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“L’enseignement coranique dans la wilaya de Batna est dispensé dans 17 medersas (école coranique modèle) et dans des locaux affectés ou reliés aux 460 mosquées que compte la wilaya. Ces écoles coraniques traditionnelles et ces medersas modèles sont encadrées par des imams, des muezzins, un kaïm (préposé aux soins de propreté), le muezzin ou le taleb (qui lit le Coran), en plus des bénévoles et certains professeurs d'universités”, nous a indiqué le directeur des affaires religieuses et des waqfs de la wilaya de Batna.
La wilaya de Batna assiste aujourd'hui au développement de l'enseignement “moderne” des medersas. Cette wilaya, qui compte actuellement 17 medersas modèles, réceptionnera un nombre non négligeable d’autres structures inscrites dans le plan quinquennal 2010/2014. “
À la faveur de ces medersas modèles, la wilaya de Batna vient en tête du peloton”, s'enorgueillit le directeur des affaires religieuses. Et ajouter : “Ces medersas modèles disposent d'un programme unifié et utilise dans leur enseignement une méthodologie pédagogique moderne.”Ainsi, ces medersas ont une orientation moderniste, où il est enseigné la littérature, l'Islam et les disciplines scientifiques (mathématiques, physique, sciences naturelles) en plus de la compréhension du Coran, traduction et commentaire du Coran, la formation idéologique et religieuse.
Ces medersas commencent à jouir d'une bonne réputation dans la wilaya de Batna et le taux de fréquentation est à la hausse. Elles sont, selon certains enseignants rencontrés, mieux organisées et structurées que l'école coranique traditionnelle (ou salle coranique) qui se réfère à une tradition immuable dans tous les domaines de son enseignement, dispensé dans les écoles coraniques traditionnelles, et qui continue à se limiter uniquement à l'apprentissage par cœur du Coran (lecture, écriture).
C’est la mnémotechnique, c'est-à-dire l’ensemble des méthodes permettant de mémoriser par association d’idées. Avec un équipement meilleur que celui existant actuellement et des méthodes d'enseignement moderne, les 438 écoles coraniques traditionnelles à travers les 61 communes de la wilaya de Batna — en tête, viennent la daïra de Ras Layoun avec 65 écoles, la daïra de Batna avec 55 écoles, Theniet El-Abed avec 36 écoles et Menaâ avec 35 écoles — vont jouer pleinement le rôle qui leur est dévolu.
Les 17 medersas, avec l'amélioration de la qualité de l'enseignement, ne tarderont pas à apporter leur contribution à l'alphabétisation, à la généralisation de l'éducation de base au sein de la population et à dispenser un enseignement supérieur “moderne” et de qualité. Les populations de la wilaya de Batna continuent à montrer, ces dernières années, un intérêt particulier pour l'enseignement coranique. Ces medersas et ces écoles coraniques, malgré toutes les insuffisances, ont joué un rôle déterminant dans la lutte contre l'analphabétisation, la promotion dans la scolarisation des enfants défavorisés sur le plan social, et participer à la diffusion des valeurs religieuses, sociales et culturelles.
Tout le monde s'accorde à dire que l'école coranique assure la propagation et l'approfondissement de la foi. Signalons enfin qu’actuellement, l'encadrement des 17 medersas et des 438 écoles coraniques traditionnelles est assuré par 244 enseignants, 9 morchidas, 64 muezzins et 84 kaïm.
Par Liberté
La wilaya de Batna assiste aujourd'hui au développement de l'enseignement “moderne” des medersas. Cette wilaya, qui compte actuellement 17 medersas modèles, réceptionnera un nombre non négligeable d’autres structures inscrites dans le plan quinquennal 2010/2014. “
À la faveur de ces medersas modèles, la wilaya de Batna vient en tête du peloton”, s'enorgueillit le directeur des affaires religieuses. Et ajouter : “Ces medersas modèles disposent d'un programme unifié et utilise dans leur enseignement une méthodologie pédagogique moderne.”Ainsi, ces medersas ont une orientation moderniste, où il est enseigné la littérature, l'Islam et les disciplines scientifiques (mathématiques, physique, sciences naturelles) en plus de la compréhension du Coran, traduction et commentaire du Coran, la formation idéologique et religieuse.
Ces medersas commencent à jouir d'une bonne réputation dans la wilaya de Batna et le taux de fréquentation est à la hausse. Elles sont, selon certains enseignants rencontrés, mieux organisées et structurées que l'école coranique traditionnelle (ou salle coranique) qui se réfère à une tradition immuable dans tous les domaines de son enseignement, dispensé dans les écoles coraniques traditionnelles, et qui continue à se limiter uniquement à l'apprentissage par cœur du Coran (lecture, écriture).
C’est la mnémotechnique, c'est-à-dire l’ensemble des méthodes permettant de mémoriser par association d’idées. Avec un équipement meilleur que celui existant actuellement et des méthodes d'enseignement moderne, les 438 écoles coraniques traditionnelles à travers les 61 communes de la wilaya de Batna — en tête, viennent la daïra de Ras Layoun avec 65 écoles, la daïra de Batna avec 55 écoles, Theniet El-Abed avec 36 écoles et Menaâ avec 35 écoles — vont jouer pleinement le rôle qui leur est dévolu.
Les 17 medersas, avec l'amélioration de la qualité de l'enseignement, ne tarderont pas à apporter leur contribution à l'alphabétisation, à la généralisation de l'éducation de base au sein de la population et à dispenser un enseignement supérieur “moderne” et de qualité. Les populations de la wilaya de Batna continuent à montrer, ces dernières années, un intérêt particulier pour l'enseignement coranique. Ces medersas et ces écoles coraniques, malgré toutes les insuffisances, ont joué un rôle déterminant dans la lutte contre l'analphabétisation, la promotion dans la scolarisation des enfants défavorisés sur le plan social, et participer à la diffusion des valeurs religieuses, sociales et culturelles.
Tout le monde s'accorde à dire que l'école coranique assure la propagation et l'approfondissement de la foi. Signalons enfin qu’actuellement, l'encadrement des 17 medersas et des 438 écoles coraniques traditionnelles est assuré par 244 enseignants, 9 morchidas, 64 muezzins et 84 kaïm.
Par Liberté