L’islam m’a pris par surprise : Le voyage religieux de Na’ima B Robert
Je voudrais vous présenter ce témoignage d’une sœur britannique, Na’ima B. Robert, qui se présente sur son site /"], comme « Musulmane, Noire, de race mêlée, Sud-Africaine, Occidentale, convertie et femme, tout en un », descendante des Highlanders écossais du côté de son père et du peuple Zulu du côté de sa mère.[/COLOR]
Au-delà de son témoignage, de la voie qu’elle suit, de son cheminement et de ses propres choix, ce qui est tout à son honneur, mais avec qui on peut être, ou ne pas être d’accord, il y a un point qui me semble très important à souligner, c’est que ce texte a été publié sur le site web d’un grand journal anglais, The Times, chose, malheureusement, encore inimaginable dans les grands journaux français. L’on peut se demander, en toute bonne foi, pourquoi ?
L’islam m’a pris par surprise : Le voyage religieux de Na’ima B Robert
Na’ima B. Robert a été élevée entre Leeds et Zimbabwe, et a mené un style de vie occidental typique, avant qu’elle ne découvre l’islam, un peu par hasard, pendant des vacances en Egypte.
Par Na’ima B. Robert
Times online
Je ne suis pas devenue musulmane pour l’une des raisons auxquelles les gens pensent habituellement quand une femme occidentale décide de se convertir.
Notre perception de l'islam est telle que nous considérions la conversion, en particulier celle des femmes, avec un sentiment d'incrédulité, de méfiance, voire de pitié. Après tout, quelle femme avec un esprit sain quitterait le confort d'un style de vie occidental, la liberté d'un âge émancipé, la promesse d'un avenir laïc, pour une vie de foi, de dévotion et de prière - pour ne pas mentionner le hijab ?
Il doit y avoir une explication plausible pour une telle conversion.
On suppose souvent qu’il y a un homme musulman derrière, tirant les ficelles, proposant mariage et famille si elle accepte de devenir musulmane. Une autre explication prétend qu’elle a subi un lavage de cerveau par un groupe de religieux fanatiques et que ce n’est qu’une question de temps et de patience pour qu’elle sorte de cette « phase ». D’autres explications avancent un désir de se rebeller contre la famille et la société, d’adopter une position politique, de rejeter la vie normale, ou simplement de chercher à attirer l’attention.
Mais je ne suis pas devenue musulmane pour aucune de ces raisons. Avant d’embrasser l’islam j’étais à l’apogée d’une carrière universitaire réussie, j’avais un grand cercle d’amis, une vie sociale active et une confiance dépassant de loin tout ce que j’ai pu accomplir jusque là. Je n’étais pas vide, ou perdue, ou à la recherche du sens de la vie : le désir pour une compréhension plus profonde du but de ma vie était pour plus tard.
Je pense que vous pourriez dire que l'Islam m'a pris par surprise. Je n’étais pas en train de le chercher, je ne m'attendais pas à trouver et puis, tout d'un coup, il était là, dans un voyage en Egypte : ce mode de vie, enraciné dans la foi, planté dans des principes moraux fermes, sur la base d'une croyance en Dieu unique.
Sa simplicité et la clarté de son message m’a coupé le souffle : Il y a un seul Dieu digne d’adoration, sans aucun partenaire, et Mohammad (paix sur lui) est Son esclave et Son messager. C’était, tout simplement, la vérité.
J’ai lu le Coran, ce message révélé il y a 1400 ans, et cela avait du sens pour moi. C’était quelque chose que je pourrais croire, pourrais soutenir, pourrais vivre, même en Grande Bretagne au 21e siècle.
Contrairement à certains, j’ai admiré l’austérité de l’islam, j’ai apprécié l’importance de concentrer ses efforts à la maitrise de soi, la soumission totale à Dieu. Et voilà, par le biais de questions, de débats, de patience et de prière, Dieu a apprivoisé mon cœur rebelle et je me suis ouvert à son service.
J’ai accepté l’islam après l’avoir cherché durant six mois. Et il est paradoxal qu’après dix ans en tant que musulmane orthodoxe, portant le niqab de plus, je regarde ma vie aujourd’hui et je trouve, encore une fois, que je suis à l’apogée d’une carrière réussie (l’écriture cette fois), j’ai un grand cercle d’amis, une vie sociale active et une confiance dépassant de loin tout ce que j’ai pu accomplir jusqu’à aujourd’hui. Alors, non, ma vie n’a pas pris fin quand j’ai embrassé l’islam.
