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Les bienfaits de l'Islam

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  • Les bienfaits de l'Islam

    Les bénéfices que retire l’humanité d’une religion donnée demeurent très difficiles à mesurer. Quels critères devrions-nous utiliser pour affirmer que le monothéisme apporte davantage de bienfaits à l’humanité que le paganisme ? Quels arguments objectifs devrions-nous considérer avant de louer les vertus supposées d’une religion révélée sur les autres types de croyances ? Quelle ligne de jugement devrions-nous adopter pour avancer que l’Islam apporte une "valeur ajoutée" à l’humanité supérieure au Judaïsme ou au Christianisme ? Vaste question…

    Et devant la complexité de cette question – pourtant essentielle pour le devenir de l’humanité – la tentation est grande de renoncer à tout esprit critique, de remettre son jugement à la sensibilité de chacun, de relativiser la foi de son voisin comme une donnée purement subjective et personnelle.

    Cette attitude "relativiste", si courante dans notre monde occidental, repose sur l’idée que la divergence des interprétations théologiques, le contexte économique, social et culturel du peuple converti, les inévitables interférences avec la politique rendent impossible une analyse objective et argumentée. Aussi la démonstration quasi-mathématique des bienfaits – ou des nuisances – de telle ou telle religion s’avérerait vaine et illusoire.

    Toutefois, nous estimons que rien n’est imperméable à l’analyse et à l’intelligence. Rejetant le relativisme du fait religieux, nous pensons que même un objet aussi complexe qu’une religion puisse faire l’objet d’un jugement objectif. En particulier l’Islam n’échappe pas à cette règle.

    Les différents niveaux d’analyse

    Mais avant d’analyser les vices et les vertus de l’Islam, soulignons les trois dimensions dans lesquelles toute religion peut s’analyser. En effet, comme le suggère avec finesse Ibn Warraq dans Pourquoi je ne suis pas musulman, chaque religion s’évalue utilement à trois niveaux différents :

    1) Les textes fondateurs

    2) La tradition

    3) Mise en pratique réelle

    Précisons que le point 1) mériterait d’être nuancé en distinguant les textes révélés directement par la divinité des textes de sagesse écrits par ses disciples, les derniers étant en fait souvent des commentaires des premiers. Par exemple, les Epîtres aux Corinthiens de Saint-Paul ne sont que des commentaires, intéressants certes mais de second ordre par rapport aux Evangiles, cette source ultime de la révélation chrétienne.

    Cette distinction existe également pour d’autres religions, ainsi le Judaïsme : les Tables de la Loi, révélés par Yahvé à Moïse sur le Mont Sinaï, font bien partie des textes révélés, tandis que les réflexions morales du prophète Elie relèvent de la sagesse. En fait les textes fondateurs de la sagesse se situent entre le corpus central d’une religion et la tradition fixée par ses successeurs. Par conséquent nous complétons la proposition d’Ibn Warraq en énonçant quatre niveaux différents d’analyse :

    1) Les textes fondateurs de la révélation

    2) Les textes fondateurs de la sagesse

    3) La tradition

    4) Mise en pratique réelle

    Dans ces conditions, analysée sous ces quatre angles différents, une religion peut s’avérer fondamentalement bonne (selon les textes fondateurs), alors que ni la tradition, ni la mise en pratique réelle ne permettent de discerner clairement ses apports bénéfiques pour l’humanité. Par exemple le Christianisme est fondamentalement bon en ce qui concerne la guerre sainte (Jésus condamne le principe de guerre sainte : « Remets ton épée à sa place car tous ceux qui prennent l'épée périront par l'épée » (Mathieu, 26, 52)), mais dans sa mise en pratique réelle, l’Occident appela à la croisade armée contre les incroyants sous l’injonction du pape Urbain II en 1095…

    La mise en pratique réelle diffère donc parfois catégoriquement des textes fondateurs. A l’inverse, les textes fondateurs peuvent se révéler nuisibles pour l’esprit de recherche scientifique (la création du monde en sept jours présentée de manière abrupte dans la Genèse), ce qui n’empêcha pas des générations de Juifs pratiquants de relativiser leurs croyances et de consacrer leur temps précieux à la paléontologie ou à la géologie.

