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De la gestion des animaux mort...

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  • De la gestion des animaux mort...

    Salut à toutes et à tous,

    Je souhaiterai savoir si du point de vue islamique, il est autorisé de brûler ou plus exactement d'incinérer les corps des animaux pour des raisons sanitaires.

    En effet, si nous prenons l'exemple d'un âne qui meurt de vieillesse, comment son corps doit-il être géré islamiquement parlant ?

    D'un point de vue sanitaire, enterrer un tel animal polluerait le sol jusqu'à atteindre les nappes phréatiques ce qui serait un problème écologique majeur.

    Les animaux morts ne peuvent être destinés par exemple aux carnivores dans les zoos pour des raisons sanitaires également ce qui est compréhensible.

    Eclairez ma lanterne.
    Le désert ne se raconte pas, il se vit...

  • #2
    mais la decomposition constitue un formidable engrais naturel pour fertiliser le sol: mieux vaut enterrer donc!!!
    « Puis-je rendre ma vie
    Semblable à une flûte de roseau
    Simple et droite
    Et toute remplie de musique »

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    • #3
      Les services sanitaires s'étant penchés certainement sur cette option, il en résulte que l'enterrement d'un animal imposant est interdit !

      Le corps d'un animal pesant plus de 400 kg pose un problème au niveau de la pollution des sols. Les hommes ont besoin des nappes phréatiques et il est évident qu'ils ne prendront pas le risque de les polluer.
      Le désert ne se raconte pas, il se vit...

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      • #4
        qu'est ce qui pollue dans un cadavre???

        RIEN DE RIEN tout est biodegradable!!!

        sauf le plomb des dents et les produits utilisés par les occidentaux pour montrer le mort comme s'il dormait dans son cerceuil (comme le formol) et meme dans ce cas la cremation est plus pollulante!!

        peut etre il y'a une indisponibilité de "sols" donc de terrains..sinon c'est de l'engrais!! ...
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        • #5
          c'est c'est le domaine des scientifiques (services vétérinaires);la religion n'as rien a faire dedans ,
          arreter de tous confondre
          __________________________________________________ __________________________
          'un point de vue sanitaire, enterrer un tel animal polluerait le sol jusqu'à atteindre les nappes phréatiques ce qui serait un problème écologique majeur.
          __________________________________________________ ______________________________
          d'apres vous tous les animaux morts depuis l'apparition de la vie ,animaux de la prehistoire etc
          la terre serait acctuellement morte
          Dernière modification par djet 7, 07 février 2009, 10h16.
          Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

          Gödel

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          • #6
            Empechement

            Que je sache, aucun rituel ou procédure n'a été fixée dans la tradition concernant cette chose ; il n'y a donc aucun empêchement a ce que l'on applique la solution que l'on juge être la meilleure.
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              Dje7,

              Je ne confonds rien. Si tu es musulman, tu devrais comprendre. Si tu ne l'es pas, cherche la raison de mon questionnement.

              Je te donne quelques pistes : Coran/Sounna

              Quant aux animaux qui sont morts sur Terre tout au long de ces millions d'années, sache que l'homme existe depuis peu de temps. Cet homme s'est multiplié, a évolué, s'est industrialisé. Si bien que l'élevage d'animaux est lui aussi devenu industriel afin de répondre à la demande toujours plus croissante des populations. Le problème des cadavres d'animaux à l'échelle industrielle est loin d'être naturelle. Il fallait trouver un moyen efficace d'évacuer les carcasses de la manière la plus écologique qui soit. En effet, si nous devions les enterrer, les nappes phréatiques ne supporteraient pas des enterrements à outrance. Car en plus de nourrir la population, cette même pollution doit s'hydrater. Il faut ménager les nappes au maximum en vue d'apporter une eau saine aux humains.

              La solution de l'incinération s'est tout naturellement présenté comme étant la solution la plus adaptée à notre problématique.

              Harrachi, Marocain88 et Tamerlan,

              Merci pour vos réponses.
              Le désert ne se raconte pas, il se vit...

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              • #8
                Bonjour Tamerlan

                Un corps normal contient jusqu'à 100 à 1000 milliards de bactéries / gramme (dans sa flore intestinale). Si celles ci se diffusent dans l'eau et que celle-ci est ingérée ensuite +- rapidement (captage en aval) => problème. Comme personne ne peut savoir à coup sûr où ce cadavre va diffuser, on interdit carrément l'enfouissement (au delà de 40kg en France). En cas d'épidémémie c'est encore plus interdit.

