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Pourquoi l'islam refuse-t-il la critique historique

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  • #16
    Pourquoi l'islam refuse-t-il la critique historique ?

    le Coran serait la parole divine incréée, dont l’auteur ne serait pas Mahomet, mais Dieu lui-même.
    Le Coran se soustrairait ainsi à la critique archéologique, psychologique, anthropologique ou mythologique. En interdisant l’étude de sa gestation et de sa compilation, on voudrait installer chez l’adepte une crainte irrationnelle de blasphème. C’est le serpent qui se mord la queue. Subterfuge habile, qui sert en réalité, au détriment des vrais croyants, des familles régnantes despotiques, et des imams autoproclamés qui abusent d’un pouvoir capricieux. Et qui en profitent, névrose suprême soulignant l’archaïsme du mécanisme prophétique, pour soumettre la moitié du genre humain, les femmes. Bernard Raquin
    Dernière modification par GlamourDZ, 11 mai 2009, 19h51.
    Partout où se dirigent ses montures ; L’amour est ma religion et ma foi.
    Ibn Arabi

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    • #17
      En interdisant l’étude de sa gestation et de sa compilation,
      Donc le Coran n'est pas la parole de Dieu parcequ'on n'a pas pu étudier sa gestation..!!? C'est une circularité, un serpent qui se mord la queue comme dirait Bernard.

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      • #18
        Le problème c'est que Bernard Raquin n'est pas très crédible, pour le moins :22:
        « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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        • #19
          @GlamourDz

          Tu cites Bernard Raquin comme référence ?
          L'auteur du Le jeu de l'Humour, Les grandes manipulations des temps modernes, l'Humour chaque jour, Choisir ses émotions, Un juif nommé Mohamet: Mahomet a-t-il existé ? d Rendez-vous avec l'intuition, pratique de l'auto-hypnose....etc.

          ça te semble être une source sérieuse et fiable ?

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          • #20
            Bernard Raquin
            Je ne connais pas, je ne savais meme pas son existance jusque à aujoudhui.
            Mais je me mefie des gens qui pour expliquer la religion, utilise à profusion les mots qui se terminent par "logique et logie" que pour donner un sens au mot utilisé, comme quoi il fait partie d'une etude experte et d'experts, Paroles de savant qui ne saurait etre mise en doute !
            .

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            • #21
              Pourquoi l'islam refuse-t-il la critique historique
              Qu'est-ce que ça veut dire refuse ? Et qui refuse ?

              Les critiques les plus dures étaient adressés au prophète (SAAWS) lui même de son vivant !
              Toute l'histoire de l'islam est connue, rien n'est caché, il y a eu des millions de livres écrits sur l'islam depuis 14 siècles, de l'histoire du prophète, de la succession, jusqu'aux guerres entre musulmans ... Jamais la critique n'a cessé, jusqu'à nos jours !
              Donc je ne voit pas qui refuse quoi là dedans !

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              • #22
                salam

                Pourquoi l'islam refuse-t-il la critique historique

                Ne dira et ne croira en une telle chose que quelqu’un qui connaît mal la pensé islamique !! vrai qu’elle a été en déclin depuis 4 siècles,mais cela ne justifier en rien de tel jugements, sauf si vouloir dire par critique historique ,changement ou effacement des versets qui n’ont pas l’air d’être cohérent avec les idées de human right international

                Le Coran n'a été retranscrit que bien après la mort du prophète et ne verra sa fixation ne varietur qu'au 9ème siècle. Comment peut-on être certain que rien n'a été oublié, modifié ou ajouté?

                C’est quoi ça, le coran était écrit du vivant du prophète (saaws) il avait même deux personnes spécialement pour cette tache (zayd ben thabit le 2 je l’ai oublié), assemblé en recueille par le 3 em calife othmane ben affane (dizaines d’années après la mort du prophète saaws) c’est pour ça on a tendance de dire le mos’haf el othmani
                Dernière modification par naw08, 11 mai 2009, 20h43.

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                • #23
                  Naw08, as-tu lu ma mise en garde?

                  J'aurais voulu une argumentation pas une attaque personnelle ni une réponse sous le coup de l'émotion. D'autant que ma question est impersonnelle.

                  Pour le Coran, j'ai parlé de retranscription et non d'écriture. Elle n'a été faite que longtemps après la mort du prophète. C'est un fait avéré, largement prouvé.
                  « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                  • #24
                    Pourquoi l'islam refuse-t-il la critique historique



                    A quoi consiste une critique historique ?

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                    • #25
                      C'est relater les faits historiques, le passé, selon des méthodes d'historiens. On cherche des sources indépendantes, des traces archéologiques, et d'autres techniques qui permettent de s'assurer le mieux possible de la véracité d'un faits, de décrire au mieux un contexte ancien, de se mettre en situation de comprendre une époque.

                      Les traditions religieuses ne sont qu'un élement de ces sources. On les prend en considération historique en tenant compte de la réalisation des sources mêmes (cf De Premare).

                      Concernant les personnages fondateurs, Jésus, Moise, Mohamed, qu'est ce qui les corrobore historiquement ? Jésus et Mahomed sont-ils connus autrement que par la tradition religieuse ? apologétique par principe.

                      Mahomed est présenté en personnage absolument historique, son siècle est documenté, ses 20 années de prédications sont une longue durée. Des contemporains indépendants auront obligatoirement noté son existence. Est ce le cas ? Un Pline le Jeune était sur place ? (destruction de pompéi)

                      De même, ces 20 années auront obligatoirement laissé des traces archéologique dans la zone Mecque / Médine. On trouvera le fameux fossé par exemple. On pourrait aussi verifier la présence des anciens sanctuaires, Etc ...