    La nature réelle de l’Islam

    Mais quand est-il de l’Islam ? Bien entendu, la mise en pratique réelle diffère des textes fondateurs. Ainsi la circoncision n’apparaît absolument nulle part dans le Coran alors que les musulmans appliquent ce rituel d’origine juive. Nous pourrions également citer l’art des enluminures : alors que la civilisation des Abbassides se targue – non sans raison – d’avoir développé l’art de la peinture à un haut niveau de perfection, la représentation humaine et animale est strictement interdite dans le Coran…

    Et que dire de ces luxueuses cours à Bagdad où les califes écoutaient avec assiduité la musique raffinée des poètes ? Ne savaient-il pas que Mahomet considérait les poètes et les musiciens comme les pires des créatures, comme nous l’enseignent de nombreux commentateurs islamiques et hadiths ? Ainsi Abou Ishaq affirme : « Abou Houraïra rapporte que le prophète Mohamed a dit : "Ecouter les instruments de musique est un péché. Se rassembler pour le faire est un péché plus grave. Y prendre du plaisir est du "Koufr" (c’est-à-dire : manque de reconnaissance envers les bienfaits de Dieu) ». Dans la même veine, Ibné Ghaylân déclare : « Ali cite ceci du Prophète Mouhammad : "J'ai été envoyé pour briser les instruments de musique." »

    Dans d’autres domaines, la différence existe également entre la mise en pratique réelle et les textes fondateurs, ainsi le principe de tolérance à l’égard des infidèles ainsi que la guerre sainte. Car en ce qui concerne la mise en pratique réelle, la majorité des musulmans ne sont indéniablement pas des psychopathes, l’écrasante majorité ne se promène pas dans la rue avec un couteau entre les dents, et leur comportement général ne les distingue guère des autres croyants.

    Et pourtant le Coran se répand de versets en versets contre les infidèles : « Tuez-les partout où vous les trouverez » (s.2, v.187), « S’ils tournent le dos, saisissez-les et tuez-les partout où vous les trouverez » (s.4, v.91), « Faites la guerre contre les gens du Livre qui n’acceptent pas la religion d’Islam » (s 9, v.29)… Les musulmans ne savent-ils pas lire ? Ou au contraire, la récente radicalisation des musulmans à travers le monde ne traduit-elle pas autre chose que les progrès de la lecture parmi les couches sociales défavorisées ?

    Par contre les partisans de la charria semblent atteints d’un degré d’alphabétisation suffisant, s’agissant du droit des femmes. Ainsi ils accordent à la femme la moitié de l’héritage concédé à un homme, conformément aux prescriptions coraniques, et le témoignage d’une femme vaut la moitié de celle d’un homme devant les tribunaux, toujours conformément aux prescriptions coraniques. Mahomet ne disait-il pas que « les hommes sont supérieurs aux femmes par le fait qu’Allah en a élevé plusieurs au dessus des autres » (s.4, v.38), et ne comparait-il pas lui-même les femmes à du labour dont il est licite de jouir pour un homme (s.2, v.223) ?

    La suite...
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Soyons justes : les agissements des terroristes kamikazes s’opposent radicalement à l’enseignement coranique, puisque le suicide est clairement prohibé dans le Coran. De même, l’interdiction ou l’attaque des chrétiens en terre d’Islam, notamment en Arabie Saoudite où porter une croix autour du cou mène directement en prison, n’est nullement acceptable si ces derniers se soumettent à la loi islamique. Selon Mahomet en effet, c’est seulement quand les juifs ou les chrétiens refusent de se soumettre au pouvoir des musulmans que leur persécution s’impose avec énergie. Nous voilà donc rassurés.

