La Zakât (le mot dérive d'une racine connue en syriaque et signifiant « purifier ») désigne l'aumône, qui est en effet regardée en Islam comme étant un don et une action purifiant celui qui la fait ainsi que son argent et ses biens ; il est ainsi très difficile d'en donner un équivalent exacte en français même si le terme "dîme" peut convenir relativement à la chose.
Sur un plan plus pratique, la Zakât est une contribution, en nature ou en espèces, payée par le musulman et destinée à alimenter une sorte de fonds de secours mutuel, de bienfaisance, ou même à couvrir certaines dépenses d'intérêt public dans un Etat musulman ou parmi une communauté musulmane ; c’est donc une sorte d’impôt de solidarité. Elle est obligatoire pour chaque musulman dont la fortune atteint et dépasse un seuil pré-fixé (niçâb) durant une année entière. Elle représente généralement 2,5% de la somme citée.
Cependant, la question de la zakât est une question très délicate et c’est toute une législation la régit, exigeant du coup une gestion institutionnelle et étatique pour être correctement collectée. Or, à l'heure actuelle, très peu de pays l'ont conservée dans leurs legsitlations nationales, la laissant souvent dans le domaine privé. Certes, une grande partie des musulmans continuent à se considérer comme étant obligés de la respecter et font leurs dons en tant que particuliers ; mais la difficulté de sa gestion et la complication de son calcule fait qu’elle devient difficilement appliquable, du moins comme elle devrait l'être.
En principe, provenant de musulmans, le résultat de la collecte de la Zakât ne doit servir qu'à des musulmans ou à ceux qui vivent sous leur protection. Mais, pour la fête qui marque la fin de Ramadhan, le fidèle doit donner une aumône en privé (zakât al-fitr, elle aussi obligatoire) - qui cette fois peut aller à des non musulmans -, afin d'aider les moins fortunés à fêter eux aussi la rupture du jeûne. Cette dernière pratique est très largement observée de nos jours. Le reste des dons et aumônes sont d'ordre facultatif et sont laissés à la discrétion de chaque croyant selon ses moyens ou sa générosité.
Sur un plan plus pratique, la Zakât est une contribution, en nature ou en espèces, payée par le musulman et destinée à alimenter une sorte de fonds de secours mutuel, de bienfaisance, ou même à couvrir certaines dépenses d'intérêt public dans un Etat musulman ou parmi une communauté musulmane ; c’est donc une sorte d’impôt de solidarité. Elle est obligatoire pour chaque musulman dont la fortune atteint et dépasse un seuil pré-fixé (niçâb) durant une année entière. Elle représente généralement 2,5% de la somme citée.
Cependant, la question de la zakât est une question très délicate et c’est toute une législation la régit, exigeant du coup une gestion institutionnelle et étatique pour être correctement collectée. Or, à l'heure actuelle, très peu de pays l'ont conservée dans leurs legsitlations nationales, la laissant souvent dans le domaine privé. Certes, une grande partie des musulmans continuent à se considérer comme étant obligés de la respecter et font leurs dons en tant que particuliers ; mais la difficulté de sa gestion et la complication de son calcule fait qu’elle devient difficilement appliquable, du moins comme elle devrait l'être.
En principe, provenant de musulmans, le résultat de la collecte de la Zakât ne doit servir qu'à des musulmans ou à ceux qui vivent sous leur protection. Mais, pour la fête qui marque la fin de Ramadhan, le fidèle doit donner une aumône en privé (zakât al-fitr, elle aussi obligatoire) - qui cette fois peut aller à des non musulmans -, afin d'aider les moins fortunés à fêter eux aussi la rupture du jeûne. Cette dernière pratique est très largement observée de nos jours. Le reste des dons et aumônes sont d'ordre facultatif et sont laissés à la discrétion de chaque croyant selon ses moyens ou sa générosité.