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                • #9
                  Merci Alain pour ton apport. Tamerlan, je crois que c'est très clair
                  Le désert ne se raconte pas, il se vit...

                  Commentaire


                  • #10
                    Je me demande bien comment font les nomades ? Ils enterrent les carcassent ou bien, donnent-il la viande de leurs chevaux, de leurs ânes aux chiens etc...?
                    Le désert ne se raconte pas, il se vit...

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                    • #11
                      @alian et et orientis
                      prenez un cm carré de terre n'importe ou et voyez combien il y'a de bacteries..mieux prenez une goutte de votre salive..
                      vous serez choqués!!

                      les bacteries sont partout...mettez un microscope sur votre peau et vous verrez...on vous fait la publicité du yaourt avec le "bifidus actif" ..vous vous etes demandé ce que c'est que ce bifidus actif???


                      l'elevage est industriel pour repondre au besoins de l'homme oui...mais je ne vois aucun elevage indistriel dont la finalité n'est pas de finir sur nos assiettes...et qui donnes de gros cadavres entiers...meme les dechets qui ne peuvent pas aller dans nos assiettes sont recyclés pour servir de nourritures......sauf cas d'epidemies

                      l'incineration est loin d'etre une maniere ecologique : un on prive le sol de composant organique nec essaire pour le cycle de la vie ce qui "appauvrit"le sol..deux on consomme de l'energie fossile pour le faire et trois tout les composant organique se transformment en co2...ce qui n'est pas tres ecologique

                      il y'a urgence en cas d'epidemies: la il y'a exception..et risque de contagion des autres elevages...ou risque d'epidemies...la il faut effacer les cadavres.. rapidement : grippe avaire, vache folle etc..et vu aussi l'urbanisation a outrance ..mais au fond dans les conditions normales rien ne vaut l'enterrement...
                      « Puis-je rendre ma vie
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                      • #12
                        prenez un cm carré de terre n'importe ou et voyez combien il y'a de bacteries..mieux prenez une goutte de votre salive..
                        vous serez choqués!!

                        les bacteries sont partout...mettez un microscope sur votre peau et vous verrez...on vous fait la publicité du yaourt avec le "bifidus actif" ..vous vous etes demandé ce que c'est que ce bifidus actif???
                        Mais enfin … J'ai cité un article sur les bactéries commensales … Tu veux m'apprendre quoi là ?

                        J'ai donné, vite fait, les raisons, d'ordre prophylactiques, qui ont conduit à la réglementation française (ou ailleurs, c'est de l'hygiène).

                        Par définition, la prophylaxie est préventive, c'est à dire que les choses ne sont pas encore déclarées, c'est une probabilité. Ici ça concerne les précautions vis-à-vis des contaminations de l'eau, il ne s'agit pas d'affirmer de manière certaine que tout cadavre enterré va conduire à une contamination de l'eau mais que c'est possible.

                        Si la masse de bactérie est importante, comme dans le cas de matières fécales, ou d'une décharge, ou d'un gros cadavre "frais", elles traversent avec l'eau la roche sous jacente si elle est perméable, l'eau contaminée parvient ainsi jusqu'aux nappes, si elles existent.

                        Tamerlan, j'arrête là, c'est de la réglementation de base.



                        Si tu veux, c'est très bien expliqué ici http://www.omafra.gov.on.ca/french/e...cts/03-050.htm.

                        Le raisonnement de l'Ontario donne une latitude aux éleveurs. Pourquoi ? Parce que la densité de population y est faible. En France, où la densité est forte, on a interdit purement et simplement de pendre une initiative de ce genre au delà de 40kg.

                        Risques de contamination de l'eau souterraine

                        Lorsqu'on enfouit des cadavres dans des zones où le risque de contamination de l'eau souterraine est élevé, on compromet la qualité de l'eau des puits du voisinage. Le risque de contamination de la nappe d'eau souterraine et, par voie de conséquence, de contamination de l'eau des puits que celle-ci alimente, est fonction du type de sol, de la profondeur à laquelle se situe le sous-sol rocheux et de la profondeur à laquelle se situe la nappe d'eau souterraine.