    Les vertus de l’Islam existent-t-elles ?

    La mode actuelle chez les journalistes et les intellectuels de salons consiste à l’admiration inconditionnelle de l’Islam. Leur principal – et seul ? – argument est le suivant : la civilisation islamique connut un développement prodigieux aux alentours de l’an mille (ce qui est rigoureusement exact), et à cette époque l’Occident nageait encore dans la barbarie (ce qui est également exact). Aussi comment nier l’apport bénéfique de l’Islam pour la Civilisation, comment refuser à l’Islam son pouvoir civilisateur si cette région du monde fut tellement en avance sur son temps entre le VIIIième et le XIième siècle ?

    Evidement ces intellectuels sont malhonnêtes en confondant la relation de corrélation et la relation de cause à effet. Plus précisément, même si l’avènement de l’Islam concorde avec ces pages glorieuses du monde arabe, rien ne prouve que l’Islam soit réellement à l’origine de cette éclosion de splendeurs et de talents. Ce n’est pas parce que la Russie communiste fut la première nation à envoyer un homme dans l’espace que le communisme s’avère favorable au progrès technologique et économique. Ce n’est pas parce que la France connut une forte croissance économique au XVIIIième siècle que la structure féodale de l’Ancien Régime est source de toute vertu. Aussi la religion islamique et la civilisation arabo-musulmane de cette période faste sont deux choses différentes.

    Pour oser une comparaison simple mais éloquente, c’est un peu comme si le foisonnement culturel, intellectuel et artistique de la Renaissance italienne était mis au crédit du seul Catholicisme, et non des conditions internes et particulières à l’Italie au XIVième siècle. De même, pour évoquer le siècle des Lumières, qui oserait affirmer que l’invention de l’électricité, de la montgolfière, de la machine à vapeur fut le produit direct et évident de la sainte religion catholique ? Tous nos penseurs et historiens riraient au nez de ces naïfs imprudents.

    C’est pourtant exactement le raisonnement des admirateurs de l’Islam, à propos des vertus indéniables de la civilisation islamique au Xième siècle : ils accordent rapidement à l’Islam le mérite de cet épanouissement culturel, artistique et scientifique arabe, sans imaginer que des conditions internes à cette région du monde peuvent expliquer cette donnée historique.

    C’est l’Islam qui a emprunté la Civilisation, et non l’inverse

    Précisons notre propos. Rappelons que les disciples de Mahomet ont déferlé sur une zone de grande civilisation bien antérieure à l’Islam, cette vaste zone géographique regroupant la Mésopotamie, la Syrie, la Perse et l’Egypte. Tout comme les barbares germains déferlant sur Rome au IVième siècle, les musulmans ont vite été fascinés par les splendeurs de Damas, Babylone, etc. Ils ont vite adopté les mœurs, coutumes et habitudes des Perses, Syriens ou Babyloniens, au même titre que les rois Wisigoths arborant la toge romaine après l’effondrement de l’Empire Romain. Notons d’ailleurs un fait troublant que peu d’historiens mentionnent : la conquête arabe suit de quelques décennies une grande peste qui survint dans tout l’Empire byzantin sous l’empereur Justinien.

    Serait-ce là l’explication de la conquête arabe ? Bien plus que leur prétendue force militaire, les conquérants arabes n’auraient-ils pas rempli un énorme vide démographique causé par cette peste providentielle ? La propagation de l’Islam ne fut-elle pas un accident de l’Histoire, un événement improbable qui eut lieu à cause d’une succession hasardeuse d’événements favorables ?

    Toujours est-il que le grand mérite des conquérants arabes résidait dans la conscience qu’ils avaient d’entrer dans une zone de civilisation supérieure. Acceptant de recevoir la Civilisation pourvu qu’ils transmissent leur nouvelle religion, ces guerriers se pénétrèrent du raffinement des civilisations préislamiques, exactement comme l’auraient fait de nombreux autres barbares à travers le monde (ainsi le célèbre chef Mongol Kubilai qui, après avoir vaincu la Chine en 1277, monta sur le trône impérial et fonda la dynastie Yuan tout en adoptant la culture chinoise).

