La formule intégrale de la Shahâda (littéralement : « Témoignage » c'est a dire Crédo ou attestation de foi musulmane) est la suivante :
« J'atteste qu'il n'y a pas de divinité en dehors de Dieu et que Muhammad est l'envoyé de Dieu » (en arabe : lâ ilâha illa Allâh, Muhammad rassûl Allâh).
Cette phrase est à tel point caractéristique de l'Islam qu'en principe il suffit d’y croire et de la prononcer pour avoir le plein droit d’être considéré comme musulman ! C’est une phrase capitale et essentielle pour les Musulmans car elle renferme à elle seule le dogme le plus simple et les plus important de l’Islam : Dieu est Un, Dieu est Unique. Elle est ainsi répétée par le muezzin lors de chaque l'appel à la prière, tout comme elle est reprise par les fidèles qui la répètent sans cesse -sous diverses formes parfois- dans leur vie courante. Cette formule est aussi à la base des invocations qui sont répétées au cours des pèlerinages ; et à l'heure de la mort, le croyant tient singulièrement à la redire avec une ferveur sans égal car elle seule pourra lui assurer le Salut et lui donner droit d’espérer la miséricorde de Dieu.
Ainsi, et dans une certaine mesure, le musulman se considère comme étant le chantre et le champion de l'unicité divine dans son sens le plus absolu (tawhîd). On remarquera que le fait d'employer dans le Credo de l’Islam une phrase au ton négatif (le refus absolu d'admettre qu'il y ait d'autres divinités que Dieu, sous n'importe quelle forme possible) donne à l'expression une clarté évidente et ne laisse place à aucune spéculation : elle écarte d’office ce qui n'est pas « Dieu ». Cependant une telle formule négative évite aussi toute affirmation sur la question du mystère de Dieu en lui-même, mystère dans lequel elle n'entre pas et que le musulman s'interdit toujours d'aborder, c’est là une attitude qui est également très caractéristique de l'Islam. D’ailleurs un hadith avéré est très claire sur cette question puisque le Prophète y déclare : « Méditez toujours sur les créatures de Dieu, mais ne portez jamais vos méditations sur ce que Dieu est, en Lui-même. »
Ce témoignage en faveur de l'Unicité divine, aussi bref et simple qu’il parait, représente en réalité l’âme même de l’Islam et de la foi musulmane. C’est une sorte d’allégeance absolue et permanente au Créateur et à lui seul et constitue une véritable force personnelle et sociale puisque, souvent, c’est cette allégence à Dieu seule qui justifie le refus de la soumission aux autorités qu’on juge oppressives et donc allant contre l'islam. C’est exactement cela qui fit que durant la période d'occupation coloniale aucun pouvoir d’assimilation ou d’oppression ne réussit à éteindre les sentiments religieux ou culturels des peuples musulmans, c’est notamment le cas pour l’Algérie.
Dans ce même sillage, et toujours en rapport avec la Shahâdales morts à la guerre sont-ils tenus pour des martyrs (shahîd = témoin au même titre que martyrium en latin = témoin), des témoins de l'Unicité divine, et cela s’applique à tout ceux qui meurent dans une guerre pour défendre les terres et les peuples de l’Islam ou pour étendre le prestige et la puissance de la foi musulmane.
En principe, une fois le pas franchi et la Shahâda prononcée, le croyant devient musulman de fait sans avoir à fournir une autre preuve si ce n’est qu’il l’annonce publiquement et bien entendu qu’il ne professe rien qui soit en contradiction avec le témoignage qu’il prononça. Il reste libre d'organiser sa vie et son temps comme il veut et aucun changement d'ordre éthnique n'est éxigé de lui, si ce n'est qu'il fasse allégenace avant et après tout à la Communauté de l'Islam et à aucune autre (pays, famille, tribu ...), et à condition toutefois de respecter les formes extérieures de la religion (notamment les quatre autres "plliers", soit la prière, le jeûne du ramadhan, l'aumône légale et le Grand Pelerinage) et de ne pas choquer le commun des musulmans par des actes ou des propos étranges à leur foi et de remplir ses obligations envers la communauté (Oumma).
Cependant, si l’Unicité de Dieu est le fondement absolu de l’Islam, d’autres considérations non moins importantes sont à souligner. Les éléments de la foi les plus importants de part leur origine coranique sont la croyance absolue en les anges, les Livres révélés, les prophètes et le Jour du Jugement Dérnier. Concernant les prophètes l’attachement du musulman doit être unique pour tous, mais à Muhammad (qlpssl) est particulierement respécté en tant que dérnier de la lignée et en tant qu’exemple à suivre. Cela se constate dans tous les détails de l'existence même si ce même musulman insiste sans arrêt que son prophète n’est un humain comme les autres, un serviteur de Dieu sans plus. On remarquera que les fidèles qui n'ont pas été marqués par la culture occidentale louent le Prophète en maintes occasions de leur vie mais on notera que même ceux parmi eux qui semblent le plus affranchis des idées religieuses gardent toujours un sentiment très profond de respect envers la personne du Prophète, sentiment qui les fait souvent réagir au quart de tour lorsque l'on touche en leur présence à la mémoire de Muhammad ou de qui est en rapport avec lui.
