La réalité spirituelle du hijab n'est que peu connue. Malheureusement
nous constatons qu'aujourd'hui des polémiques s'entretiennent
toujours au sein de la communauté musulmane sur le quand, comment et
pourquoi porter le hijab.
Une chose est certaine cependant et doit l'être pour nous toutes,
c'est que le hijab est Fard (obligatoire).
Rappelons qu'il n'y a pas d'obéissance dans la désobéissance à Allah
(Subhanahou wa ta'Ala), et qu' il n'est donc pas autorisé, quand on
se dit « muslima » de prendre certaines règles de l'Islam pour en
laisser d'autres sur le côté.
Il est certain que le chemin spirituel est différent selon chacune.
Mais ce qui est plus sûr encore, c'est que Dieu exige de chacune
d'entre nous que nous apprenions notre religion, et de faire de cette
étude est un acte d'adoration envers notre Seigneur et Créateur.
Le port du hijab, en tant qu'élément de soumission envers Allah
(Subhanahou wa ta'Ala), et en tant qu'élément préservant notre
moralité et notre chasteté, fait partie de ces actes d'adoration
envers Allah az Zawjal.
A l'heure actuelle, il est malheureux de constater que l'on prend
prétexte des problèmes sociaux pour ne pas porter le hijab.
Il est plus facile de craindre la société et de clamer qu'avec la
tenue islamique il n'est pas possible de trouver un emploi, que de
craindre Dieu dans sa punition et de lui demander secours, alors que
LUI Seul est le Pourvoyeur.
Bien entendu la société est ce qu'elle est, mais notre foi doit être
entretenue.
Le chemin du Paradis n'est pas un chemin facile, et il ne faut pas
croire que pour y parvenir nous ne seront pas éprouvées.
Sourate 3 - Verset 200:
« Ô les croyants! Soyez endurants. Incitez-vous à l'endurance. Luttez
constamment (contre l'ennemi) et craignez Allah, afin que vous
réussissiez »
Mais si l'on frappe à la bonne porte, celle de Allah Subhanahou wa
ta'Ala. Qui peut nous certifier que les personnes qui nous sont
ennemies aujourd'hui, ne nous seront pas favorables demain ?
Allahou `alam (Dieu est plus savant)
Il nous faut garder en tête , chères sœurs, ce que Aïcha (radhia
Allahou `anha) a dit :
« Ne cherche pas à t'attirer l'agrément des gens en t'attirant la
colère de Dieu ;
Cherche plutôt l'agrément de Dieu même si tu dois t'attirer la colère
des gens. »
A côté du rappel de l'importance spirituel du hijab dans l'islam, il
y a toute la problématique sociale qui est à démystifier :
Les discussions concernant le hijab manquent souvent sincèrement
d'objectivité en tant qu'élément vu avec les yeux de la crainte et du
préjugé.
Pour certains, le hijab renvoie inéluctablement au statut inférieur
de la femme et à l'obscurantisme. Pour d'autres, qui sont au sein
de notre communauté, il est devenu un phénomène de mode ou reste une
tradition.
Il est plus que temps de craindre Dieu, de savoir pourquoi on porte
le hijab, et de démystifier les polémiques autour de notre symbole
d'appartenance à l'Islam.
Tout au long de ce fascicule, je tenterai incha'Allah, de donner une
définition correcte du hijab, rappelant qu'il ne s'agit pas seulement
de se couvrir les cheveux en présence d'étrangers, mais bien de ne
laisser paraître que le visage et les mains et d'être responsable du
hijab par le comportement chaste et vertueux qu'applique la
musulmane.
Je parlerai également incha'Allah de l'habit islamique que la
musulmane se doit de porter en présence d'étrangers et qui se définit
selon 8 conditions bien précises.
Je passerai également en revues les principales objections au port
du hijab, en tentant d'apporter des explications islamiquement
correctes pour contrer son refus.
Le hijab ne doit pas être le complexe de la musulmane, mais au
contraire, sa fierté d'appartenir à une grande communauté, égalitaire
entre chacun de ses fidèles, ou seule la piété entretient les
différences.
Qu'Allah Subhanahou wa ta'Ala nous aide chacune à entretenir notre
foi, à ordonner le convenable et à interdire le blâmable, qu'IL nous
fasse miséricorde et nous accepte parmi ses pieux serviteurs.
Amine.