    Dans ces conditions, la tolérance initiale des musulmans s’explique aisément : conscients du côté frustre de leur civilisation originelle, ils préférèrent d’abord s’imprégner des vertus du pays conquis avant d’imposer leur propre point de vue. Sans renoncer à l’authenticité de leur foi islamique, ils regardèrent avec bienveillance ces Juifs, ces Chrétiens, ces Sabéens dont l’étendue du savoir, le degré de raffinement, la vitalité de la culture les impressionnaient.

    Et voilà sans doute la raison première à l’émergence d’une haute civilisation islamique : émerveillés par l’objet de leur conquête, les conquérants arabes surent préserver les forces vives des pays conquis, ils récupérèrent les merveilles de ce monde préislamique sans brusquer le cours des événements, ils adoptèrent une fructueuses (et relative) politique de tolérance à l’égard des infidèles. Après la peste de Justinien, une forte croissance démographique et économique ne pouvait que se représenter dans cette région du monde.

    Les habitants du Proche et du Moyen-Orient ont toujours été d’ingénieux commerçants et de talentueux artisans. Dans le cadre d’un nouveau régime islamique, ces gens débrouillards et créatifs furent à l’origine de la nouvelle et splendide civilisation arabo-musulmane. Eux seuls furent à l’origine des pages glorieuses de leur propre histoire, non les mollahs des mosquées.

    L’Islam n’a donc rien à voir dans l’avènement d’une haute civilisation arabo-musulmane. Les conquérants arabes auraient été chrétiens, le même phénomène se serait probablement produit. Nous l’avons constaté à propos des enluminures et de la musique, l’Islam s’oppose plutôt à l’enrichissement et au développement d’un savoir laïc et sécularisé. Non, n’en déplaise aux admirateurs de l’Islam, la civilisation islamique fut plus une civilisation de transmission qu’une civilisation de création. Par exemple, les arabes furent surtout excellents pour sauvegarder et nous transmettre les textes de la philosophie grecque, mais produirent eux-mêmes une quantité modérée d’œuvres philosophiques.

    Autre exemple : les chiffres arabes. Tout le monde croit que la numérotation moderne est d’origine arabe, alors qu’en réalité, les chiffres arabes sont d’origine… indienne. Exactement comme l’invention du zéro (d’origine indienne) et des échecs (bien que le mot soit persan, son origine est indienne). Certainement aidés par leur position géographique particulièrement stratégique, au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie, les arabes ont eu le génie de servir de relais efficace entre les grandes civilisations de l’époque. Et arrivé au bon moment, c’est l’Islam qui a emprunté la Civilisation, mais non l’inverse.

    Conclusion

    En ce qui concerne la mise en pratique réelle de leur religion, nul doute que les musulmans puissent apporter de grands bienfaits à l’humanité. Doués de raison et de discernement, la plupart des musulmans demeure de bonne foi, et l’écrasante majorité d’entre eux ne rêve que de paix et de concorde entre les peuples. Cet état d’esprit positif semble relever du miracle, car en regardant de plus près leurs textes fondateurs, la conclusion inverse s’impose avec évidence : l’Islam est une religion haineuse qui incite à la guerre outrancière contre les infidèles ; l’Islam n’apporte rien de nouveau ni sur le plan moral, ni sur le plan philosophique, car toute sa sagesse résulte d’une compilation des textes judaïques ; l’Islam ne fut nullement à l’origine de la brillante civilisation arabo-musulmane bien qu’il ait réussi à s’en approprier le mérite.

    Alors, l’Islam apporte-t-il objectivement plus de méfaits que de bienfaits à l’humanité entière ? Il faudrait vraiment être aveugle pour prétendre le contraire.

    Djinn Al Nader
    source sos islam
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