Vendredi 05 Décembre 2008
Je voudrais vous présenter ce témoignage d’une sœur britannique, Na’ima B. Robert, qui se présente sur son site /"], comme « Musulmane, Noire, de race mêlée, Sud-Africaine, Occidentale, convertie et femme, tout en un », descendante des Highlanders écossais du côté de son père et du peuple Zulu du côté de sa mère.[/COLOR]
Au-delà de son témoignage, de la voie qu’elle suit, de son cheminement et de ses propres choix, ce qui est tout à son honneur, mais avec qui on peut être, ou ne pas être d’accord, il y a un point qui me semble très important à souligner, c’est que ce texte a été publié sur le site web d’un grand journal anglais, The Times, chose, malheureusement, encore inimaginable dans les grands journaux français. L’on peut se demander, en toute bonne foi, pourquoi ?
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L’islam m’a pris par surprise : Le voyage religieux de Na’ima B Robert
Na’ima B. Robert a été élevée entre Leeds et Zimbabwe, et a mené un style de vie occidental typique, avant qu’elle ne découvre l’islam, un peu par hasard, pendant des vacances en Egypte.
Par Na’ima B. Robert
Times online
Je ne suis pas devenue musulmane pour l’une des raisons auxquelles les gens pensent habituellement quand une femme occidentale décide de se convertir.
Notre perception de l'islam est telle que nous considérions la conversion, en particulier celle des femmes, avec un sentiment d'incrédulité, de méfiance, voire de pitié. Après tout, quelle femme avec un esprit sain quitterait le confort d'un style de vie occidental, la liberté d'un âge émancipé, la promesse d'un avenir laïc, pour une vie de foi, de dévotion et de prière - pour ne pas mentionner le hijab ?
Il doit y avoir une explication plausible pour une telle conversion.
On suppose souvent qu’il y a un homme musulman derrière, tirant les ficelles, proposant mariage et famille si elle accepte de devenir musulmane. Une autre explication prétend qu’elle a subi un lavage de cerveau par un groupe de religieux fanatiques et que ce n’est qu’une question de temps et de patience pour qu’elle sorte de cette « phase ». D’autres explications avancent un désir de se rebeller contre la famille et la société, d’adopter une position politique, de rejeter la vie normale, ou simplement de chercher à attirer l’attention.
Mais je ne suis pas devenue musulmane pour aucune de ces raisons. Avant d’embrasser l’islam j’étais à l’apogée d’une carrière universitaire réussie, j’avais un grand cercle d’amis, une vie sociale active et une confiance dépassant de loin tout ce que j’ai pu accomplir jusque là. Je n’étais pas vide, ou perdue, ou à la recherche du sens de la vie : le désir pour une compréhension plus profonde du but de ma vie était pour plus tard.
Je pense que vous pourriez dire que l'Islam m'a pris par surprise. Je n’étais pas en train de le chercher, je ne m'attendais pas à trouver et puis, tout d'un coup, il était là, dans un voyage en Egypte : ce mode de vie, enraciné dans la foi, planté dans des principes moraux fermes, sur la base d'une croyance en Dieu unique.
Sa simplicité et la clarté de son message m’a coupé le souffle : Il y a un seul Dieu digne d’adoration, sans aucun partenaire, et Mohammad (paix sur lui) est Son esclave et Son messager. C’était, tout simplement, la vérité.
J’ai lu le Coran, ce message révélé il y a 1400 ans, et cela avait du sens pour moi. C’était quelque chose que je pourrais croire, pourrais soutenir, pourrais vivre, même en Grande Bretagne au 21e siècle.
Contrairement à certains, j’ai admiré l’austérité de l’islam, j’ai apprécié l’importance de concentrer ses efforts à la maitrise de soi, la soumission totale à Dieu. Et voilà, par le biais de questions, de débats, de patience et de prière, Dieu a apprivoisé mon cœur rebelle et je me suis ouvert à son service.
J’ai accepté l’islam après l’avoir cherché durant six mois. Et il est paradoxal qu’après dix ans en tant que musulmane orthodoxe, portant le niqab de plus, je regarde ma vie aujourd’hui et je trouve, encore une fois, que je suis à l’apogée d’une carrière réussie (l’écriture cette fois), j’ai un grand cercle d’amis, une vie sociale active et une confiance dépassant de loin tout ce que j’ai pu accomplir jusqu’à aujourd’hui. Alors, non, ma vie n’a pas pris fin quand j’ai embrassé l’islam.
Vendredi 05 Décembre 2008
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