1 Définition du hijab et de l'habit islamique de la croyante
1.1.: Le Hijab en bref
Contrairement aux fausses idées qui sont véhiculées depuis un certain
nombre d'années, le voile de la femme en Islam (appelé
communément "Hijâb" dans le vocabulaire juridique) n'est en aucun cas
le symbole d'une revendication politique ou idéologique, ni une
marque de soumission et d'infériorité quelconque par rapport aux
hommes et encore moins un simple vêtement traditionnel, lié à
certaines cultures.
1.1.1. Double dimension du Hijab
En portant le voile, la femme musulmane
- Fait acte de soumission et d'obéissance envers
Allah (première dimension),
- Agit pour sa protection morale, en préservant
sa pudeur et sa chasteté (deuxième dimension).
Comme on va le voir par la suite, Incha Allah, une bonne
compréhension de ces deux aspects que l'on retrouve dans le "Hijâb"
permet déjà d'éloigner un certain nombre d'objections superficielles
qui sont très souvent soulevées à son encontre.
Allah az zawjal, dans le Qour'aane, après avoir ordonné aux hommes de
garder le regard baissé, demande au Prophète Muhammad (saw) de
s'adresser aux croyantes en ces termes:
Sourate An nour, verset 31 :
"Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur
chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et
qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne
montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux
pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou
à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs
sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent,
ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui
ignorent tout des parties cachées des femmes...."
Première dimension évoquée:
En lisant ce passage coranique, chacun peut se rendre compte qu'il ne
laisse place à aucune ambiguïté: C'est Allah Lui-même qui ordonne,
par le biais de Son Messager (saw), aux femmes de ne montrer de leurs
atours, en présence d'hommes étrangers, que la partie qui en paraît.:
Le respect d'une tenue vestimentaire bien particulière pour la femme
relève de ses devoirs envers Allah Subhanahou wa ta'Ala.
Deuxième dimension évoquée
On comprend aussi que cette prescription divine est liée à la
protection de la chasteté et, par extension, à la dignité de la
femme.
Prise sous cette perspective, on se rend compte que le fait de
couvrir certaines parties du corps constitue un bienfait indéniable
pour la femme.
1.1.2. Parties du corps que la femme peut laisser paraître:
Pour ce faire, il faut se référer aux explications qui ont été
apportées à ce sujet par les compagnons (radhia Allahou anhoum), par
les savants et par les commentateurs musulmans des premiers siècles
de l'Islam.
§ A ce sujet, l'interprétation qui a été retenue par la
majorité des commentateurs du Qour'aane[1] est celle qui a été donnée
par Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou). Selon lui, le terme "ce qui en
paraît" désigne les deux mains et le visage.
§ Il est également intéressant de prendre en considération la
réaction des femmes musulmanes à l'époque du Prophète Mouhammad
(saw) lorsque ce verset fut révélé:
L'Imâm Boukhâri r.a. rapporte à ce sujet les propos de Aîcha (radhia
Allâhou anha):
"Qu'Allah fasse miséricorde aux premières femmes émigrées; dès que le
verset "qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines" fut
révélé, elles découpèrent le drap qu'elles portaient (au dessus de
leurs vêtements) et l'utilisèrent pour se couvrir la tête (ainsi que
leur cou et leur poitrine). "
Le second verset qui évoque l'obligation de porter le voile est le
59ème de la Sourate 33, dans lequel Allah dit:
"Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des
croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront
plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est
Pardonneur et Miséricordieux."
Le mot arabe employé dans ce verset et qui a été traduit par "grands
voiles" est "jalâbîb".
Encore une fois, s'il existe des divergences quand à la nature, la
forme et la taille exacte de ce voile, il y a cependant unanimité
entre tous les commentateurs du Qour'aane sur un point: ce voile en
question recouvre entièrement la tête et les cheveux. (imposé aux
épouses du Prophète (saw))
§ Enfin, la nécessité de porter le Hijâb a été explicitement
évoquée par le Prophète Mouhammad (saw) dans la célèbre Tradition
rapportée par Aboû Dâoûd:
Aïcha (radhia Allâhou anha) raconte qu'une fois, sa sœur, Asma
(radhia Allâhou anha) entra chez le Prophète Mouhammad (saw) avec des
vêtements transparents. Le Prophète Mouhammad (saw) se détourna
d'elle et dit:
"Ô Asma, quand la fille devient pubère, il ne convient pas de voir
d'elle une autre partie que celles-ci (et il lui indiqua le visage et
les mains)."(Hadith Moursal)
nous constatons qu'aujourd'hui des polémiques s'entretiennent
toujours au sein de la communauté musulmane sur le quand, comment et
pourquoi porter le hijab.
