L’intention a beau peser sur tous ces domaines, il est convenu qu’elle n’a pas d’influence sur l’illicite. La bonne intention et la noblesse des fins ne rendent pas licite une chose illicite, ni n’en arrachent le caractère pervers qui est à l’origine de son interdiction.
Quiconque récolte l’intérêt usuraire, s’empare de biens ou se les approprie par voie interdite, avec en vue d’en construire une mosquée ou un orphelinat, d’en fonder une école coranique, d’en faire des aumônes aux pauvres et aux nécessiteux ou d’en faire telle ou telle bonne œuvre, verra nulle sa bonne intention ; celle-ci n’allégera point le fardeau de l’illicite. Or, les hadiths authentiques affirment que : « Dieu est Bon, et Il n’accepte que ce qui est bon. »
Et dans le hadith d’Ibn Mas`ûd : « Dieu n’efface pas le mauvais par le mauvais, mais Il efface le mauvais par le bon. Une vilenie n’efface pas une vilenie. »
Un gain illicite n’est pas purifié si l’on en dépense une partie en aumône ; il faut plutôt s’en débarrasser entièrement. Et puis, les biens illicites ne sont pas la propriété de leur détenteur pour qu’il lui soit permis d’en faire la charité, ils appartiennent au propriétaire d’origine. Du détenteur, il ne sera accepté que la restitution des biens à leur propriétaire ou aux héritiers de ce dernier.
Aussi, est-il évident que l’islam refuse le principe de ’la fin justifiant les moyens’. Il n’accepte que le moyen propre pour la fin noble. La noblesse de la fin et la pureté des moyens sont tous deux indispensables.
[SIZE=3][B] P.-S.
Traduit de l’arabe du livre : "L’Intention et La Sincérité"
Quiconque récolte l’intérêt usuraire, s’empare de biens ou se les approprie par voie interdite, avec en vue d’en construire une mosquée ou un orphelinat, d’en fonder une école coranique, d’en faire des aumônes aux pauvres et aux nécessiteux ou d’en faire telle ou telle bonne œuvre, verra nulle sa bonne intention ; celle-ci n’allégera point le fardeau de l’illicite. Or, les hadiths authentiques affirment que : « Dieu est Bon, et Il n’accepte que ce qui est bon. »
Et dans le hadith d’Ibn Mas`ûd : « Dieu n’efface pas le mauvais par le mauvais, mais Il efface le mauvais par le bon. Une vilenie n’efface pas une vilenie. »
Un gain illicite n’est pas purifié si l’on en dépense une partie en aumône ; il faut plutôt s’en débarrasser entièrement. Et puis, les biens illicites ne sont pas la propriété de leur détenteur pour qu’il lui soit permis d’en faire la charité, ils appartiennent au propriétaire d’origine. Du détenteur, il ne sera accepté que la restitution des biens à leur propriétaire ou aux héritiers de ce dernier.
Aussi, est-il évident que l’islam refuse le principe de ’la fin justifiant les moyens’. Il n’accepte que le moyen propre pour la fin noble. La noblesse de la fin et la pureté des moyens sont tous deux indispensables.
[SIZE=3][B] P.-S.
Traduit de l’arabe du livre : "L’Intention et La Sincérité"
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