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. » Coran (33 : 59).
Sans vouloir être aussi pointilliste que les orthodoxes, je ferai remarquer que nulle part dans ces sourates, il n’est fait explicitement mention de voile (hijab) recouvrant le visage, cachant les cheveux et encore moins tout le corps.
Dans la première sourate, le Coran appelle simplement les croyantes à recouvrir leurs poitrines. La très sérieuse Encyclopédie de l’Islam (éditions Leyde) apporte cette explication : « Dans l’Arabie préislamique, une coutume tribale voulait que durant les batailles, les femmes montent en haut des dunes et montrent leurs poitrines à leurs époux guerriers pour exciter leur ardeur au combat et les inciter à revenir vivants afin de profiter de ces charmes ».
Le verset en question aurait été inspiré au Prophète pour instaurer un nouvel ordre moral au sein des tribus.
Quant au deuxième verset, il a fait l’objet de maintes lectures et controverses, la plus intéressante étant celle d’un grand imam qui, à l’âge d’or de Bagdad, au IXe siècle, en fit cette originale lecture :« Le Seigneur n’a recommandé le voile qu’aux femmes du Prophète, toute musulmane qui se voilerait le visage se ferait passer à tort pour la sienne et donc sera passible de 80 coups de fouet. »
Le voile est resté depuis le signe distinctif des riches citadines et demeura inconnu dans les campagnes où les hommes ne songeaient pas à voiler les femmes en raison des travaux qu’ils leur confiaient.
قال تعالى : وقل للمؤمنات يغضضن من أبصارهن ويحفظن فروجهن ولا يبدين زينتهن إلا ما ظهر منها وليضربن بخمرهن على جيوبهن ولا يبدين زينتهن إلا لبعولتهن أو آبائهن أو آباء بعولتهن أو أبنائهن أو أبناء بعولتهن أو إخوانهن أو بني إخوانهن أو بني أخواتهن أو نسائهن أو ما ملكت أيمانهن أو التابعين غير أولي الإربة من الرجال أو الطفل الذين لم يظهروا على عورات النساء ولا يضربن بأرجلهن ليعلم ما يخفين من زينتهن وتوبوا إلى الله جميعا
Il n'a jamais été question de cacher les cheveux.
L’arrière-petite-fille du Prophète Mohamed Soukaïna fille de l’imam Hussein et petite-fille de Fatima ne s’est jamais voilée. Elle était d’une grande beauté et refusa à son mari le droit à la polygamie.
Elle affichait une coquetterie toute féminine, mettait en valeur sa beauté par une coiffure spéciale qui portait son nom « al turra al sukeyniya » (les cheveux bouclés à la Soukaïna).
Aïcha Bent Talha la petite-fille du premier calife de l'Islam et compagnon du Prophète Aboubakr refusa le voile. Lorsque son époux Musab al Zubayr lui en fit le reproche et se plaignait au prophète, celui-ci n’obligea point Aïcha à se voiler.
Ces deux femmes furent appelées « Les perles des Quraych et du Hidjaz». Elles furent les amies, les mécènes et les protectrices des poètes, des musiciens et chanteurs. Elles transformèrent La Mecque et Médine en lieux prestigieux de culture.......(Livre d'Elaspahani - Elaghani)
« O Prophète, recommande à tes épouses, à tes filles et aux croyantes de rabattre leurs voiles sur leurs fronts : elles en seront plus vite reconnues et exemptes de peines ».
Ce verset est arrivé pour inciter les femmes du prophète et les croyantes à mettre leurs voiles pour se différencier des filles servantes (jawaris) pour qu'elles soient reconnues afin qu'elles ne soient pas embêtées dans la rue ou ailleurs par les hommes. Le voile n’est donc pas une obligation religieuse mais une nécessité imposée à cette époque pour distinguer les croyantes des autres.
"Qu'il dise a ses femmes et aux femmes des croyants de ne montrer leurs atouts qu'à ceux qui ont le droit." ....
Les femmes arabes pendant les guerres entre tribus avaient la fâcheuse habitude de montrer leurs poitrines à leurs hommes pour les inciter à mieux
combattre leurs ennemis et ont gardé ce comportement même avec l’arrivée de l’islam. Ce verset était dirigé vers ces femmes pour qu’elles s'éloignent de ces pratiques insensées.
Le Coran consacre au voile ces deux passages : « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur étoffe sur leurs poitrines. » Coran (24 : 31).
Enfin dans la sourate 33, Al-Ahzab (les Coalisés), au verset 59, il est dit : « Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles de grandes étoffes : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. » Coran (33 : 59).
Sans vouloir être aussi pointilliste que les orthodoxes, je ferai remarquer que nulle part dans ces sourates, il n’est fait explicitement mention de voile (hijab) recouvrant le visage, cachant les cheveux et encore moins tout le corps.
Dans la première sourate, le Coran appelle simplement les croyantes à recouvrir leurs poitrines. La très sérieuse Encyclopédie de l’Islam (éditions Leyde) apporte cette explication : « Dans l’Arabie préislamique, une coutume tribale voulait que durant les batailles, les femmes montent en haut des dunes et montrent leurs poitrines à leurs époux guerriers pour exciter leur ardeur au combat et les inciter à revenir vivants afin de profiter de ces charmes ».
Le verset en question aurait été inspiré au Prophète pour instaurer un nouvel ordre moral au sein des tribus.
Quant au deuxième verset, il a fait l’objet de maintes lectures et controverses, la plus intéressante étant celle d’un grand imam qui, à l’âge d’or de Bagdad, au IXe siècle, en fit cette originale lecture :« Le Seigneur n’a recommandé le voile qu’aux femmes du Prophète, toute musulmane qui se voilerait le visage se ferait passer à tort pour la sienne et donc sera passible de 80 coups de fouet. »
Le voile est resté depuis le signe distinctif des riches citadines et demeura inconnu dans les campagnes où les hommes ne songeaient pas à voiler les femmes en raison des travaux qu’ils leur confiaient.
قال تعالى : وقل للمؤمنات يغضضن من أبصارهن ويحفظن فروجهن ولا يبدين زينتهن إلا ما ظهر منها وليضربن بخمرهن على جيوبهن ولا يبدين زينتهن إلا لبعولتهن أو آبائهن أو آباء بعولتهن أو أبنائهن أو أبناء بعولتهن أو إخوانهن أو بني إخوانهن أو بني أخواتهن أو نسائهن أو ما ملكت أيمانهن أو التابعين غير أولي الإربة من الرجال أو الطفل الذين لم يظهروا على عورات النساء ولا يضربن بأرجلهن ليعلم ما يخفين من زينتهن وتوبوا إلى الله جميعا
Il n'a jamais été question de cacher les cheveux.
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