« J'atteste qu'il n'y a pas de divinité en dehors de Dieu et que Muhammad est l'envoyé de Dieu » (en arabe : lâ ilâha illa Allâh, Muhammad rassûl Allâh).
Cette phrase est à tel point caractéristique de l'Islam qu'en principe il suffit d’y croire et de la prononcer pour avoir le plein droit d’être considéré comme musulman ! C’est une phrase capitale et essentielle pour les Musulmans car elle renferme à elle seule le dogme le plus simple et les plus important de l’Islam : Dieu est Un, Dieu est Unique. Elle est ainsi répétée par le muezzin lors de chaque l'appel à la prière, tout comme elle est reprise par les fidèles qui la répètent sans cesse -sous diverses formes parfois- dans leur vie courante. Cette formule est aussi à la base des invocations qui sont répétées au cours des pèlerinages ; et à l'heure de la mort, le croyant tient singulièrement à la redire avec une ferveur sans égal car elle seule pourra lui assurer le Salut et lui donner droit d’espérer la miséricorde de Dieu.
Ainsi, et dans une certaine mesure, le musulman se considère comme étant le chantre et le champion de l'unicité divine dans son sens le plus absolu (tawhîd). On remarquera que le fait d'employer dans le Credo de l’Islam une phrase au ton négatif (le refus absolu d'admettre qu'il y ait d'autres divinités que Dieu, sous n'importe quelle forme possible) donne à l'expression une clarté évidente et ne laisse place à aucune spéculation : elle écarte d’office ce qui n'est pas « Dieu ». Cependant une telle formule négative évite aussi toute affirmation sur la question du mystère de Dieu en lui-même, mystère dans lequel elle n'entre pas et que le musulman s'interdit toujours d'aborder, c’est là une attitude qui est également très caractéristique de l'Islam. D’ailleurs un hadith avéré est très claire sur cette question puisque le Prophète y déclare : « Méditez toujours sur les créatures de Dieu, mais ne portez jamais vos méditations sur ce que Dieu est, en Lui-même. »
Ce témoignage en faveur de l'Unicité divine, aussi bref et simple qu’il parait, représente en réalité l’âme même de l’Islam et de la foi musulmane. C’est une sorte d’allégeance absolue et permanente au Créateur et à lui seul et constitue une véritable force personnelle et sociale puisque, souvent, c’est cette allégence à Dieu seule qui justifie le refus de la soumission aux autorités qu’on juge oppressives et donc allant contre l'islam. C’est exactement cela qui fit que durant la période d'occupation coloniale aucun pouvoir d’assimilation ou d’oppression ne réussit à éteindre les sentiments religieux ou culturels des peuples musulmans, c’est notamment le cas pour l’Algérie.
Dans ce même sillage, et toujours en rapport avec la Shahâdales morts à la guerre sont-ils tenus pour des martyrs (shahîd = témoin au même titre que martyrium en latin = témoin), des témoins de l'Unicité divine, et cela s’applique à tout ceux qui meurent dans une guerre pour défendre les terres et les peuples de l’Islam ou pour étendre le prestige et la puissance de la foi musulmane.
En principe, une fois le pas franchi et la Shahâda prononcée, le croyant devient musulman de fait sans avoir à fournir une autre preuve si ce n’est qu’il l’annonce publiquement et bien entendu qu’il ne professe rien qui soit en contradiction avec le témoignage qu’il prononça. Il reste libre d'organiser sa vie et son temps comme il veut et aucun changement d'ordre éthnique n'est éxigé de lui, si ce n'est qu'il fasse allégenace avant et après tout à la Communauté de l'Islam et à aucune autre (pays, famille, tribu ...), et à condition toutefois de respecter les formes extérieures de la religion (notamment les quatre autres "plliers", soit la prière, le jeûne du ramadhan, l'aumône légale et le Grand Pelerinage) et de ne pas choquer le commun des musulmans par des actes ou des propos étranges à leur foi et de remplir ses obligations envers la communauté (Oumma).
Cependant, si l’Unicité de Dieu est le fondement absolu de l’Islam, d’autres considérations non moins importantes sont à souligner. Les éléments de la foi les plus importants de part leur origine coranique sont la croyance absolue en les anges, les Livres révélés, les prophètes et le Jour du Jugement Dérnier. Concernant les prophètes l’attachement du musulman doit être unique pour tous, mais à Muhammad (qlpssl) est particulierement respécté en tant que dérnier de la lignée et en tant qu’exemple à suivre. Cela se constate dans tous les détails de l'existence même si ce même musulman insiste sans arrêt que son prophète n’est un humain comme les autres, un serviteur de Dieu sans plus. On remarquera que les fidèles qui n'ont pas été marqués par la culture occidentale louent le Prophète en maintes occasions de leur vie mais on notera que même ceux parmi eux qui semblent le plus affranchis des idées religieuses gardent toujours un sentiment très profond de respect envers la personne du Prophète, sentiment qui les fait souvent réagir au quart de tour lorsque l'on touche en leur présence à la mémoire de Muhammad ou de qui est en rapport avec lui.