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                      • #26
                        C'est relater les faits historiques, le passé, selon des méthodes d'historiens. On cherche des sources indépendantes, des traces archéologiques, et d'autres techniques qui permettent de s'assurer le mieux possible de la véracité d'un faits, de décrire au mieux un contexte ancien, de se mettre en situation de comprendre une époque.

                        Merci Alain pour l'explication.
                        Dans ce cas je dis que les historiens n'attestent l'existence d'aucun faite cité dans les livres religieux ni d'un seul prophète.

                        Mahomed est présenté en personnage absolument historique, son siècle est documenté, ses 20 années de prédications sont une longue durée. Des contemporains indépendants auront obligatoirement noté son existence. Est ce le cas ? Un Pline le Jeune était sur place ? (destruction de pompéi)

                        Effectivement, mais là aussi aucun indice historique. Il y vraisemblablement des bouts de lettre attribués au prophète adressés a des personnages de son époque mais c'est pas évident selon les historiens.

                        De même, ces 20 années auront obligatoirement laissé des traces archéologique dans la zone Mecque / Médine.

                        Difficile a trouver, le désert dévaste tout. Mais des manuscrits peut etre... on espère.
                        Dernière modification par Lezard_01, 12 mai 2009, 00h04.

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                        • #27
                          Difficile a trouver, le désert dévaste tout. Mais des manuscrits peut etre... on espère.
                          Bien au contraire, le désert préserve plutôt qu'il ne dévaste. D'après ce que j'ai pu lire, ce sont les autorités saoudienne qui empêchent les fouilles archéologiques.

                          Commentaire


                          • #28
                            Bien au contraire, le désert préserve plutôt qu'il ne dévaste. D'après ce que j'ai pu lire, ce sont les autorités saoudienne qui empêchent les fouilles archéologiques.

                            Je ne pense pas,
                            les arabes de cette époque vivaient dans des tentes ou des maison de pisé. Quand ces derniers sont abandonnés vu la nature nomades régnante en ce temps il n'y reste plus rien: Tout devient terre et sable!

                            Il suffit de voir même de nos jours le destin des villages abandonnés au 20 ème siècle.

                            Commentaire


                            • #29
                              d'une critique constructive historique on en vient a douter du coran lui méme? je ne voit pas une critique mais une remise en cause des textes eux meme qui seraient pour certains modifiés !!!

                              Commentaire


                              • #30
                                @Zakia

                                ... Si, il y a une relation à l'histoire. On peut très bien retrouver certaines traces archéologiques et historiques qui peuvent confirmer ou infirmer certains points ...

                                Je vois, il s'agit donc d'un aspect bien précis de la révélation qui est a considérer sous cet angle, alors que moi j'avais cru lire une approche plus générale, d'où la perplexité au départ. Et bien je m'étais longtemps penche sur la question et il faut dire que, historiquement parlant, l'ensemble des récits coraniques sont d'une valeur quasi nulle, d'où l'inutilité d'un tel effort.

                                En fait c'est très simple, contrairement aux livres bibliques, la structure et la construction des récits tels que contenus dans le Coran ne donnent pour ainsi dire aucune indication qui pourrait être exploitée par un historien (repères chronologiques, indications géographiques ... etc.), tout ce qui est repris par l'auteur étant l'aspect religieux -au sens "utilitaire" si on veux- : celui du rappel, de l'exhortation, de l'exemple a suivre ou a éviter ... etc. n'indiquant au passage presque rien qui puisse être confronte de manière directe a l'étude historique telle que nous l'acceptons aujourd'hui.

                                ... Pour ce qui est du sens profond du message, pourquoi le coder alors qu'il est destiné à régir la vie de millions d'humains ? C'est le meilleur moyen de prêter à confusion et d'autoriser les dérives ...

                                Justement, il y'a donc contradiction dans le propos car, ce qui est suceptible d'etre identifie a un "codage" est bien le fait de vouloir lire dans un texte X au dela de ce que le sens apparent (et clair) de sa formulations et de ses mots indiquent, en allant chercher je ne sais quel second, troisieme ou quatrieme degres de comprehension.

                                Une telel approche est a proscrire pour le musulman, car quand bien meme il parviendrait a eviter une derive du genre "gnostique", il tombera forcement dans un allegorisme (qui n'a pas de bornes par definition) qui est forcement et necessairement d'une nature speculative.

                                ... Sur la forme, certaines choses, acceptables il y a 15 siècles, ne le sont plus de nos jours. Où est le mal en y remédiant et en adaptant à notre époque? La religion ne peut qu'y gagner.

                                Pour le musulman sunnite, ceci est tout bonnement inacceptable et pour cause : l'un des fondement de sa foi stipule que la révélation telle que transmise par le Prophète est la mouture définitive, elle n'est pas modifiable et n'accepte aucun amendement, que ça soit dans sa forme ou dans son fond.

                                Si donc les "certaines choses" que tu indiquent sont du domaine de la législation (tashri') clairement stipulee dans le texte sacre, elle ne peut etre traitee dans la case de l'acceptable et de l'inacceptable car le croyant musulman ne se permets pas de telles options en la matiere : il applique la loi ou il l'a transgresse, libre a lui, mais il ne s'invente pas de nouvelles grilles de lectures ni de nouvelles interpretations (soit-disant plus "profondes") afin d'arranger la Loi selon ses propres desirs ou penchants.

                                De meme, si les choses en question sont du domaine de la revelation au sens propre (ghayb) la raison est encore plus forte pour la simple raison que sont des choses qui, par leur definition meme, sont impossibles a "etudier" ou a examiner, et donc le croyant n'a d'autre option devant lui que d'y croire, quand bien meme elles echapent totalement a son entendement et a ses sens.
                                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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