                        Type de sol

                        Du point de vue du risque de contamination, les sols à texture grossière, dits sols filtrants, sont plus préoccupants que les sols lourds, de faible granulométrie, parce qu'ils se laissent traverser rapidement par les liquides qui ont été au contact des cadavres, et qu'il n'en assurent donc qu'un minimum de filtration et de traitement.

                        Profondeur du sous-sol rocheux

                        Les fractures du sous-sol rocheux contribuent à l'infiltration rapide de l'eau contaminée par les cadavres, ce qui réduit également les processus de filtration et de traitement. Les zones où le sous-sol rocheux est situé à une faible profondeur sont à éviter.

                        Profondeur de la nappe d'eau souterraine

                        La tranche de terrain située entre la surface du sol et la nappe d'eau souterraine contribue efficacement à détruire certains contaminants biologiques, à condition évidemment qu'elle soit suffisamment épaisse.

                        La manière dont ces trois facteurs se combinent fait varier le risque de contamination de l'eau souterraine. Le Plan agro-environnemental (PAE) de l'Ontario, établi par l'Ontario Farm Environmental Coalition (avec l'aide des experts du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation de l'Ontario, entre autres) propose une méthode pour déterminer le risque de contamination de l'eau souterraine à la ferme. Il est ainsi possible de déterminer si ce risque de contamination est :

                        1 Élevé
                        2 Modéré
                        3 Faible
                        4 Très faible

                        Les conditions idéales d'enfouissement, celles qui réduisent au minimum le risque de contamination de l'eau souterraine, n'existent pas, parce que dans les zones où le sol est argileux, la nappe souterraine est souvent à faible profondeur. Quant aux zones où le sous-sol rocheux n'est recouvert que d'une mince couche de terre, elles sont à éviter. Pour les besoins de cette fiche technique, nous avons préparé le tableau 1 pour vous aider à déterminer la catégorie de risque dans laquelle se range le lieu d'enfouissement que vous avez choisi. Pour en savoir plus sur les ateliers concernant le Plan agro-environnemental de l'Ontario, adressez-vous au Centre d'information agricole au numéro sans frais 1 877 424-1300.


                        Risques de contamination de l'eau de surface

                        S'il est effectué avec négligence, l'enfouissement des cadavres peut également entraîner la contamination de l'eau de surface, et donc nuire à la qualité de l'eau qui s'écoule dans les cours d'eau, les puisards non couverts et les étangs. Certains terrains posent un risque élevé à cet égard à cause de la topographie et du type de sol.

                        Topographie

                        Les terrains accidentés posent plus de risques que les terrains plats, puisque l'eau y ruisselle plus rapidement en surface au moment de la fonte des neiges ou pendant les fortes pluies.

                        Type de sol

                        Les sols lourds tels que l'argile posent plus de problèmes que les sols légers comme le sable, car le ruissellement en surface s'y produit plus rapidement.

                        Malheureusement, le sol dont la condition est la meilleure du point de vue du risque de contamination de la nappe souterraine (un sol lourd de faible granulométrie, comme l'argile) est par contre sujet au ruissellement rapide en surface, lequel peut contribuer à la contamination de l'eau de surface. Ce paradoxe complique le choix de l'emplacement « idéal ». Si, dans la plupart des cas, l'emplacement optimal se trouvera en terrain relativement plat, il n'en demeure pas moins nécessaire de respecter les autres mesures destinées à réduire le risque de contamination de l'eau souterraine. Reportez-vous à ce sujet au tableau 1.

                        Votre terrain se prête-t-il à l'enfouissement des cadavres d'animaux?

                        Pour savoir si votre ferme offre un emplacement favorable à l'enfouissement, consultez les cartes pédologiques et topographiques, et forez des trous d'essais pour vérifier à quelle profondeur se trouve la nappe souterraine. Il est conseillé de creuser ces trous au début du printemps au moment où la nappe souterraine est normalement à son plus haut niveau. On peut faire des investigations simples, jusqu'à 3 m (10 pi) de profondeur avec des tarières à prélèvement d'échantillons de 50 mm (2 po) de diamètre et de longueur réglable.

                        Il est déconseillé d'enfouir des cadavres d'animaux dans les terrains en pente, parce que le sol dont on recouvre les fosses risque d'être lessivé en période de fortes pluies et de contaminer l'eau de surface. Choisissez des terrains relativement plats qui ont moins de 0,5 % de pente (0,5 m de dénivellation par 100 m).

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