Une chose est certaine cependant et doit l'être pour nous toutes,
c'est que le hijab est Fard (obligatoire).
Rappelons qu'il n'y a pas d'obéissance dans la désobéissance à Allah
(Subhanahou wa ta'Ala), et qu' il n'est donc pas autorisé, quand on
se dit « muslima » de prendre certaines règles de l'Islam pour en
laisser d'autres sur le côté.
Il est certain que le chemin spirituel est différent selon chacune.
Mais ce qui est plus sûr encore, c'est que Dieu exige de chacune
d'entre nous que nous apprenions notre religion, et de faire de cette
étude est un acte d'adoration envers notre Seigneur et Créateur.
Le port du hijab, en tant qu'élément de soumission envers Allah
(Subhanahou wa ta'Ala), et en tant qu'élément préservant notre
moralité et notre chasteté, fait partie de ces actes d'adoration
envers Allah az Zawjal.
A l'heure actuelle, il est malheureux de constater que l'on prend
prétexte des problèmes sociaux pour ne pas porter le hijab.
Il est plus facile de craindre la société et de clamer qu'avec la
tenue islamique il n'est pas possible de trouver un emploi, que de
craindre Dieu dans sa punition et de lui demander secours, alors que
LUI Seul est le Pourvoyeur.
Bien entendu la société est ce qu'elle est, mais notre foi doit être
entretenue.
Le chemin du Paradis n'est pas un chemin facile, et il ne faut pas
croire que pour y parvenir nous ne seront pas éprouvées.
Sourate 3 - Verset 200:
« Ô les croyants! Soyez endurants. Incitez-vous à l'endurance. Luttez
constamment (contre l'ennemi) et craignez Allah, afin que vous
réussissiez »
Mais si l'on frappe à la bonne porte, celle de Allah Subhanahou wa
ta'Ala. Qui peut nous certifier que les personnes qui nous sont
ennemies aujourd'hui, ne nous seront pas favorables demain ?
Allahou `alam (Dieu est plus savant)
Il nous faut garder en tête , chères sœurs, ce que Aïcha (radhia
Allahou `anha) a dit :
« Ne cherche pas à t'attirer l'agrément des gens en t'attirant la
colère de Dieu ;
Cherche plutôt l'agrément de Dieu même si tu dois t'attirer la colère
des gens. »
A côté du rappel de l'importance spirituel du hijab dans l'islam, il
y a toute la problématique sociale qui est à démystifier :
Les discussions concernant le hijab manquent souvent sincèrement
d'objectivité en tant qu'élément vu avec les yeux de la crainte et du
préjugé.
Pour certains, le hijab renvoie inéluctablement au statut inférieur
de la femme et à l'obscurantisme. Pour d'autres, qui sont au sein
de notre communauté, il est devenu un phénomène de mode ou reste une
tradition.
Il est plus que temps de craindre Dieu, de savoir pourquoi on porte
le hijab, et de démystifier les polémiques autour de notre symbole
d'appartenance à l'Islam.
Tout au long de ce fascicule, je tenterai incha'Allah, de donner une
définition correcte du hijab, rappelant qu'il ne s'agit pas seulement
de se couvrir les cheveux en présence d'étrangers, mais bien de ne
laisser paraître que le visage et les mains et d'être responsable du
hijab par le comportement chaste et vertueux qu'applique la
musulmane.
Je parlerai également incha'Allah de l'habit islamique que la
musulmane se doit de porter en présence d'étrangers et qui se définit
selon 8 conditions bien précises.
Je passerai également en revues les principales objections au port
du hijab, en tentant d'apporter des explications islamiquement
correctes pour contrer son refus.
Le hijab ne doit pas être le complexe de la musulmane, mais au
contraire, sa fierté d'appartenir à une grande communauté, égalitaire
entre chacun de ses fidèles, ou seule la piété entretient les
différences.
Qu'Allah Subhanahou wa ta'Ala nous aide chacune à entretenir notre
foi, à ordonner le convenable et à interdire le blâmable, qu'IL nous
fasse miséricorde et nous accepte parmi ses pieux serviteurs.
Amine.
1 Définition du hijab et de l'habit islamique de la croyante
1.1.: Le Hijab en bref
Contrairement aux fausses idées qui sont véhiculées depuis un certain
nombre d'années, le voile de la femme en Islam (appelé
communément "Hijâb" dans le vocabulaire juridique) n'est en aucun cas
le symbole d'une revendication politique ou idéologique, ni une
marque de soumission et d'infériorité quelconque par rapport aux
hommes et encore moins un simple vêtement traditionnel, lié à
certaines cultures.
1.1.1. Double dimension du Hijab
En portant le voile, la femme musulmane
- Fait acte de soumission et d'obéissance envers
Allah (première dimension),
- Agit pour sa protection morale, en préservant
sa pudeur et sa chasteté (deuxième dimension).
Comme on va le voir par la suite, Incha Allah, une bonne
compréhension de ces deux aspects que l'on retrouve dans le "Hijâb"
permet déjà d'éloigner un certain nombre d'objections superficielles
qui sont très souvent soulevées à son encontre.
Allah az zawjal, dans le Qour'aane, après avoir ordonné aux hommes de
garder le regard baissé, demande au Prophète Muhammad (saw) de
s'adresser aux croyantes en ces termes:
Sourate An nour, verset 31 :
"Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur
chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et
qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne
montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux
pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou
à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs
sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent,
ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui
ignorent tout des parties cachées des femmes...."
Première dimension évoquée:
En lisant ce passage coranique, chacun peut se rendre compte qu'il ne
laisse place à aucune ambiguïté: C'est Allah Lui-même qui ordonne,
par le biais de Son Messager (saw), aux femmes de ne montrer de leurs
atours, en présence d'hommes étrangers, que la partie qui en paraît.:
Le respect d'une tenue vestimentaire bien particulière pour la femme
relève de ses devoirs envers Allah Subhanahou wa ta'Ala.
Deuxième dimension évoquée
On comprend aussi que cette prescription divine est liée à la
protection de la chasteté et, par extension, à la dignité de la
femme.
Prise sous cette perspective, on se rend compte que le fait de
couvrir certaines parties du corps constitue un bienfait indéniable
pour la femme.
1.1.2. Parties du corps que la femme peut laisser paraître:
Pour ce faire, il faut se référer aux explications qui ont été
apportées à ce sujet par les compagnons (radhia Allahou anhoum), par
les savants et par les commentateurs musulmans des premiers siècles
de l'Islam.
§ A ce sujet, l'interprétation qui a été retenue par la
majorité des commentateurs du Qour'aane[1] est celle qui a été donnée
par Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou). Selon lui, le terme "ce qui en
paraît" désigne les deux mains et le visage.
§ Il est également intéressant de prendre en considération la
réaction des femmes musulmanes à l'époque du Prophète Mouhammad
(saw) lorsque ce verset fut révélé:
L'Imâm Boukhâri r.a. rapporte à ce sujet les propos de Aîcha (radhia
Allâhou anha):
"Qu'Allah fasse miséricorde aux premières femmes émigrées; dès que le
verset "qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines" fut
révélé, elles découpèrent le drap qu'elles portaient (au dessus de
leurs vêtements) et l'utilisèrent pour se couvrir la tête (ainsi que
leur cou et leur poitrine). "
Le second verset qui évoque l'obligation de porter le voile est le
59ème de la Sourate 33, dans lequel Allah dit:
"Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des
croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront
plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est
Pardonneur et Miséricordieux."
Le mot arabe employé dans ce verset et qui a été traduit par "grands
voiles" est "jalâbîb".
Encore une fois, s'il existe des divergences quand à la nature, la
forme et la taille exacte de ce voile, il y a cependant unanimité
entre tous les commentateurs du Qour'aane sur un point: ce voile en
question recouvre entièrement la tête et les cheveux. (imposé aux
épouses du Prophète (saw))
§ Enfin, la nécessité de porter le Hijâb a été explicitement
évoquée par le Prophète Mouhammad (saw) dans la célèbre Tradition
rapportée par Aboû Dâoûd:
Aïcha (radhia Allâhou anha) raconte qu'une fois, sa sœur, Asma
(radhia Allâhou anha) entra chez le Prophète Mouhammad (saw) avec des
vêtements transparents. Le Prophète Mouhammad (saw) se détourna
d'elle et dit:
"Ô Asma, quand la fille devient pubère, il ne convient pas de voir
d'elle une autre partie que celles-ci (et il lui indiqua le visage et
les mains)."(Hadith Moursal)
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